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Couverture de la série Le Blog de...
Le Blog de...

C'est probablement la série jeunesse que j'ai le moins apprécié. En effet je trouve que tout sonne faux dans le scénario de Béka. J'ai actuellement une fille en CM2, la classe de l'héroïne Nina et le monde décrit par Béka ne ressemble en rien à la réalité. Ainsi Béka positionne Nina dans une classe unique. C'était l'occasion pour l'auteur de travailler sur les spécificités d'une telle classe qui montre souvent des particularités de solidarité et d'entraide entre les élèves. J'ai du zappé. Ensuite je suis assez d'accord avec Ro, je pense que la majorité des élèves de ce niveau ne savent même pas ce qu'est un blog. Ensuite Béka leur affuble un niveau de syntaxe et de capacité à l'écrit très au-dessus de leur âge. De plus à l'heure du téléphone portable plus aucun jeune n'écrit de cette façon. Enfin le comportement sentimental et autonome correspond aussi à des ados bien plus âgés. J'ai arrêté ma lecture quand le père de Nina (10 ans) voit sa fille embrasser sur la bouche son copain dans son entrée sans rien dire (T2). La structure du récit qui alterne des planches BD avec des pages de conversations numériques donnent un récit haché avec des dialogues d'une insigne faiblesse. Enfin je me demande ce qui autorise les auteurs à suggérer que Simone est un nom idiot ? (T1 p14). Je n'adhère absolument pas à ce type d'humour surtout quand il est en direction de jeunes lecteurs. Le graphisme vaut surtout par une mise en couleur agréable mais le rythme est lent où les actions principales sont des dégustations de chocolat ou d'apprendre à tondre la pelouse. Je suis un gros lecteur de séries jeunesse (même si j'ai passé l'âge depuis très longtemps) et je n'ai rien trouvé ici qui puisse me convenir.

08/04/2024 (modifier)
Couverture de la série Carnet du Pérou
Carnet du Pérou

Bof voire bien moins tellement j'ai trouvé de nombreux passages ridicules (vouloir comparer Lima et Cuzco !!!) voire insultants (des paysans en sombreros qui poussent des brouettes au centre de Lima) pour le Pérou. Je ne suis pas retourné au Pérou depuis très longtemps mais c'est un pays qui m'a marqué profondément tant par sa géographie que par sa population. Jeune routard des années 80 c'était un accueil chez l'habitant (Arequipa, Puno) extraordinaire même si je ne parle pas le Castillan. Le Lac, le Chemin de l'Inca sans y rencontrer âme qui vive, ce ne sont que des souvenirs émotionnellement intenses. En lisant ce pauvre récit nombriliste plein de stéréotypes désuets, j'ai eu du mal à retenir de nombreux grognements intérieurs. De plus Fabcaro utilise très souvent le même schéma rédactionnel pour placer son humour décalé. Je trouve cela assez lassant quand on lit plusieurs de ses albums de façon rapprochée. J'aurais peut-être été moins révolté si monsieur Fabcaro s'était dépeint avec un béret Basque et une baguette sous le bras quitte à vouloir faire rire des autres avec du cliché pourquoi s'arrêter en si bon chemin. Quant au graphisme très approximatif des constructions, je le ressens comme une autre insulte au génie des bâtisseurs Incas Je partage donc le ressenti et la note de Jaydee. Perso je trouve cela nombriliste et narcissique.

30/03/2024 (modifier)
Par PAco
Note: 1/5
Couverture de la série Les 100 derniers jours d'Hitler
Les 100 derniers jours d'Hitler

Bon bon bon... Comment dire, déjà que le genre historique n'est pas forcément ce qui me fait triper le plus, mais alors là je n'ai même pas réussi à finir la BD ! Ça doit même faire un paquet de temps que cela ne m'était pas arrivé ! Mais là... C'est franchement de l'étouffe chrétien par planche de 10 ! (Et pourtant je suis athée...). Bref, l'idée d'adapter le livre de Jean Lopez sur les 100 derniers jours d'Hitler aurait pu être bonne... ou pas. Là c'est indigeste au possible. Chaque planche nous propose de résumer ces fameux 100 derniers jours à compter du 15 janvier 1945. Sauf que ramener les événements journaliers de cette période en 1 planche et d'en enchaîner 100 ne passe pas. D'une, souvent les contextes ne sont pas présentés, les personnages idem, j'ai pourtant pas l'impression d'être une brelle en histoire, mais là faut suivre ; les villes, les régions, les événements pareils... De deux, tout est survolé. Et de trois, tout est tellement survolé que le relecteur a même du prendre des vacances. N'ayant tenu que la moitié de l'album je suis tombé 2 fois sur des erreurs de textes dans les bulles ! Pas 1 coquille ou une faute de frappe, en fait à plusieurs cases d’intervalle (p.25) et sur les 2 premières bulles de la page 65, c'est le même texte en copié/collé... Genre n'importe quoi... Bref, je n'ai pas réussi à aller au bout et je ne vous conseille pas cet album

28/03/2024 (modifier)
Par Anna
Note: 1/5
Couverture de la série Un million d'éléphants
Un million d'éléphants

Beaux dessins, mais l'histoire est terriblement difficile à suivre avec ces sauts dans le temps et ces changements de lieux incessants. On n'arrive pas non plus à bien comprendre les personnages et à entrer dans leur histoire. La BD manque vraiment de profondeur et c'est dommage, car l'histoire aurait pu être passionnante. On reste vraiment sur sa faim.

24/03/2024 (modifier)
Couverture de la série Monica
Monica

Super ma petite BM a acheté Monica ! Je peux donc découvrir cet album controversé qui a gagné à Angoulême et aussi découvrir l'univers légèrement underground de Clowes. Tout cela sans bourse délier. Comme le montre ma note je n'ai pas été conquis du tout. J'ai trouvé ce récit d'un intellectualisme hermétique ennuyeux au possible. Je n'ai éprouvé ni plaisir, ni émotion, ni intérêt intellectuel sur ce long déroulé social d'une Amérique "sous acide". J'ai parfois eu l'impression de me retrouver dans un schéma à la "Forrest Gump" en bien plus dépressif et bien plus confus. La voix off omniprésente m'a donné l'impression d'une logorrhée verbale digne d'un divan de psy. Cela crée un déséquilibre entre texte et une illustration vintage très figée. Si j'ai pu suivre (en sautant des pages tellement ça me barbait) le pénible cheminement de Monica pour retrouver ses origines, je n'ai absolument pas saisi l'introduction d'un chapitre comme the glow infernal dans la cohérence du récit. A mon goût, cette multiplication des genres contribue à la confusion de ma lecture. Graphiquement je suis passé outre une couverture que je trouve laide. C'est ce que j'avais fait pour Ecoute, Jolie Márcia avec bonheur. Mais ici je me suis retrouvé englué dans un graphisme figé sur une critique de la guerre du Vietnam déjà lue d'innombrables fois. Je suis donc passé complétement à côté de cet ouvrage et j'avoue ne pas partager le point de vue du jury. Pas pour moi même si je suis content d'avoir découvert cette série.

23/03/2024 (modifier)
Couverture de la série Parallèles
Parallèles

Pas mieux que mes précédents camarades, c’est vraiment nul à tous les niveaux. L’album qui m’a le moins convaincu de cet auteur. Il use déjà d’un érotisme pas très subtile, on est plutôt dans le niveau bas du front. Des fois ça peut passer avec un peu d’humour, des situations cocasses, une mise en page agréable … Malheureusement nous n’aurons rien de tout ça au cours de ce récit, j’ai survolé dans une totale indifférence ces histoires courtes, rien de positif ne m’a interpellé. C’est moche et ça oublie d’émoustiller, un comble !!

23/03/2024 (modifier)
Par ARAPIAN
Note: 1/5
Couverture de la série Monica
Monica

Ok pour le dessin Chacun sa manière. Mais dites moi s'il y'a plus chtarbé et plus dépressif que cet album ? Je veux bien qu'on aborde certains problèmes sociaux mais faudrait qu'ils puissent parler au lecteur. La on dirait que l'auteur a voulu qu'on ne puisse pas s'y reconnaître de façon délibérée tellement il y en a !!!! Et en plus complètement décousu et délirant. Angouleme est particulièrement décevant cette année.

22/03/2024 (modifier)
Couverture de la série 666
666

668ème avis Hein ! Quoi ? J’ai cafouillé pour le clin d’œil ? Mais non pas du tout, dit-il en pensant à son futur 6667ème ;) Bon ok, j’ai été mauvais mais quand je vois le résultat de cette bd, je me dis que je suis pas le seul, j’ai trouvé ça moche et creux. Enfin je suis méchant en disant ça, je peux comprendre que ça plaise (surtout pour l’époque), mais cette série nous plonge dans un délire auquel je n’ai absolument pas adhéré. Rédhibitoire pour ma part.

19/03/2024 (modifier)
Couverture de la série Sept voleurs
Sept voleurs

C'est le premier album de la série 7 que je lis (très rapidement). Je n'ai pas été convaincu par la reprise du concept assez ancien (1954). En effet comme le souligne d'autres aviseurs, la présentation du team mange une grande partie du récit tout en restant dans du superficiel et du convenu pour la psychologie des personnages. Le schéma reste ensuite d'une grande banalité avec une expédition où les participants se disputent avec un langage et un humour en conserve déjà utilisés mille fois. Les quelques planches qui restent servant à un accomplissement ultra rapide et facile de la quête initiale même si pour faire sérieux on perd quelques participants en route. Ces disparitions se font dans une indifférence émotionnelle totale. C'est de la lecture ultra facile qui s'appuie sur un visuel Seigneur des Anneaux à la sauce nordique quasi en copier/coller. C'est commercialement efficace mais je n'y ai trouvé aucun plaisir de lecture.

19/03/2024 (modifier)
Par Ro
Note: 1/5
Couverture de la série Quand les sneakers deviennent légendes
Quand les sneakers deviennent légendes

Cette BD s'adresse à un public bien précis : celui des passionnés et collectionneurs de sneakers ! Et si je vous dis que je ne savais même pas que sneakers était le nom que l'on donne maintenant à ce que moi j'appelle des baskets ou des chaussures de sport, c'est vous dire à quel point je ne suis pas le public cible, et donc à quel point mon avis est biaisé. Mais si, par l'intermédiaire de cette BD, l'autrice avait su me transmettre un peu de sa passion, ça aurait pu m'intéresser. Sauf que non, dès la première page, les choses sont posées : les sneakers, c'est formidable, acheter toutes les nouvelles paires, c'est normal, et vouer un culte à des opérations marketing destinées à créer de la rareté pour vendre des chaussures à prix d'or, c'est louable. Donc aucune tentative d'expliquer les origines d'une telle passion ni de créer de l'empathie chez les personnes comme moi, réfractaires à tout phénomène de mode voire même vouant une haine farouche au marketing et à la surconsommation. Dès lors, il n'est resté pour moi qu'une légère curiosité sur la découverte de ces modèles sensés être cultes et l'origine de leurs créations, avec là encore une réelle exaspération de découvrir les machinations marketing qui ont amené à leur succès commercial et du dépit de les voir fonctionner aussi facilement. Cette exaspération a été exacerbée par le graphisme de l'autrice auquel je dois avouer être allergique. Le fait qu'il soit techniquement limité ne me dérange pas trop, mais ce sont surtout les expressions récurrentes des personnages qui m'ont agacé, en particulier cette association de sourires débiles et de regards satisfaits qui barrent leurs visages quand l'autrice insiste sur à quel point c'est trop bien ce qu'ils racontent. Tout cela est très subjectif et repose grandement sur le fait que je sois réfractaire à ce qui forme la passion même de l'autrice et du public qu'elle vise donc forcément ça partait mal. Mais l'ouvrage n'a rien fait pour me réconcilier avec le sujet.

18/03/2024 (modifier)