Je ne connaissais pas le roman d’origine, mais cette adaptation ne m’a clairement pas donné envie d’en savoir plus. Je me demande ce qui a pu intéresser Convard – si ce n’est le terme « Père Noël », forcément vendeur sur une couverture !
C’est une enquête policière, dans le genre whodunit. Mais rien, alors vraiment rien n’a trouvé grâce à mes yeux dans ce récit.
Dans un village de l’Est de la France, chaque année les habitants se déguisent en un personnage des contes, et cette année-là le Père Noël est assassiné, alors qu’un objet précieux est dérobé dans l’église du village. Heureusement, un jeune homme arrivé là quelque jour auparavant prend les choses en mains ! Ça tombe bien, il est à la fois détective et avocat !?
Rien de palpitant ni de crédible dans tout ça. Mais le pire, c’est la narration, lourde, sans saveur ni surprise, d’un vieillot ! Avec un coupable qui avoue facilement (on devine très en amont son identité, tant l’intrigue et ses rebondissements manquent de subtilité), se rend sans problème, et un procès au résultat tout aussi peu crédible que le reste.
J’ai franchement trouvé ridicule l’histoire d’un bout à l’autre. Les dialogues ampoulés et « gentils », la narration sans subtilité et un dessin sans saveur (même si très lisible), tout concourt à me faire oublier cette lecture insipide.
Note réelle 1,5/5.
J'ai un ressenti proche de celui de Canarde après la lecture de cette étrange série. Canarde a utilisé le terme "flouée", j'abonde dans son sens surtout quand je considère que c'est Sarbacane qui édite.
J'apprécie ce que propose cette maison surtout qu'elle prend soin de l'objet livre qu'elle propose avec des superbes couvertures. Ici ce n'est pas le cas avec cette couverture souple d'une banalité totale.
Le contenu est déroutant de platitude. Les auteurs ont dû être fans de la collection "Un livre dont vous êtes le héros" pour nous proposer un scénario aussi déconstruit. J'ai eu l'impression de lire un roman graphique expérimental avec une technique vieillotte et un sujet bateau.
De tout façon je me suis vite perdu dans les renvois de pages pour me retrouver devant un pseudo doc animalier télévisé. J'ai feuilleté le reste pour m'apercevoir qu'il n'y avait rien à sauver.
Pas même le graphisme genre minimaliste rigide et ennuyeux. A mon avis le dessin minimaliste doit parler par lui-même grâce à sa poésie et sa fluidité mais comme ici, lui adjoindre un texte aussi fade est à mon avis déjà un échec.
Pas du tout à mon goût.
Lecteur régulier depuis 1957 de tous les albums de Edgar P. Jacobs je trouve cet exemplaire déplorable. C’est simple… je ne parviens pas à le finir. Le dessin est une véritable trahison. La simplification du dessin est excessive car elle va au delà de la série le Rayon U de 1943 ! C’est dire à quel point ce style est un contre sens majeur. Pourtant j’étais prêt à l’accepter comme j’ai accepté et aimé tous les albums qui ont suivi Les 3 formules du Professeur SATO. Je ne me prononce pas sur le scénario puisque je ne parviens pas à le finir.
C'est le plus mauvais album de B et M que j'ai lu. Dessins et couleurs totalement nuls, texte et scénario insipides. 20 minutes de lecture, pas envie d'y revenir. Cet album sera stocké au rayon le plus bas de mes toilettes.
Je n'arrive pas à comprendre qu'une revue sérieuse puisse passer " Gloria ". C'est d'un nul ! Même pas drôle du tout .... On passe la page vite fait ! Il y a certainement mieux dans les humoristes....
Au rayon des qualités de cette BD, le dessin de Bengal est bon dans la forme. Le trait est sûr, les personnages plutôt pas mal, les décors un peu vides mais corrects.
Au rayon des défauts, les personnages sont antipathiques et surtout l'histoire est très mal racontée.
Je passe vite sur les personnages : égoïstes, pédants, poseurs ou caricaturaux, il n'y en a pas un pour rattraper l'autre et donner envie de les suivre.
Et alors en ce qui concerne la narration... C'est terriblement mauvais !
Pour commencer, les 6 premières pages de l'album, muettes, sont tout simplement incompréhensibles ! Le découpage est tellement haché et embrouillé qu'on croirait qu'elles racontent plusieurs histoires différentes, voire que chaque case est indépendante. Ce n'est qu'une fois l'album terminé que j'ai pu comprendre plus ou moins ce qui y avait été raconté, et je trouve toujours que c'est mal fait.
Ensuite, la moitié de l'album met en place les personnages et le contexte, et là encore c'est confus, avec de mauvaises ellipses, des cadrages et sauts d'un personnage à un autre qui perdent le lecteur. On gâche notamment 4 pages à présenter un personnage secondaire qui ne servira à rien dans ce premier et unique tome. Et pour ne rien arranger, on comprend après coup que l'héroïne peut changer d'apparence à volonté, ce qui donnait l'impression de suivre deux femmes différentes alors que c'était la même.
Quant à l'intrigue, si je l'ai bien comprise, elle joue visiblement sur une cascade de coïncidences trop grosse pour être crédible : pile au moment où l'héroïne s'infiltre dans un immeuble pour rencontrer un artiste mystérieux, celui-ci se révèle être en fait un cyber-soldat super secret, et pile au même moment un autre truc super secret tombe sur une centrale électrique et dévoile un complot d'une milice paramilitaire, et pile au même moment une bande de truands attaque l'appartement de l'artiste-soldat parce qu'ils dévalisaient l'immeuble, et pile au même moment un journaliste fouineur au courant d'un peu tout déboule avec un véhicule volant capable de sauver la situation... Il manque juste le retour du Christ Sauveur et une invasion de zombies.
Protagonistes pénibles, intrigue artificielle, et surtout narration tellement ratée qu'il faut revenir sans arrêt en arrière pour y comprendre quelque chose : c'est juste un très mauvais album et je comprends qu'il n'ait pas eu de suite.
Dire que cette série a obtenu un prix en 2012 !!! Et une suite !!!! Dès la page 10 j'ai trouvé le scénario invraisemblable et bourré de facilités puériles.
Les auteurs ne s'embarrassent pas de détails pour nous dire comment les systèmes de sécurité sont neutralisés à Orsay, comment on relève la sécurité d'un train de montagne russe, comment comment comment ?
C'est du scénar niveau maternelle qui s'apprécie seulement quand on doit se laver la tête d'une dure journée. On ne peut même pas parler de thriller à mon avis puisque l'on sait qu'elles peuvent passer à travers toutes les fenêtres sans une égratignure et qu'elles maîtriseront une compagnie du GIGN en maillot de bain.
Les auteurs ont oublié que la valeur d'un personnage se mesure à celle de ses opposants.
Les dialogues relèvent la série au niveau primaire et quelquefois collège quand en désespoir d'inspiration on sort la phrase clé "trouvons un plan cul".
Les auteurs pensent-ils rendre leurs "héroïnes" attachantes en leur faisant découper des toiles de maître au cutter ?
Une couverture racoleuse est bien dans le ton de la série.
Le graphisme se veut stylé en simplifiant les silhouettes à l'extrême. Je ne parle même pas des visages répétitifs et sans émotion.
Un soupçon d'érotisme remplit les vides dans les décors et les attitudes.
Ce qui peut être acceptable au cinéma grâce à la virtuosité des cascades est sans substance en BD. Sans moi.
Je me retrouve totalement dans l'avis de Jetjet qui a très bien synthétisé ce que j'en pense. J'ai souvent critiqué les scénarios de BD X, mais là faut pas déconner, il n'y a même pas de scénario ! C'est juste deux personnes qui baisent, ça sonne à la porte et des personnes se rajoutent à l'ensemble. Ça dure une plombe, et fin. Et c'est blindé de répliques dignes d'un vieux téléfilm de Canal plus, le tout dans un bordel sans nom niveau de l'organisation des pages. Lorsque la BD se sent obligée de mettre des flèches pour indiquer le sens de lecture, c'est qu'on est franchement dans une BD qui a été bâclée.
Le tout est servi par un dessin qui me semble au ras des pâquerettes : la colorisation est … immonde, selon moi. C'est moche, ça bave dans tous les sens et les proportions sont étranges, tout semble déformé (je ne parle pas des chibres, seins et autres accessoires qui sont dantesques). Les personnages prennent des postures que je trouve carrément drôles : c'est irréaliste et invraisemblable, plus drôle qu'excitant.
Une BD que je range dans la poubelle de ma mémoire, que je ne relirai jamais et que je suis très content d'avoir lu sans devoir l'acheter.
Lecture extrêmement pénible pour ma part. J'ai trouvé cette histoire incroyablement confuse et alambiquée alors même que le synopsis me semble des plus basiques. Quant au dessin de Sandra Cardona, malgré son évidente envie de bien faire, je l'ai trouvé trop souvent maladroit. Le trait est encore raide, les expressions des visages ne me plaisent pas et, surtout, la mise en page accentue encore le caractère confus du scénario. Je m'en voudrais toutefois de ne pas mentionner la richesse de l'univers et la volonté de l'artiste d'enrichir ses planches avec des décors truffés de détails.
J'ai suivi cette histoire en ayant constamment l'impression de sauter du coq à l'âne, de ne pas comprendre pourquoi les personnages allaient ici ou là, de ne pas saisir les enjeux, de ne pas capter qui était tel ou tel personnage et ce qu'il venait faire là. En clair, j'ai galéré ferme pour finir cet album.
Vraiment pas pour moi !
Je n'ai pas grand-chose à ajouter à l'avis de Mac Arthur en ce qui concerne la faiblesse de cette série. Les théories du complot et du secret sur ce sujet ont bercé mon adolescence. Dans les années 60/70 l'assassinat de JFK était l'Affaire capable de déstabiliser l'équilibre du monde.
40 ans après quelques auteurs ont relancé la machine sans créer plus que des vaguelettes. Je me suis endormi à la rediffusion de JFK et j'ai abandonné ma lecture à la moitié du tome 2 du pauvre Edgar. J'ai bien aimé le travail de Marc Dugain pour La Chambre des officiers mais ici j'ai rarement lu un scénario aussi mal construit.
Le tome 1 est quasi incompréhensible tellement la construction et la narration sont hachées. L'auteur nous propose une suite de scènes sans rapport et sans continuité ce qui rend la lecture indigeste. Par exemple en trois planches nous passons successivement d'un entretien trivial entre Kennedy père et Hoover, puis sur un champ de courses avec un truand peu connu du grand public pour finir à l'enterrement du chien de Hoover.
Rodolphe a remis un peu d'ordre dans le t2 mais il n'a pas réussi à réveiller mon intérêt pour la série.
En outre il y a deux points qui m'ont irrité. D'abord pourquoi étaler avec complaisance les multiples scènes de sexe de JFK avec des détails scabreux. Je trouve cela racoleur et c'est souvent fait pour cacher la faiblesse de la narration. Ensuite on fait trop facilement dire n'importe quoi à n'importe quel homme politique. Comme les auteurs n'étaient pas invités aux discussions, j'ai du mal à croire ce que je lis. Ce côté fiction qui se veut porteur de la vérité ne me convainc pas du tout.
Enfin le graphisme ne relève pas le niveau faible de la série. J'ai trouvé les personnages figés dans leurs discours supposés. Comme tout se passe sur tables d'écoutes ou dans des restos, seules les scènes de sexe donnent du mouvement. Pour terminer les personnages présentent des mimiques ridicules et sont parfois difficilement reconnaissables.
Une très faible lecture à mon goût.
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L'Assassinat du Père Noël
Je ne connaissais pas le roman d’origine, mais cette adaptation ne m’a clairement pas donné envie d’en savoir plus. Je me demande ce qui a pu intéresser Convard – si ce n’est le terme « Père Noël », forcément vendeur sur une couverture ! C’est une enquête policière, dans le genre whodunit. Mais rien, alors vraiment rien n’a trouvé grâce à mes yeux dans ce récit. Dans un village de l’Est de la France, chaque année les habitants se déguisent en un personnage des contes, et cette année-là le Père Noël est assassiné, alors qu’un objet précieux est dérobé dans l’église du village. Heureusement, un jeune homme arrivé là quelque jour auparavant prend les choses en mains ! Ça tombe bien, il est à la fois détective et avocat !? Rien de palpitant ni de crédible dans tout ça. Mais le pire, c’est la narration, lourde, sans saveur ni surprise, d’un vieillot ! Avec un coupable qui avoue facilement (on devine très en amont son identité, tant l’intrigue et ses rebondissements manquent de subtilité), se rend sans problème, et un procès au résultat tout aussi peu crédible que le reste. J’ai franchement trouvé ridicule l’histoire d’un bout à l’autre. Les dialogues ampoulés et « gentils », la narration sans subtilité et un dessin sans saveur (même si très lisible), tout concourt à me faire oublier cette lecture insipide. Note réelle 1,5/5.
Tango (Sarbacane)
J'ai un ressenti proche de celui de Canarde après la lecture de cette étrange série. Canarde a utilisé le terme "flouée", j'abonde dans son sens surtout quand je considère que c'est Sarbacane qui édite. J'apprécie ce que propose cette maison surtout qu'elle prend soin de l'objet livre qu'elle propose avec des superbes couvertures. Ici ce n'est pas le cas avec cette couverture souple d'une banalité totale. Le contenu est déroutant de platitude. Les auteurs ont dû être fans de la collection "Un livre dont vous êtes le héros" pour nous proposer un scénario aussi déconstruit. J'ai eu l'impression de lire un roman graphique expérimental avec une technique vieillotte et un sujet bateau. De tout façon je me suis vite perdu dans les renvois de pages pour me retrouver devant un pseudo doc animalier télévisé. J'ai feuilleté le reste pour m'apercevoir qu'il n'y avait rien à sauver. Pas même le graphisme genre minimaliste rigide et ennuyeux. A mon avis le dessin minimaliste doit parler par lui-même grâce à sa poésie et sa fluidité mais comme ici, lui adjoindre un texte aussi fade est à mon avis déjà un échec. Pas du tout à mon goût.
Blake et Mortimer - L'Art de la guerre
Lecteur régulier depuis 1957 de tous les albums de Edgar P. Jacobs je trouve cet exemplaire déplorable. C’est simple… je ne parviens pas à le finir. Le dessin est une véritable trahison. La simplification du dessin est excessive car elle va au delà de la série le Rayon U de 1943 ! C’est dire à quel point ce style est un contre sens majeur. Pourtant j’étais prêt à l’accepter comme j’ai accepté et aimé tous les albums qui ont suivi Les 3 formules du Professeur SATO. Je ne me prononce pas sur le scénario puisque je ne parviens pas à le finir.
Blake et Mortimer - L'Art de la guerre
C'est le plus mauvais album de B et M que j'ai lu. Dessins et couleurs totalement nuls, texte et scénario insipides. 20 minutes de lecture, pas envie d'y revenir. Cet album sera stocké au rayon le plus bas de mes toilettes.
Gloria
Je n'arrive pas à comprendre qu'une revue sérieuse puisse passer " Gloria ". C'est d'un nul ! Même pas drôle du tout .... On passe la page vite fait ! Il y a certainement mieux dans les humoristes....
T.O.O. (The Only One)
Au rayon des qualités de cette BD, le dessin de Bengal est bon dans la forme. Le trait est sûr, les personnages plutôt pas mal, les décors un peu vides mais corrects. Au rayon des défauts, les personnages sont antipathiques et surtout l'histoire est très mal racontée. Je passe vite sur les personnages : égoïstes, pédants, poseurs ou caricaturaux, il n'y en a pas un pour rattraper l'autre et donner envie de les suivre. Et alors en ce qui concerne la narration... C'est terriblement mauvais ! Pour commencer, les 6 premières pages de l'album, muettes, sont tout simplement incompréhensibles ! Le découpage est tellement haché et embrouillé qu'on croirait qu'elles racontent plusieurs histoires différentes, voire que chaque case est indépendante. Ce n'est qu'une fois l'album terminé que j'ai pu comprendre plus ou moins ce qui y avait été raconté, et je trouve toujours que c'est mal fait. Ensuite, la moitié de l'album met en place les personnages et le contexte, et là encore c'est confus, avec de mauvaises ellipses, des cadrages et sauts d'un personnage à un autre qui perdent le lecteur. On gâche notamment 4 pages à présenter un personnage secondaire qui ne servira à rien dans ce premier et unique tome. Et pour ne rien arranger, on comprend après coup que l'héroïne peut changer d'apparence à volonté, ce qui donnait l'impression de suivre deux femmes différentes alors que c'était la même. Quant à l'intrigue, si je l'ai bien comprise, elle joue visiblement sur une cascade de coïncidences trop grosse pour être crédible : pile au moment où l'héroïne s'infiltre dans un immeuble pour rencontrer un artiste mystérieux, celui-ci se révèle être en fait un cyber-soldat super secret, et pile au même moment un autre truc super secret tombe sur une centrale électrique et dévoile un complot d'une milice paramilitaire, et pile au même moment une bande de truands attaque l'appartement de l'artiste-soldat parce qu'ils dévalisaient l'immeuble, et pile au même moment un journaliste fouineur au courant d'un peu tout déboule avec un véhicule volant capable de sauver la situation... Il manque juste le retour du Christ Sauveur et une invasion de zombies. Protagonistes pénibles, intrigue artificielle, et surtout narration tellement ratée qu'il faut revenir sans arrêt en arrière pour y comprendre quelque chose : c'est juste un très mauvais album et je comprends qu'il n'ait pas eu de suite.
La Grande Odalisque
Dire que cette série a obtenu un prix en 2012 !!! Et une suite !!!! Dès la page 10 j'ai trouvé le scénario invraisemblable et bourré de facilités puériles. Les auteurs ne s'embarrassent pas de détails pour nous dire comment les systèmes de sécurité sont neutralisés à Orsay, comment on relève la sécurité d'un train de montagne russe, comment comment comment ? C'est du scénar niveau maternelle qui s'apprécie seulement quand on doit se laver la tête d'une dure journée. On ne peut même pas parler de thriller à mon avis puisque l'on sait qu'elles peuvent passer à travers toutes les fenêtres sans une égratignure et qu'elles maîtriseront une compagnie du GIGN en maillot de bain. Les auteurs ont oublié que la valeur d'un personnage se mesure à celle de ses opposants. Les dialogues relèvent la série au niveau primaire et quelquefois collège quand en désespoir d'inspiration on sort la phrase clé "trouvons un plan cul". Les auteurs pensent-ils rendre leurs "héroïnes" attachantes en leur faisant découper des toiles de maître au cutter ? Une couverture racoleuse est bien dans le ton de la série. Le graphisme se veut stylé en simplifiant les silhouettes à l'extrême. Je ne parle même pas des visages répétitifs et sans émotion. Un soupçon d'érotisme remplit les vides dans les décors et les attitudes. Ce qui peut être acceptable au cinéma grâce à la virtuosité des cascades est sans substance en BD. Sans moi.
Agapê
Je me retrouve totalement dans l'avis de Jetjet qui a très bien synthétisé ce que j'en pense. J'ai souvent critiqué les scénarios de BD X, mais là faut pas déconner, il n'y a même pas de scénario ! C'est juste deux personnes qui baisent, ça sonne à la porte et des personnes se rajoutent à l'ensemble. Ça dure une plombe, et fin. Et c'est blindé de répliques dignes d'un vieux téléfilm de Canal plus, le tout dans un bordel sans nom niveau de l'organisation des pages. Lorsque la BD se sent obligée de mettre des flèches pour indiquer le sens de lecture, c'est qu'on est franchement dans une BD qui a été bâclée. Le tout est servi par un dessin qui me semble au ras des pâquerettes : la colorisation est … immonde, selon moi. C'est moche, ça bave dans tous les sens et les proportions sont étranges, tout semble déformé (je ne parle pas des chibres, seins et autres accessoires qui sont dantesques). Les personnages prennent des postures que je trouve carrément drôles : c'est irréaliste et invraisemblable, plus drôle qu'excitant. Une BD que je range dans la poubelle de ma mémoire, que je ne relirai jamais et que je suis très content d'avoir lu sans devoir l'acheter.
Witch club
Lecture extrêmement pénible pour ma part. J'ai trouvé cette histoire incroyablement confuse et alambiquée alors même que le synopsis me semble des plus basiques. Quant au dessin de Sandra Cardona, malgré son évidente envie de bien faire, je l'ai trouvé trop souvent maladroit. Le trait est encore raide, les expressions des visages ne me plaisent pas et, surtout, la mise en page accentue encore le caractère confus du scénario. Je m'en voudrais toutefois de ne pas mentionner la richesse de l'univers et la volonté de l'artiste d'enrichir ses planches avec des décors truffés de détails. J'ai suivi cette histoire en ayant constamment l'impression de sauter du coq à l'âne, de ne pas comprendre pourquoi les personnages allaient ici ou là, de ne pas saisir les enjeux, de ne pas capter qui était tel ou tel personnage et ce qu'il venait faire là. En clair, j'ai galéré ferme pour finir cet album. Vraiment pas pour moi !
La Malédiction d'Edgar
Je n'ai pas grand-chose à ajouter à l'avis de Mac Arthur en ce qui concerne la faiblesse de cette série. Les théories du complot et du secret sur ce sujet ont bercé mon adolescence. Dans les années 60/70 l'assassinat de JFK était l'Affaire capable de déstabiliser l'équilibre du monde. 40 ans après quelques auteurs ont relancé la machine sans créer plus que des vaguelettes. Je me suis endormi à la rediffusion de JFK et j'ai abandonné ma lecture à la moitié du tome 2 du pauvre Edgar. J'ai bien aimé le travail de Marc Dugain pour La Chambre des officiers mais ici j'ai rarement lu un scénario aussi mal construit. Le tome 1 est quasi incompréhensible tellement la construction et la narration sont hachées. L'auteur nous propose une suite de scènes sans rapport et sans continuité ce qui rend la lecture indigeste. Par exemple en trois planches nous passons successivement d'un entretien trivial entre Kennedy père et Hoover, puis sur un champ de courses avec un truand peu connu du grand public pour finir à l'enterrement du chien de Hoover. Rodolphe a remis un peu d'ordre dans le t2 mais il n'a pas réussi à réveiller mon intérêt pour la série. En outre il y a deux points qui m'ont irrité. D'abord pourquoi étaler avec complaisance les multiples scènes de sexe de JFK avec des détails scabreux. Je trouve cela racoleur et c'est souvent fait pour cacher la faiblesse de la narration. Ensuite on fait trop facilement dire n'importe quoi à n'importe quel homme politique. Comme les auteurs n'étaient pas invités aux discussions, j'ai du mal à croire ce que je lis. Ce côté fiction qui se veut porteur de la vérité ne me convainc pas du tout. Enfin le graphisme ne relève pas le niveau faible de la série. J'ai trouvé les personnages figés dans leurs discours supposés. Comme tout se passe sur tables d'écoutes ou dans des restos, seules les scènes de sexe donnent du mouvement. Pour terminer les personnages présentent des mimiques ridicules et sont parfois difficilement reconnaissables. Une très faible lecture à mon goût.