Je ne parviens pas à comprendre comment un éditeur comme Delcourt peut publier une telle médiocrité graphique. C'est insensé à une époque où pullulent les dessinateurs au style et au talent à peu près honnête de tomber sur des dessins aussi peu inspirés.
Quant au scénario.... disons qu'il marche sur les traces de dizaines de prédécesseurs qui avant cet album ont abordé le même sujet sous l'angle de l'humour. A vrai dire il n'apporte pas grand chose mis à part deux ou trois gags très bien sentis mais malheureusement desservis par un dessin sans génie ni inspiration.
Bref, ça ne décolle jamais vraiment et j'ai refermé l'album en me disant que le tout manquait singulièrement de travail et d'exigence à défaut de talent.
Album faisant partie des médiocres tentatives de l'éditeur Clair de Lune de copier le succès commercial de la série Les Blondes de Soleil. Cette dernière n'était déjà pas terrible mais avait au moins l'alibi de la primauté dans le monde de la BD. La copie n'a pas cette excuse et se révèle encore plus mauvaise. Le dessin est basique et sans âme. Les gags sont majoritairement pompés de blagues déjà connues sans pour autant être terribles. Le fait de jouer sur la stupidité crasse de leurs héroïnes les rend plus lamentables que drôles. Quant à l'argument de mettre en scène des fausses blondes, il est complètement factice puisqu'on ne verra aucune différence entre celles-ci et les blondes idiotes de la série qu'elle copie, tout juste quelques fois où l'héroïne rappelle que ce n'est pas sa vraie couleur mais sans que cela change quoi que ce soit au final.
Je ne suis même pas sûr que cette série là ait atteint les rayons des supermarchés avant de finir en bac de soldes.
Je ne connais Barry Windsor-Smith qu'à travers la série Monstres que je n'ai pas lu, mais que j'ai simplement eu l'occasion de feuilleter. C'est donc avec cette Adastra in Africa que je découvre son oeuvre. Très rapidement j'ai eu le sentiment que j'avais entre le main une BD très clivante, celle du genre qu'on adore ou qu'on déteste.
Et personnellement je suis plutôt dans la deuxième catégorie. Sans dire que j'ai détesté, je n'ai pas pris de plaisir avec cette lecture. Tout d'abord le dessin : clairement le dessinateur à un talent fou. Les cases sont très détaillées et lorsqu'on prend le temps de les regarder une par une avec attention, on découvre tous pleins de petits éléments soignés. C'est assez impressionnant. Mais, au global, les planches sont trop chargées, et le noir et blanc et pesant. A force, il y a un effet too much et c'est malheureusement le coté surchargé / oppressant qui prend le dessus pour moi.
Si on fait abstraction du contexte autour de la sortie de cet album, de la parution ratée en tant que suite à une histoire des X-men, si on met de coté le parallèle avec Tornade... que reste il ? L'histoire d'une princesse extra terrestre qui débarque dans un village affamé d'Afrique et qui dans de long monologue nous sert une fable sur la vie, la mort, les sacrifices, l'écologie. C'est un texte onirique-shaminique qui ne m'a absolument pas touché. Au final c’est pas le dessin trop chargé le problème, mais le scénario. J'ai pas compris le but, j'ai pas compris le sens, j'ai pas compris l'intérêt et j’ai trouvé cette histoire ennuyeuse.
Vraisemblablement à réserver aux fans de l'auteur.
Aïe.
Bon, je tiens à commencer en précisant que j’ai longtemps été une grande fan de l’univers du Krosmoz, univers créé autour du MMORPG Dofus et s’étendant sur diverses plateformes (animation, bandes-dessinées, jeux de société, …). J’ai grandi avec.
Dofus, ça a été l’un de mes tout premiers jeux vidéo (le tout premier en ligne), je suivais assidûment la série animée Wakfu, je dévorais les Dofus Mag et à peu près tout ce qui pouvait me tomber sous la main en rapport avec cet univers, …
Bref, Dofus, ça a été une grosse part de ma vie.
La nostalgie peut bien des choses mais elle ne peut pas m’empêcher de dire que tout n’est pas rose dans cet univers étendu. Entre les projets lancés à la volée puis abandonnés aussi vite, l’humour qui a souvent des relents de beauferie, la quasi-totalité des personnages féminins dont les corps ne changent pas (jeunes avec de belles courbes et surtout l’éternelle forme en sablier) et le défaut inhérent à tout univers étendu qui est de devoir canoniser et décanoniser des récits pour tenter de préserver un semblant de cohérence interne sous peine de se casser la gueule – bref, tout ça est un peu chaotique.
Mais c’est aussi de bonnes qualités, notamment un univers intéressant, des histoires entraînantes de ci de là et un goût très prononcé pour les jeux de mots et calembours.
Pourquoi est-ce que je vous dis tout ça ? Eh bien parce que, malheureusement, ici, on va retrouver tous les défauts cités précédemment mais pas vraiment les qualités (à part peut-être les calembours, même si ici ils ne m’auront pas fait rire).
C’est très simple :
Narrativement ? C’est un bordel. Ça court dans tous les sens sans se poser, ça introduit des idées aussi rapidement que ça les laisse de côté, l’histoire ne sait jamais si elle doit être sérieuse ou un gros délire sans prise de tête (ce qui rend difficile d’être investi) et les textes sont souvent niais.
Graphiquement ? C’est fouillis (je sais que le style d’Ancestral Z ne fait pas forcément l’unanimité, mais quand-même, il est capable de bien mieux).
Et ça ne parvient même pas à être une bonne porte d’entrée pour quiconque ne connaîtrait pas l’univers ! On ne prend que très rarement le temps de t’expliquer le pourquoi du comment sur certaines choses, et quand on le prend c’est fait de manière très (trop) bateau !
Nan, vraiment, ça ne donne ni envie de connaître le reste de l’univers, ni envie de tout bêtement continuer cette série.
Et c’est sans compter sur les innombrables blagues de cul du type « lol les nichons la bite le sexe » et autres blagues homophobes du genre « mdr y sont trop gays ».
Pour être honnête, je ne suis jamais allée plus loin que le tomé 15, mais je doute d’un miracle qui aurait soudainement transformé tout ça en or.
En première lecture, j'ai détesté.
Oh, je n'ai pas détesté le dessin. C'est un beau trait souple au pinceau, des couleurs puissantes et très belles, une foule d'essais plastiques, de tampons et autres tâches. Mais déjà l'incroyable profusion et l'enchevètrement de formes, de couleurs, de traits et de bavures surprend par son aspect confus, comme improvisé. On y voit le talent graphique mais sous une forme libérée où tout se mêle dans un chaos semi-esthétique et réfractaire à la logique classique de narration graphique.
Ce chaos se révèle également dans ce qui tient lieu d'histoire à cet ouvrage. Les textes, quand ils ne sont pas tronqués, superposés, à demi effacés ou griffonnés, tiennent de l'écriture automatique, du déversement psychanalytique, sans structure séquentielle, au point de m'interroger sur le fait d'avoir face à moi une vraie BD ou plutôt un recueil d'illustrations réalisées au gré des envies et inspirations de l'auteur.
Illisible et bien trop abscons pour un lecteur matérialiste tel que moi.
En deuxième lecture toutefois, je suis parvenu à mieux comprendre.
Même si le dessin restait souvent gratuit, le texte lui se faisait plus compréhensible maintenant que j'avais une meilleure vision d'ensemble du sujet. Betty y devient en effet l'alter-ego d'une artiste au sens général ou de l'artiste auteur de cet album-ci en particulier.
Et à travers sa génèse, son développement et sa fin, l'artiste/auteur se parle en grande partie à lui-même. Il pose des thématiques telles que l'artiste contre les diktats de la bonne société, l'artiste qui doit réaliser son potentiel et ne pas se laisser guider vers un avenir tout tracé, l'artiste qui ne doit pas avoir honte de ses erreurs mais les afficher et apprendre d'elles, ou encore son rapport intime à Dieu et à Jésus...
Le message commençait donc à passer de manière un peu plus claire, mais toujours aussi décousue, aussi gratuite, avec à nouveau pour moi de grandes difficultés à ne pas décrocher toutes les 3 pages, à trouver désagréable cette mise en scène. Tant et si bien qu'une fois encore, j'ai eu du mal à ne pas survoler le dernier tiers de l'album.
C'est le genre d'ouvrage artistique qu'il faut prendre le temps de lire, relire et analyser pour en déterminer le message ou juste l'état d'esprit de l'auteur... sauf que pour cela, il aurait fallu qu'il parvienne à m'en donner l'envie et cet excès de confusion et d'improvisation me prend tellement la tête que ce serait me faire souffrance que de vouloir chercher à creuser davantage une thématique qui visiblement ne me parle pas.
J’avais acheté le tome 1 il y a de cela six ans, intriguée par sa couverture et sa prémisse : une vampire éternellement enfermée dans sa crise d’ado et qui ne sait pas trop quoi faire de ses dix doigts.
Je venais tout juste d’avoir 18 ans, j’adorais les vampires, j’aimais les histoires de paranormal enfermé dans un quotidien banal, …
Bon, voilà, il ne m’en fallait pas plus, je l’ai acheté sur un coup de tête.
A cette époque, je ne connaissais que très peu Sfar (si ce n’est pour les Sardine de l'espace, les Donjons et les trois premiers tomes du Chat du Rabbin) et le dessin ne m’avait pas dérangé.
Par contre, le texte…
Bon, disons-le, je n’ai pas vraiment aimé cette lecture.
C’était d’un fade.
J’ai vraiment eu l’impression d’un gros gâchis, car le postulat, encore une fois, était très bon. Une ado vampire éternellement en colère contre le monde et elle-même, enfermée dans un quotidien qui l’ennui : c’est de l’or en barre. Il y a de quoi en faire une comédie ou une tragédie vraiment bien fichue.
Mais là, c’est décevant, Sfar n’en fait rien. C’est bête de ne pas aller plus loin que l’idée de base. Aspirine est en colère, sa colère n’a pas vraiment de raison ou de cible précise et elle n’évolue pas vraiment. Le personnage non plus n'évolue pas, au delà du fait qu'elle se fait un ami, mais c'est très mal amené dans le récit. L'ami en question, d'ailleurs, est assez ennuyant, il aurait été préférable d'approfondir la relation entre les deux sœurs.
L'humour n'est pas drôle (pour tout dire j'ai mis du temps à comprendre que certains échanges avaient pour but de faire rire) et j'ai eu le sentiment que monsieur Sfar essayait d'écrire de la philosophie de comptoir, celle qui s'entend parler et qui cherche plus à faire des phrases qui sonnent bien que des phrases qui fassent vraiment réfléchir. Parce que moi qui m'attendait à trouver, au mieux une tragicomédie sur les affres de l'immortalité, au pire une simple réflexion sur l'adolescence, bah je fus fort déçue de ne trouver qu'un récit de surface sans grand éclat mais qui paradoxalement avait l'air de se sentir très (trop) intelligent.
J’ai tout de même apprécié certaines répliques. Bon, en vrai, j’ai surtout apprécié la scène où Aspirine traine de force son professeur de philosophie sur les toits, j’ai trouvé les répliques sympathiques (en particulier la longue tirade où elle lui explique que, si elle le voulait, elle pourrait lui citer plein de grands auteurs, mais in fine elle préfère les chanteuses pop).
Si cela n’avait été qu’un one-shot, j’aurais pu m’arrêter à 2 étoiles. Une lecture très imparfaite mais pas nécessairement désagréable.
Mais voilà, il y en a eu d’autres.
Je serais très brève, je n’ai même pas réussi à finir le deuxième tome.
Le scénario, qui reposait à l’origine sur une base loufoque mais simple, part dans du grand n’importe quoi.
Je n'ai pas souvenir d'avoir vu la moindre structure narrative, par contre j'ai bien senti que monsieur Sfar s'écoutait toujours autant parlé (écrire ?).
Malheureusement, l’avenir me montrera que ce ne sera pas ma dernière déconvenue avec Sfar…
Gasp ! Je me suis fait eu ! Présentée sur manga news comme un diptyque, cette série n’est en rien terminée. Pire que tout, je ne suis même pas sûr qu’elle sera éditée en français jusqu’à son terme. Ceci dit, sa médiocrité la rend totalement dispensable à mes yeux !
Oui, mon opinion est sévère. D’autant plus que le deuxième tome est quand même supérieur au premier et que si la série devait poursuivre sa courbe ascendante, elle deviendrait tout à fait acceptable à partir du 4ème tome (mais bon, là, il ne s’agit que de spéculations hasardeuses).
L’histoire s’inscrit donc dans un contexte plus global et ce récit n’est finalement qu’assez anecdotique face à la fresque que veulent construire les responsables marketing de la franchise (fresque qui s’appuiera donc sur divers romans, comics et manga dont celui-ci). Et déjà là, ça coince quelque peu car les enjeux semblent tellement minces pour ce récit qu’il m’a été impossible de réellement m’inquiéter du sort des protagonistes. La principale protagoniste, justement, est une jeune jedi qui se remet sans cesse en question. Ses questionnements m’ont laissé totalement indifférent, sans doute parce que ce n’est pas ce que je recherche quand je lis une série de cet univers (moi, j’attends surtout un gros divertissement porté par l’action, l’exotisme et des touches d’humour) mais aussi à cause de la mise en scène, que j’ai trouvée pesante. Ainsi, les échanges entre Lily et son mentor (un wookie) ont été incroyablement soporifiques.
Autre détail très ennuyeux, et perturbant : le manque de moyens, d’envergure du projet. Pourtant, en matière de bande dessinée, les effets spéciaux, ça ne coûte rien ! Mais ici, tout a l’air d’avoir été réalisé à l’économie. Des réfugiés doivent être déplacés d’une planète à une autre ? On en déplace 4 ou 5 et c’est tout. Je sais pas mais ça fait vide, mesquin. Et il y a ainsi pas mal de moments où je me suis fait la réflexion que l’histoire manquait d’envergure, de moyens, de cette exubérance qu’on est en droit d’attendre d’un space-opera.
Enfin, sur seule base de ce récit, il manque clairement des clés au lecteur pour bien comprendre le contexte global. La série est vraiment conçue pour n’être qu’une pièce d’un puzzle plus global mais ce choix entraine chez moi beaucoup plus de frustration que de curiosité.
Le dessin est à l’image du scénario, laissant ce désagréable sentiment d’avoir été fait à l’économie. Il s'agit toutefois d'un travail soigné... mais sans envergure, jouant plus sur l'effet que sur la profondeur.
Comme dit plus haut, le tome 2 est quand même autrement plus lisible que le premier mais il ne suffit pas à sauver l’ensemble. Et si le tome 3 est bien sorti aux USA, rien n’indique qu’il paraitra en version française. Or ce tome 2 se termine au milieu de l’histoire et ne pas avoir la suite accentue encore cette impression de gâchis.
Dernier détail : le sens de lecture est à l’occidentale (de gauche à droite). C’est juste un détail mais ça désarçonne quand même quand on est habitué à lire les mangas de droite à gauche.
Totalement dispensable à mes yeux, la série trouve peut-être un intérêt dans le contexte global mais sur seule base de celle-ci je n’ai aucune envie d’approfondir ce contexte. Pour moi, il s’agit donc d’un échec.
1.5/5 pour l'ensemble des deux premiers tomes. Et comme la franchise dispose de moyens qui devraient lui permettre d'être autrement ambitieuse, j'arrondis à la note inférieure.
Une note très sévère pour cet album, qui sanctionne principalement la vulgarité des dialogues mais pas que. Car les diverses péripéties vécues par cette meute m’ont paru tout sauf trépidantes et, hormis une licorne quelque peu amusante, aucun des protagonistes n’aura réussi à me charmer.
Le sujet est plutôt dans l’air du temps, écologiste, vegan. Je n’ai rien contre mais voir un renard s’offusquer que les humains mangent des animaux me semble incroyablement manquer de subtilité et de pertinence. Ainsi, tout ce discours en faveur de la nature m’aura paru bien trop basique pour convaincre un lecteur un tant soit peu critique. Les auteurs restent sur ce leitmotiv que les humains font souffrir les animaux mais en gardant cette image d’une nature dans laquelle tout est amour, entraide et fraternité. C’est trop enfantin et pas assez impertinent pour moi.
L’album se découpe en plusieurs courts chapitres. L’humour y est très présent mais ne m’aura que beaucoup trop rarement arraché un sourire (à titre personnel, lire un bonobo répéter « on baise ? » à longueur de page n’est vraiment pas de nature à me faire m’esclaffer). Le dessin au rendu naïf rend les comiques de situation peu subtils tandis que les dialogues cumulent les expressions « des jeunes d’aujourd’hui » mais sans que je trouve le rendu naturel ou utile. Même la calligraphie ne m’aura pas plu, qui m’aura forcé à relire certains passages, n’arrivant pas à décrypter tel ou tel mot. Sans doute suis-je trop vieux pour ce genre d’humour (oh, vieillesse ennemie) et je serais quand même curieux de savoir si un jeune y adhérerait pleinement.
Au final, je peux donc vraiment dire que je n’ai pas été séduit. A voir avec un public plus jeune et avec des personnes que des dialogues gratuitement vulgaires ne dérangent pas.
Cinquième comics de l'univers Cyberpunk 2077 que je lis, ma note sur celui-ci est un peut-être un peu extrême mais c'est pour prévenir les lecteurs qu'il n'y a vraiment rien à tirer de cet album.
Première information, il ne se déroule pas en 2077 mais en 2023, après l'attentat contre les tours Arasaka et la mort de Johnny Silverhand. Thompson est un journaliste désespéré de voir ses reportages d'investigation désintéresser la population de Night City alors qu'il dénonce les exactions des corpos. Il est engagé pour une nouvelle enquête : retrouver le corps de Silverhand, ou plus précisément son bras, que des réfugiés coréens auraient retrouvé sous les décombres des tours détruites.
C'est une histoire plus courte que les autres comics de cet univers, seulement trois chapitres et moins de 60 pages. Il ne s'y passe vraiment pas grand chose. Le dessin est très correct pour les personnages, mais trop épuré et géométrique pour les décors, et surtout il s'en dégage une certaine froideur et un vide qui diffère de la vision chaotique et surpeuplée de Night City. On y suit notre journaliste enquêteur qui interroge des gens, découvre qu'on lui ment mais que la vérité n'est pas très différente, et surtout que tout cela n'amène à rien. Si le scénariste avait eu une idée en début d'histoire, on dirait qu'il l'a abandonnée pour terminer plus rapidement son intrigue qui se révèle vide. Aucun intérêt pour les personnages, pour l'enquête en général, à peine y a-t-on un avant-goût de l'univers de Cyberpunk, et l'histoire se termine en queue de poisson, comme s'il manquait un quatrième chapitre qui aurait pu amener enfin à quelque chose.
Album plus que dispensable.
Je viens de tomber sur cette série à ma médiathèque. Que dire qui n'ait pas été dit ? L'histoire est plutôt improbable, et plus j'avance dans la série, plus le scénario dérive dans le n'importe quoi. On a l'impression que le scénariste a une petite souris dans le cerveau qui pousse des boutons au hasard.
Là j'en suis arrivé au tome 8. Je vais continuer jusqu'au tome 12, rien que pour voir comment le scénariste va se dépatouiller.
Heureusement ça ne m'a rien coûté à emprunter les livres.
EDIT: je viens de terminer le tome 12. Je croyais que c'était fini ... et bien non: ça continue. Le scénariste et le dessinateur vont continuer à pondre leur histoire sans queue ni tête. Mais là ce sera sans moi. J'abandonne. Mon filtre à conneries est saturé.
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Je ne parviens pas à comprendre comment un éditeur comme Delcourt peut publier une telle médiocrité graphique. C'est insensé à une époque où pullulent les dessinateurs au style et au talent à peu près honnête de tomber sur des dessins aussi peu inspirés. Quant au scénario.... disons qu'il marche sur les traces de dizaines de prédécesseurs qui avant cet album ont abordé le même sujet sous l'angle de l'humour. A vrai dire il n'apporte pas grand chose mis à part deux ou trois gags très bien sentis mais malheureusement desservis par un dessin sans génie ni inspiration. Bref, ça ne décolle jamais vraiment et j'ai refermé l'album en me disant que le tout manquait singulièrement de travail et d'exigence à défaut de talent.
Les Fausses Blondes
Album faisant partie des médiocres tentatives de l'éditeur Clair de Lune de copier le succès commercial de la série Les Blondes de Soleil. Cette dernière n'était déjà pas terrible mais avait au moins l'alibi de la primauté dans le monde de la BD. La copie n'a pas cette excuse et se révèle encore plus mauvaise. Le dessin est basique et sans âme. Les gags sont majoritairement pompés de blagues déjà connues sans pour autant être terribles. Le fait de jouer sur la stupidité crasse de leurs héroïnes les rend plus lamentables que drôles. Quant à l'argument de mettre en scène des fausses blondes, il est complètement factice puisqu'on ne verra aucune différence entre celles-ci et les blondes idiotes de la série qu'elle copie, tout juste quelques fois où l'héroïne rappelle que ce n'est pas sa vraie couleur mais sans que cela change quoi que ce soit au final. Je ne suis même pas sûr que cette série là ait atteint les rayons des supermarchés avant de finir en bac de soldes.
Adastra in Africa
Je ne connais Barry Windsor-Smith qu'à travers la série Monstres que je n'ai pas lu, mais que j'ai simplement eu l'occasion de feuilleter. C'est donc avec cette Adastra in Africa que je découvre son oeuvre. Très rapidement j'ai eu le sentiment que j'avais entre le main une BD très clivante, celle du genre qu'on adore ou qu'on déteste. Et personnellement je suis plutôt dans la deuxième catégorie. Sans dire que j'ai détesté, je n'ai pas pris de plaisir avec cette lecture. Tout d'abord le dessin : clairement le dessinateur à un talent fou. Les cases sont très détaillées et lorsqu'on prend le temps de les regarder une par une avec attention, on découvre tous pleins de petits éléments soignés. C'est assez impressionnant. Mais, au global, les planches sont trop chargées, et le noir et blanc et pesant. A force, il y a un effet too much et c'est malheureusement le coté surchargé / oppressant qui prend le dessus pour moi. Si on fait abstraction du contexte autour de la sortie de cet album, de la parution ratée en tant que suite à une histoire des X-men, si on met de coté le parallèle avec Tornade... que reste il ? L'histoire d'une princesse extra terrestre qui débarque dans un village affamé d'Afrique et qui dans de long monologue nous sert une fable sur la vie, la mort, les sacrifices, l'écologie. C'est un texte onirique-shaminique qui ne m'a absolument pas touché. Au final c’est pas le dessin trop chargé le problème, mais le scénario. J'ai pas compris le but, j'ai pas compris le sens, j'ai pas compris l'intérêt et j’ai trouvé cette histoire ennuyeuse. Vraisemblablement à réserver aux fans de l'auteur.
Dofus
Aïe. Bon, je tiens à commencer en précisant que j’ai longtemps été une grande fan de l’univers du Krosmoz, univers créé autour du MMORPG Dofus et s’étendant sur diverses plateformes (animation, bandes-dessinées, jeux de société, …). J’ai grandi avec. Dofus, ça a été l’un de mes tout premiers jeux vidéo (le tout premier en ligne), je suivais assidûment la série animée Wakfu, je dévorais les Dofus Mag et à peu près tout ce qui pouvait me tomber sous la main en rapport avec cet univers, … Bref, Dofus, ça a été une grosse part de ma vie. La nostalgie peut bien des choses mais elle ne peut pas m’empêcher de dire que tout n’est pas rose dans cet univers étendu. Entre les projets lancés à la volée puis abandonnés aussi vite, l’humour qui a souvent des relents de beauferie, la quasi-totalité des personnages féminins dont les corps ne changent pas (jeunes avec de belles courbes et surtout l’éternelle forme en sablier) et le défaut inhérent à tout univers étendu qui est de devoir canoniser et décanoniser des récits pour tenter de préserver un semblant de cohérence interne sous peine de se casser la gueule – bref, tout ça est un peu chaotique. Mais c’est aussi de bonnes qualités, notamment un univers intéressant, des histoires entraînantes de ci de là et un goût très prononcé pour les jeux de mots et calembours. Pourquoi est-ce que je vous dis tout ça ? Eh bien parce que, malheureusement, ici, on va retrouver tous les défauts cités précédemment mais pas vraiment les qualités (à part peut-être les calembours, même si ici ils ne m’auront pas fait rire). C’est très simple : Narrativement ? C’est un bordel. Ça court dans tous les sens sans se poser, ça introduit des idées aussi rapidement que ça les laisse de côté, l’histoire ne sait jamais si elle doit être sérieuse ou un gros délire sans prise de tête (ce qui rend difficile d’être investi) et les textes sont souvent niais. Graphiquement ? C’est fouillis (je sais que le style d’Ancestral Z ne fait pas forcément l’unanimité, mais quand-même, il est capable de bien mieux). Et ça ne parvient même pas à être une bonne porte d’entrée pour quiconque ne connaîtrait pas l’univers ! On ne prend que très rarement le temps de t’expliquer le pourquoi du comment sur certaines choses, et quand on le prend c’est fait de manière très (trop) bateau ! Nan, vraiment, ça ne donne ni envie de connaître le reste de l’univers, ni envie de tout bêtement continuer cette série. Et c’est sans compter sur les innombrables blagues de cul du type « lol les nichons la bite le sexe » et autres blagues homophobes du genre « mdr y sont trop gays ». Pour être honnête, je ne suis jamais allée plus loin que le tomé 15, mais je doute d’un miracle qui aurait soudainement transformé tout ça en or.
Comment Betty vint au monde
En première lecture, j'ai détesté. Oh, je n'ai pas détesté le dessin. C'est un beau trait souple au pinceau, des couleurs puissantes et très belles, une foule d'essais plastiques, de tampons et autres tâches. Mais déjà l'incroyable profusion et l'enchevètrement de formes, de couleurs, de traits et de bavures surprend par son aspect confus, comme improvisé. On y voit le talent graphique mais sous une forme libérée où tout se mêle dans un chaos semi-esthétique et réfractaire à la logique classique de narration graphique. Ce chaos se révèle également dans ce qui tient lieu d'histoire à cet ouvrage. Les textes, quand ils ne sont pas tronqués, superposés, à demi effacés ou griffonnés, tiennent de l'écriture automatique, du déversement psychanalytique, sans structure séquentielle, au point de m'interroger sur le fait d'avoir face à moi une vraie BD ou plutôt un recueil d'illustrations réalisées au gré des envies et inspirations de l'auteur. Illisible et bien trop abscons pour un lecteur matérialiste tel que moi. En deuxième lecture toutefois, je suis parvenu à mieux comprendre. Même si le dessin restait souvent gratuit, le texte lui se faisait plus compréhensible maintenant que j'avais une meilleure vision d'ensemble du sujet. Betty y devient en effet l'alter-ego d'une artiste au sens général ou de l'artiste auteur de cet album-ci en particulier. Et à travers sa génèse, son développement et sa fin, l'artiste/auteur se parle en grande partie à lui-même. Il pose des thématiques telles que l'artiste contre les diktats de la bonne société, l'artiste qui doit réaliser son potentiel et ne pas se laisser guider vers un avenir tout tracé, l'artiste qui ne doit pas avoir honte de ses erreurs mais les afficher et apprendre d'elles, ou encore son rapport intime à Dieu et à Jésus... Le message commençait donc à passer de manière un peu plus claire, mais toujours aussi décousue, aussi gratuite, avec à nouveau pour moi de grandes difficultés à ne pas décrocher toutes les 3 pages, à trouver désagréable cette mise en scène. Tant et si bien qu'une fois encore, j'ai eu du mal à ne pas survoler le dernier tiers de l'album. C'est le genre d'ouvrage artistique qu'il faut prendre le temps de lire, relire et analyser pour en déterminer le message ou juste l'état d'esprit de l'auteur... sauf que pour cela, il aurait fallu qu'il parvienne à m'en donner l'envie et cet excès de confusion et d'improvisation me prend tellement la tête que ce serait me faire souffrance que de vouloir chercher à creuser davantage une thématique qui visiblement ne me parle pas.
Aspirine
J’avais acheté le tome 1 il y a de cela six ans, intriguée par sa couverture et sa prémisse : une vampire éternellement enfermée dans sa crise d’ado et qui ne sait pas trop quoi faire de ses dix doigts. Je venais tout juste d’avoir 18 ans, j’adorais les vampires, j’aimais les histoires de paranormal enfermé dans un quotidien banal, … Bon, voilà, il ne m’en fallait pas plus, je l’ai acheté sur un coup de tête. A cette époque, je ne connaissais que très peu Sfar (si ce n’est pour les Sardine de l'espace, les Donjons et les trois premiers tomes du Chat du Rabbin) et le dessin ne m’avait pas dérangé. Par contre, le texte… Bon, disons-le, je n’ai pas vraiment aimé cette lecture. C’était d’un fade. J’ai vraiment eu l’impression d’un gros gâchis, car le postulat, encore une fois, était très bon. Une ado vampire éternellement en colère contre le monde et elle-même, enfermée dans un quotidien qui l’ennui : c’est de l’or en barre. Il y a de quoi en faire une comédie ou une tragédie vraiment bien fichue. Mais là, c’est décevant, Sfar n’en fait rien. C’est bête de ne pas aller plus loin que l’idée de base. Aspirine est en colère, sa colère n’a pas vraiment de raison ou de cible précise et elle n’évolue pas vraiment. Le personnage non plus n'évolue pas, au delà du fait qu'elle se fait un ami, mais c'est très mal amené dans le récit. L'ami en question, d'ailleurs, est assez ennuyant, il aurait été préférable d'approfondir la relation entre les deux sœurs. L'humour n'est pas drôle (pour tout dire j'ai mis du temps à comprendre que certains échanges avaient pour but de faire rire) et j'ai eu le sentiment que monsieur Sfar essayait d'écrire de la philosophie de comptoir, celle qui s'entend parler et qui cherche plus à faire des phrases qui sonnent bien que des phrases qui fassent vraiment réfléchir. Parce que moi qui m'attendait à trouver, au mieux une tragicomédie sur les affres de l'immortalité, au pire une simple réflexion sur l'adolescence, bah je fus fort déçue de ne trouver qu'un récit de surface sans grand éclat mais qui paradoxalement avait l'air de se sentir très (trop) intelligent. J’ai tout de même apprécié certaines répliques. Bon, en vrai, j’ai surtout apprécié la scène où Aspirine traine de force son professeur de philosophie sur les toits, j’ai trouvé les répliques sympathiques (en particulier la longue tirade où elle lui explique que, si elle le voulait, elle pourrait lui citer plein de grands auteurs, mais in fine elle préfère les chanteuses pop). Si cela n’avait été qu’un one-shot, j’aurais pu m’arrêter à 2 étoiles. Une lecture très imparfaite mais pas nécessairement désagréable. Mais voilà, il y en a eu d’autres. Je serais très brève, je n’ai même pas réussi à finir le deuxième tome. Le scénario, qui reposait à l’origine sur une base loufoque mais simple, part dans du grand n’importe quoi. Je n'ai pas souvenir d'avoir vu la moindre structure narrative, par contre j'ai bien senti que monsieur Sfar s'écoutait toujours autant parlé (écrire ?). Malheureusement, l’avenir me montrera que ce ne sera pas ma dernière déconvenue avec Sfar…
Star Wars - La Haute République - Un équilibre fragile
Gasp ! Je me suis fait eu ! Présentée sur manga news comme un diptyque, cette série n’est en rien terminée. Pire que tout, je ne suis même pas sûr qu’elle sera éditée en français jusqu’à son terme. Ceci dit, sa médiocrité la rend totalement dispensable à mes yeux ! Oui, mon opinion est sévère. D’autant plus que le deuxième tome est quand même supérieur au premier et que si la série devait poursuivre sa courbe ascendante, elle deviendrait tout à fait acceptable à partir du 4ème tome (mais bon, là, il ne s’agit que de spéculations hasardeuses). L’histoire s’inscrit donc dans un contexte plus global et ce récit n’est finalement qu’assez anecdotique face à la fresque que veulent construire les responsables marketing de la franchise (fresque qui s’appuiera donc sur divers romans, comics et manga dont celui-ci). Et déjà là, ça coince quelque peu car les enjeux semblent tellement minces pour ce récit qu’il m’a été impossible de réellement m’inquiéter du sort des protagonistes. La principale protagoniste, justement, est une jeune jedi qui se remet sans cesse en question. Ses questionnements m’ont laissé totalement indifférent, sans doute parce que ce n’est pas ce que je recherche quand je lis une série de cet univers (moi, j’attends surtout un gros divertissement porté par l’action, l’exotisme et des touches d’humour) mais aussi à cause de la mise en scène, que j’ai trouvée pesante. Ainsi, les échanges entre Lily et son mentor (un wookie) ont été incroyablement soporifiques. Autre détail très ennuyeux, et perturbant : le manque de moyens, d’envergure du projet. Pourtant, en matière de bande dessinée, les effets spéciaux, ça ne coûte rien ! Mais ici, tout a l’air d’avoir été réalisé à l’économie. Des réfugiés doivent être déplacés d’une planète à une autre ? On en déplace 4 ou 5 et c’est tout. Je sais pas mais ça fait vide, mesquin. Et il y a ainsi pas mal de moments où je me suis fait la réflexion que l’histoire manquait d’envergure, de moyens, de cette exubérance qu’on est en droit d’attendre d’un space-opera. Enfin, sur seule base de ce récit, il manque clairement des clés au lecteur pour bien comprendre le contexte global. La série est vraiment conçue pour n’être qu’une pièce d’un puzzle plus global mais ce choix entraine chez moi beaucoup plus de frustration que de curiosité. Le dessin est à l’image du scénario, laissant ce désagréable sentiment d’avoir été fait à l’économie. Il s'agit toutefois d'un travail soigné... mais sans envergure, jouant plus sur l'effet que sur la profondeur. Comme dit plus haut, le tome 2 est quand même autrement plus lisible que le premier mais il ne suffit pas à sauver l’ensemble. Et si le tome 3 est bien sorti aux USA, rien n’indique qu’il paraitra en version française. Or ce tome 2 se termine au milieu de l’histoire et ne pas avoir la suite accentue encore cette impression de gâchis. Dernier détail : le sens de lecture est à l’occidentale (de gauche à droite). C’est juste un détail mais ça désarçonne quand même quand on est habitué à lire les mangas de droite à gauche. Totalement dispensable à mes yeux, la série trouve peut-être un intérêt dans le contexte global mais sur seule base de celle-ci je n’ai aucune envie d’approfondir ce contexte. Pour moi, il s’agit donc d’un échec. 1.5/5 pour l'ensemble des deux premiers tomes. Et comme la franchise dispose de moyens qui devraient lui permettre d'être autrement ambitieuse, j'arrondis à la note inférieure.
La Révolte sans précédent
Une note très sévère pour cet album, qui sanctionne principalement la vulgarité des dialogues mais pas que. Car les diverses péripéties vécues par cette meute m’ont paru tout sauf trépidantes et, hormis une licorne quelque peu amusante, aucun des protagonistes n’aura réussi à me charmer. Le sujet est plutôt dans l’air du temps, écologiste, vegan. Je n’ai rien contre mais voir un renard s’offusquer que les humains mangent des animaux me semble incroyablement manquer de subtilité et de pertinence. Ainsi, tout ce discours en faveur de la nature m’aura paru bien trop basique pour convaincre un lecteur un tant soit peu critique. Les auteurs restent sur ce leitmotiv que les humains font souffrir les animaux mais en gardant cette image d’une nature dans laquelle tout est amour, entraide et fraternité. C’est trop enfantin et pas assez impertinent pour moi. L’album se découpe en plusieurs courts chapitres. L’humour y est très présent mais ne m’aura que beaucoup trop rarement arraché un sourire (à titre personnel, lire un bonobo répéter « on baise ? » à longueur de page n’est vraiment pas de nature à me faire m’esclaffer). Le dessin au rendu naïf rend les comiques de situation peu subtils tandis que les dialogues cumulent les expressions « des jeunes d’aujourd’hui » mais sans que je trouve le rendu naturel ou utile. Même la calligraphie ne m’aura pas plu, qui m’aura forcé à relire certains passages, n’arrivant pas à décrypter tel ou tel mot. Sans doute suis-je trop vieux pour ce genre d’humour (oh, vieillesse ennemie) et je serais quand même curieux de savoir si un jeune y adhérerait pleinement. Au final, je peux donc vraiment dire que je n’ai pas été séduit. A voir avec un public plus jeune et avec des personnes que des dialogues gratuitement vulgaires ne dérangent pas.
Cyberpunk 2077 - Où est Johnny ?
Cinquième comics de l'univers Cyberpunk 2077 que je lis, ma note sur celui-ci est un peut-être un peu extrême mais c'est pour prévenir les lecteurs qu'il n'y a vraiment rien à tirer de cet album. Première information, il ne se déroule pas en 2077 mais en 2023, après l'attentat contre les tours Arasaka et la mort de Johnny Silverhand. Thompson est un journaliste désespéré de voir ses reportages d'investigation désintéresser la population de Night City alors qu'il dénonce les exactions des corpos. Il est engagé pour une nouvelle enquête : retrouver le corps de Silverhand, ou plus précisément son bras, que des réfugiés coréens auraient retrouvé sous les décombres des tours détruites. C'est une histoire plus courte que les autres comics de cet univers, seulement trois chapitres et moins de 60 pages. Il ne s'y passe vraiment pas grand chose. Le dessin est très correct pour les personnages, mais trop épuré et géométrique pour les décors, et surtout il s'en dégage une certaine froideur et un vide qui diffère de la vision chaotique et surpeuplée de Night City. On y suit notre journaliste enquêteur qui interroge des gens, découvre qu'on lui ment mais que la vérité n'est pas très différente, et surtout que tout cela n'amène à rien. Si le scénariste avait eu une idée en début d'histoire, on dirait qu'il l'a abandonnée pour terminer plus rapidement son intrigue qui se révèle vide. Aucun intérêt pour les personnages, pour l'enquête en général, à peine y a-t-on un avant-goût de l'univers de Cyberpunk, et l'histoire se termine en queue de poisson, comme s'il manquait un quatrième chapitre qui aurait pu amener enfin à quelque chose. Album plus que dispensable.
Arctica
Je viens de tomber sur cette série à ma médiathèque. Que dire qui n'ait pas été dit ? L'histoire est plutôt improbable, et plus j'avance dans la série, plus le scénario dérive dans le n'importe quoi. On a l'impression que le scénariste a une petite souris dans le cerveau qui pousse des boutons au hasard. Là j'en suis arrivé au tome 8. Je vais continuer jusqu'au tome 12, rien que pour voir comment le scénariste va se dépatouiller. Heureusement ça ne m'a rien coûté à emprunter les livres. EDIT: je viens de terminer le tome 12. Je croyais que c'était fini ... et bien non: ça continue. Le scénariste et le dessinateur vont continuer à pondre leur histoire sans queue ni tête. Mais là ce sera sans moi. J'abandonne. Mon filtre à conneries est saturé.