Les derniers avis (292 avis)

Couverture de la série Mystères en Birmanie
Mystères en Birmanie

Mouais. Ces aventures de Ken Mallory se laissent lire, mais sans plus me concernant. C’est de l’aventure très – sans doute trop – classique, mêlant récit de guerre et quelques thèmes à la Indiana Jones (dans le second tome surtout). Ça n’est pas exempt de clichés (ça en joue même sûrement, avec un ensemble lorgnant vers une version hollywoodienne, avec des personnages aux têtes d’acteurs connus), mais la narration est fluide, et, comme je l’ai dit, on ne s’ennuie pas, l’amateur du genre peut y trouver son compte. J’ai trouvé que c’était trop verbeux, les dialogues prennent trop de place. Il aurait sans doute fallu aérer et alléger un peu dans ce domaine. Cet aspect accentue en tout cas un petit côté vieillot (en tout cas « plus vieux que son âge »), que j’ai aussi retrouvé dans le dessin de Gauthier. Celui-ci est lisible, mais je l’ai trouvé inégal. De plus, son trait a un rendu un peu années 1970/1980, et figé. Une série probablement à réserver aux amateurs d’aventure old school.

14/12/2024 (modifier)
Par Yann135
Note: 4/5 Coups de coeur du moment
Couverture de la série Erectus
Erectus

Je vous le garantis ! Avec la nouvelle bande dessinée d’Erik Juszezak - adaptée du roman de Xavier Müller – vous plongerez illico dans une intrigue captivante ! L’histoire nous propulse au sein d’une épidémie mystérieuse transformant les humains en Homo Erectus. C’est bluffant, fascinant et effrayant à la fois. Erik a réussi un coup de maitre en capturant l’essence du roman de Müller, et en offrant une adaptation visuellement impressionnante. Et pour ne rien gâcher, le côté narratif n’est absolument pas pesant. J’ai particulièrement apprécié les thèmes abordés tels que l’humanité, l’évolution et la survie. Le scénario est dense et bien rythmé, maintenant une tension constante tout au long de l’histoire. Une lecture d'une traite s'impose ! Les personnages sont bien développés, et leurs réactions face à cette crise inédite sont à la fois réalistes et émouvantes. J’apprécie particulièrement le dessin réaliste avec beaucoup de détails d’Erik Juszezak. Avec cet album je suis particulièrement gâté ! Les scènes de régression humaine et animale sont particulièrement saisissantes, illustrant de manière vivante les conséquences terrifiantes du virus. Du grand art ! Il faut aussi souligner la qualité de la mise en page et de la composition, qui contribuent à une lecture fluide et immersive. Vos petits yeux vous diront merci ! A l’approche de Noel cet album est à glisser sous le sapin ! Vous ferez des heureux non seulement auprès des amateurs de science-fiction, mais aussi à ceux qui s’intéressent aux questions philosophiques et éthiques. Courez vous procurer cette BD !

14/12/2024 (modifier)
Par grogro
Note: 3/5
Couverture de la série Les Navigateurs
Les Navigateurs

Y a du boulot dans Les Navigateurs, certes, et j'étais plein de bonne volonté. Pourtant, j'avoue n'avoir été guère passionné par cette histoire, même si le premier quart de la BD reste assez intrigant. Ca partait plutôt bien. Au passage, comme le conseille Gruizzli, le mieux reste de se lancer dans cette lecture avec le moins d’information possible, ce qui fut mon cas. D’abord, je suis peu sensible au dessin, que j’ai trouvé un peu trop rigide. En outre, il est à mon goût trop « comics oriented ». Le choix du noir et blanc ne me dérange absolument pas, mais dans le cas présent, les contrastes ne sont pas assez prononcés, ce qui donne à l’ensemble un côté terne. On a l’impression que l’imprimeur arrivait à la fin de ses cartouches d’encre, presque… Le scénario me plairait assez, fondé sur une intrication du réel et du surnaturel. C’est un principe certes éculé mais qui fonctionne. Dans le cas présent, la partie proprement fantastique est trop courte. Nos héros déboulent dans cet univers parallèle et bim ! C’est la fin. Personnellement, j’aurais aimé me perdre un peu plus dans « le monde de la mer » auquel le titre de cette BD fait référence. Un petit tour de zodiac et nos Navigateurs s’en vont déjà. A ce titre, j’avais adoré Satanie de Vehlmann et Kerascoët dont la majeure partie du récit prenait place dans le monde alternatif. Bon, je n’en demandais ici pas tant, mais ça reste un peu court. Mais ce qui a le plus plombé ma lecture, au point de carrément m’agacer, ce sont les personnages eux-mêmes, ainsi que dans une certaine mesure les dialogues qui sont inévitablement les symptômes de psychologies mal dégrossies. Je m’explique : j’ai trouvé certaines réactions des protagonistes un peu immatures et irréfléchies. Déjà, Arthur, baroudeur, fumeur de joints invétéré (c’est même un peu lourdingue d’ailleurs et ne sert pas le scénario), habite chez ses tantes !!!! Le gars, à 35-40 balais (grosso modo), habite encore avec ses tantines ? Alors que par ailleurs, il ne tremble pas d’un sourcil quand il fait face à d’effrayantes créatures surgies d’un univers parallèle ? Et quand il est trop bourré, son pote Max le ramène chez elles… Déjà ça, je n’y crois pas une seconde. Enfin bref ! Je ne vais pas détailler tout ce qui m’a un peu gonflé. Ce serait inutile et fastidieux. Mais Je voulais juste donner un exemple de ce qui a gâché mon plaisir, voire mon intérêt car c’est le point essentiel. Oui, Les Navigateurs, c’est pas mal, mais juste pas mal alors que ça aurait pu être quelque chose de plus abouti et soigné, tant au niveau du scénar que de la colorisation.

14/12/2024 (modifier)
Par PAco
Note: 4/5
Couverture de la série La Maison des impies
La Maison des impies

Encore un très bon cru ! Notre trio Brubaker / Phillips père & fils nous propose encore un très bon thriller, noir à souhait. C'est en basant leur récit sur la folie des cultes sataniques des années 80' qui a balayé les USA qu'ils vont nous embarqué dans une sorte de course pourfuite en avant bien glauque. Ils avaient déjà un peu abordé le sujet dans un des tomes de leur série Reckless, là on y plonge jusqu'à la lie. C'est en suivant les recherches de Natalie Burns que tout commence ; embauchée pour retrouvée un ado, elle se retrouve embrigadée dans une histoire qui va faire ressurgir tout son tragique personnel. Le fil que nous font tirer nos auteurs suinte gravement l'hémoglobine et le soufre... Encore une fois, on se laisse mener de bout en bout par cette enquête aux relents sataniques pourtant construite autour d'événements réels. Comment une société peut-elle se laisser berner et embarquer dans cette chasse aux sorcières (ou plutôt démons) avec les conséquences dramatiques que cela peut avoir ? Nos auteurs ont décidément le chic pour mettre le doigts là où ça coince et où ça fait mal dans cette société américaine... Encore un très bon oneshot qui ne fait que confirmer tout le talent de ces trois auteurs.

14/12/2024 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5
Couverture de la série Le Jardin des fées
Le Jardin des fées

Ere victorienne, une jeune fille délaissée par sa mère est exilée dans le château normand de son oncle acariâtre où elle est reçue avec réticence. Chargée d'y dessiner tout ce qu'elle trouve étrange, elle rencontre une fée et apprend l'existence de leur jardin en péril, péril qui semble lié au comportement étrange de la famille de son oncle et à la corruption d'une marque magique qui les affecte comme une maladie. Les autrices s'inspirent ici à nouveau de l'écrivaine Frances Hodgson Burnett puisque le contexte du récit rappelle à la fois La Petite Princesse (la fameuse Princesse Sara dans leur adaptation libre précédente) et Le Jardin secret. Il y a aussi un peu du dessin animé Arrietty du studio Ghibli dans cette relation entre de grandes personnes et un petit peuple, avec la maison de poupées comme point commun notable. Et on trouvera d'autres inspirations possibles, telles qu'éventuellement les films Arthur et les Minimoys. Donc pas mal de déjà vu pour le contexte, mais le cocktail fonctionne bien. C'est notamment grâce à un dessin d'excellente qualité tout au long de la série. Les personnages sont très réussis, en particulier les fées elles-mêmes, et les décors sont également beaux et très soignés. Chaque planche est maîtrisée et dotée de très belles couleurs. C'est de la belle ouvrage qui ne se moque clairement pas du lecteur. L'histoire aussi est tout à fait sympathique. Elles sont structurés en diptyques, ce qui permet de garder un bon rythme sans lasser. Beaucoup de mystères attisent la curiosité et maintiennent l'intérêt. Les personnages sont bons, que ce soit l'héroïne plutôt sage et débrouillarde, la jeune fée hyperactive mais pas idiote non plus, ou encore leurs antagonistes dont il est difficile de dire s'ils sont foncièrement mauvais ou finalement sincères dans leurs doutes et réactions. Le scénario est dense et bien rythmé. Je n'ai que deux regrets : que les autrices aient un peu forcé le trait maladroit de l'héroïne, et aussi l'aspect manichéen que présentent parfois mes intrigues avec des méchants sournois d'un côté, et les gentilles bergères de l'autre. Les scénarios présentent également relativement peu de surprise pour un lecteur adulte et satisferont davantage les jeunes lecteurs (pré-ado et adolecents), mais ils offrent néanmoins quelques retournements de situations et révélations qui les rendent moins attendus qu'on pourrait le craindre et donc tout à fait agréables à lire.

31/05/2022 (MAJ le 14/12/2024) (modifier)
Couverture de la série Montana 1948
Montana 1948

Je suis déçu de ma lecture. Pourtant l'histoire possède un fort potentiel comme le prouve le succès du roman de Larry Watson. Je n'ai pas lu ce roman mais on y trouve les thématiques de l'impunité, du racisme, d'autorité et surtout de la remise en cause du fait établi dans l'Amérique profonde. Le roman de 1993 et son adaptation BD mettent en avant des thématiques contemporaines qui ne sont pas sans rappeler #metoo. Le récit positionne les personnages dans un huis clos psychologique que n'arrive pas à bien sublimer Nicolas Pitz dans ma lecture. Alors qu'on peut s'attendre à un vrai déchirement interne pour les personnages , ici cela s'enchaine bien trop facilement sans heurs ou si peu. Ainsi l'image glorieuse du frère n'est pas assez présente pour justifier l'ambiance et le positionnement à son sujet. La série, (par manque d'espace ?)ne fait qu'effleurer les combats intérieurs que se livrent les personnages Gail entre sa foi et sa tranquillité domestique, Wes entre son affirmation face au père et son amour pour son frère enfin David entre l'admiration pour son oncle et l'amour pour son père. Le récit est situé à hauteur du fils de douze ans ce qui ne favorise pas le rythme ( très lent) et adoucit la violence de la situation. De plus j'ai vraiment trouvé le graphisme très fade. En choisissant de faire des frères des quasi jumeaux graphiquement il manque une occasion d'accentuer l'aura de héros BG et sûr de lui dont pouvait jouir l'aîné par rapport au cadet devenu infirme. Une infirmité très peu mise en avant d'ailleurs. C'est visuellement très lisse et sans tension à tel point que le final tombe sans que j'ai compris pourquoi. Une adaptation qui passe à côté des thématiques pour moi. Une déception.

14/12/2024 (modifier)
Couverture de la série La Terre sans mal
La Terre sans mal

J'ai un ressenti de lecture très proche de celui de Pol et d'Agecanonix et j'ai du mal à comprendre qu'on ait pu porter au pinacle cette série en 2000. Sauf qu'à cette époque Sting et le chef Raoni étaient souvent invités par les média occidentaux et que la cause Guarani et la destruction insensée de l'Amazonie étaient un sujet porteur. Cause légitime malheureusement tombée dans l'oubli de nos jours. J'ai surtout eu du mal avec le scénario et le texte qui y est accolé. Pour le texte je l'ai trouvé indigeste, souvent lourd et emphatique sans raison. Le scénario qui se veut une quête initiatique nous trimbale pendant des années à travers la forêt sans que j'aie pu saisir le sens de cette odyssée. La guerre c'est mal, mais alors pourquoi le Karaï est entouré de guerriers? Et pourquoi repart il dans l'autre sens? J'avoue n'avoir pas bien saisi toutes les subtilités du récit. On aurait pu découvrir un récit tourné vers l'ethnographie. Las! pas grand chose de ce côté là aussi en terme d'organisation sociale, d'habitudes sexuelles ou éducatives, de rites d'initiations ou de ressources alimentaires( sauf le désolant passage du fruit qui fait péter!). Enfin je n'ai toujours pas compris pourquoi les auteurs ont voulu mêler la Shoah à ce récit à travers d'improbables coups de téléphone. Il reste donc le graphisme de Lepage. Je ne me permettrais pas de discuter la qualité du trait de Lepage . Sa technique est très aboutie et ses planches paysagées sont d'une grande beauté. J'ai plus de réserves sur le traitement de ses personnages. D'un côté des Indiens presque tous très beaux et musclés en face de colons de type Garimpeiros vieux bedonnants, meurtriers et violeurs. Pour finir j'ai, tiqué sur cet homme-dieu presque sosie de Bruce Willis et cette Eliane bien proche du portrait de Jean Seberg. Cela m'a fait pensé à du Hollywood un peu suranné. Pour finir par un détail, j'ai admiré cette Eliane qui garde la même coiffure, le même pantalon le même soutif et les mêmes bottes pendant des mois dans un climat humide à l'extrême et qui arrive à destination toute pimpante et sexy sans une égratignure, ni fièvre avec un bébé dans les bras. Très bof

14/12/2024 (modifier)
Couverture de la série Twig
Twig

Un livre acheté par mon fils de 11 ans, attiré notamment par le dessin. Il est vrai que le dessin est particulièrement plaisant et attractif avec des couleurs chatoyantes et très lumineuses. Le bestiaire n'est également pas en reste avec des personnages aux bouilles tout en rondeurs et très mignonnes (mention spéciale à Twig et son accolyte Lobee, sorte de chimère entre hippopotame et rhinocéros). Les décors sont également plutôt agréables à l’œil même si parfois cela manque un peu de détails. Côté scénario, nous avons affaire à une histoire très classique d'une quête effectuée par un jeune héros suite à la mort de son père, avec de bons sentiments parsemés ça et là, mais qui reste adaptée à la cible, à savoir les jeunes lecteurs d'une dizaine d'année. L'histoire aurait quand même méritée quelques éclaircissements car j'avoue ne pas avoir bien saisi le rôle de placelin et l'objectif réel de la quête de notre jeune Twig qui doit simplement placer une gemme dans un réceptacle. A voir si les tomes suivants permettront de mieux expliquer cela et d'enrichir l'univers qui reste pour l'instant relativement basique. En résumé une BD sympathique, sauvée surtout par son dessin accrocheur, à lire le soir en compagnie de vos jeunes enfants. Un bon 2,5 en attendant la suite. SCENARIO (Originalité, Histoire, personnages) : 4/10 GRAPHISME (Dessin, colorisation) : 7/10 NOTE GLOBALE : 11/20

14/12/2024 (modifier)
Par Simili
Note: 4/5 Coups de coeur du moment
Couverture de la série Hotel Particulier
Hotel Particulier

Emilie, jolie et gentille fantôme observe la vie des différents occupants de l'hôtel particulier dans lequel elle vivait. Derriere les portes et les rideaux, elle découvrira une sorcière, un couple anéanti, un autre pervers ou encore un épicurien à la bibliothèque magique et une petite fille perdue. Elle y fera surtout la connaissance d'un artiste fauché et du maître des lieux, le chat. J'ai tout aimé dans cette BD et pourtant cette lecture me laisse perplexe et je ne sais comment la noter. Le scénario est emprunt de mélancolie, de fantastique. Il se dégage une réelle tristesse de cette histoire mais également une certaine beauté, quelque chose de prenant, d'envoutant. On appréciera également la touche d'érotisme. Graphiquement c'est sublime aussi bien les décors que les corps (tellement importants dans cette histoire). L'utilisation du brun, est inhabituelle, mais colle parfaitement avec l'ambiance de l'histoire. Pour ma part l'alchimie entre le dessin et l'histoire est parfaite. "Hôtel particulier" a donc de nombreuses qualités et mérite vraiment que l'on y porte attention. Mais voilà il y a un petit quelque chose, un grain de sable, sans pour autant que j'arrive à mettre des mots dessus, qui laisse une impression mitigée.

14/12/2024 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Le Corbeau - L'Affaire Villemin
Le Corbeau - L'Affaire Villemin

L'Affaire du petit Grégory, l'histoire de l'enquête non élucidée sur un meurtre très médiatique et ayant eu de nombreuses conséquences et ramifications. Et aussi une affaire que je connaissais très mal étant trop jeune quand elle a démarré et ayant ensuite été complètement perdu dans sa complexité et le nombre de possibles suspects et de rebondissements. Ce documentaire en BD était donc bienvenu même si je craignais la sordide ambiance de cette affaire. Ce qui s'est déclaré au grand public par la découverte du corps du jeune Grégory Villemin, 4 ans, flottant dans un sac poubelle sur une rivière, a pour cadre une région campagnarde des Vosges et un réseau familial complexe. Querelles de clochers, rancoeurs familiales et jalousies forment la trame de ce qui a commencé par le harcèlement du fameux "corbeau" envers le couple Villemin mais aussi leurs parents, frères et parfois cousins. Ce harcèlement, fait d'appels téléphoniques avec des voix masquées, parfois masculines parfois féminines, de courriers anonymes mais aussi d'effractions au domicile Villemin durait depuis 1981 et a atteint son apogée avec le meurtre du jeune fils du couple, meurtre aussitôt revendiqué par ce même "corbeau". Et par la suite, l'enquête a duré des dizaines d'années, avec régulièrement de nouveaux suspects et accusés, parmi l'entourage plus ou moins proche du couple Vuillemin et même au sein du couple lui-même. L'ensemble ayant été notamment ponctué par un autre drame, celui du meurtre d'un cousin par le père de Grégory qui a cru venger ainsi la mort de son fils alors que la victime a finalement été elle aussi plus ou moins innocentée. Bref un véritable imbroglio impliquant des dizaines de personnes et pour lequel les auteurs de la BD ont été forcés de fournir un arbre généalogique des principaux concernés en début d'album. Alors que les premières pages de la BD laissent envisager un récit sous la forme d'un polar, avec de vrais héros enquêteurs que l'on aurait pu suivre tout au long de l'album, ce n'était que le temps d'une introduction puisque la suite rejoint davantage la forme d'un documentaire. Nous sommes certes placés auprès des protagonistes eux-mêmes et l'histoire nous raconte ce qu'ils ont vraiment vécu, mais la structure narrative devient de plus en plus hachée tandis que l'on passe d'un fait au suivant, avec régulièrement de nouveaux suspects donc de nouveaux protagonistes. Et le tout est entrecoupé de double pages de textes documentaire et autres extraits de journaux ou de témoignages. C'est instructif, plutôt bien dessiné, relativement clair au début puis un peu plus rébarbatif sur la fin tandis que l'enquête s'enlise et se perd en fausses directions. J'ai appris pas mal de choses sur cette affaire que je connaissais à peine mais j'en ressors aussi perdu que les enquêteurs, toujours incapables de déterminer qui a vraiment tué le petit Grégory et qui était ou qui étaient le ou les corbeaux.

14/12/2024 (modifier)