Que vaut la vie de l'être aimé ? Et si ce dernier décidait de la sacrifier pour rendre la votre meilleure, jusqu'où iriez vous pour que ce sacrifice ne soit pas vain ?
C'est en substance à ces deux questions qu'Alice et Lison, aidée de Nick, vont tenter de répondre au cours de cette ouvrage.
Adaptation d'un roman de Michel Bussi, "Gravé dans le sable" se révèle être un polar, classique avec un final somme toute surprenant.
La lecture est agréable et le dessin fait clairement le job. C'est assez consensuel et devrait plaire au plus grand nombre.
Mais comme Mac Arthur et Tomdelapampa, je n'ai réussi à m'attacher aux différents personnages, ce qui rend la lecture "pas mal" au lieu de "franchement bien", car au final si on passe un bon moment, il n'y a pas le goût de "reviens y" qui fait basculer le lecteur.
Reste donc un ouvrage pas indispensable mais loin d'être désagréable, noyé dans la masse ...
Cet album est la publication de divers récits officiels créés autour du jeu-vidéo Overwatch.
Il recueille les douze premiers comics ayant été publiés sur le site officiel du jeu.
Dans ces douze histoires, on croisera un peu tous les personnages du jeu sorti à cette époque là (donc les vingt-et-un présents depuis la sortie du jeu et Ana) dans diverses petites histoires, la plupart se passant plus ou moins durant les évènements du jeu, certaines se passant plus tôt, aux origines de l'organisation.
Pour celleux qui ne connaîtraient pas l'univers du jeu (et donc celui de ce comics), le voici : l'histoire se déroule dans notre futur, alors que le monde se remet à peine d'une crise mondiale appelée la crise des omniaques, durant laquelle, pour la faire courte, des machines ont acquis une conscience. En réponse à cette crise, une organisation militaire internationale vit le jour : Overwatch. Malheureusement, après quelques années, cette organisation fut finalement dissoute suite à de nombreux problèmes internes (oppositions idéologiques, corruption, …). Les évènements principaux du jeu se déroule donc plusieurs années après la dissolution, alors qu'un ancien scientifique d'Overwatch décide de recontacter ses vieux collègues dans l'espoir de reconstruire une nouvelle organisation.
Voilà, la base de cette univers est simple mais prometteuse. Il y a un potentiel de récit d'anticipation, de confrontations idéologiques, de questionnement sur le libre arbitre aussi (souvent lié au sujet des machines développant une conscience). L'aspect international du conflit et les personnages venant des quatre coins du globes peuvent permettre de développer différentes visions de ce monde. Bref, on peut s'attendre à un récit un minimum prenant.
Malheureusement, malgré son univers riche et propice à de bonnes histoires, Overwatch a beaucoup de mal a développer une histoire narrative globale.
Selon ma meilleure amie, grande fan inconditionnelle de ce jeu, c'est un parti pris intéressant que de développer son histoire dans les petits détails : les décors du jeu, les petites histoires annexes, les discussions entre les personnages, …
Je ne suis qu'à moitié d'accord avec elle. Oui, le parti pris est sympathique et les détails que l'on apprend sur cet univers sont intéressants, mais malheureusement le tout manque cruellement d'une narrativité claire par moment. L'histoire des évènements est parfois dure à suivre quand ce n'est pas tout simplement un grand flou.
Le problème ici, vous vous en doutez, c'est que du coup ces petites histoires n'auront pas pour but de faire avancer le récit global, de faire évoluer les personnages ou de vraiment chercher à créer une narration engageante. Non, ce sont des petites histoires bonus pour faire plaisir au fan du jeu.
Si vous cherchez des récits palpitants, cet album et ses histoires ne seront pas fait pour vous.
Seuls les deux ayant lieu dans le passé, durant l'âge d'or de l'organisation, portent un réel intérêt narratif, mais ils ne décollent jamais vraiment à cause de leur fonction d'introduction (l'un introduisait une mission PVE spéciale dans le jeu, l'autre teasait l'arrivée d'un nouveau personnage en nous présentant son passé).
Pour ce qui est des dessins, seuls ceux de Nesskain et Bengal m'ont plu.
Le premier pour son absence de contour assez stylisée, le second pour son style "comics moderne" assez bien fichu.
Est-ce que l'achat est conseillé ?
Pour lire les récits en eux-même, non : encore une fois, ils sont disponibles gratuitement sur le site officiel.
Cet album est surtout un objet de collection pour les fans dont la seule plus-value est d'avoir 11 pages de croquis et de storyboard à la fin, ainsi qu'une présentation des artistes ayant participé à la création de ces histoires.
(Un grand merci à mon amie susmentionnée pour m'avoir prêté cet album).
Pas fan de SF à la base, mais ne souhaitant pas mourir idiot, j'ai fait appel à un ami qui m'a recommandé cette lecture.
J'y ai effectivement pris plus de plaisir que d'habitude. J'ai bien aimé le scénario. Le lien mère-fils, tendu et imparfait, fonctionne bien comme trame de fond, même s'il ne faut pas trop chercher de profondeur. Le voyage à travers un monde post-apocalyptique est assez prenant, donc un ensemble qui fonctionne pour moi.
Par contre, les pages qui rappellent l’histoire et donnent du contexte au fur et à mesure… un peu laborieux. Trop d’infos, trop de texte, et une narration parfois confuse qui casse le rythme.
Heureusement, on ne tombe pas dans le pamphlet écolo mal ficelé ou le moralisme appuyé à la Shangri-La. Les auteurs ont gardé une certaine retenue, j'avoue que j'ai eu un peu peur au début.
Au final, c’est une bonne BD, surtout si on ne cherche pas à tout intellectualiser. Le message est là, mais il ne vient pas écraser l’histoire. On suit une quête intime dans un décor ambitieux, et c’est déjà pas mal. Pas un coup de cœur absolu, mais un bel équilibre entre réflexion et aventure, sans se noyer dans une complexité inutile ou des clichés trop lourds.
Hermann aurait à nouveau pondu une référence de la BD avec "Les Tours de Bois-Maury" ? Ayant fortement accroché aux premiers Jeremiah, j'avais hâte de me lancer dans la lecture de ces albums. Bien mal m'en aura pris, je me suis fermement ennuyé.
Que la série soit temporellement plausible ne m'intéresse pas, ce qui m'importe c'est la vision probablement erronée que je me suis fais de cette époque, avec des chevaliers bouffis d'orgueil qui se mettent sur la gueule, des gueux trainant leur guêtres dans des ruelles crasseuses, des roi cruels et intransigeants, des tournois, des sièges, des meurtres, des maladies ravageuses, etc... et l'univers dépeint par Hermann qui va en ce sens, me plaît, qu'il soit proche ou non de la réalité d'antan. D'ailleurs si vous êtes féru d'histoire, le vocabulaire d'époque utilisé par Hermann vous plaira peut-être, à moi il m'a procuré l'effet inverse, j'ai trouvé les phylactères en vieux français franchement sans intérêt, superflus et même néfaste. Ils n'ont eu de cesse d'entraver mon immersion. Je ne lis pas Murena en latin, ni même Blueberry en Anglais, je me passerai donc bien du vieux français pour cette série.
La quête, ou plutôt, les pérégrinations de ce chevalier déchu, ne m'ont pas emballées a outrance. Le héros est certes attachant de part son humanité et son côté philanthrope, ajoutons à cela qu'il est plutôt bien construit mais ses tribulations sont vaines dans la reconquête de son royaume. Rien n'est mis en place, rien n'est calculé, nous somme face à un chevalier et son écuyer parcourant le monde avec un rêve, ni plus, ni moins. Ceci dit, les aventures que nous suivons tout du long ne sont pas déplaisantes (pas pour autant captivantes), c'est lisible et cohérent. Mais je vous le répète, ne vous attendez pas à suivre l'histoire d'un chevalier galvaniser par la reconquête de ses terres mais plutôt par un homme de principes parcourant le monde à la recherche de tranquillité ou d'un prochain à aider.
Comme pour Jeremiah, nous ne pouvions échapper à une touche de fantastique, franchement pas indispensable. Sortit de nul par, l'intrigue du sixième tome repose sur une base fantastique qui n'a aucune cohérence avec le réalisme des 9 autres albums.
J'apprécie beaucoup les dessins d'Hermann qui sont corrects dans l'ensemble. Idem pour la colorisation, qui si elle pèche par moment, est relativement bien maitrisé.
Somme toute une série correcte mais loin de la renommé dont elle est affublée.
Je vais essayer de faire court, tant notre amnésique n’a pas besoin de promo, c’est même devenu une franchise.
Je considère les 12ers tomes comme cultes (et devinez quoi ! j’ai découvert la série à son tome 12), différents cycles de très haute volée se succèdent, j’ai pris énormément de plaisir à les relire.
Par contre, la suite n’est malheureusement plus du même acabit. La chasse au trésor est d'un chiant, ça traîne et n’apporte plus vraiment grand chose à l’intrigue.
JVH a du s’en rendre compte et conclut de manière correcte ses intrigues et mystères avant de passer la main …
J’étais encore présent lors du lancement de la nouvelle équipe, j’ai tenu 3 tomes avant de soigner mon addiction, ne lisant la suite que si l’opportunité se présente.
J’avoue ne plus comprendre l’engouement autour de notre héros, tout a déjà été dit, ses aventures font capillotracté au possible, on ne sait plus quoi inventer et en plus c’est soporifique à suivre.
Je viens de feuilleter le dernier, je ne reconnais plus rien, on dirait maintenant du Alpha (que je n’apprécie d’ailleurs pas).
Comme bien d’autres séries, l’éditeur ne sait pas s’arrêter. 12 cultes, 5 pas mal, le reste bof bof bof. J’étais parti pour mettre 4*, mais même si ça me fait un peu mal la côte tend bien vers les 3* (et pas sûr qu’elle s’améliore).
Je suis un peu dur alors que cette série m’a vraiment passionné à ses débuts, et que je serais/suis bien plus coulant sur d’autres œuvres au long cours qui partagent la même faiblesse (Jeremiah, Valerian …).
Je ne connaissais pas ce phénomène des « évaporés » (et je ne sais d’ailleurs pas si l’équivalent à grande échelle existe en France), mais ça semble assez répandu et concerner pas mal de monde au Japon. Pourquoi pas ?
L’entame est un peu confuse, en multipliant personnages et sujets, mais ça s’éclaircit rapidement. Si le côté polar reste présent jusqu’au bout, il n’est pas forcément dominant. Nous suivons surtout la brève rencontre entre un vieux monsieur ayant tout quitté (pour se reconstruire différemment et ailleurs, tout en « réglant » quelques comptes) et un gamin des rues ayant perdu ses parents suite à la catastrophe de Fukushima. Cette catastrophe est d’ailleurs mise en avant dans le dernier tiers, et on devine l’action des différentes mafias et de l’État pour masquer certains problèmes, et pour tirer parti du choc.
L’intrigue ne m’a pas passionné plus que ça, mais rien de rebutant, ça se laisse lire sans problème. Car la narration est fluide, et j’ai aussi bien aimé le dessin de Moutte, un Noir et Blanc au trait fin, lisible et agréable. Du coup la lecture s’est révélée plutôt plaisante, même s’il y a quelques longueurs.
Ma lecture partait assez mal.
D’entrée de jeu, je me suis fait la remarque de la pertinence de cette parution dans nos contrées. Je ne dis pas en revue mais en album, il y a un petit côté superflu qui saute aux yeux.
Malgré ça, j’ai trouvé mon rythme de croisière en cours de route, certains aspects m’ont finalement bien plu.
L’album compile 3 récits de notre justicier scénarisés par Bendis. 2 courts et 1 long où chaque chapitres voient un dessinateur différent, un point en moins pour l’homogénéité surtout que la plupart ne force pas leur talent.
Dans les courts, j’ai bien apprécié celui avec le pingouin âgé, beaucoup moins l’hommage à Citizen kane (mais j’avoue ne pas avoir la réf).
Pour le plat de résistance, il ne faut pas être trop regardant mais ça reste plaisant à lire, ça ne chamboulera juste pas son petit monde. Un récit pas bien profond où Batman voyagera (à son insu) dans l’espace et le temps, une manière pour le scénariste de lui faire rencontrer x personnages de DC (Green Lantern, Jonah Hex …).
Ça paraît un peu artificiel mais ça retombe sur ses pattes et j’ai bien aimé le personnage de Savage (je ne le connaissais pas), et surtout je me suis pris d’admiration pour certaines doubles pages inspirées (la scène du couloir à la Old Boy …).
Du coup, un album anecdotique dans la carrière de notre héros mais ça se lit tranquille.
Outch ! Ça n’est clairement pas avec cet album que je conseillerais de commencer à découvrir l’œuvre de Gipi !
En effet, c’est un album très dense (le petit format accentue peut-être cette impression). La narration est touffue, parfois difficile à suivre, avec en sus des passages uniquement constitués de textes, des passages se présentant comme un script au brouillon, etc.
Autre difficulté, j’ai à plusieurs reprises eu du mal à distinguer Gianni et le démon – deux facette d’un même personnage, et certains passages sont restés obscurs.
Il y a pourtant un arrière-plan assez fort dans cette histoire, qui part d’une dénonciation de l’emballement médiatique après que l’un des personnages ait dans une interview raconté un rêve glauque. Ceux qui connaissent un peu Gipi savent sans doute que lui-même a été victime récemment de ce type de lynchage médiatique, parti d’une simple pointe ironique contre un message féministe je crois. Ça a sans aucun doute nourri la réflexion de l’auteur.
Si la narration est parfois difficile à suivre – ce qui a sans doute joué sur mon ressenti global, j’ai une nouvelle fois aimé le dessin de Gipi. Dans son style reconnaissable, proche parfois du crayonné amélioré, avec un trait griffonné fin et rageur, il est à la fois simple et complexe. En tout cas efficace, exprimant beaucoup avec une économie de moyens.
Mais bon, je suis sorti un peu déçu par l’aspect décousu et pas toujours très clair de cette histoire.
Une aventure historique mâtinée de fantastique (lorsque l’ost de Dievin se transforme en dragon par exemple), située dans une période transitoire, et en un lieu peu abordé en BD : nous sommes en Bohème, juste après la défaite et la conversion définitive des Saxons par Charlemagne. Celui-ci envoie un de ses fils pour soumettre et christianiser la région.
C’est dans ce cadre historique orignal que se développe l’intrigue, autour de la résistance aux Francs, menée par la fille du roi vaincu, et quelques combattantes l’ayant rejointe (l'une d'elle devenant sa compagne). Rien à voir donc avec les Amazones de l’antiquité grecque.
L’histoire se laisse lire, de façon agréable. J’ai juste trouvé la fin trop brusque, comme s’il avait fallu boucler l’intrigue plus rapidement que prévu.
Je ne sais pas si c’est lié au décès du dessinateur principal avant la fin de l’album (Escalada va être alors remplacé pour les dernières planches par Bègue, dans un style assez proche).
Le dessin d’Escalada est bon, et convient bien au récit et à l’âpreté de la vie et des combats dans cette région et à cette époque agitée. Je suis juste moins convaincu par certains traits de visages féminins (nez et bouches). La colorisation lisse aussi parfois un peu trop les détails.
Sans être aussi enthousiaste que Paco, j’ai trouvé plaisante cette lecture.
Ca partait sur de bonnes bases mais je trouve qu’au final la série a du mal à se trouver un ton. La faute sans doute au grand nombre de personnages présents dans ces trois tomes. Je pense en effet que si l’auteur s’était contenté de se centrer sur ses deux personnages principaux, son intrigue y aurait gagné en impact.
L’histoire se déroule dans un univers post-apocalyptique. La Terre est devenue un désert et l’ensemble de la planète, à commencer par la végétation et les animaux, s'est adaptée à cette situation (en fait, seuls les humains semblent être restés inchangés). Le premier tome se résume à une longue cavale dans laquelle Gordon et Alisa semblent chercher à fuir un même ennemi alors même qu’ils ne se connaissaient pas. La fin de ce premier tome et sa suite voient l’auteur étoffer son récit. Cela lui permet d’un peu plus développer son univers mais, du coup, on perd un peu de vue ce duo central au profit d’autres personnages tandis que l’intrigue elle-même change de cap. C’est étrange et peu convaincant, comme si Rokurou Ogaki avait changé d’idée en cours de route.
Heureusement, le final est plutôt bon et relativement surprenant pour ce genre de série. Ce qui me laisse sur une impression positive même si la déception est bien réelle.
Au niveau du ton, c’est très dynamique avec un humour assez basique et une héroïne plus souvent à poil qu’à son tour. C’est très ‘gratuit’, ce qui n’aurait pas été un problème si je n’avais eu cette impression désagréable que l’auteur avait cherché à faire plus qu’un simple divertissement.
Du coup, j’ai un peu le cul entre deux chaises : trop court pour vraiment développer une intrigue complexe mais pas assez centré sur les personnages principaux pour que ceux-ci explosent l’écran.
Sinon, très clairement, la gastronomie n’est qu’un détail dans ce récit, et bien plus un prétexte pour des scènes humoristiques ou pour accentuer l’étrangeté de cet univers qu’une véritable thématique.
Entre le bof et le pas mal, mon cœur balance…
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Gravé dans le sable
Que vaut la vie de l'être aimé ? Et si ce dernier décidait de la sacrifier pour rendre la votre meilleure, jusqu'où iriez vous pour que ce sacrifice ne soit pas vain ? C'est en substance à ces deux questions qu'Alice et Lison, aidée de Nick, vont tenter de répondre au cours de cette ouvrage. Adaptation d'un roman de Michel Bussi, "Gravé dans le sable" se révèle être un polar, classique avec un final somme toute surprenant. La lecture est agréable et le dessin fait clairement le job. C'est assez consensuel et devrait plaire au plus grand nombre. Mais comme Mac Arthur et Tomdelapampa, je n'ai réussi à m'attacher aux différents personnages, ce qui rend la lecture "pas mal" au lieu de "franchement bien", car au final si on passe un bon moment, il n'y a pas le goût de "reviens y" qui fait basculer le lecteur. Reste donc un ouvrage pas indispensable mais loin d'être désagréable, noyé dans la masse ...
Overwatch Origins
Cet album est la publication de divers récits officiels créés autour du jeu-vidéo Overwatch. Il recueille les douze premiers comics ayant été publiés sur le site officiel du jeu. Dans ces douze histoires, on croisera un peu tous les personnages du jeu sorti à cette époque là (donc les vingt-et-un présents depuis la sortie du jeu et Ana) dans diverses petites histoires, la plupart se passant plus ou moins durant les évènements du jeu, certaines se passant plus tôt, aux origines de l'organisation. Pour celleux qui ne connaîtraient pas l'univers du jeu (et donc celui de ce comics), le voici : l'histoire se déroule dans notre futur, alors que le monde se remet à peine d'une crise mondiale appelée la crise des omniaques, durant laquelle, pour la faire courte, des machines ont acquis une conscience. En réponse à cette crise, une organisation militaire internationale vit le jour : Overwatch. Malheureusement, après quelques années, cette organisation fut finalement dissoute suite à de nombreux problèmes internes (oppositions idéologiques, corruption, …). Les évènements principaux du jeu se déroule donc plusieurs années après la dissolution, alors qu'un ancien scientifique d'Overwatch décide de recontacter ses vieux collègues dans l'espoir de reconstruire une nouvelle organisation. Voilà, la base de cette univers est simple mais prometteuse. Il y a un potentiel de récit d'anticipation, de confrontations idéologiques, de questionnement sur le libre arbitre aussi (souvent lié au sujet des machines développant une conscience). L'aspect international du conflit et les personnages venant des quatre coins du globes peuvent permettre de développer différentes visions de ce monde. Bref, on peut s'attendre à un récit un minimum prenant. Malheureusement, malgré son univers riche et propice à de bonnes histoires, Overwatch a beaucoup de mal a développer une histoire narrative globale. Selon ma meilleure amie, grande fan inconditionnelle de ce jeu, c'est un parti pris intéressant que de développer son histoire dans les petits détails : les décors du jeu, les petites histoires annexes, les discussions entre les personnages, … Je ne suis qu'à moitié d'accord avec elle. Oui, le parti pris est sympathique et les détails que l'on apprend sur cet univers sont intéressants, mais malheureusement le tout manque cruellement d'une narrativité claire par moment. L'histoire des évènements est parfois dure à suivre quand ce n'est pas tout simplement un grand flou. Le problème ici, vous vous en doutez, c'est que du coup ces petites histoires n'auront pas pour but de faire avancer le récit global, de faire évoluer les personnages ou de vraiment chercher à créer une narration engageante. Non, ce sont des petites histoires bonus pour faire plaisir au fan du jeu. Si vous cherchez des récits palpitants, cet album et ses histoires ne seront pas fait pour vous. Seuls les deux ayant lieu dans le passé, durant l'âge d'or de l'organisation, portent un réel intérêt narratif, mais ils ne décollent jamais vraiment à cause de leur fonction d'introduction (l'un introduisait une mission PVE spéciale dans le jeu, l'autre teasait l'arrivée d'un nouveau personnage en nous présentant son passé). Pour ce qui est des dessins, seuls ceux de Nesskain et Bengal m'ont plu. Le premier pour son absence de contour assez stylisée, le second pour son style "comics moderne" assez bien fichu. Est-ce que l'achat est conseillé ? Pour lire les récits en eux-même, non : encore une fois, ils sont disponibles gratuitement sur le site officiel. Cet album est surtout un objet de collection pour les fans dont la seule plus-value est d'avoir 11 pages de croquis et de storyboard à la fin, ainsi qu'une présentation des artistes ayant participé à la création de ces histoires. (Un grand merci à mon amie susmentionnée pour m'avoir prêté cet album).
Soon
Pas fan de SF à la base, mais ne souhaitant pas mourir idiot, j'ai fait appel à un ami qui m'a recommandé cette lecture. J'y ai effectivement pris plus de plaisir que d'habitude. J'ai bien aimé le scénario. Le lien mère-fils, tendu et imparfait, fonctionne bien comme trame de fond, même s'il ne faut pas trop chercher de profondeur. Le voyage à travers un monde post-apocalyptique est assez prenant, donc un ensemble qui fonctionne pour moi. Par contre, les pages qui rappellent l’histoire et donnent du contexte au fur et à mesure… un peu laborieux. Trop d’infos, trop de texte, et une narration parfois confuse qui casse le rythme. Heureusement, on ne tombe pas dans le pamphlet écolo mal ficelé ou le moralisme appuyé à la Shangri-La. Les auteurs ont gardé une certaine retenue, j'avoue que j'ai eu un peu peur au début. Au final, c’est une bonne BD, surtout si on ne cherche pas à tout intellectualiser. Le message est là, mais il ne vient pas écraser l’histoire. On suit une quête intime dans un décor ambitieux, et c’est déjà pas mal. Pas un coup de cœur absolu, mais un bel équilibre entre réflexion et aventure, sans se noyer dans une complexité inutile ou des clichés trop lourds.
Les Tours de Bois-Maury
Hermann aurait à nouveau pondu une référence de la BD avec "Les Tours de Bois-Maury" ? Ayant fortement accroché aux premiers Jeremiah, j'avais hâte de me lancer dans la lecture de ces albums. Bien mal m'en aura pris, je me suis fermement ennuyé. Que la série soit temporellement plausible ne m'intéresse pas, ce qui m'importe c'est la vision probablement erronée que je me suis fais de cette époque, avec des chevaliers bouffis d'orgueil qui se mettent sur la gueule, des gueux trainant leur guêtres dans des ruelles crasseuses, des roi cruels et intransigeants, des tournois, des sièges, des meurtres, des maladies ravageuses, etc... et l'univers dépeint par Hermann qui va en ce sens, me plaît, qu'il soit proche ou non de la réalité d'antan. D'ailleurs si vous êtes féru d'histoire, le vocabulaire d'époque utilisé par Hermann vous plaira peut-être, à moi il m'a procuré l'effet inverse, j'ai trouvé les phylactères en vieux français franchement sans intérêt, superflus et même néfaste. Ils n'ont eu de cesse d'entraver mon immersion. Je ne lis pas Murena en latin, ni même Blueberry en Anglais, je me passerai donc bien du vieux français pour cette série. La quête, ou plutôt, les pérégrinations de ce chevalier déchu, ne m'ont pas emballées a outrance. Le héros est certes attachant de part son humanité et son côté philanthrope, ajoutons à cela qu'il est plutôt bien construit mais ses tribulations sont vaines dans la reconquête de son royaume. Rien n'est mis en place, rien n'est calculé, nous somme face à un chevalier et son écuyer parcourant le monde avec un rêve, ni plus, ni moins. Ceci dit, les aventures que nous suivons tout du long ne sont pas déplaisantes (pas pour autant captivantes), c'est lisible et cohérent. Mais je vous le répète, ne vous attendez pas à suivre l'histoire d'un chevalier galvaniser par la reconquête de ses terres mais plutôt par un homme de principes parcourant le monde à la recherche de tranquillité ou d'un prochain à aider. Comme pour Jeremiah, nous ne pouvions échapper à une touche de fantastique, franchement pas indispensable. Sortit de nul par, l'intrigue du sixième tome repose sur une base fantastique qui n'a aucune cohérence avec le réalisme des 9 autres albums. J'apprécie beaucoup les dessins d'Hermann qui sont corrects dans l'ensemble. Idem pour la colorisation, qui si elle pèche par moment, est relativement bien maitrisé. Somme toute une série correcte mais loin de la renommé dont elle est affublée.
XIII
Je vais essayer de faire court, tant notre amnésique n’a pas besoin de promo, c’est même devenu une franchise. Je considère les 12ers tomes comme cultes (et devinez quoi ! j’ai découvert la série à son tome 12), différents cycles de très haute volée se succèdent, j’ai pris énormément de plaisir à les relire. Par contre, la suite n’est malheureusement plus du même acabit. La chasse au trésor est d'un chiant, ça traîne et n’apporte plus vraiment grand chose à l’intrigue. JVH a du s’en rendre compte et conclut de manière correcte ses intrigues et mystères avant de passer la main … J’étais encore présent lors du lancement de la nouvelle équipe, j’ai tenu 3 tomes avant de soigner mon addiction, ne lisant la suite que si l’opportunité se présente. J’avoue ne plus comprendre l’engouement autour de notre héros, tout a déjà été dit, ses aventures font capillotracté au possible, on ne sait plus quoi inventer et en plus c’est soporifique à suivre. Je viens de feuilleter le dernier, je ne reconnais plus rien, on dirait maintenant du Alpha (que je n’apprécie d’ailleurs pas). Comme bien d’autres séries, l’éditeur ne sait pas s’arrêter. 12 cultes, 5 pas mal, le reste bof bof bof. J’étais parti pour mettre 4*, mais même si ça me fait un peu mal la côte tend bien vers les 3* (et pas sûr qu’elle s’améliore). Je suis un peu dur alors que cette série m’a vraiment passionné à ses débuts, et que je serais/suis bien plus coulant sur d’autres œuvres au long cours qui partagent la même faiblesse (Jeremiah, Valerian …).
Les Évaporés
Je ne connaissais pas ce phénomène des « évaporés » (et je ne sais d’ailleurs pas si l’équivalent à grande échelle existe en France), mais ça semble assez répandu et concerner pas mal de monde au Japon. Pourquoi pas ? L’entame est un peu confuse, en multipliant personnages et sujets, mais ça s’éclaircit rapidement. Si le côté polar reste présent jusqu’au bout, il n’est pas forcément dominant. Nous suivons surtout la brève rencontre entre un vieux monsieur ayant tout quitté (pour se reconstruire différemment et ailleurs, tout en « réglant » quelques comptes) et un gamin des rues ayant perdu ses parents suite à la catastrophe de Fukushima. Cette catastrophe est d’ailleurs mise en avant dans le dernier tiers, et on devine l’action des différentes mafias et de l’État pour masquer certains problèmes, et pour tirer parti du choc. L’intrigue ne m’a pas passionné plus que ça, mais rien de rebutant, ça se laisse lire sans problème. Car la narration est fluide, et j’ai aussi bien aimé le dessin de Moutte, un Noir et Blanc au trait fin, lisible et agréable. Du coup la lecture s’est révélée plutôt plaisante, même s’il y a quelques longueurs.
Batman Universe
Ma lecture partait assez mal. D’entrée de jeu, je me suis fait la remarque de la pertinence de cette parution dans nos contrées. Je ne dis pas en revue mais en album, il y a un petit côté superflu qui saute aux yeux. Malgré ça, j’ai trouvé mon rythme de croisière en cours de route, certains aspects m’ont finalement bien plu. L’album compile 3 récits de notre justicier scénarisés par Bendis. 2 courts et 1 long où chaque chapitres voient un dessinateur différent, un point en moins pour l’homogénéité surtout que la plupart ne force pas leur talent. Dans les courts, j’ai bien apprécié celui avec le pingouin âgé, beaucoup moins l’hommage à Citizen kane (mais j’avoue ne pas avoir la réf). Pour le plat de résistance, il ne faut pas être trop regardant mais ça reste plaisant à lire, ça ne chamboulera juste pas son petit monde. Un récit pas bien profond où Batman voyagera (à son insu) dans l’espace et le temps, une manière pour le scénariste de lui faire rencontrer x personnages de DC (Green Lantern, Jonah Hex …). Ça paraît un peu artificiel mais ça retombe sur ses pattes et j’ai bien aimé le personnage de Savage (je ne le connaissais pas), et surtout je me suis pris d’admiration pour certaines doubles pages inspirées (la scène du couloir à la Old Boy …). Du coup, un album anecdotique dans la carrière de notre héros mais ça se lit tranquille.
Stacy
Outch ! Ça n’est clairement pas avec cet album que je conseillerais de commencer à découvrir l’œuvre de Gipi ! En effet, c’est un album très dense (le petit format accentue peut-être cette impression). La narration est touffue, parfois difficile à suivre, avec en sus des passages uniquement constitués de textes, des passages se présentant comme un script au brouillon, etc. Autre difficulté, j’ai à plusieurs reprises eu du mal à distinguer Gianni et le démon – deux facette d’un même personnage, et certains passages sont restés obscurs. Il y a pourtant un arrière-plan assez fort dans cette histoire, qui part d’une dénonciation de l’emballement médiatique après que l’un des personnages ait dans une interview raconté un rêve glauque. Ceux qui connaissent un peu Gipi savent sans doute que lui-même a été victime récemment de ce type de lynchage médiatique, parti d’une simple pointe ironique contre un message féministe je crois. Ça a sans aucun doute nourri la réflexion de l’auteur. Si la narration est parfois difficile à suivre – ce qui a sans doute joué sur mon ressenti global, j’ai une nouvelle fois aimé le dessin de Gipi. Dans son style reconnaissable, proche parfois du crayonné amélioré, avec un trait griffonné fin et rageur, il est à la fois simple et complexe. En tout cas efficace, exprimant beaucoup avec une économie de moyens. Mais bon, je suis sorti un peu déçu par l’aspect décousu et pas toujours très clair de cette histoire.
La Guerre des Amazones
Une aventure historique mâtinée de fantastique (lorsque l’ost de Dievin se transforme en dragon par exemple), située dans une période transitoire, et en un lieu peu abordé en BD : nous sommes en Bohème, juste après la défaite et la conversion définitive des Saxons par Charlemagne. Celui-ci envoie un de ses fils pour soumettre et christianiser la région. C’est dans ce cadre historique orignal que se développe l’intrigue, autour de la résistance aux Francs, menée par la fille du roi vaincu, et quelques combattantes l’ayant rejointe (l'une d'elle devenant sa compagne). Rien à voir donc avec les Amazones de l’antiquité grecque. L’histoire se laisse lire, de façon agréable. J’ai juste trouvé la fin trop brusque, comme s’il avait fallu boucler l’intrigue plus rapidement que prévu. Je ne sais pas si c’est lié au décès du dessinateur principal avant la fin de l’album (Escalada va être alors remplacé pour les dernières planches par Bègue, dans un style assez proche). Le dessin d’Escalada est bon, et convient bien au récit et à l’âpreté de la vie et des combats dans cette région et à cette époque agitée. Je suis juste moins convaincu par certains traits de visages féminins (nez et bouches). La colorisation lisse aussi parfois un peu trop les détails. Sans être aussi enthousiaste que Paco, j’ai trouvé plaisante cette lecture.
Crazy Food Truck
Ca partait sur de bonnes bases mais je trouve qu’au final la série a du mal à se trouver un ton. La faute sans doute au grand nombre de personnages présents dans ces trois tomes. Je pense en effet que si l’auteur s’était contenté de se centrer sur ses deux personnages principaux, son intrigue y aurait gagné en impact. L’histoire se déroule dans un univers post-apocalyptique. La Terre est devenue un désert et l’ensemble de la planète, à commencer par la végétation et les animaux, s'est adaptée à cette situation (en fait, seuls les humains semblent être restés inchangés). Le premier tome se résume à une longue cavale dans laquelle Gordon et Alisa semblent chercher à fuir un même ennemi alors même qu’ils ne se connaissaient pas. La fin de ce premier tome et sa suite voient l’auteur étoffer son récit. Cela lui permet d’un peu plus développer son univers mais, du coup, on perd un peu de vue ce duo central au profit d’autres personnages tandis que l’intrigue elle-même change de cap. C’est étrange et peu convaincant, comme si Rokurou Ogaki avait changé d’idée en cours de route. Heureusement, le final est plutôt bon et relativement surprenant pour ce genre de série. Ce qui me laisse sur une impression positive même si la déception est bien réelle. Au niveau du ton, c’est très dynamique avec un humour assez basique et une héroïne plus souvent à poil qu’à son tour. C’est très ‘gratuit’, ce qui n’aurait pas été un problème si je n’avais eu cette impression désagréable que l’auteur avait cherché à faire plus qu’un simple divertissement. Du coup, j’ai un peu le cul entre deux chaises : trop court pour vraiment développer une intrigue complexe mais pas assez centré sur les personnages principaux pour que ceux-ci explosent l’écran. Sinon, très clairement, la gastronomie n’est qu’un détail dans ce récit, et bien plus un prétexte pour des scènes humoristiques ou pour accentuer l’étrangeté de cet univers qu’une véritable thématique. Entre le bof et le pas mal, mon cœur balance…