Les derniers avis (194 avis)

Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Les Folies Bergère
Les Folies Bergère

Les Folies Bergère est une évocation traumatisante et lyrique de la guerre de 14-18. A l'instar d'un récit de Tardi, nous sommes plongés dans les tranchées au milieu de l'horreur, des cadavres et de soldats en sursis qui se créent un petit monde bien à eux pour supporter ce cauchemar désespéré. Et dans ce petit monde, il s'avère qu'une part de fantastique ou de cyniquement merveilleux a lieu, à commencer par ce condamné à mort que les balles des bourreaux refusent de tuer. Venu constater les faits, un aumônier va rencontrer le capitaine du régiment, lui-même obnubilé par le fait qu'il se considère, lui et ses hommes, comme des taupes prêtes à être éliminées dans ce monde terrible. Etonnant mélange de macabre, de merveilleux et de réalisme, cette BD laisse le lecteur un peu perplexe. Il y a du lyrisme dans cette horreur, mais aussi des messages parfois un peu éculés comme celui sur Dieu et le Diable qui se jouent des hommes. C'est parfois très noir, horrible comme ces visages arrachés en plein cours d'une conversation, et parfois plus mielleux comme cette petite fille qui vient toute seule sur le front retrouver son père et qu'on lui présente comme un héros. Il y a une part d'humour noir qui se mêle à de la poésie et à un réalisme cru et terrifiant. Il y a du coup forcément ce rapport à la folie qu'on retrouve dans le titre : tout est dérisoire, tout est sordide et étrangement beau à la fois. J'ai beau avoir été légèrement transporté par l'ambiance étrange qui se dégage de cette BD, je reste quand même circonspect par ce mélange de tons qui ne m'a pas toujours convaincu, en particulier par cette impression qu'il s'y mélange un peu trop de choses et de sous-intrigues.

11/03/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5
Couverture de la série Parker 1969
Parker 1969

Parker est le héros d'une série de romans écrits par Richard Stark (alias Donald E. Westlake) de 1962 à 2013. C'est un braqueur professionnel taciturne et méthodique, toujours en quête de son prochain gros coup. Outre quelques adaptations cinématographiques, Darwyn Cooke a lui aussi adapté en comics les aventures de Parker, le temps de 4 albums. Après sa mort, les éditions Dupuis prennent la relève avec de nouvelles adaptations scénarisées par Doug Headline et dessinées par Kieran. Le premier tome, la Proie, raconte comment Parker s'est fait trahir par un associé suite à un braquage et comment il va chercher une froide vengeance en poursuivant implacablement la trace du traitre et de son butin. Nous sommes là dans du pur polar noir, des histoires de braqueurs et de gangsters réalistes et sérieuses. Parker se démarque des héros habituels par son stoïcisme et son sérieux, qui frôle avec les limites de l'antipathie s'il n'était pas doté d'un tout aussi sérieux sens de l'honneur. Il agit pour l'argent et dans son intérêt purement personnel, les amitiés restant purement dans le cadre professionnel, mais il ne trahit pas et gare à ceux qui le font. C'est aussi un vrai pro dans son domaine, qui connait tous les rouages et les contacts appropriés : il ne faut pas essayer de le prendre au dépourvu. L'adaptation est tout à fait réussie. La narration est claire, la mise en scène rythmée. Ce n'était peut-être un objectif avoué mais le graphisme de Kieran se rapproche beaucoup de celui de Darwyn Cooke, un style anguleux au trait épais élégamment rétro dans une bichromie sombre laissant une large place aux aplats de noir. Le résultat est beau et participe de l'ambiance du polar noir. A noter une originalité au niveau des ombrages qui sont régulièrement réalisés par le biais de forme d'empreintes digitales, ce qui peut surprendre mais semble probablement là encore un jeu sur l'ambiance policière du genre. L'intrigue du premier tome est musclée et tient parfaitement la route. Par exemple, alors même que j'étais surpris d'une coïncidence trop heureuse à un moment donné, il s'avère après explication que tout se tient et qu'il était parfaitement normal qu'une telle chose se passe pile à ce moment là. Quant au fond de l'histoire, il est sans concession et il y aura bon nombre de victimes sur le passage du héros et de ses antagonistes. C'est une histoire de gangsters finalement ciselée, très crédible et prenante malgré la froideur distanciée de son héros. Paradoxalement, sa fin est si réaliste qu'elle peut paraitre abrupte et frustrer le lecteur avide d'envolées plus aventureuses. Mais elle sonne aussi comme la fin d'un épisode d'une longue série d'histoires complètes et j'en lirai davantage avec plaisir.

11/03/2025 (modifier)
Couverture de la série L'École décomposée
L'École décomposée

Je viens de sortir d’une lecture décevante de Junji Ito, avec Rémina, longue histoire qui ne m’avait pas vraiment convaincu. Avec ce nouveau recueil d’histoires courtes, cela confirme qu’Ito est sans doute plus à l’aise dans ce format, dans lequel il excelle pour développer en peu de temps une ambiance dérangeante, malsaine, un fantastique où l’horreur vampirise le quotidien. Encore que, on peut presque considérer que les cinq premières histoires n’en forment qu’une longue. Mais c’est en fait plusieurs variations sur le même thème – et du coup il y a moins de surprises, et certaines redites ne peuvent être évitées. Dans ces histoires formant « L’école décomposée », Ito part d’un trait de la société traditionnelle japonaise, à savoir une certaine propension à s’excuser par avance de ses actes. Il le fait ici de façon outrancière, le personnage qui incarne cette obsession en est grotesque, jusqu’à ce qu’apparaisse sa sœur, et que l’on comprenne le mal que tous deux transmettent à ceux qui les côtoient. Ito donne ensuite libre cours à son imagination, pour nous montrer des situations horribles, avec des visages hideux, et des victimes se liquéfiant, leur cerveau se vidant par tous leurs orifices. On reste dans du classique, sans doute un chouia répétitif pour cet ensemble. En fin d’album, sont ajoutées deux histoires vraiment très courtes, mais pas inintéressantes, où, là aussi, l’horreur est au premier plan. Un peu de Lovrecraft dans la première, la suivante – un peu trop courte à mon goût – étant du pur Ito, l’étrange devenant rapidement malsain. Comme d’habitude, le dessin d’Ito, avec un trait très fin, se révèle très bon, très expressif, et en tout cas très agréable. Un album qui ne révolutionne rien, mais qui plaira aux amateurs de Junji Ito ne recherchant pas à tout prix la surprise.

11/03/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série La Jeune Femme et la Mer
La Jeune Femme et la Mer

2.5 Lu cet album pour continuer de voir si un jour je trouverais une BD de Catherine Meurisse exceptionnelle. J'avoue que je ne comprends pas trop tout le buzz autour d'elle. Elle est très bonne dessinatrice, mais comme scénariste le résultat est moyen. C'est encore le cas ici. Ses paysages du Japon sont très beaux à regarder, mais la manière dont elle parle de son voyage au Japon manque vraiment de dynamisme. Elle inclut aussi du folklore japonais et même cette touche plus fantastique ne m'a pas passionné. C'est un peu plat. J'ai eu l'impression que le public cible était pour les lecteurs pour qui le Japon est un pays exotique rempli de secrets. Ben moi je lis des mangas depuis plus de deux décennies et j'en ai vu des documentaires et des vidéos youtube sur le Japon alors j'ai rien appris en lisant cet album. Ça se laisse lire, mais ce n'est pas une lecture marquante ou très agréable.

10/03/2025 (modifier)
Par Cacal69
Note: 3/5
Couverture de la série Des femmes guettant l'annonce
Des femmes guettant l'annonce

Un album féministe. Le débat sur l'avortement au Maroc est à l'origine de cet album, Fedwa Misk est une journaliste et militante marocaine. Cet album est sa première BD, elle nous propose un road Trip à travers le Maroc en compagnie de trois femmes. Nisrine est une militante marocaine, une sorte d'alter ego de Fedwa. Lila est la meilleure amie de Nisrine, c'est une jeune femme joyeuse, insouciante et croquant la vie à pleines dents jusqu'à ce qu'elle découvre qu'elle est enceinte. Malika est une mère de famille avec cinq enfants, elle est fonctionnaire, son mari Tibari est au chômage et elle vient d'apprendre qu'elle attend un sixième enfant. Deux grossesses non désirées. On va suivre leur périple pour trouver une solution à leur problème, car c'est un gros problème d'être enceinte sans être mariée ou de ne pas vouloir d'une nouvelle naissance. Elles deviennent des mécréantes et peuvent être reniées par leurs proches. La recherche d'un médecin pouvant les avorter est un chemin de croix, ceux-ci risquent entre 10 à 20 ans de prison. Un récit émouvant, avec une touche d'humour, sur la place de la femme dans la société marocaine sous le dogme de l'islam, et qui fait le bonheur du patriarcat. Le sujet de l'avortement n'est que le prétexte pour réveiller les consciences, il sera aussi question de transgénisme. Une lecture très plaisante grâce à ces trois femmes aux tempéraments si différents, mais si complémentaires, elles sont le rayon de soleil dans ce monde qui s'obscurcit à vue d'œil. Un dessin simple, tout en rondeur et assez expressif à la colorisation lumineuse, je n'en suis pas fan, mais il a un côté très positif qui amène à espérer en un monde meilleur (et il y a du boulot). Je termine mon avis par ces quelques mots qui clôturent cet album, ils résument très bien le message qu'il veut faire passer : "Si tu ne sais pas jouir de la vie, sans penser à l'enfer, si tu ne peux exister qu'en tapant des pieds et des mains... Si tu ne peux pas lâcher du lest sans te sentir traître, si tu ne peux pas pardonner à ceux qui prennent un autre chemin, alors ta prison est bien plus exiguë qu'une geôle en béton. " Je recommande. Note réelle : 3,5.

10/03/2025 (modifier)
Couverture de la série Western Love
Western Love

Sympathique comme tout ce premier tome d’une trilogie annoncée. Le titre n’est pas trompeur puisqu’on y trouve exactement ce que ça dit, une romance au temps des cowboys. Un cocktail plutôt rare dans le genre et qui change des croque-morts & co. En fait, la série m’a fait penser à Arizona love dans Blueberry (un album que j’apprécie beaucoup) avec un ton plus feel good. Notre jeune hors-la-loi manque encore un peu de sel mais Molly la teigne est réussie, un couple un peu improbable qu’on prendra plaisir à suivre. Hormis le personnage de la demi-sœur qui m’a moyennement convaincu, le reste est très agréable en terme de péripéties. L’auteur utilise bien les codes du genre (Shérif, bandit, banque …) pour construire son intrigue. La partie graphique accompagne le récit de belle manière. Un style lisible et détaillé, Molly est attachante et la narration est parfaite. Du bon boulot. Bref un premier tome qui remplit très bien son office, si le rythme ne faiblit pas on aura une chouette petite série. J’augmenterai même ma note si on tend vers plus de surprises. MàJ tome 2 : Bon je n’augmente pas encore ma note mais un 2eme tome vraiment bon et efficace. Notre couple d’amoureux m’est apparu encore plus attachant. Même si j’ai l’impression d’avoir lu une intrigue de transition, le plaisir de lecture était bien présent. Je connais que très peu la bibliographie d'Augustin Lebon mais bravo à lui. Tout est parfaitement maîtrisé, du chouette divertissement. Hâte de voir la conclusion.

16/07/2024 (MAJ le 10/03/2025) (modifier)
Couverture de la série Batman - Last knight on Earth
Batman - Last knight on Earth

Ouais la moyenne de justesse on va dire. Ce n’est pas la pire histoire mais il y a vraiment mieux dans l’univers de Gotham. Un plaisir de lecture mi-figue mi-raisin donc. Si j’ai aimé certaines idées du récit comme certaines pages, il y en a aussi qui m’ont bien fait soupirer. Commençons par le dessin, le trait est moderne, loin d’être désagréable et homogène … mais que de cases vides !! Ils sont où les arrières plans, les décors ? Je suis raccord avec la remarque de Kenshiroux sur ce point. On sent que Capullo ne s’est pas trop foulé avec ce tome néanmoins c’est toujours cool quand un dessinateur de comics ne passe pas la main en cours de route. Efficace mais pas renversant sur ce point. Niveau histoire, j’aime bien l’idée générale, ça tranche avec une aventure classique de notre justicier. Comme quelques ingrédients qui éclairent d’une nouvelle façon des faits bien connus. Mais (le fameux mais) ça se perd parfois trop, c’est loin d’être tout le temps passionnant. Si j’ai aimé le nouveau rôle de personnages bien connus (Wonder woman, le méchant par ex), d’autres m’ont moins convaincu (le Joker à titre perso). Un petit pas mal donc, il y a des éléments novateurs mais un peu trop ampoulés dans l’exécution pour se démarquer véritablement. Ça reste cependant bien plus digeste que ma précédente rencontre avec les auteurs (Batman - Death Metal).

10/03/2025 (modifier)
Par gruizzli
Note: 3/5
Couverture de la série L'Institutrice
L'Institutrice

Joli récit, porté par le trait d'une Carole Maurel dont je suis assidument la production. Un peu trop gentil dans l'ensemble mais pétri de bon sentiments, sans doute le genre de BD qui fera réfléchir les adolescents et jeunes personnes sur les implications de chacun lors de problématiques aussi grosses que celles-ci. Si je suis un peu moins enthousiaste que mes camarades, c'est parce que je trouve le récit un peu trop gentil dans son ensemble. Il y a de bons dialogues notamment sur les enfants qui s'interrogent ensemble sur ce qu'est un juif, mais aussi lorsque l'institutrice doit expliquer aux enfants les règles d'application de la morale. C'est bien mené et cette épopée à travers les bois des enfants ainsi que leur institutrice devient vite une lutte pour l'humanité de ces enfants. Maintenant, je dois dire aussi que je ne suis pas porté plus que ça par le récit, que je trouve plus orienté jeunesse. Il pose des bonnes questions et apporte des réflexions aux plus jeunes (notamment sur les failles des adultes même lorsqu'ils paraissent toujours déterminés), mais l'histoire pour un adulte comme moi me semble assez rapide, parfois pas suffisante dans le traitement. Ce n'est pas mauvais, loin de là, juste pas plus marquant que ça dans ma vie. Je met un 3* qui est plus le reflet de mon appréciation personnelle que de la qualité réelle de l'ouvrage. Lisez-le !

10/03/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Éclore
Éclore

Éclore est une longue autobiographie de l'autrice centrée sur sa vie sexuelle et romantique, et comment un évènement datant de son adolescence l'a affectée. L'autrice se livre sur des sujets très intimes mais sans aucune exhibition ni dessin explicite. Car c'est avant tout une question de psychologie. Le dessin d'Aude Mermilliod est doux et agréable. Sa narration permet de rentrer en toute facilité dans le récit et de s'attacher à la jeune fille qu'elle était. On se demande quelques instants où l'histoire va nous mener mais très vite le récit laisse entrevoir un moment clé, un traumatisme. Et contrairement à ce que je craignais, cet instant est assez rapidement dévoilé. S'il n'est pas traumatisant sur l'instant, l'autrice nous fait réaliser en même temps que son personnage à quel point il va en réalité modifier sa vie et surtout son rapport à la sexualité. L'histoire est intéressante, instructive à la fois sur à quoi peut ressembler la vie sexuelle de quelqu'un d'autre mais aussi sur comment un évènement particulier peut impacter insidieusement une vie entière/ Pourtant, je ne me suis pas senti particulièrement proche du personnage principal tant sa vie sexuelle est différente et éloignée de la mienne. J'ai gardé tout du long une certaine distance, un regard curieux et presque naturaliste, sans l'empathie qu'on aurait pu espérer, voire même avec un léger sentiment de malaise tant elle fait certains choix qui m'auraient rebuté. J'ai également trouvé l'ensemble assez long. Comme j'étais bien pris par la narration, je ne m'en suis pas rendu compte immédiatement, mais c'est une fois arrivé aux deux tiers de l'album que j'ai commencé à décrocher, me demandant quand est-ce que l'autrice allait en arriver au but de son long message. En parallèle, j'admets sans problème que le tout est raconté avec justesse et sincérité, que cette lecture m'a amené à m'interroger sur certains aspects de la vie sexuelle et romantique en général, et m'a permis de découvrir certains d'entre eux qui sont loin de ceux que je connais. Intéressant, instructif, bien raconté et joliment dessiné, mais je n'ai pas été autant touché que j'aurais espéré d'un album aussi épais.

10/03/2025 (modifier)
Couverture de la série Mitsuo
Mitsuo

Moi, quand il y a beaucoup de pathos comme c’est le cas ici, j’ai deux réactions : la première c’est de tomber dans le piège. Oui cette histoire est très émouvante, à tire-l’œil, on a envie d’être du côté des parents, qu’ils comprennent les mécanismes de « la folie » (j’ai lu une critique qui parlait de TDAH mais ce n’est mentionné nul part dans la BD donc on peut imaginer ce qu’on veut au final) de leur enfant et finissent par trouver la solution. Tous ces gens, y comprend Grand-mère et son frère, sont sympathiques, des gens gentils pleins de bonne volonté. Mais dans un second temps une fois les émotions mises de côté, j’aime bien faire appelle à ma raison, et là y a quand même un truc qui me gêne : je ne soutiens pas la vision un brin caricaturale et manichéenne du scénariste (cette histoire sent le vécu et je ne remets pas en doute la sincérité de l’écriture, mais voilà, je trouve que ça manque de nuance pour préciser ma pensée). Alors je comprends bien que pour les besoins du récit il est plus facile de créer un antagoniste aux personnages, la vision enfantine de Sasha, les gentils vs les méchants. Mais quand c’est présent tout du long et pas seulement à travers ses yeux, c’est gênant. En l’occurrence, que ce soit l’administration scolaire, les services sociaux ou la police, tous sont présentés comme d’affreux méchants vilains pas beaux (et ce n’est pas seulement dans le dessin), et bien entendu les parents eux, savent ce qui est bon et juste pour leur enfant, alors qu’ils sont tout autant complètement dépassés. Et malgré le clivage entre les parents sur ce qui doit être fait pour le mieux de Sasha, il y a toujours de manière latente cette vision gauchiste de l’inclusion, de l’égalité en toute circonstance qui fait fi de la réalité du handicap psychique, ou des déficiences intellectuelles par exemple. Tout pourra se régler avec le temps, chaque arbre pousse à son propre rythme… oui, mais non, c’est pas toujours comme ça que ça marche. Cependant, preuve que le récit est un poil nuancé par moment, certains personnages se posent la question de la pertinence de rentrer dans le délire du gamin, si c’était vraiment la bonne chose à faire. Donc voilà, un récit à charge, mais avec de la nuance. Ayant trouvé les dessins fort jolis et envoûtant, je n’ai eu aucun mal à aller au bout de ce premier tome qui se termine sur des révélations que j’avais un peu vu venir, en espérant être davantage surpris pour la suite et fin.

10/03/2025 (modifier)