Paris, fin du XIXe siècle. Le peintre Gustave Gélinet, un barbouilleur qui a "moins d'imagination qu'un tabouret" (d'après Fulmel, critique d'art auto-proclamé arbitre des élégances), se met subitement à en avoir. Découvrant avec stupéfaction sa dernière oeuvre au Salon - une très jolie sirène -, Fulmel soupçonne une supercherie, mène son enquête et découvre qu'en effet, Gélinet n'a rien imaginé : il héberge dans son atelier une authentique sirène - une sirène bretonne "défectueuse", qui chante mal et n'a jamais pris aucun plaisir à noyer les marins.