Je n'ai pas grand-chose à ajouter à l'avis de Mac Arthur en ce qui concerne la faiblesse de cette série. Les théories du complot et du secret sur ce sujet ont bercé mon adolescence. Dans les années 60/70 l'assassinat de JFK était l'Affaire capable de déstabiliser l'équilibre du monde.
40 ans après quelques auteurs ont relancé la machine sans créer plus que des vaguelettes. Je me suis endormi à la rediffusion de JFK et j'ai abandonné ma lecture à la moitié du tome 2 du pauvre Edgar. J'ai bien aimé le travail de Marc Dugain pour La Chambre des officiers mais ici j'ai rarement lu un scénario aussi mal construit.
Le tome 1 est quasi incompréhensible tellement la construction et la narration sont hachées. L'auteur nous propose une suite de scènes sans rapport et sans continuité ce qui rend la lecture indigeste. Par exemple en trois planches nous passons successivement d'un entretien trivial entre Kennedy père et Hoover, puis sur un champ de courses avec un truand peu connu du grand public pour finir à l'enterrement du chien de Hoover.
Rodolphe a remis un peu d'ordre dans le t2 mais il n'a pas réussi à réveiller mon intérêt pour la série.
En outre il y a deux points qui m'ont irrité. D'abord pourquoi étaler avec complaisance les multiples scènes de sexe de JFK avec des détails scabreux. Je trouve cela racoleur et c'est souvent fait pour cacher la faiblesse de la narration. Ensuite on fait trop facilement dire n'importe quoi à n'importe quel homme politique. Comme les auteurs n'étaient pas invités aux discussions, j'ai du mal à croire ce que je lis. Ce côté fiction qui se veut porteur de la vérité ne me convainc pas du tout.
Enfin le graphisme ne relève pas le niveau faible de la série. J'ai trouvé les personnages figés dans leurs discours supposés. Comme tout se passe sur tables d'écoutes ou dans des restos, seules les scènes de sexe donnent du mouvement. Pour terminer les personnages présentent des mimiques ridicules et sont parfois difficilement reconnaissables.
Une très faible lecture à mon goût.
Je n'ai lu que le premier tome et j'ai du m'arrêter là, tant c'est mauvais. Bon sang, que c'est nul ! D'une intensité que j'ai rarement vu atteint, d'ailleurs.
Disons déjà que le dessin est franchement laid : c'est des corps stéréotypés qui se ressemblent tous, des femmes aux seins improbables, toujours courbés et cambrés, des hommes qui sont des montagnes de muscles (avec, j'en suis presque certain, une quantité anormale d'erreurs anatomiques), des trucs qui me font instantanément sortir de l'histoire dans les costumes (la Olga avec des caches-tétons armure … DES CACHE-TETONS ARMURES !) et bien sur, une colorisation informatique dégueulasse.
Le tout est servi par un scénario aux petits oignons : des scènes de sexe rentrées au chausse-pied avec des positions et situations stupides, tous les prétextes possibles pour mettre les filles à poils (évidemment qu'elles ont chaud avec une petite cape, on est juste en Scandinavie en hiver !), c'est beauf, mais beauf ! On dirait un vieux rêve porno qu'a fait l'auteur qui a trop regardé la série Vikings et se fait des trips à base de gros seins. On est vraiment dans le fond du fond du panier des scénarios de cul, et pourtant c'est pas l'endroit où on y porte une attention particulière.
Et honnêtement, en le lisant, je me suis vite senti ennuyé comme pas permis. Disons que j'ai lu les dialogues pour la forme et même là, j'ai l'impression de voir les grandes heures du film X amateur tourné par un gars qui veut faire son histoire "trop dark". On a donc un frère et une sœur qui baisent ensemble (Game of Thrones à du passer par là), de la magie, des intrigues amoureuses, des mystères nuls … C'est plat, c'est insignifiant, c'est oubliable.
Je m'épanche beaucoup, mais il y a des BD qui ratent leur histoire, leur propos, leur dessin. Et il y a des BD comme ça, qui sont tellement mauvaises que je ne peux que détailler à quel point c'est risible. Comment ça peut être publié, comment ça peut continuer sur quatre volumes ? Ça me dépasse. Il doit y avoir beaucoup plus de garçons aux hormones chargées que je ne l'imagine.
C'est le 1er album de B&M que je n'ai pas su lire jusqu'au bout, ça résume bien la situation. J'ai pu commencer à le lire chez un ami qui m'avoué avoir gaspillé son argent. Pour ma part, je ne l'achèterai pas (sauf en solderie, et encore), cet album ne sera donc pas aligné à côté des autres de la même collection sur mon étagère consacrée à B&M.
On va dire que c'est un B&M selon Floc'h, mais justement, c'est ça le souci : graphiquement, c'est plaaat, on dirait presque un travail d'amateur des années 50, avec un gros trait pour ne pas dessiner les détails. Parfois, j'ai eu l'impression que le dessinateur avait décalqué des photos d'époque. 120 pages avec des planches qui n'ont parfois que 3 cases ? Pauvres arbres !
Bon, c'est vrai, parfois, on a affaire à quelques "belles" cases que certains "érudits" en pamoison encadreront volontiers dans leur salon sauce vintage, mais dans ce cas, ce n'est pas de la BD, c'est de la déco en sérigraphie. C'est peut-être là la clé du souci global concernant cette "BD".
Le scénario semble intéressant, mais il est totalement torpillé par le mauvais ressenti du graphisme.
Ce qui n'a pas arrangé les choses, c'est l'interview qu'a donné le dessinateur que je peux résumer à : tous des traîtres sauf moi.
---Ajout---
Dans une très récente pub, j'ai lu : par le grand maître de la ligne claire.
Depuis quand Floc'h est LE grand maître de cette fameuse ligne claire ?
Je vois d'autres dessinateurs qui pourraient mériter le titre de "maître", mais pas vraiment Floc'h.
J’ai toujours aimé Harry Dickson.
Mais là, c’est pas possible. Des histoires sans queue ni tête, d’innombrables fautes d’orthographe, des erreurs dans les renvois, n’importe quoi de banal dans les chutes ! Un peu moins sévère pour les dessins - pourtant pas bien originaux…
J'ai lu cette BD dans une réédition agrémentée d'une nouvelle histoire, mais je pense que je ne vais pas m'embêter à poster l'album. Déjà parce que j'ai mieux à faire de ma vie et aussi parce que cette BD n'a pas suffisamment d'intérêt pour ça.
Soyons franc : tout comme Le grand A, je n'ai pas compris la BD. Trop de personnages que je ne connaissais ni de nom ni de visuels, d'intrigues prises en cours de route pour lesquels je suis resté sur la touche, et surtout un mélange de flash-back (que je ne reconnaissais pas) et de moments présents qui deviennent plus incompréhensible. C'est le genre de BD pour laquelle il faut une connaissance encyclopédique de l'univers de la chauve-souris pour comprendre les différentes trames de l'intrigue. Pour ma part, ça a été une incompréhension du début à la fin.
L'autre versant de la BD, celle que j'ai compris (je crois) c'est la question de la paternité. Alors là, j'ai non seulement des problématiques vis-à-vis du message (non, les enfants ne sont pas là pour sauver les parents, démerdez-vous seuls s'il vous plait) et en plus, je trouve que la question de la paternité de Batman est abordé avec un personnage qui parait psychotique et surtout cruel envers son fils. Ca me donne plus envie de lui envoyer le juge des affaires familiales que de le soutenir. Et si Batman devient problématique dans sa BD, il ne reste que Deathstroke dont je ne connaissais pas du tout l'histoire. Autant dire que niveau attachement c'était mort.
Pour le reste, je rejoins le Grand A : les dialogues à base de science magique de Comics, ça me gave. Les bagarres dialogués à la fin de laquelle les deux personnages s'entraident, ça m'agace (tuez vous, merde !). Et puis globalement, on s'ennuie. A la fin de cette BD, rien n'a progressé niveau intrigue. On est au point de départ après un quiproquo. Chouette, ça ne sert à rien dans la timeline de Batman !
Ce que j'en tire, c'est : je me suis ennuyé, j'ai rien compris et j'ai l'impression que ça ne sert à rien. Inutile de dire que pour ma part je ne conseille pas.
Certes, comme l'écrit Kanibal dans son avis on peut aimer le genre western spaghetti à la violence excessive et lui rendre hommage. Mais ici il ne s'agit pas d'hommage mais d'utilisation abusive de l'image d'une super vedette pour faire de la vente.
Où est la créativité artistique si il suffit de copier-coller à partir d'images célèbres déjà produites. J'espère que Clint a perçu des royalties des deux auteurs tellement la farce graphique est grotesque. Le scénario de Yann est digne d'un élève qui réutilise le canevas du chasseur/chassé-piégeur avec toutes les facilités imaginables comme un oiseau qui intervient pour crever les yeux ou un Clint (pardon Walker !) indestructible au venin, balles, roches etc...
Une couverture racoleuse pour enrober le tout d'une pauvre série.
Que c'est mauvais ! J'ai clairement gaspillé mon argent sur cette série, je ne vais donc pas perdre mon temps avec un avis trop long.
J'aime le genre parodique surtout quand il est pimenté par de la sexualité rigolote. Ici tout est au raz des pâquerettes. Un pseudo scénario qui pompe des idées déjà utilisées, un humour bas du front et des scènes de sexe qui se résument le plus souvent à une ou deux illustrations figées au trait grossier.
Comme le graphisme est laid avec un trait gras mal travaillé et mal maîtrisé. C'est zéro pointé.
Que c'est nul, pour reprendre un terme précédemment (et justement) utilisé pour qualifier cette pitoyable série. Mais quel ennui, les personnages sont vides et la réalisation est médiocre. Pourtant il y'a de l'idée pour chaque album avec en fond une "belle" morale mais l'exécution est un échec.
Les dessins sont variables, ou devrais-je dire passable ? Le scénario et la réalisation n'aide en rien cela dit, il tire le dessin vers le bas avec un nombre gargantuesque de planches inutiles et mal conceptualisées.
Une impression que ni dessinateurs, ni scénariste n'avaient l'ambition d'en faire une grande bd mais que les chèques suffisaient à motiver pour nous sortir ces piètres albums les uns après les autres.
Typiquement le genre de bd qui me fatigue car la série est +/- bien noté et bénéficie d'une certaine renommée qui nous pousse un jour ou l'autre à en consommer quelques albums. Je ne m'attendais pas à lire une série culte mais plutôt une série divertissante et agréable, malheureusement il n'en est rien, c'est nul.
Le monde de la bd est vaste et il y a tellement mieux, je déconseille donc cette bd à l'achat.
Je suis très proche du ressenti de Maelström sur cette série. Bon je ne suis pas du tout joueur et je n'ai jamais touché une manette depuis les antiques Pacman des bistrots.
Je m'en porte fort bien. J'ai donc ouvert le livre en toute bonne volonté. Je l'ai refermé assez rapidement.
Comme le souligne Maelström on se croirait dans un cours au tableau noir juste après le restau U : impossible de lire une page sans s'endormir tellement la présentation est ennuyeuse.
Comme le graphisme est d'une ligne claire très basique avec des couleurs pâlottes dans une disharmonie de rose et de marron, il faut être vraiment un accro pour arriver au bout.
C'est un comble pour un tel sujet qui a bâti son succès sur la qualité de son graphisme.
Quelques remarques sur l'impact du développement psy parcourent le livre mais cela reste très superficiel et déjà étudié mille fois.
Une très pauvre série à mes yeux.
Je n'ai pas du tout apprécié ce que j'ai lu de cette série. Le concept de journaliste, BG, redresseur de torts est usé jusqu'à la corde.
Il faut donc des sujets originaux et des attitudes qui étonnent pour pouvoir m'intéresser. Ici c'est tout le contraire. On revient à un héros qui évite toutes les balles de tireurs chevronnés, qui joue les francs-tireurs insolents et désinvoltes et qui résout les enquêtes en deux temps trois mouvements.
Il existe une règle que semble ne pas connaître les auteurs : un personnage de ce type est à la hauteur des adversaires qu'il rencontre.
Avec une confrontation aussi fade d'adversaires maladroits et stupides, je n'ai pas pu avoir le moindre ressenti vis à vis de Silane.
Les dialogues sont assez plats et faibles, où l'invective, les mauvais calembours et le cliché tiennent lieu de pensées au séduisant journaliste.
Mais le pire ce sont les facilités scénaristiques que s'accordent les auteurs grâce à un appareil photo magique qui découvre les coupables ou une appli qui casse les identifiants en dix secondes. On trouve même un agent de la CIA reconverti dans l'humanitaire. Le scénario devient alors une suite de scènes d'actions improbables déjà vues mille fois.
J'ai trouvé le graphisme assez soigné pour le personnage de Silane mais beaucoup plus ordinaire pour les autres et les décors.
Certains personnages frôlant la caricature avec des proportions pas à mon goût. Je reconnais que le dessin s'améliore un peu sur la fin de série. Une mise en couleur sans originalité complète une triste lecture qui affiche quand même 10 épisodes.
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La Malédiction d'Edgar
Je n'ai pas grand-chose à ajouter à l'avis de Mac Arthur en ce qui concerne la faiblesse de cette série. Les théories du complot et du secret sur ce sujet ont bercé mon adolescence. Dans les années 60/70 l'assassinat de JFK était l'Affaire capable de déstabiliser l'équilibre du monde. 40 ans après quelques auteurs ont relancé la machine sans créer plus que des vaguelettes. Je me suis endormi à la rediffusion de JFK et j'ai abandonné ma lecture à la moitié du tome 2 du pauvre Edgar. J'ai bien aimé le travail de Marc Dugain pour La Chambre des officiers mais ici j'ai rarement lu un scénario aussi mal construit. Le tome 1 est quasi incompréhensible tellement la construction et la narration sont hachées. L'auteur nous propose une suite de scènes sans rapport et sans continuité ce qui rend la lecture indigeste. Par exemple en trois planches nous passons successivement d'un entretien trivial entre Kennedy père et Hoover, puis sur un champ de courses avec un truand peu connu du grand public pour finir à l'enterrement du chien de Hoover. Rodolphe a remis un peu d'ordre dans le t2 mais il n'a pas réussi à réveiller mon intérêt pour la série. En outre il y a deux points qui m'ont irrité. D'abord pourquoi étaler avec complaisance les multiples scènes de sexe de JFK avec des détails scabreux. Je trouve cela racoleur et c'est souvent fait pour cacher la faiblesse de la narration. Ensuite on fait trop facilement dire n'importe quoi à n'importe quel homme politique. Comme les auteurs n'étaient pas invités aux discussions, j'ai du mal à croire ce que je lis. Ce côté fiction qui se veut porteur de la vérité ne me convainc pas du tout. Enfin le graphisme ne relève pas le niveau faible de la série. J'ai trouvé les personnages figés dans leurs discours supposés. Comme tout se passe sur tables d'écoutes ou dans des restos, seules les scènes de sexe donnent du mouvement. Pour terminer les personnages présentent des mimiques ridicules et sont parfois difficilement reconnaissables. Une très faible lecture à mon goût.
Norse
Je n'ai lu que le premier tome et j'ai du m'arrêter là, tant c'est mauvais. Bon sang, que c'est nul ! D'une intensité que j'ai rarement vu atteint, d'ailleurs. Disons déjà que le dessin est franchement laid : c'est des corps stéréotypés qui se ressemblent tous, des femmes aux seins improbables, toujours courbés et cambrés, des hommes qui sont des montagnes de muscles (avec, j'en suis presque certain, une quantité anormale d'erreurs anatomiques), des trucs qui me font instantanément sortir de l'histoire dans les costumes (la Olga avec des caches-tétons armure … DES CACHE-TETONS ARMURES !) et bien sur, une colorisation informatique dégueulasse. Le tout est servi par un scénario aux petits oignons : des scènes de sexe rentrées au chausse-pied avec des positions et situations stupides, tous les prétextes possibles pour mettre les filles à poils (évidemment qu'elles ont chaud avec une petite cape, on est juste en Scandinavie en hiver !), c'est beauf, mais beauf ! On dirait un vieux rêve porno qu'a fait l'auteur qui a trop regardé la série Vikings et se fait des trips à base de gros seins. On est vraiment dans le fond du fond du panier des scénarios de cul, et pourtant c'est pas l'endroit où on y porte une attention particulière. Et honnêtement, en le lisant, je me suis vite senti ennuyé comme pas permis. Disons que j'ai lu les dialogues pour la forme et même là, j'ai l'impression de voir les grandes heures du film X amateur tourné par un gars qui veut faire son histoire "trop dark". On a donc un frère et une sœur qui baisent ensemble (Game of Thrones à du passer par là), de la magie, des intrigues amoureuses, des mystères nuls … C'est plat, c'est insignifiant, c'est oubliable. Je m'épanche beaucoup, mais il y a des BD qui ratent leur histoire, leur propos, leur dessin. Et il y a des BD comme ça, qui sont tellement mauvaises que je ne peux que détailler à quel point c'est risible. Comment ça peut être publié, comment ça peut continuer sur quatre volumes ? Ça me dépasse. Il doit y avoir beaucoup plus de garçons aux hormones chargées que je ne l'imagine.
Blake et Mortimer - L'Art de la guerre
C'est le 1er album de B&M que je n'ai pas su lire jusqu'au bout, ça résume bien la situation. J'ai pu commencer à le lire chez un ami qui m'avoué avoir gaspillé son argent. Pour ma part, je ne l'achèterai pas (sauf en solderie, et encore), cet album ne sera donc pas aligné à côté des autres de la même collection sur mon étagère consacrée à B&M. On va dire que c'est un B&M selon Floc'h, mais justement, c'est ça le souci : graphiquement, c'est plaaat, on dirait presque un travail d'amateur des années 50, avec un gros trait pour ne pas dessiner les détails. Parfois, j'ai eu l'impression que le dessinateur avait décalqué des photos d'époque. 120 pages avec des planches qui n'ont parfois que 3 cases ? Pauvres arbres ! Bon, c'est vrai, parfois, on a affaire à quelques "belles" cases que certains "érudits" en pamoison encadreront volontiers dans leur salon sauce vintage, mais dans ce cas, ce n'est pas de la BD, c'est de la déco en sérigraphie. C'est peut-être là la clé du souci global concernant cette "BD". Le scénario semble intéressant, mais il est totalement torpillé par le mauvais ressenti du graphisme. Ce qui n'a pas arrangé les choses, c'est l'interview qu'a donné le dessinateur que je peux résumer à : tous des traîtres sauf moi. ---Ajout--- Dans une très récente pub, j'ai lu : par le grand maître de la ligne claire. Depuis quand Floc'h est LE grand maître de cette fameuse ligne claire ? Je vois d'autres dessinateurs qui pourraient mériter le titre de "maître", mais pas vraiment Floc'h.
Harry Dickson
J’ai toujours aimé Harry Dickson. Mais là, c’est pas possible. Des histoires sans queue ni tête, d’innombrables fautes d’orthographe, des erreurs dans les renvois, n’importe quoi de banal dans les chutes ! Un peu moins sévère pour les dessins - pourtant pas bien originaux…
Batman vs Deathstroke
J'ai lu cette BD dans une réédition agrémentée d'une nouvelle histoire, mais je pense que je ne vais pas m'embêter à poster l'album. Déjà parce que j'ai mieux à faire de ma vie et aussi parce que cette BD n'a pas suffisamment d'intérêt pour ça. Soyons franc : tout comme Le grand A, je n'ai pas compris la BD. Trop de personnages que je ne connaissais ni de nom ni de visuels, d'intrigues prises en cours de route pour lesquels je suis resté sur la touche, et surtout un mélange de flash-back (que je ne reconnaissais pas) et de moments présents qui deviennent plus incompréhensible. C'est le genre de BD pour laquelle il faut une connaissance encyclopédique de l'univers de la chauve-souris pour comprendre les différentes trames de l'intrigue. Pour ma part, ça a été une incompréhension du début à la fin. L'autre versant de la BD, celle que j'ai compris (je crois) c'est la question de la paternité. Alors là, j'ai non seulement des problématiques vis-à-vis du message (non, les enfants ne sont pas là pour sauver les parents, démerdez-vous seuls s'il vous plait) et en plus, je trouve que la question de la paternité de Batman est abordé avec un personnage qui parait psychotique et surtout cruel envers son fils. Ca me donne plus envie de lui envoyer le juge des affaires familiales que de le soutenir. Et si Batman devient problématique dans sa BD, il ne reste que Deathstroke dont je ne connaissais pas du tout l'histoire. Autant dire que niveau attachement c'était mort. Pour le reste, je rejoins le Grand A : les dialogues à base de science magique de Comics, ça me gave. Les bagarres dialogués à la fin de laquelle les deux personnages s'entraident, ça m'agace (tuez vous, merde !). Et puis globalement, on s'ennuie. A la fin de cette BD, rien n'a progressé niveau intrigue. On est au point de départ après un quiproquo. Chouette, ça ne sert à rien dans la timeline de Batman ! Ce que j'en tire, c'est : je me suis ennuyé, j'ai rien compris et j'ai l'impression que ça ne sert à rien. Inutile de dire que pour ma part je ne conseille pas.
Colt Walker
Certes, comme l'écrit Kanibal dans son avis on peut aimer le genre western spaghetti à la violence excessive et lui rendre hommage. Mais ici il ne s'agit pas d'hommage mais d'utilisation abusive de l'image d'une super vedette pour faire de la vente. Où est la créativité artistique si il suffit de copier-coller à partir d'images célèbres déjà produites. J'espère que Clint a perçu des royalties des deux auteurs tellement la farce graphique est grotesque. Le scénario de Yann est digne d'un élève qui réutilise le canevas du chasseur/chassé-piégeur avec toutes les facilités imaginables comme un oiseau qui intervient pour crever les yeux ou un Clint (pardon Walker !) indestructible au venin, balles, roches etc... Une couverture racoleuse pour enrober le tout d'une pauvre série.
La Planète des Vülves
Que c'est mauvais ! J'ai clairement gaspillé mon argent sur cette série, je ne vais donc pas perdre mon temps avec un avis trop long. J'aime le genre parodique surtout quand il est pimenté par de la sexualité rigolote. Ici tout est au raz des pâquerettes. Un pseudo scénario qui pompe des idées déjà utilisées, un humour bas du front et des scènes de sexe qui se résument le plus souvent à une ou deux illustrations figées au trait grossier. Comme le graphisme est laid avec un trait gras mal travaillé et mal maîtrisé. C'est zéro pointé.
La Geste des Chevaliers Dragons
Que c'est nul, pour reprendre un terme précédemment (et justement) utilisé pour qualifier cette pitoyable série. Mais quel ennui, les personnages sont vides et la réalisation est médiocre. Pourtant il y'a de l'idée pour chaque album avec en fond une "belle" morale mais l'exécution est un échec. Les dessins sont variables, ou devrais-je dire passable ? Le scénario et la réalisation n'aide en rien cela dit, il tire le dessin vers le bas avec un nombre gargantuesque de planches inutiles et mal conceptualisées. Une impression que ni dessinateurs, ni scénariste n'avaient l'ambition d'en faire une grande bd mais que les chèques suffisaient à motiver pour nous sortir ces piètres albums les uns après les autres. Typiquement le genre de bd qui me fatigue car la série est +/- bien noté et bénéficie d'une certaine renommée qui nous pousse un jour ou l'autre à en consommer quelques albums. Je ne m'attendais pas à lire une série culte mais plutôt une série divertissante et agréable, malheureusement il n'en est rien, c'est nul. Le monde de la bd est vaste et il y a tellement mieux, je déconseille donc cette bd à l'achat.
Les Mondes du jeu
Je suis très proche du ressenti de Maelström sur cette série. Bon je ne suis pas du tout joueur et je n'ai jamais touché une manette depuis les antiques Pacman des bistrots. Je m'en porte fort bien. J'ai donc ouvert le livre en toute bonne volonté. Je l'ai refermé assez rapidement. Comme le souligne Maelström on se croirait dans un cours au tableau noir juste après le restau U : impossible de lire une page sans s'endormir tellement la présentation est ennuyeuse. Comme le graphisme est d'une ligne claire très basique avec des couleurs pâlottes dans une disharmonie de rose et de marron, il faut être vraiment un accro pour arriver au bout. C'est un comble pour un tel sujet qui a bâti son succès sur la qualité de son graphisme. Quelques remarques sur l'impact du développement psy parcourent le livre mais cela reste très superficiel et déjà étudié mille fois. Une très pauvre série à mes yeux.
Thomas Silane
Je n'ai pas du tout apprécié ce que j'ai lu de cette série. Le concept de journaliste, BG, redresseur de torts est usé jusqu'à la corde. Il faut donc des sujets originaux et des attitudes qui étonnent pour pouvoir m'intéresser. Ici c'est tout le contraire. On revient à un héros qui évite toutes les balles de tireurs chevronnés, qui joue les francs-tireurs insolents et désinvoltes et qui résout les enquêtes en deux temps trois mouvements. Il existe une règle que semble ne pas connaître les auteurs : un personnage de ce type est à la hauteur des adversaires qu'il rencontre. Avec une confrontation aussi fade d'adversaires maladroits et stupides, je n'ai pas pu avoir le moindre ressenti vis à vis de Silane. Les dialogues sont assez plats et faibles, où l'invective, les mauvais calembours et le cliché tiennent lieu de pensées au séduisant journaliste. Mais le pire ce sont les facilités scénaristiques que s'accordent les auteurs grâce à un appareil photo magique qui découvre les coupables ou une appli qui casse les identifiants en dix secondes. On trouve même un agent de la CIA reconverti dans l'humanitaire. Le scénario devient alors une suite de scènes d'actions improbables déjà vues mille fois. J'ai trouvé le graphisme assez soigné pour le personnage de Silane mais beaucoup plus ordinaire pour les autres et les décors. Certains personnages frôlant la caricature avec des proportions pas à mon goût. Je reconnais que le dessin s'améliore un peu sur la fin de série. Une mise en couleur sans originalité complète une triste lecture qui affiche quand même 10 épisodes.