Les derniers avis (330 avis)

Couverture de la série La Veuve
La Veuve

Ma notation sévère montre à quel point mon ressenti de lecture est différent de l'avis précédent. Tout d'abord je trouve que le récit est trop déséquilibré en faveur du visuel. Comme j'ai trouvé la plupart des dialogues d'une grande banalité, je me suis ennuyé ferme assez souvent. Pourtant la thématique de la légitimité de rendre justice par soi même dans le cadre des violences conjugales mérite un meilleur développement que ce qui est proposé par l'auteur. Car la gentille(?) et frêle Mary nous raconte ce qu'elle veut bien. En effet le paradoxe du récit est que les frères à sa poursuite (peints graphiquement par l auteur dès la première planche comme des probables méchants) ne cherchent pas la vengeance mais la justice. Je ne connais pas le roman d'origine mais je trouve que l'adaptation proposée fait très "conte de fée". En effet j'ai compté pas moins de six interventions miraculeuses dans le scénario pour sortir Mary d'une situation sans issue. De plus la notion de durée dans la difficulté et l'effort est totalement occultée de la narration ( ce qui est pourtant fondamental en montagne par grand froid). A cela s'ajoute les talents de la jeune femme pour le cross en robe et espadrilles, sa capacité à résister à la faim, à l'empoisonnement, à l'hypothermie, à la gangrène et le fair-play des deux frères qui poursuivent Mary à cheval seulement quand elle en a volé un. Le classique " Ils se marièrent, eurent beaucoup d'enfants et vécurent heureux" vient pimenter un récit sans surprise et d'une grande naïveté. Le graphisme de Chapron sauve la série à mes yeux. Son trait épais et courbe donne une grande impression de dynamisme et une forte expressivité. Malheureusement ce talent est , pour moi, mis exclusivement au service d'un émotionnel facile. Une grosse déception que j'oublierai vite.

21/04/2025 (modifier)
Par Présence
Note: 4/5
Couverture de la série Le Père-Lachaise - Légendes, célébrités et sépultures insolites
Le Père-Lachaise - Légendes, célébrités et sépultures insolites

La tombe continue d'être très visitée. - Ce tome constitue une anthologie qui peut être lue pour elle-même, sans connaissance préalable du cimetière du Père-Lachaise. Son édition originale date de 2024. Il est l’œuvre de Sébastien Floc’h pour le scénario de chacune de ces entrées. Il évoque la vie de seize personnes différentes qui sont enterrées ou dont la sépulture se trouve au Père-Lachaise. Chaque entrée est illustrée par un dessinateur différent : David François, Fabio Mancini, Gaël Henry, Nancy Peña, Teddy Kristiansen, Alexis Vitrebert, Ricard Efa, Oriol, Eliot Baum, Facundo Percio, Sagar, Terkel Risbjerg, Enrique Corominas, Grazia La Padula, Florent Desanthèmes, Silvain Dorange. Il comprend cent-treize pages de bande dessinée. Il se termine avec deux pages de bibliographies sélectives pour les seize artistes (deux ou trois références chaque) et deux pages de sources biographiques. François d’Aix de la Chaize est né le 25 aout 1624 au château d’Aix, près de Saint-Martin-la-Sauveté, dans la Loire. Il est le fils de Renée de Rochefort et de Georges d’Aix, seigneur de la Chaize. Il est le deuxième des 12 enfants du couple. Du côté paternel, François est le petit-neveu de Pierre Coton, prêtre jésuite et confesseur du roi Henri IV, puis de son fils, le jeune Louis XIII. Enfant, il suit des études au collège jésuite de Roanne, fondé justement par Pierre Coton et son frère Jacques. En 1639, il entre dans l’ordre religieux de la compagnie de Jésus pour devenir à son tour jésuite. Ses études terminées, il est professeur d’humanités et de philosophie au collège de la trinité de Lyon. Puis en devient le recteur quelques années plus tard. À côté de ses activités, il se passionne pour les pièces de monnaie antiques et en fait collection. En 1675, François d’Aix de la Chaize devient confesseur de Louis XIV alors âgé de 37 ans. Réputé discret et pondéré, François essaye d’améliorer les relations tendues entre Louis XIV, le pape et les différents courants religieux. Présent à la cour pour le roi, il ne réside pas à Versailles, mais comme le veut son ordre, dans la maison professe des Jésuites, près de l’église Saint-Paul Saint-Louis à Paris. En dehors de la capitale, la compagnie de Jésus possède également une modeste maison où François va se reposer sur le Mont-Louis. À la mort de la reine en 1683, il marie en secret le souverain avec Madame de Maintenon. Apprécié par Louis XIV, le roi lui octroie des terres qui étendent le domaine autour de la maison de campagne des Jésuites. Une position privilégiée auprès du roi soleil qui est vue d’un mauvais œil par une partie de la cour, dont une ancienne favorite du roi, Madame de Montespan. Au fil du temps et de la volonté de François d’Aix de la Chaize, la simple maison se transforme en demeure distinguée. Des jardins à la française y sont établis, tout comme une orangerie. Le lieu gagne en réputation auprès de la population locale comme la maison du Père-Lachaise. Des fêtes y sont également organisées par le frère de François, le comte de la Chaize. Fidèle à Louis XIV et habile diplomate, il est son confesseur pendant 34 années. Le 20 janvier 1709, il décède à 84 ans, peu de temps après que le roi lui a permis de se retirer de ses fonctions. Une couverture splendide qui constitue une invitation irrésistible à se promener dans les allées du Père-Lachaise par une belle journée d’automne. Ce cimetière fut ouvert le 21 mai 1804 et il accueille chaque année plus de trois millions et demi de visiteurs. Pour lui rendre hommage, le scénariste a conçu une bande dessinée de forme anthologique, présentant seize personnalités qui y sont enterrées. Il évoque ainsi la vie puis la sépulture de François d’Aix de la Chaize (1624-1709) prêtre jésuite, Héloïse (1092-1164) & Pierre Abélard (1079-1142) religieux, Antoine Parmentier (1737-1813) agronome, Élisabeth Alexandrovna Stroganoff (1779-1818) comtesse, Théodore Géricault (1791-1824) peintre, Félix de Beaujour (1765-1836) diplomate, Honoré de Balzac (1799-1850) écrivain, Frédéric Chopin (1810-1849) musicien, Alfred de Musset (1810-1857) poète, Allan Kardec (1804-1869) fondateur de philosophie spirite, Victor Noir (1848-1870) journaliste, Georges Rodenbach (1855-1898) écrivain, Oscar Wilde (1854-1900) écrivain, Sarah Bernhardt (1844-1923) comédienne, Jane Avril (1868-1943) danseuse, Jim Morrison (1943-1971) chanteur. En fonction de ses inclinations, le lecteur reconnaîtra un plus ou moins grand nombre de ces personnages, voire sera peut-être déjà allé se recueillir sur leur sépulture. De même, il connaît peut-être déjà un ou plusieurs dessinateurs, et il guette le segment qu’il ou elle a illustré. Dès la première entrée, celle consacrée au confesseur du roi de France Louis XIV, le lecteur comprend que le scénariste a écrit des textes fournis, peut-être livrés clé en main à chaque artiste, avec une forte densité d’informations à faire tenir. Cela induit un narratif copieux qui court de cartouche de texte en cartouche de texte, et qui incite les dessinateurs à opter pour des planches en sept à neuf cases pour apporter tous les éléments visuels correspondants, scène par scène. Pour autant chacun d’entre eux conserve ses caractéristiques graphiques habituelles, ce qui fait que chaque personne évoquée dispose d’une narration visuelle différente, renforçant ainsi l’identité de l’entrée. Le lecteur passe ainsi des dessins réalistes aux contours encrés avec un degré de simplification de David François, aux dessins sans traits de contour, plus colorés et un peu plus dessin animé de Fabio Mancini. Chaque chapitre contient deux parties : la première relevant de la biographie dense et synthétique de la personne considérée, la seconde de la place de sa tombe et de ses caractéristiques, avec parfois un développement sur ses funérailles, sur l’artiste ayant créé le monument funéraire, sur la postérité de l’individu, et celle de sa tombe pour les visiteurs. En consultant les dates, le lecteur peut voir que l’auteur a retenu des personnages répartis du douzième au vingtième siècle, avec une forte concentration au dix-neuvième siècle (dix individus décédés au cours de ce siècle). Pour le reste : un couple décédé au douzième siècle, un prêtre jésuite au dix-huitième siècle, et quatre décédés au vingtième siècle. Il relève également que la majeure partie des défunts exerçait un métier artistique, neuf sur seize. Il peut éventuellement s’interroger sur les critères de choix de l’auteur qui l’ont conduit à retenir ces seize personnalités, et à écarter Guillaume Apollinaire (1880-1918), Alain Bashing (1947-2009), Pierre Bourdieu (1930-2002), Maria Callas (1923-1977), Sidonie-Gabrielle Colette (1873-1954), Max Ernst (1891-1976), Jacques Higelin (1940-2018), Georges Méliès (1861-1938), Malik Oussekine (1964-1986), Georges Seurat (1859-1891), et tant d’autres. Même s’il est vrai que le site internet du cimetière propose pas moins de six plans interactifs thématiques différents. Il pourrait d’ailleurs se poser une question similaire quant au choix des artistes, même s’ils s’avèrent tous impliqués et visuellement intéressants dans cet exercice de style très contraint. Chaque dessinateur se trouve confronté au défi d’apporter des informations visuelles qui ne soient pas déjà évoquées dans le texte, de réaliser une reconstitution historique consistante et fiable, de donner une saveur particulière à son chapitre. Le lecteur constate rapidement que chaque narration visuelle s’avère également dense en informations, comme le texte : le site du cimetière alors qu’il n’était encore qu’une vaste propriété de François d’Aix de la Chaise, montrer les tenues d’Héloïse & Pierre Abélard, les uniformes des militaires chargés de surveiller le champ de patates de Parmentier, le cercueil en cristal de roche de la comtesse Stroganoff, les croquis de Géricault, la tour chinoise à Munich, le château de Fougères, la place Vendôme avec sa colonne, Venise avec ses canaux, la rue principale d’un ville brésilienne, la ville d’Attigny dans les Vosges, des visions de Bruges aux rues vidées de toute présence humaine, la triste chambre de l’hôtel d’Alsace au 13 rue des Beaux-Arts où Oscar Wilde a rendu son dernier soupir, le paquebot transatlantique emmenant Sarah Bernhardt à New York, le Moulin Rouge accueillant la danseuse Jane Avril, la boîte de nuit Rock and Roll Circus à Paris. Et bien sûr, chaque artiste représente la sépulture du personnage dont il met la vie en scène, la statue ou la sculpture correspondante, et les allées alentours. En fonction de ses goûts personnels, le lecteur succombera plutôt au charme de tel artiste ou tel autre : le trait très évocateur de Kristiansen avec une mise en couleurs sombre, les cases majoritairement en couleur directe d’Oriol, les dessins plus charbonneux de Facundo Percio, les couleurs magnifiques d’Enrique Corominas, la narration très élégante de Grazia la Padula, etc. Au fil des différentes entrées, le scénariste aborde des thèmes variés : la place de la religion pour Héloïse & Pierre Abélard, la lutte contre la famine en France avec Antoine Parmentier, les impressionnistes avec Théodore Géricault, le trio amoureux formé par Chopin et Musset avec George Sand, l’engouement pour le spiritisme avec Allan Kardec, la poésie symboliste belge avec Georges Rodenbach, l’homosexualité dans la société avec Oscar Wilde, l’art de gérer sa carrière à l’international et les produits dérivés avec Sarah Bernhardt, le culte de la personnalité avec Jim Morrison, etc. Chaque chapitre se termine avec une petite balade dans le cimetière, généralement autour de la sépulture afférente, avec un chat comme guide : à la fois la présentation des caractéristiques architecturales ou artistiques du monument, à la fois une évocation des funérailles ou de la postérité, et de la gestion de certaines tombes. Impossible d’empêcher les visiteurs de toucher les protubérances du gisant de Victor Noir, ou d’organiser des manifestations diverses et variées autour de la tombe de Jim Morrison. Au vu de la richesse culturelle de ce lieu de repos final, le lecteur peut comprendre que le scénariste ait été obligé d’écarter d’autres dimensions du cimetière comme sa faune (une quarantaine d’espèces d’oiseaux) ou sa flore. Une anthologie présentant la vie et la sépulture de seize personnes célèbres enterrées au cimetière du Père-Lachaise, avec autant de dessinateurs différents. Les auteurs ont opté pour des chapitres courts abordant ces deux facettes de chaque individu et mettant en valeur leur sépulture dans la deuxième. Le lecteur déguste un chapitre à la fois, tous étant très riches en informations, et bénéficiant d’une mise en images soignée, adaptée au défunt, et consistante. Belle visite guidée, riches de nombreuses vies.

21/04/2025 (modifier)
Couverture de la série Du bout des doigts
Du bout des doigts

Rien d'extraordinaire dans cette histoire, qui frôle même la guimauve sur le happy end final, sans l'atteindre réellement. Mais c'est une lecture plaisante, agréable et fluide. D'abord grâce au dessin de Bonin. J'aime beaucoup son trait fin, presque stylisé. J'aime aussi beaucoup sa colorisation, qui convient parfaitement aux décors des années 1960. Il a d'ailleurs très bien su retranscrire cette époque. Je craignais que cette histoire de femme capable de rendre les gens heureux serait trop "facile " mais, comme pour le final déjà évoqué, Bonin à su déjouer ces écueils. Ça reste du romantique feel good, mais ça passe. Avec quelques réflexions intéressantes (même si pas approfondies) sur la création artistique. Une lecture sympathique.

21/04/2025 (modifier)
Par Simili
Note: 3/5
Couverture de la série Daytripper (au jour le jour)
Daytripper (au jour le jour)

Daytripper raconte les morts de Brás de Oliva Domingos, écrivain brésilien. Les morts car les auteurs ont imaginé leur héros mourir à plusieurs âge de la vie. L'idée est excellente car pour un livre qui traite de la mort, je trouve que cela donne une très belle ode à la vie. Finalement ils nous rappellent toute la fragilité de cette dernière, nous enjoignent à profiter d'elle car elle peut s'arrêter à n'importe quel moment. Les dialogues sont épurés et de nombreux sentiments passent par l'expression des yeux des protagonistes. Graphiquement le dessin n'est pas tout le temps remarquable mais il reste appréciable et globalement réussi. Les couleurs sont chaudes, très brésiliennes, ce qui tranche avec la froideur de la mort. Mon seul petit bémol pourrait venir du découpage des chapitres, les auteurs ayant décidé de ne pas les "ranger" dans l'ordre chronologique. J'ai trouvé que Daytripper changeait de ce que l'on pouvait voir d'habitude. Mais il n'a pas su complètement m'embarquer pour que je monte ma note. Cela reste un très bel ouvrage

21/04/2025 (modifier)
Couverture de la série L'Enfantôme
L'Enfantôme

Avec "Enfantôme" je finis le cycle de l'enfance proposé par Jim Bishop. Une fois encore Bishop m'a surpris. Je trouve sa créativité , une des plus intéressantes de mes dernières lectures. En tout cas cet auteur possède du vécu en lui qui me parle avec force . Comme le souligne Cacal69 ce troisième opus se démarque dans le scénario et dans le graphisme des deux premiers volets du cycle. Trois opus aux univers très différents mais qui se complètent probablement pour construire un seul et même individu dans sa complexité. On retrouve dans chaque récit des thématiques fondamentales de l'enfance brisée: la relation (difficile) avec la mère, plus classique avec le père, la solitude psychologique et l'estime de soi. C'est toujours traité avec originalité, puissance et justesse. Cette trilogie permet aussi d'apprécier la diversité des influences narratives de l'auteur. Nous voyageons du merveilleux au conte social pour finir avec un récit fantastique à l'ambiance angoissante et horrifique. Bishop "gère sa narration" comme le dit si bien son héroïne. C'est une vraie lecture avec des renvois sur un modèle éducatif élitiste voire oppressif et qui fait réfléchir à certains comportements inadaptés. Dans ce troisième opus la construction est particulière avec un hiatus entre les deux parties ce qui oblige le/la lecteurice à se relancer dans sa lecture. J'ai eu un peu de mal mais j'ai vraiment apprécier le final. Graphiquement Bishop picore dans différents style. Il rend hommage aux mangas de son adolescence en de nombreux passages mais certaines scènes d'horreurs rappelle plus des comics aux détails sanguinolents très aboutis. Une belle lecture pour grands ados et pour leurs parents. Personnellement cet auteur est une révélation

21/04/2025 (modifier)
Couverture de la série Le Prince des oiseaux de haut vol
Le Prince des oiseaux de haut vol

J'ai lu un bon nombre des livres d'Antoine de Saint-Exupéry mais je ne connais presque rien de sa vie intime. La série de Philippe Girard comble une partie de cette lacune. L'auteur nous propose une courte période de la biographie du couple Antoine et son épouse Consuelo pendant deux semaines au Canada. Le couple, très célèbre, était exilé temporairement à NY pour que l'aviateur plaide la cause de la France combattante et invite le Président américain à s'engager contre l'Allemagne. Invités à Montréal et Québec, Antoine y continue son plaidoyer pour soutenir la lutte à travers plusieurs conférences.- Ces quelques jours permettent à Girard de nous décrire un Saint-Ex avec ses forces et ses faiblesses, une vie de couple difficile et tendue, un homme public sûr de lui et de sa notoriété mais beaucoup moins glamour une fois les portes de la chambre d'hôtel refermée. Mais la surprise majeure est que ce sont les rencontres faites dans ce court voyage qui vont servir de support à la création du "Petit Prince". Le scénario suit pas à pas ce court voyage et semble s'étayer sur une bibliographie solide proposée en fin d'ouvrage. Le graphisme propose un dessin classique un peu vintage dans un style Jacobs assez figé. Par contre le découpage et la mise en page sont très modernes avec beaucoup de recherche et de variétés. Une lecture intéressante avec un bon équilibre entre l'histoire, la littérature et l'intime. Un bon 3

21/04/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5 Coups de coeur du moment
Couverture de la série The Holy Grail of Eris
The Holy Grail of Eris

J'ai emprunté ce manga un peu par hasard sans trop savoir à quoi m'attendre, surtout que Soleil a souvent tendance à publier des mangas qui sont souvent pas terrible. Et ben cette série a vraiment été une bonne surprise ! C'est l'adaptation d'un light novel et scénarisé par l'auteur lui-même ! L'action se passe encore une fois dans un univers médiéval d'inspiration européenne quoiqu'il y a pas d'élément de fantasy. Le seul truc surnaturel est la présente d’un fantôme. Le récit m'a bien surpris. Depuis quelques années, il y a plusieurs histoires venant du Japon mettant en vedette une fille riche qui semble méchante au début, mais qui est en faite victime d'une société sexiste ou alors on apprends qu'elle ont une personnalité complexe....Lorsque j'ai vu le début avec cette Scarlett que tout le monde considère comme une grosse méchante qui mérite de mourir, je me disais qu'on allait montrer que c'était juste une pauvre victime....et ben non même si la tuer était disproportionner et qu'elle semble avoir été victime d'un complot, Scarlett est vraiment méchante et fière de l'être ! Parfois, j'aime bien suivre les histoires mettant en vedette un personnage pleins de défauts du moment qu'ils réussissent à être amusant et c'est le cas de Scarlett qui a pleins de défauts sans devenir insupportable. L'histoire mets donc en vedette le fantôme d'une noble peu sympathique et une héroïne pure et naïve qui est la seule qui voit Scarlett et qui va finir par l'aider à ce venger de ceux qui lui ont fait du mal sauf que l'enquête attire l'attention de gens qui vont vouloir se débarrasser de l'héroïne. Parallèlement, Scarlett aide l'héroïne a survire dans le monde cruel des nobles en lui disant quoi faire voir même en la possédant pour affronter des ennemis. Le scénario est vraiment prenant avec des mystères dont j'ai envie de connaitre les solutions. Il y a une galerie de personnages mémorables et l'intrigue avance bien même si dans les premiers tomes j'avais un peu peur que l'intrigue principale avance trop lentement. Le dessin est très bon aussi et l’humour fonctionne bien. Franchement, c'est vraiment une bonne surprise avec ce récit qui sort du lot des centaines d'histoires venant du Japon mettant en vedette le monde des nobles dans un pays fictif inspiré par l'Europe.

20/04/2025 (modifier)
Par Canarde
Note: 4/5 Coups de coeur du moment
Couverture de la série Isaac le pirate
Isaac le pirate

J'ai enfin lu les volume 2,3 et 4 et cela ne faiblit pas. Chapeau bas. Il me manque encore le dernier... Tome 1 (Les Amériques, trouvé par hasard d'occasion) je trouve le regard de Blain très subtile, en particulier sur les rapports homme/femme de l'époque, sur la place de la religion, ce que je n'attendais pas forcément dans une BD de pirate. Le dessin de Blain que je qualifierais de réaliste stylisé, sait être expressif, et lorsque son trait exagère dans le mouvement grandiloquent ou au contraire dans l'humour, les dialogues réajustent le ton. Les couleurs sont un peu ternes en revanche. Le fait qu'Isaac soit un dessinateur compulsif, et que ce soit la première série en solo de l'auteur, laisse à penser que Blain y a mis beaucoup de lui (en tout cas pas physiquement si l'on en juge par la tête carrée du personnage et celle toute mince de la photo de wikipédia. ) Cette proximité nous aide sans doute à nous identifier à ce personnage, jeune, imaginatif, et naïf par certains cotés qui se trouve ballotté dans une aventure inespérée. Le rôle de sa compagne qui reste à Paris n'est pas effacé, et l'on suit aussi ses stratégies de survie, qui sont d'autres aventures, peut-être plus originales finalement... En lisant l'avis d'Alix, j'ai très envie de lire la suite, puisque le premier album est le moins bien noté. Pourtant c'est bien ce volume qui a eu le prix du meilleur Album au festival d'Angoulême en 2002.

02/02/2025 (MAJ le 20/04/2025) (modifier)
Couverture de la série I
I"s

Je me retrouve dans les derniers avis, ce manga aurait pu être tellement mieux. La partie graphique est très agréable, bonne expressivité et pas avare en décors. Malheureusement ça ne fait pas tout. L’histoire oublie de se renouveler en cours de route, ça tire méchamment en longueur et reproduit systématiquement le même schéma que ça en devient barbant. En gros, Seito aime Iori (une camarade de classe qui l’aime également), il faudra 15 tomes à ces derniers pour se parler franchement et s’avouer leurs sentiments. Entre temps, ça piétonne gentiment, notre jeune lycéen sera continuellement dans une sorte de triangle amoureux (son amie d’enfance, puis un amour de vacances, une voisine …) face à Iori qui mènera une carrière d’idole. A force, je n’en pouvais plus de voir le bout et les personnages principaux ont réussi à complètement me gaver, j’ai fini leur histoire dans l’indifférence totale. Dommage car il y avait un certain potentiel ou idées intéressantes, mais la série est 2 fois trop longue et (pour moi) joue bien plus sur le côté romance que humour. Je ne conseille pas.

20/04/2025 (modifier)
Couverture de la série La Cité du Bonheur
La Cité du Bonheur

C'est dans les dernières pages de l'album que j'ai découvert que cette histoire est dérivée d'un jeu de rôle (que je ne connaissais pas, mais je suis inculte en la matière). Disons que je n'ai pas trouvé grand chose de captivant dans ce récit. Qui fait presque office de présentation publicitaire de l'univers du jeu (quelques pages complètent cette présentation en fin d'album). Rien n'est creusé ou folichon. Histoire et personnages manquent d'originalité et de profondeur. Il ne se passe pas grand chose, surtout pour un album sensé être un one shot. J'ajoute que j'ai trouvé le dessin très moyen et que je n'ai pas aimé la colorisation informatique, sans nuance. Vraiment pas ma came.

20/04/2025 (modifier)