Les derniers avis (110518 avis)

Par Mashiro
Note: 4/5
Couverture de la série Journal inquiet d'Istanbul
Journal inquiet d'Istanbul

J’avais attendu avec beaucoup d’impatience la suite autobiographique de Journal inquiet d’Istanbul. Et cela faisait longtemps que je n’avais pas ressenti le besoin de faire des pauses dans ma lecture pour ne pas dévorer cette BD trop rapidement ! Dans le tome précédent, Ersin nous racontait son enfance et le chemin qui l’a conduit à devenir dessinateur, ainsi que des périodes antérieures à sa vie sur l’histoire de la Turquie. Cette fois-ci, l’histoire reprend avec Ersin qui travaille fièrement au magazine satirique Penguen en 2007 (banni par Erdogan en 2017) et qui fonde avec ses amis le magazine Uykusuz ainsi que toutes les aventures qui en découlent ! Comme toujours avec cet auteur, la physique de ses personnages avec leurs têtes qui parfois se déforment à la limite du ridicule (ou bien la manière dont il dessine les islamistes) me fait franchement rire ! C’est coloré, détaillé et bien rythmé ! Similaire à ce que j’avais bien aimé dans le premier tome, j’ai bien aimé toutes les précisions historiques et politiques que donne l’auteur qui rend ce récit marquant et informatif comme la partie sur les manifestations pour Gezi parc en 2013. Et c’est d’autant plus poignant que, à plusieurs moments du récit, j’ai ressenti la même énergie, les mêmes violences policières et les mêmes inquiétudes face un à un régime autoritaire en les comparant avec les images récentes des manifestations en Turquie, et avec le constat que certaines choses n’ont pas changé. Également, j’ai beaucoup apprécié la partie sur l’hommage à l’attentat de Charlie Hebdo. J’ai trouvé qu’elle conviait une sincère sympathie et tristesse, et j’ai aimé voir la relation et l’opposition de la presse satirique turque face à l’oppression. Hâte à la suite. Gelecek güzel

01/04/2025 (modifier)
Par Mashiro
Note: 4/5
Couverture de la série Le Jardin d'Emile Bravo
Le Jardin d'Emile Bravo

J’ai connu Émile Bravo avec les aventures de Jules ou bien avec sa réinterprétation des aventures de Spirou et Fantasio, c’était donc avec plein de surprise et d’enthousiasme que j’ai découvert cette petite pépite qui comme l’indique la couverture dénote totalement avec l’univers auquel il nous a habitué mais tout en en gardant le style ! Le jardin d’Émile Bravo recueille une dizaine d’histoire plus ou moins courtes et créées sur plusieurs années avec différentes histoires qui se suivent, s’entremêlent, se suffisent et parfois de simple affiches. Je me suis bien amusé à lire cette BD. Ce que j’aime chez cet auteur et avec ce recueil c’est la puissance comique possible sans texte. Des pages de BDs où la bonne idée amenée par des paysages aux bonnes expressions (et parfois quelques emojis) permettent de toucher à toute une variété de gags en à peine quelques pages. Comme toujours j’aime le style de Bravo (que l’ont retrouve dans ses autres oeuvres) qui renvoient fortement à un style de BD belge classique mais dans lesquelles le contenu dénote ! Certains côtés plus expérimentaux sont explorés telle qu’une même histoire dessinée deux fois mais avec des textes différents, ou bien des affiches de festivals jamais publiées (car trop osées ?). Si vous aimez Émile Bravo, vous allez aimer ce recueil !

01/04/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Kujô l'Implacable
Kujô l'Implacable

Un manga qui a un coté intéressant, mais malgré cela après avoir lu 7 tomes je n'ai pas trop envie de continuer. Le manga met donc en vedette un avocat talentueux et un peu particulier qui prennent des cas complexes et qui fait tout pour sauver ses clients. C'est d'ailleurs ce que j'ai le plus apprécié dans cette série: comment il fait pour aider ses clients. Les meilleurs moments sont lorsqu'il explique les procédés légaux et autres truc du genre pour sortir les gens du pétrin. Durant les différentes histoires, on va aussi voir le coté sombre de la société japonaise ce qui est aussi quelque chose qui m'intéresse. Malheureusement, c'est un peu plat au niveau du rythme. Certaines histoires sont un peu trop long (celui qui parle de la prostitution et de l'industrie de la pornographie par exemple) et par moment c'est tellement contemplatif qu'on dirait plus un roman graphique qu'une série thriller. Je ne dis pas que l'avocat devrait se mettre à combattre des méchants dans des scènes d'actions, mais j'aurais aimé ressentir un peu de tension par moment, notamment lorsqu'un personnage était dans une situation dangereuse. Il y a toujours eu un mur entre moi et cette série et je ne suis jamais totalement rentré. Je n'ai pas ressenti de l'empathie pour les victimes et le seul personnage qui a mon attention est le personnage principal. Ce qui n'aide pas est que je ne suis pas fan de la manière dont sont dessinés les visages.

31/03/2025 (modifier)
Couverture de la série Barbe-Rouge
Barbe-Rouge

Si j’avais lu il y a longtemps maintenant plusieurs albums de la série, c’est en fait via la parodie des personnages principaux proposée par ses potes Goscinny et Uderzo dans « Astérix » que j’avais découvert Barbe Rouge et son équipage créés par Charlier. J’ai emprunté récemment les deux premiers tomes de la réédition en intégrale (qui reprennent les 5 premiers albums publiés), pour me remettre en tête une série qui ne m’avais pas marqué plus que ça. Charlier est un très bon scénariste, en tout cas il a produit certains des scénarios les plus solides de la grande époque Pilote. Je suis toujours embarqué par ses Blueberry. Mais ici ressortent quand même un peu plus certains défauts – en partie inhérents à l’époque. A savoir un texte surabondant. Si on n’atteint pas l’overdose des Jacobs/Martin/Hergé de l’équipe Tintin, ça reste quand même trop verbeux, et ça passe sans doute moins avec les jeunes lecteurs d’aujourd’hui (je ne sais pas pourquoi, mais ce « défaut » me gêne moins sur « Blueberry » : sans doute le dessin magnifique de Giraud y est-il pour quelque chose). Quant au dessin d’Hubinon justement, ça reste du réaliste très classique, assez daté, un peu rigide, mais lisible. Une série d’aventure old school, mais qui fait mieux que résister au temps. Charlier a su donner du coffre à ses intrigues, qui sont rythmées (même si sa façon d’entretenir le suspens est parfois maladroite). J’ai juste dû passer outre quelques facilités : si Barbe Rouge est rapidement décrit comme un pirate sanguinaire et sans pitié (il ne fait pas de prisonnier – même si on ne voit quasiment jamais ses « mises à mort »), j’ai eu du mal à accepter l’adoption du jeune Eric, par un papa poule surprenant. Aussi surprenante d’ailleurs que le recrutement des professeurs de son nouvel héritier ! Pour vieux lecteurs nostalgiques. Mais pas que…

31/03/2025 (modifier)
Par pol
Note: 3/5
Couverture de la série La Terre verte
La Terre verte

On ne sait pas ce qui nous attire en premier avec cet album : le nom des auteurs, deux valeurs sures du 9e art ? L'édition particulièrement soignée ? Le très grand format et la pagination élevée de l'album ? Un peu de tout ça inévitablement. Cette terre verte est une pièce de théâtre moyenâgeuse, satire de la soif de pouvoir et de la mégalomanie d'un roi déchu qui ne rêve que d'une chose : un nouveau trône. Comme toujours avec Ayrolles aux commandes, c'est bien écrit. Le choix de l'époque est particulièrement propice à ses tournures de phrases si particulière. On reconnait bien sa patte ici. De plus le cadre du Groenland est tout à fait original. Et c'est aussi farfelu qu'amusant d'avoir choisi cette terre froide et hostile comme terrain de jeu à ce roi Richard. Ca fonctionne car le décalage est immense et malin. D'un coté des autochtones qui vivent en petits clans auto géré, peinards sur leur ile glacière et qui n'ont rien demandé à personne. De l'autre ce héros avide de pouvoir qui va leur apporter la chrétienté, puis la royauté, alors qu'ils n'avaient rien demander. Il va manigancer un plan en plusieurs bandes pour devenir le monarque des lieux. La réussite du scénario réside dans ce plan déluré qui consiste à mettre au pouvoir, les uns après les autres, tous les rivaux qui pourraient lui faire de l'ombre. En ainsi les éliminer tour à tour pour qu'il ne reste que lui à la fin. Il n'hésitera à trahir personne pour arriver à ses fins. C'est amusant, et assez malin à la fois. La satire de la monarchie et de ce système est plutôt acerbe et bien vue. Pourtant je ne partage pas l'enthousiasme de mes prédécesseurs ci-dessous. La pagination élevée permet de vraiment développer l'histoire sans être amené à faire d'ellipse. Mais tous les chapitres ne se valent pas. Certains sont assez intenses, notamment lorsque Richard finalise l'élimination de ses rivaux, ou lorsque la folie des hommes est mise en évidence. C'est encore plus vrai avec le climat géopolitique actuel. Par contre d'autres chapitres souffrent parfois de quelques longueurs. La tournure des phrases ne fait pas mouche à chaque fois et certains dialogues sont un peu fastidieux à lire (peut être par l'utilisation régulière d'un vocabulaire scandinave / nordique). Un bel album que je n'ai pas trouvé aussi marquant que je l'aurais espéré. Mais plusieurs jours après la lecture terminée, c'est principalement les aspects positifs de l'album qui me reviennent à l'esprit. C'est assurément une bonne chose.

31/03/2025 (modifier)
Couverture de la série Mémoires de Gris
Mémoires de Gris

Je me rappelle avoir injustement boudé ce tome à sa sortie (mon panier était déjà bien chargé), c’est la récente interview de l’ami PAco qui m’a donné envie de le découvrir et bien grand bien me fasse … Mémoires de Gris s’est avéré un très très bon moment de lecture. Sylvain Ferret m’a vite attrapé avec son récit, je n’ai que des louanges à donner. Pourtant le graphisme n’y est pas spécialement flamboyant ou dynamique de premier abord mais il accompagne parfaitement ce conte moyenâgeux tragique. Trait et couleurs imposent les ambiances, et le séquençage finit de nous intriguer pour connaître le destin des personnages. Pour son intrigue, l’auteur s’inspire vaguement du mythe de Robin des bois mais il arrive à bien s’en démarquer. Franchement un chouette album, j’ai aimé le ton réaliste teinté de fantastique, les trognes et le caractère de nos protagonistes … bref bien conquis par le traitement et soin accordés par l’auteur (seul à la barre en plus, respect). Un album qui m’a bien plus parlé que La saga de Pelle (Snaergard, Nordlys) ou Nottingham dans lesquels on retrouve quelques points communs.

31/03/2025 (modifier)
Couverture de la série Le Pouvoir de la satire
Le Pouvoir de la satire

Avant d’être auteur de BD, Fabrice Erre est aussi Historien de formation (matière qu’il enseigne : voir Une année au lycée). Il a même soutenu une thèse, sur la presse satirique justement. Ce qui lui a permis de nourrir cet album (avec la complicité de Terreur Graphique), travail pré-publié dans La Revue Dessinée. Le dessin très reconnaissable et caricatural d’Erre convient bien au ton léger employé pour la démonstration. Mais il aère aussi et fluidifie un propos qui, traitant de façon faussement loufoque (graphiquement en tout cas) la presse satirique depuis la Révolution française, le fait de façon très sérieuse. L’imposante et complète bibliographie en fin de volume le confirme. Si les auteurs nous proposent des chapitres assez courts, la légèreté de l’ensemble n’empêche pas le sérieux et l’intérêt. Centré sur Charlie Hebdo (et ses ancêtres), l’étude montre bien l’évolution sur la longue durée, et le côté vivifiant de ce type de publication, véritable baromètre de la liberté d’expression – et des libertés en général. A l’heure où divers groupes de pression et quelques dirigeants moyennement ouverts à l’ouverture d’esprit sévissent, il n’est pas inutile de rappeler l’importance de ce type d’humour. Un sujet intéressant, traité de façon intelligente et agréable. Une lecture recommandée.

31/03/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 1/5
Couverture de la série Captain Perfect
Captain Perfect

Unanimement rejetée par la communauté de BDthèque, j'ai voulu malgré tout jeter un œil à cette série parce que, le temps d'un feuilletage, je trouvais que le graphisme avait quand même une certaine personnalité. Mais c'est le genre de personnalité qu'on apprécie à très petite dose. Une fois passé la bonne impression du premier coup d'oeil, on réalise que le trait est anguleux, confus et désagréable à l’œil, avec des personnages volontairement moches, des couleurs mal choisies et un rendu brouillon. L’humour, censé être décalé, tombe à plat et se résume souvent à des blagues lourdes et scatos. Le scénario ? Inexistant ou du moins totalement décousu, on saute d’une scène à l’autre sans logique ni intérêt. Les personnages, caricaturaux, manquent cruellement de profondeur et ne suscitent aucune empathie, voire même plutôt du rejet. L’ensemble donne une impression de chaos total, aussi bien narratif que visuel. Peut-être que ce format fonctionne en courtes planches dans un magazine, mais sur un album entier, c’est l’overdose. Je n’ai ni ri ni trouvé d’intérêt à cette BD qui semble ne pas savoir à quel public elle s’adresse. À éviter.

31/03/2025 (modifier)
Par Blue boy
Note: 4/5 Coups de coeur du moment
Couverture de la série Le nirvana est ici
Le nirvana est ici

D’emblée, l’histoire démarre comme un thriller dont la tension ne se relâchera guère jusqu’à la fin. Mais ce qui renforce l’intérêt du livre, c’est la poésie et l’humour qui sont les autres ingrédients de ce récit très dynamique, abordant des thématiques sociales et sociétales très contemporaines, très universelles aussi, dans l’Allemagne des années 2020. A commencer par la question de l’immigration « clandestine », qui transforme les humains en marchandise, pris entre l’enclume des réseaux de passeurs ou de prostitution et le marteau des lois du pays de destination, de moins en moins accueillants. La narration est centrée sur cette adolescente, Tâm, dont les parents vietnamiens (qui ont évidemment pour patronyme Nguyen – prononcez « Nuit-hyène » !) sont arrivés dans cette banlieue de Berlin après avoir fui le communisme dans les années 70. Dotée d’une personnalité bien trempée, celle-ci va s’enticher de la jeune Hoa Binh, débarquant elle aussi du Viet-Nam mais recrutée sur place par des maquereaux professionnels, qui avait pour but de la faire « travailler » en Occident… Après avoir réussi à fuir, Hoa Binh va devoir se cacher pour échapper à ses poursuivants, et sa chance sera de croiser la route de Tâm, qui se fera un devoir de la protéger, découvrant par la même occasion son attirance pour la jeune fille… Et c’est un autre point fort de l’album, une galerie de personnages très bien campés, parfois hauts en couleur, dont les routes vont se croiser à la faveur des événements. Tout d’abord Alex, le garçonnet blondinet et solitaire qui a pour marotte de faire voler son drone au milieu des barres hlm de son quartier. Celui-ci se réfugie souvent chez sa vieille copine Hella, une ancienne actrice forte en gueule qui survit dans sa cabane de jardin à l’aide de sa maigre retraite. Et puis il y a aussi Dennis, le frère aîné de Tâm, amateur de black metal (hardcore) un rien anémique, et Marina, la plus badass des ados du quartier, qui, en bonne dominatrice, a jeté son dévolu sur Dennis, donnant lieu aux scènes les plus hilarantes du livre. Oui, parce qu’on rit beaucoup aussi avec ce thriller captivant, qui n’oublie pas non plus de glisser des moments de tendresse et de poésie. Le trait vif de Mikael Ross n’y est pas pour rien, sachant d’adapter à toutes les situations. D’une tournure plus « manga » dans les scènes de course-poursuite, plus cartoon pour les passages humoristiques, et plus délicat pour les phases plus intimes, plus paisibles. On notera cette représentation du désir très pertinente par un rougeoiement auréolant la case entière lorsque Tâm se rapproche de Hoa Binh, une trouvaille simplissime et géniale, là où par un processus indicible et extrêmement touchant, l’amitié vire à l’amour passionnel… Cette seule touche de couleur justifie à elle seule le choix du noir et blanc, recentrant vers le registre amoureux une histoire qui aux yeux de certains aurait pu passer pour un simple thriller. « Le nirvana est ici » s’impose comme une des meilleures surprises de ce début d’année. Je découvre avec cet album un auteur véritablement virtuose. L’Allemand Mikael Ross signe ici sa cinquième bande dessinée en tant que dessinateur, aux côtés du scénariste belge Nicolas Wouters (Les Pieds dans le Béton et Totem), et sa troisième en étant seul aux manettes (Apprendre à tomber et Ludwig et Beethoven). Non seulement on aura envie de découvrir voire redécouvrir ses précédentes productions, mais ce qui est certain, c’est qu’on ne va pas le lâcher comme ça ! Un coup de cœur, tout comme toi, frérot ;-)

31/03/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5
Couverture de la série Sphères
Sphères

Cela commence au 23e siècle, dans le cadre d'un système solaire en voie de colonisation, avec un conflit larvé entre la Terre et ses colonies, décor rappelant celui de la série The Expanse, avec la promesse d'un contact extra-terrestre suite à l'apparition de trois mystérieuses sphères qui s'enfoncent sous la surface de Jupiter avant de n'en plus sortir. Puis c'est un saut supplémentaire de trois siècles dans le futur avec le réveil d'hibernation d'un colonel de l'armée obnubilé par ces sphères. Prenant le commandement de la petite station d'observation scientifique posée sur les glaces de lune Europe et de la communauté bigarrée qui la compose, il espère bien pouvoir les retrouver avec la technologie plus avancée de cette époque. C'est la promesse d'une série dans la lignée d'Universal War One qui m'a incité à acheter cette BD, et je n'ai pas été déçu. La narration de cette histoire prend son temps, à la manière d'un roman qui fouille autant son décor que ses personnages. Pour cela, on a droit à la description détaillée de ces derniers sur les pages de garde, décrivant leur origine, leurs ambitions et leur profil psychologique. C'est bien pratique pour éviter de perdre trop de temps en exposition de personnages au cours de la BD et cela permet de se focaliser sur une intrigue déjà suffisamment complexe. Car en un seul premier tome, on a déjà beaucoup de choses qui se mettent en place, une situation approfondie mêlant de nombreux protagonistes et éléments de décor, sans que cela se révèle indigeste. Situation futuriste héritée de la colonisation et des conflits du passé, une nouvelle religion monothéiste et un autre culte déjà dissident, une espère vivante découverte sur Europe, une drogue dont on verra qu'elle lui est liée, des traumatismes ou des ambitions scientifiques, militaires ou de carrière des uns et des autres, et bien sûr le mystère sur ces sphères extraterrestres dont presque tout le monde semble avoir oublié l'apparition des siècles plus tôt... Tous ces éléments d'histoire s'imbriquent pour former un récit plein de potentiel, raconté avec beaucoup de maturité et de sérieux. Et l'ensemble est mis en image avec un dessin d'excellente qualité qui se prête parfaitement au cadre de science-fiction. Bref, tout est impeccable pour un amateur de SF comme moi qui se réjouit de lire une histoire ambitieuse, crédible et prenante. Pourvu que la suite soit du même niveau !

31/03/2025 (modifier)