Evidemment je ne suis pas le lecteur idéal pour le propos de Margaux. Toutefois je ne déteste pas lire ce genre à la mode produit par des jeunes femmes modernes. Hélas ici j'ai vite déchanté car j'ai trouvé la suite d'anecdotes sur son installation dans sa nouvelle maison et dans sa nouvelle vie de couple trop superficielle et pas assez humoristique. Malgré l'effort de l'autrice de finir ce tome 1 sur une fin ouverte et dramatique qui remet sa situation en cause , je n'ai vraiment pas l'intention de poursuivre.
Dommage car le graphisme de Margaux Motin est vraiment agréable. C'est très dynamique avec beaucoup de vivacité dans le trait et les expressions. Une qualité graphique qui aurait mérité un scénario plus abouti.
My Capricorn Friend est un one-shot que j’avais hâte de découvrir, et dans l’ensemble, je ne suis pas déçu. L’histoire est bien construite, le propos est fort, et le sujet du harcèlement scolaire est traité avec beaucoup de justesse, sans tomber dans le pathos.
Le lien entre les deux personnages principaux, Yuya et Naoto, est touchant, et l’ambiance du récit oscille entre tension, mystère et émotion. Graphiquement, c’est propre et maîtrisé, avec une mise en scène sobre mais efficace.
Cela dit, j’ai deviné assez tôt où l’histoire allait nous mener, ce qui enlève un peu d’impact à la fin. Et justement, cette fin m’a laissé une légère impression d’inachevé. On reste un peu sur sa faim, comme si quelque chose manquait pour que ce soit vraiment marquant.
Un bon manga malgré tout, que je recommande pour la qualité de son traitement et sa sensibilité, même si je n’en fais pas un coup de cœur.
J'ai lu les tomes parus chez Urban Comics qui regroupe la plupart des récits scénarisés par Jamie Delano. Il faut savoir que c'est un scénariste important pour John Constantine parce que c'était le premier scénariste de la série régulier du personnage qui jusqu'à lors était un personnage secondaire de Swamp Thing.
C'est donc lui qui va créer des éléments récurrents de la série et va mettre Constantine dans des récits au ton adultes, quoique le personnage n'est pas encore aussi trash que feront ensuite des auteurs comme Garth Ennis. Le résultat sont des histoires fantastiques dans le ton de ce qui se faisait à la fin des années 80-début des années 90. Le fait que ça s'adressait à un public plus mature fait en sorte qu'on peu explorer des thèmes qu'on ne verra pas dans les titres de super-héros DC Comics comme Batman et Superman. J'aime bien l'ambiance qui se dégage de ses récits où tout peut arriver, mais John Constantine ne m'a pas semblé aussi charismatique que sous la plume de certains scénaristes qui vont se succéder sur le titre après Delano. Certains récits sont un peu décousus, je pense notamment à la grosse saga qu'on a droit dans le tome 2 qui est la partie où j'ai le moins accroché.
Un autre truc un peu dérangeant est que les dessinateurs vont souvent changés durant ses trois tomes et si j'en aime certains qui sont très bons pour installer le genre d'ambiance parfait pour des récits d'Hellblazer, il y en d'autres dont j'ai moins aimé le travail et au final il y a des styles qui sont trop hétérogène pour aider à la cohérence de la série. Parfois Constantine semblait changer de tête selon les chapitres ! Au final, c'est des tomes à emprunter si on veut connaitre l'historique du personnage.
volume 1
Très belle découverte avec cet auteur que je ne connaissais pas du tout.
Avec cette histoire d'échangisme, Andrew Tarusov nous offre un scénario solide basé sur un superbe dessin. En effet, les dessins de Tarusov sont tout simplement lumineux, à l'image de la couverture.
Certes, l'auteur nous présente des scènes de sexe explicites sur un temps très court, celui d'une rencontre à la plage.
J'ai littéralement été séduit par le style de Tarusov, qui illustre des corps parfaits de pin-up, des visages souriants, respirant la joie de vivre, bref l'auteur met en scène une partie de jambe en l'air joyeuse entre 4 adultes consentants. Un véritable hymne à l'amour libre sous le soleil.
Une bande dessinée pour adulte rafraichissante qui mérite de s'y attarder.
Une suite serait bienvenue, bien que l'histoire pourrait se conclure ici, mais le "à suivre" laisse présager de bonnes nouvelles.
Un auteur à suivre, un dessin de très bonne qualité...bref, je recommande ce bouquin des éditions "dynamite".
volume 2: Pleasure Land
C'est avec surprise que je suis tombé sur le deuxième tome de cette série érotique chez mon libraire.
J'avais adoré le premier volume qui respirait la liberté, le soleil et la bonne humeur.
Nous retrouvons Grant et Betty, notre jeune couple toujours en quête de plus de sensations sexuelles .
Là où leur première aventure se cantonnait à un décor unique, la plage, nous voyons nos deux héros s'ébattre en bonne et belle compagnie dans un véritable baisodrome avec sauna, piscine, chambre d'hôtel,boite échangiste. Certes Grant, ici, se montre moins entreprenant que dans le premier volume mais c'est un plaisir de découvrir Betty , sa compagne, dans des situations et positions très équivoques.
Car ce qui fait la force de cet album c'est le dessin lumineux d'Andrew Tarusov, qui respire la joie, la bonne humeur.
Les scènes de sexe sont toujours consentantes et les femmes y sont magnifiquement représentées.
Un ouvrage de porno chic, sur un scénario assez simple mais de très bonne qualité.
Andrew Tarusov confirme avec ce deuxième volume tout le bien que je pensais avec le tome 1.
Cerise sur le gâteau, un tome 3 est annoncé.
Un nouvel auteur est né dans le monde de la bande dessinée pour adulte, en renouvelant le genre avec prenant le parti du plaisir et de la joie de vivre.
Je recommande aux amateurs.
Je remonte la côte de cette série, certainement la plus dispensable de l’univers (avant les antipodes) mais tout à fait recommandable et sympathique.
Les scenarii se situent tous entre le tome 1 et 2 de Zénith, on suit les aventures de Marvin et Herbert avant que ce dernier ne sache se battre.
Forcément cette temporalité ne fera pas évoluer les enjeux de la série, mais j’aime beaucoup cette période où Herbert se la joue encore poule mouillée, et sa relation avec Marvin est encore pleine de camaraderie.
C’est très anecdotique (trop pour certains) mais rempli d’humour et de péripéties légères.
Il me semble que cette série a vu le jour après la non adaptation en dessin animé de l’univers. Le ton est donc assez axé jeunesse et les aventures se lisent vite, une trentaine de pages par album, mais je ne boude pas mon plaisir.
Un 1er tome gentillet mais la suite décolle bien plus, il y a franchement des passages cultes (la boucle temporel, les vampires, le peuple de Grogro...).
Les 5 premiers albums sont sous le pinceau de Larcenet, école Bill Baroud, ça convient parfaitement à l’ambiance de la série, la couverture du tome 3 l’illustre très bien, j’adore.
Le tome 6 marque un sacré changement sur le plan graphique, Alexis Nesme a un dessin bien plus léché mais on perd en mimiques et spontanéité (j’ai un peu de mal avec la tête de Herbert et ses yeux noirs, manque d’expressivité), mais l’histoire est réussie et comporte ses bons moments, les rafistolages d’Horous sont très drôles.
Je continuerai à suivre sans hésitation.
3,5+
———————————————-
Petite MàJ
Donjon Parade fait peau neuve en 2025. Pas sur le fond, qui restera le même (aventures légères et humoristiques toujours dans la même temporalité), mais bien sur la partie graphique qui se rapprochera dorénavant de Donjon Monster.
Chaque album se verra confier à un dessinateur différent, au moins 6 sont annoncés cette année (avec Delaf, Burniat …).
L’idée me plaît bien mais j’avoue être sorti sans hype particulière avec les 2ers (ceux avec Tebo et Surcouf). La faute aux récits bien trop légers, ça m’a bien plus sauté aux yeux qu’avec les précédents. Ici ça va trop vite et si c’est divertissant, ce n’est pas bien marquant, voir trop facile. Je n’ai pas retrouvé l’équilibre des scenarii passés.
Je ne bouge pas ma côte (je suis tombé dans la marmite de l’univers) mais j’espère mieux pour les prochains. Même si je pense que contrairement à Monster, les invités auront ici beaucoup plus de mal à imprimer leurs pattes et à sortir des albums mémorables.
Le concept parade m’apparaît plus limité, il faudrait augmenter la pagination pour un meilleur développement et adapter l’humour déployé en fonction de l’auteur.
MàJ tome 9 et 10 :
J’ai trouvé ces 2 tomes bien plus sympathiques que les 2 précédents, la magie a mieux fonctionné.
Les récits sont toujours aussi légers mais avec plus de passages mémorables et bien cons (la petite prune entre cadres du donjon, Sélina la loutre …).
La partie graphique accroche également davantage et accompagne parfaitement l’humour, que ce soit la rondeur surprenante du trait de Ohm ou l’expressivité de celui de Delaf.
Bref ça m’a redonné la banane.
Un titre – avec son pluriel – qui annonce très bien la couleur. Une couleur très noire !
En effet, la noirceur de la nature humaine est d’abord illustrée par cet être trituré, transformé en une sorte de Hulk difforme et « monstrueux » par des Frankenstein militaires dénués de scrupules. Mais ces militaires justement, mais aussi certains parents – les détenteurs de l’autorité en fait – incarnent tout aussi bien, sinon en pire, cette noirceur, ce fond nauséabond de l’humanité.
Accompagné par un dessin précis et détaillé, mais lui aussi très noir, le récit est souvent étouffant et déprimant. Un récit parsemé d’engueulades entre officiers, au sein des couples : la société américaine que Windsor-Smith nous donne à voir est glauque et névrosée.
C’est un album ambitieux, à l’imposante pagination, que j’ai globalement bien aimé. Seuls quelques petites choses m’ont gêné. Certaines cases sont un peu chargées, avec des phylactères nombreux et pas toujours aisés à suivre dans le bon ordre. La narration est aussi parfois un peu difficile à suivre avec ces nombreux flash-backs.
Mais bon, ce sont des détails à l’échelle de l’album entier, c’est une histoire que je vous encourage à découvrir.
Étrange histoire, qui me laisse un ressenti mitigé. Mais globalement positif.
Tout est brinquebalant dans ce récit. Le dessin tout d’abord, inégal, pas toujours réussi au niveau des personnages (visages en particulier, un peu trop changeants parfois), mais qui dans l’ensemble se révèle agréable.
L’intrigue ensuite, qui nous plonge dans l’Amérique profonde, autour de quelques personnages dont on ne brosse qu’en partie le portrait – si ce n’est cette Rose, femme marginale, meurtrie, à la fois forte, folle et pleine de faiblesses – et d’ennemis.
L’histoire oscille entre le polar, la chronique sociale, et une sorte de western moderne. C’est une tranche de vie, sans réelle conclusion, un récit qui aurait sans doute gagné à être densifié, mais qui se laisse lire plaisamment.
Léonarde, fille du chef des armées du roi, rêve depuis longtemps que les humains, les leus et les goupils puissent enfin vivre en paix.
Les trois peuples se disputent le territoire depuis longtemps, semblent incapables de s'entendre et risquent à tout moment de réveiller le Houéran, l'entité protectrice de la forêt empêchant jusque là les conflits de prendre une tournure trop violente par peur d'une annihilation absolue et totale des trois partis aux mains dudit Houéran. Léonarde, désireuse de continuer le projet de sa mère d'un jour obtenir la paix entre les trois peuples, décide de voler un parchemin au prince qui lui permettrait, elle l'espère, de pouvoir communiquer avec les bêtes. Problème, plutôt que de lui permettre de parler aux bêtes le rituel lié au parchemin l'a directement mise dans la peau d'une bête, plus précisément dans la peau d'une goupile. Pensant d'abord avoir trouver un moyen parfait pour ouvrir des discussion entre les trois peuples, Léonarde va malheureusement constater par elle-même ce que la peur des autres inspire chez chacune des espèces, à commencer par ses anciens camarades les humains.
Un récit sur la peur et la haine des autres, sur les barrières du langage, une tension de guerre imminente, un cadre médiéval fantastique teinté de légendes bien franchouillardes, un dessin vif, simple et expressif, … Il n'y a pas à dire, ce ne sont pas les qualités qui manquent dans cette œuvre !
C'est typiquement le genre d'histoire que j'adorais dans ma jeunesse et mon enfance, mêlant aventure, situation socio-politique un minimum complexe et un propos sur l'humanité et la paix. Je dis que j'adorais ça avant mais j'apprécie toujours énormément ces récits, je veux dire par là que je suis persuadée que si j'avais eu cette BD entre les mains plus tôt j'aurais facilement pu en garder un souvenir impérissable pour de nombreuses décennies.
Je suis sans doute hyperbolique dans mon appréciation, mais ce genre de récit simple mais plus complexe qu'en apparence, mêlant action vive et propos réfléchis et surtout maîtrisant une forme fluide et un rythme entraînant, ce sont toujours des histoires qui me plaisent énormément. Je suis une grande-enfant et je n'ai pas honte de le dire !
Un très bon récit pouvant plaire à tout âge je pense !
PS : le petit 1 sur la tranche me laisse penser qu'il y aura peut-être une suite, si c'est bien le cas je l'attend avec impatience (surtout si elle se montre de la même qualité que cet album-ci).
L'histoire est simple mais prometteuse.
C'est l'histoire d'Abby, jeune fille bourgeoise du XIXe siècle, qui séjourne avec sa mère dans un hôtel en bord de mer. Elle et sa mère ont une relation conflictuelle, l'une élevant sa fille seule et craignant les qu'en-dira-t-on et l'autre souhaitant simplement s'amuser et explorer le monde sans être restreinte par des règles qu'elle juge absurdes. Un jour, décidant d'explorer l'hôtel, elle tombe sur une étrange pièce condamnée, décide d'y entrer, et par un concours de circonstances malheureuses fini par réveiller un fantôme. Le fantôme est celui d'un jeune homme du nom de Walton ayant la particularité d'être extrêmement insupportable et qui décide de suivre Abby partout où elle ira, quitte à rendre sa vie encore plus invivable. Abby va donc tout faire pour tenter de ramener Walton chez les morts, sans savoir que la Mort elle-même fera tout son possible pour l'en empêcher, ne désirant absolument pas récupérer l'insupportable Walton dans son royaume.
L'histoire est simple et prometteuse mais malheureusement perfectible.
L'histoire nous promet un propos sur le poids des injonctions, une relation mère-fille complexe qui s'épanouira à la fin, le sujet de la fin de l'enfance et un début d'assagissement, une utilisation de l'arrivée du fantastique dans le quotidien comme un moyen de porter un nouveau regard sur sa vie, le tout dans une comédie centrée autour d'un fantôme pot-de-colle et casse-pied. Beaucoup de promesses qui ne seront, m'est-avis, pas vraiment tenues. Les sujets sont bien abordés et traités mais pas vraiment en profondeur. En fait, je pourrait directement imputé ça au vrai gros défaut de l'œuvre pour moi : c'est trop court. Je pense que cette histoire aurait mérité à être un peu plus développé (pas nécessairement en pondant un pavé, mais tout de même en rajoutant suffisamment de page pour que tout ceci puisse bien se poser).
L'œuvre n'est pas mauvaise pour autant, l'histoire se laisse lire et l'idée de base - bien que classique - reste efficace. Je déplore juste un petit manque qui fait que, selon-moi, cet album laisse un peu sur sa faim. Le public jeunesse visé restera sans doute satisfait, mais un public plus mature trouvera sans doute tout ça trop maigre.
Un mot rapide sur les dessins : je suis là aussi mitigée. Je les trouve intéressants, jolis même par moment (surtout dans les décors et la composition des cases), mais certaines expressions sur-exagérée des personnages m'ont semblées de trop.
Je peux tout de même conseiller la lecture, mais j'avoue que je la conseille surtout à un public jeunesse.
Le Barrucuda, c'est le nom d'un navire pirate commandé par le terrible Blackdog. C'est à son bord que nous ferons la connaissance de 3 adolescents, devenus jeunes adultes au fil des tomes. Mais c'est sur l'île de Puerto Blanco que nous suivrons leurs destins croisés.
Entre violence, complots et stratagèmes il n'est pas aisé de rester en vie sur l'île des pirates ...
Une histoire de pirates qui se déroule principalement à terre, voici le pari tenté par Dufaux. Pari risqué mais pari réussi.
En effet la terre ferme semble être un théâtre beaucoup plus propice aux rebondissements que la haute mer. Questions d'espace et de densité de vauriens sans doute.
Ce que j'ai particulièrement apprécié c'est le fait que l'on ne s'ennuie pas à la lecture de cette série. Il y a sans cesse des rebondissements. Cette concentration d'évenement nous maintient alerte tout au long de la lecture.
Il y a une vraie qualité cinématographique à cette série. Cela correspond d'ailleurs à une volonté exprimée par Dufaux dans sa préface.
Ensuite viennent les dessins de Jéremy qui sont remarquables. D'ailleurs de ce point de vue là il est difficile de ne pas faire le rapprochement avec Murena. Cela à d'ailleurs été une de mes premières réflexion à la lecture des premières pages.
Rien d'étonnant à cela vu que Jéremy fut l'élève de Delaby et participa également à la série mère.
Force est de constater que l'élève n'est plus très loin du maitre.
Le petit point négatif que je relèverai est peut-être la longueur de la série. Six tomes. Pour certains ça parait un peu court au vue de la quantité (et de la qualité) de développement qu'il aurait été possible de faire.
Pour ma part s'il est bien d'avoir une série qui ne s'étend pas indéfiniment, j'ai été un peu frustré d'un dénouement un poil trop rapide. Avec un ou deux tomes maxi en plus je pense qu'on aurait eu le droit à une série parfaite.
Au final j'ai été largement conquis par cette série et lui réserve donc une place de choix dans ma bibliothèque.
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Evidemment je ne suis pas le lecteur idéal pour le propos de Margaux. Toutefois je ne déteste pas lire ce genre à la mode produit par des jeunes femmes modernes. Hélas ici j'ai vite déchanté car j'ai trouvé la suite d'anecdotes sur son installation dans sa nouvelle maison et dans sa nouvelle vie de couple trop superficielle et pas assez humoristique. Malgré l'effort de l'autrice de finir ce tome 1 sur une fin ouverte et dramatique qui remet sa situation en cause , je n'ai vraiment pas l'intention de poursuivre. Dommage car le graphisme de Margaux Motin est vraiment agréable. C'est très dynamique avec beaucoup de vivacité dans le trait et les expressions. Une qualité graphique qui aurait mérité un scénario plus abouti.
My capricorn friend
My Capricorn Friend est un one-shot que j’avais hâte de découvrir, et dans l’ensemble, je ne suis pas déçu. L’histoire est bien construite, le propos est fort, et le sujet du harcèlement scolaire est traité avec beaucoup de justesse, sans tomber dans le pathos. Le lien entre les deux personnages principaux, Yuya et Naoto, est touchant, et l’ambiance du récit oscille entre tension, mystère et émotion. Graphiquement, c’est propre et maîtrisé, avec une mise en scène sobre mais efficace. Cela dit, j’ai deviné assez tôt où l’histoire allait nous mener, ce qui enlève un peu d’impact à la fin. Et justement, cette fin m’a laissé une légère impression d’inachevé. On reste un peu sur sa faim, comme si quelque chose manquait pour que ce soit vraiment marquant. Un bon manga malgré tout, que je recommande pour la qualité de son traitement et sa sensibilité, même si je n’en fais pas un coup de cœur.
Jamie Delano Présente Hellblazer (John Constantine Hellblazer)
J'ai lu les tomes parus chez Urban Comics qui regroupe la plupart des récits scénarisés par Jamie Delano. Il faut savoir que c'est un scénariste important pour John Constantine parce que c'était le premier scénariste de la série régulier du personnage qui jusqu'à lors était un personnage secondaire de Swamp Thing. C'est donc lui qui va créer des éléments récurrents de la série et va mettre Constantine dans des récits au ton adultes, quoique le personnage n'est pas encore aussi trash que feront ensuite des auteurs comme Garth Ennis. Le résultat sont des histoires fantastiques dans le ton de ce qui se faisait à la fin des années 80-début des années 90. Le fait que ça s'adressait à un public plus mature fait en sorte qu'on peu explorer des thèmes qu'on ne verra pas dans les titres de super-héros DC Comics comme Batman et Superman. J'aime bien l'ambiance qui se dégage de ses récits où tout peut arriver, mais John Constantine ne m'a pas semblé aussi charismatique que sous la plume de certains scénaristes qui vont se succéder sur le titre après Delano. Certains récits sont un peu décousus, je pense notamment à la grosse saga qu'on a droit dans le tome 2 qui est la partie où j'ai le moins accroché. Un autre truc un peu dérangeant est que les dessinateurs vont souvent changés durant ses trois tomes et si j'en aime certains qui sont très bons pour installer le genre d'ambiance parfait pour des récits d'Hellblazer, il y en d'autres dont j'ai moins aimé le travail et au final il y a des styles qui sont trop hétérogène pour aider à la cohérence de la série. Parfois Constantine semblait changer de tête selon les chapitres ! Au final, c'est des tomes à emprunter si on veut connaitre l'historique du personnage.
Swinging Island
volume 1 Très belle découverte avec cet auteur que je ne connaissais pas du tout. Avec cette histoire d'échangisme, Andrew Tarusov nous offre un scénario solide basé sur un superbe dessin. En effet, les dessins de Tarusov sont tout simplement lumineux, à l'image de la couverture. Certes, l'auteur nous présente des scènes de sexe explicites sur un temps très court, celui d'une rencontre à la plage. J'ai littéralement été séduit par le style de Tarusov, qui illustre des corps parfaits de pin-up, des visages souriants, respirant la joie de vivre, bref l'auteur met en scène une partie de jambe en l'air joyeuse entre 4 adultes consentants. Un véritable hymne à l'amour libre sous le soleil. Une bande dessinée pour adulte rafraichissante qui mérite de s'y attarder. Une suite serait bienvenue, bien que l'histoire pourrait se conclure ici, mais le "à suivre" laisse présager de bonnes nouvelles. Un auteur à suivre, un dessin de très bonne qualité...bref, je recommande ce bouquin des éditions "dynamite". volume 2: Pleasure Land C'est avec surprise que je suis tombé sur le deuxième tome de cette série érotique chez mon libraire. J'avais adoré le premier volume qui respirait la liberté, le soleil et la bonne humeur. Nous retrouvons Grant et Betty, notre jeune couple toujours en quête de plus de sensations sexuelles . Là où leur première aventure se cantonnait à un décor unique, la plage, nous voyons nos deux héros s'ébattre en bonne et belle compagnie dans un véritable baisodrome avec sauna, piscine, chambre d'hôtel,boite échangiste. Certes Grant, ici, se montre moins entreprenant que dans le premier volume mais c'est un plaisir de découvrir Betty , sa compagne, dans des situations et positions très équivoques. Car ce qui fait la force de cet album c'est le dessin lumineux d'Andrew Tarusov, qui respire la joie, la bonne humeur. Les scènes de sexe sont toujours consentantes et les femmes y sont magnifiquement représentées. Un ouvrage de porno chic, sur un scénario assez simple mais de très bonne qualité. Andrew Tarusov confirme avec ce deuxième volume tout le bien que je pensais avec le tome 1. Cerise sur le gâteau, un tome 3 est annoncé. Un nouvel auteur est né dans le monde de la bande dessinée pour adulte, en renouvelant le genre avec prenant le parti du plaisir et de la joie de vivre. Je recommande aux amateurs.
Donjon Parade
Je remonte la côte de cette série, certainement la plus dispensable de l’univers (avant les antipodes) mais tout à fait recommandable et sympathique. Les scenarii se situent tous entre le tome 1 et 2 de Zénith, on suit les aventures de Marvin et Herbert avant que ce dernier ne sache se battre. Forcément cette temporalité ne fera pas évoluer les enjeux de la série, mais j’aime beaucoup cette période où Herbert se la joue encore poule mouillée, et sa relation avec Marvin est encore pleine de camaraderie. C’est très anecdotique (trop pour certains) mais rempli d’humour et de péripéties légères. Il me semble que cette série a vu le jour après la non adaptation en dessin animé de l’univers. Le ton est donc assez axé jeunesse et les aventures se lisent vite, une trentaine de pages par album, mais je ne boude pas mon plaisir. Un 1er tome gentillet mais la suite décolle bien plus, il y a franchement des passages cultes (la boucle temporel, les vampires, le peuple de Grogro...). Les 5 premiers albums sont sous le pinceau de Larcenet, école Bill Baroud, ça convient parfaitement à l’ambiance de la série, la couverture du tome 3 l’illustre très bien, j’adore. Le tome 6 marque un sacré changement sur le plan graphique, Alexis Nesme a un dessin bien plus léché mais on perd en mimiques et spontanéité (j’ai un peu de mal avec la tête de Herbert et ses yeux noirs, manque d’expressivité), mais l’histoire est réussie et comporte ses bons moments, les rafistolages d’Horous sont très drôles. Je continuerai à suivre sans hésitation. 3,5+ ———————————————- Petite MàJ Donjon Parade fait peau neuve en 2025. Pas sur le fond, qui restera le même (aventures légères et humoristiques toujours dans la même temporalité), mais bien sur la partie graphique qui se rapprochera dorénavant de Donjon Monster. Chaque album se verra confier à un dessinateur différent, au moins 6 sont annoncés cette année (avec Delaf, Burniat …). L’idée me plaît bien mais j’avoue être sorti sans hype particulière avec les 2ers (ceux avec Tebo et Surcouf). La faute aux récits bien trop légers, ça m’a bien plus sauté aux yeux qu’avec les précédents. Ici ça va trop vite et si c’est divertissant, ce n’est pas bien marquant, voir trop facile. Je n’ai pas retrouvé l’équilibre des scenarii passés. Je ne bouge pas ma côte (je suis tombé dans la marmite de l’univers) mais j’espère mieux pour les prochains. Même si je pense que contrairement à Monster, les invités auront ici beaucoup plus de mal à imprimer leurs pattes et à sortir des albums mémorables. Le concept parade m’apparaît plus limité, il faudrait augmenter la pagination pour un meilleur développement et adapter l’humour déployé en fonction de l’auteur. MàJ tome 9 et 10 : J’ai trouvé ces 2 tomes bien plus sympathiques que les 2 précédents, la magie a mieux fonctionné. Les récits sont toujours aussi légers mais avec plus de passages mémorables et bien cons (la petite prune entre cadres du donjon, Sélina la loutre …). La partie graphique accroche également davantage et accompagne parfaitement l’humour, que ce soit la rondeur surprenante du trait de Ohm ou l’expressivité de celui de Delaf. Bref ça m’a redonné la banane.
Monstres
Un titre – avec son pluriel – qui annonce très bien la couleur. Une couleur très noire ! En effet, la noirceur de la nature humaine est d’abord illustrée par cet être trituré, transformé en une sorte de Hulk difforme et « monstrueux » par des Frankenstein militaires dénués de scrupules. Mais ces militaires justement, mais aussi certains parents – les détenteurs de l’autorité en fait – incarnent tout aussi bien, sinon en pire, cette noirceur, ce fond nauséabond de l’humanité. Accompagné par un dessin précis et détaillé, mais lui aussi très noir, le récit est souvent étouffant et déprimant. Un récit parsemé d’engueulades entre officiers, au sein des couples : la société américaine que Windsor-Smith nous donne à voir est glauque et névrosée. C’est un album ambitieux, à l’imposante pagination, que j’ai globalement bien aimé. Seuls quelques petites choses m’ont gêné. Certaines cases sont un peu chargées, avec des phylactères nombreux et pas toujours aisés à suivre dans le bon ordre. La narration est aussi parfois un peu difficile à suivre avec ces nombreux flash-backs. Mais bon, ce sont des détails à l’échelle de l’album entier, c’est une histoire que je vous encourage à découvrir.
Dirty Rose
Étrange histoire, qui me laisse un ressenti mitigé. Mais globalement positif. Tout est brinquebalant dans ce récit. Le dessin tout d’abord, inégal, pas toujours réussi au niveau des personnages (visages en particulier, un peu trop changeants parfois), mais qui dans l’ensemble se révèle agréable. L’intrigue ensuite, qui nous plonge dans l’Amérique profonde, autour de quelques personnages dont on ne brosse qu’en partie le portrait – si ce n’est cette Rose, femme marginale, meurtrie, à la fois forte, folle et pleine de faiblesses – et d’ennemis. L’histoire oscille entre le polar, la chronique sociale, et une sorte de western moderne. C’est une tranche de vie, sans réelle conclusion, un récit qui aurait sans doute gagné à être densifié, mais qui se laisse lire plaisamment.
Léonarde
Léonarde, fille du chef des armées du roi, rêve depuis longtemps que les humains, les leus et les goupils puissent enfin vivre en paix. Les trois peuples se disputent le territoire depuis longtemps, semblent incapables de s'entendre et risquent à tout moment de réveiller le Houéran, l'entité protectrice de la forêt empêchant jusque là les conflits de prendre une tournure trop violente par peur d'une annihilation absolue et totale des trois partis aux mains dudit Houéran. Léonarde, désireuse de continuer le projet de sa mère d'un jour obtenir la paix entre les trois peuples, décide de voler un parchemin au prince qui lui permettrait, elle l'espère, de pouvoir communiquer avec les bêtes. Problème, plutôt que de lui permettre de parler aux bêtes le rituel lié au parchemin l'a directement mise dans la peau d'une bête, plus précisément dans la peau d'une goupile. Pensant d'abord avoir trouver un moyen parfait pour ouvrir des discussion entre les trois peuples, Léonarde va malheureusement constater par elle-même ce que la peur des autres inspire chez chacune des espèces, à commencer par ses anciens camarades les humains. Un récit sur la peur et la haine des autres, sur les barrières du langage, une tension de guerre imminente, un cadre médiéval fantastique teinté de légendes bien franchouillardes, un dessin vif, simple et expressif, … Il n'y a pas à dire, ce ne sont pas les qualités qui manquent dans cette œuvre ! C'est typiquement le genre d'histoire que j'adorais dans ma jeunesse et mon enfance, mêlant aventure, situation socio-politique un minimum complexe et un propos sur l'humanité et la paix. Je dis que j'adorais ça avant mais j'apprécie toujours énormément ces récits, je veux dire par là que je suis persuadée que si j'avais eu cette BD entre les mains plus tôt j'aurais facilement pu en garder un souvenir impérissable pour de nombreuses décennies. Je suis sans doute hyperbolique dans mon appréciation, mais ce genre de récit simple mais plus complexe qu'en apparence, mêlant action vive et propos réfléchis et surtout maîtrisant une forme fluide et un rythme entraînant, ce sont toujours des histoires qui me plaisent énormément. Je suis une grande-enfant et je n'ai pas honte de le dire ! Un très bon récit pouvant plaire à tout âge je pense ! PS : le petit 1 sur la tranche me laisse penser qu'il y aura peut-être une suite, si c'est bien le cas je l'attend avec impatience (surtout si elle se montre de la même qualité que cet album-ci).
Abby & Walton
L'histoire est simple mais prometteuse. C'est l'histoire d'Abby, jeune fille bourgeoise du XIXe siècle, qui séjourne avec sa mère dans un hôtel en bord de mer. Elle et sa mère ont une relation conflictuelle, l'une élevant sa fille seule et craignant les qu'en-dira-t-on et l'autre souhaitant simplement s'amuser et explorer le monde sans être restreinte par des règles qu'elle juge absurdes. Un jour, décidant d'explorer l'hôtel, elle tombe sur une étrange pièce condamnée, décide d'y entrer, et par un concours de circonstances malheureuses fini par réveiller un fantôme. Le fantôme est celui d'un jeune homme du nom de Walton ayant la particularité d'être extrêmement insupportable et qui décide de suivre Abby partout où elle ira, quitte à rendre sa vie encore plus invivable. Abby va donc tout faire pour tenter de ramener Walton chez les morts, sans savoir que la Mort elle-même fera tout son possible pour l'en empêcher, ne désirant absolument pas récupérer l'insupportable Walton dans son royaume. L'histoire est simple et prometteuse mais malheureusement perfectible. L'histoire nous promet un propos sur le poids des injonctions, une relation mère-fille complexe qui s'épanouira à la fin, le sujet de la fin de l'enfance et un début d'assagissement, une utilisation de l'arrivée du fantastique dans le quotidien comme un moyen de porter un nouveau regard sur sa vie, le tout dans une comédie centrée autour d'un fantôme pot-de-colle et casse-pied. Beaucoup de promesses qui ne seront, m'est-avis, pas vraiment tenues. Les sujets sont bien abordés et traités mais pas vraiment en profondeur. En fait, je pourrait directement imputé ça au vrai gros défaut de l'œuvre pour moi : c'est trop court. Je pense que cette histoire aurait mérité à être un peu plus développé (pas nécessairement en pondant un pavé, mais tout de même en rajoutant suffisamment de page pour que tout ceci puisse bien se poser). L'œuvre n'est pas mauvaise pour autant, l'histoire se laisse lire et l'idée de base - bien que classique - reste efficace. Je déplore juste un petit manque qui fait que, selon-moi, cet album laisse un peu sur sa faim. Le public jeunesse visé restera sans doute satisfait, mais un public plus mature trouvera sans doute tout ça trop maigre. Un mot rapide sur les dessins : je suis là aussi mitigée. Je les trouve intéressants, jolis même par moment (surtout dans les décors et la composition des cases), mais certaines expressions sur-exagérée des personnages m'ont semblées de trop. Je peux tout de même conseiller la lecture, mais j'avoue que je la conseille surtout à un public jeunesse.
Barracuda
Le Barrucuda, c'est le nom d'un navire pirate commandé par le terrible Blackdog. C'est à son bord que nous ferons la connaissance de 3 adolescents, devenus jeunes adultes au fil des tomes. Mais c'est sur l'île de Puerto Blanco que nous suivrons leurs destins croisés. Entre violence, complots et stratagèmes il n'est pas aisé de rester en vie sur l'île des pirates ... Une histoire de pirates qui se déroule principalement à terre, voici le pari tenté par Dufaux. Pari risqué mais pari réussi. En effet la terre ferme semble être un théâtre beaucoup plus propice aux rebondissements que la haute mer. Questions d'espace et de densité de vauriens sans doute. Ce que j'ai particulièrement apprécié c'est le fait que l'on ne s'ennuie pas à la lecture de cette série. Il y a sans cesse des rebondissements. Cette concentration d'évenement nous maintient alerte tout au long de la lecture. Il y a une vraie qualité cinématographique à cette série. Cela correspond d'ailleurs à une volonté exprimée par Dufaux dans sa préface. Ensuite viennent les dessins de Jéremy qui sont remarquables. D'ailleurs de ce point de vue là il est difficile de ne pas faire le rapprochement avec Murena. Cela à d'ailleurs été une de mes premières réflexion à la lecture des premières pages. Rien d'étonnant à cela vu que Jéremy fut l'élève de Delaby et participa également à la série mère. Force est de constater que l'élève n'est plus très loin du maitre. Le petit point négatif que je relèverai est peut-être la longueur de la série. Six tomes. Pour certains ça parait un peu court au vue de la quantité (et de la qualité) de développement qu'il aurait été possible de faire. Pour ma part s'il est bien d'avoir une série qui ne s'étend pas indéfiniment, j'ai été un peu frustré d'un dénouement un poil trop rapide. Avec un ou deux tomes maxi en plus je pense qu'on aurait eu le droit à une série parfaite. Au final j'ai été largement conquis par cette série et lui réserve donc une place de choix dans ma bibliothèque.