Merci au précédent posteur d’avoir pris le temps de rechercher des images, de créer la fiche album, etc. Je n’en avais pas du tout, mais alors pas du tout le courage, merci à lui.
J’y vais de mon petit grain de sel donc. Oui, c’est de la grosse daube on peut le dire. Probablement est-ce le pire comics Star Wars jamais publié, et pourtant il y en a eu des ratés. Mais nous ne sommes pas dans ce cas de figure, là c’est juste du gros foutage de gueule. On a un « truc » sans âme, sans tripes, sans colonne vertébrale. C’est une commande pour faire la promotion d’un hôtel du parc d’attraction Disney World Orlando qui devait avoir la gueule du Halcyon. J’ai lu l’info je ne sais plus où mais l’hôtel a fait un bide énorme et a fermé il me semble, le prix des chambres (5000$ pour 2 nuits) paraît-il… Le pire du 9ème art à la gloire de Mickey-Mammon.
Mmmh… hein, de quoi ? L’histoire ? Quelle histoire ? Il y a une histoire ?
Étant une inconditionnelle de Black & Mortimer, je ne retrouve plus le plaisir de lire de longs textes qui font le charme de cette BD.
Cela devient la BD classique avec des images mais quasiment plus de texte...
Je ne comprends pas cette stratégie...
La couverture avec ce Wookie armé d’un sabre laser a eu raison de ma curiosité, je m’imaginais découvrir une nouvelle période de l’univers … verdict : c’est pas ça du tout, un beau bof cet album au final !!
La partie graphique n’est pas en cause, traits et couleurs passent si on est pas allergique au style moderne.
Non la désillusion vient bien du scénario, le protagoniste principal de l’histoire s’avère être un vaisseau de croisière de luxe ?! En fait, nous aurons droit à des courts récits prenant place à différents moments de l’existence du vaisseau, plusieurs périodes et personnages seront ainsi mis en avant. Le rendu est anecdotique au possible et fait carte postale malgré de belles apparitions au casting.
J’ai fini ma lecture avec un sentiment de vide absolu et d'incompréhension sur le sujet, j’aurais mis 2* pour le graphisme. MAIS en enregistrant la série, je me rends compte que cet album ne sert et n’existe juste que pour promouvoir un hôtel Star Wars d’un parc d’attractions Disney en Floride.
Bonjour le merchandising, on est habitué de la part de la franchise mais là c’est le fond du fond.
Assez d'accord avec les critiques, ça fait longtemps que j'en entends parler, je suis une grande amatrice de BD et j'ai lu pas mal de BD "jeunesse" type petit vampire, TomTom et nana ou encore poncho et semelle (que je lis avec ma fille de 4 ans et qui trouve ça plutôt marrant), mais ici je suis un peu tombée des nue... Quelle pauvreté des dialogues et les illustrations, aie... Et contrairement à d'autres, je trouve le sujet et le point de vue très intéressants !
Je ne suis pas rentré dans le scénario des auteurs. Le terrorisme est un sujet sensible qui mérite mieux que ce récit improbable qui multiplie les invraisemblances dans la personnalité et le comportement du gendarme.
Tout va de travers dans cette histoire. Les dialogues supposés des gendarmes, la réaction du père qui ne correspond pas à la réalité et le rôle ambigu de Jimmy qui transgresse tout ce qu'il a appris dans sa formation.
De plus le comportement de Jimmy dans la cité est tellement sot que j'ai vite abandonné le suivi détaillé du récit. Heureusement comme les dialogues sont d'une pauvreté rare ainsi la lecture se fait très rapidement.
J'apprécie assez le trait souple de Vivès. Mais ici j'ai eu l'impression que son dessin servait de remplissage à une thématique trop lourde pour les auteurs.
Très étrange BD, où le dessin semble à la fois disproportionné mais aussi expérimental, avec des utilisations de graphismes déformés (surtout dans la dernière histoire) qui sont franchement moches et des visages qui font carrément laid. Par contre, il utilise dans la deuxième histoire un procédé sympa, une sorte de surexposition photographique pour créer le fantasme que le mec se crée dans sa tête, ce qui est à la fois original comme utilisation mais aussi efficace dans le procédé.
Maintenant, une seule idée originale ne fait pas une bonne BD et franchement, c'est horrible à voir pour le reste. Le dessin pique bien trop les yeux pour être excitant et les histoires sont franchement pas intéressantes. Des gags qui tombent à plat, des variations sur les fantasmes pas fous et même si l'idée du mythe du loup-garou en érotique pourrait passer, il aurait fallu pour ça que la BD travaille plus son contexte. Là, tout va trop vite et sans vraiment d'enjeux, de même pour l'idée des nains. C'est chouette de proposer une lecture nouvelle du récit, mais encore faut il bien le faire. Et surtout, quelle horreur à suivre avec ce dessin !
Tranche de vie et récit autobiographique, cette BD féministe de Vella échoue à (m')intéresser malgré un sujet important. La faute à une histoire si égocentrée qu'elle impose au lecteur ou sa compassion ou sa vive curiosité, que j'imagine volontiers décuplées à mesure que les événements contés transcrivent une réalité connue sinon partagée par la lectrice.
Mais l'humour de Vella me satisfaisant peu, son graphisme m'indifférant, sa gestion excessivement rythmée de la dramaturgie me crispant (succession infinie d'anecdotes, trop vite éjectées une fois esquissées), la distanciation entre cette BD et moi a grandi, jusqu'à devenir un gentil repoussoir.
Une BD que je n'ai pas eu goût de finir. Sur ces sujets-là, Emma et Vanyda m'ont bien davantage convaincu.
Bon, le résumé de mon avis sera plutôt rapide : viols à répétitions qui finit sur "finalement j'aime ça et j'en redemande" (merci la culture du viol, dis donc !), scènes de sexe enchainés sans aucune liaison intéressante, dessin aux erreurs de proportions flagrantes et carrément moche par bien des aspects, colorisation flashy qui fait encore plus ressortir le manque de soin accordé à ce genre de BD qui sortent par palettes et disparaissent ensuite dans la nature.
Je crois que ce genre de BD me fait réellement questionner sur les éditeurs de BD et la production de celle-ci. En voyant le nombre de titres sortant chaque année, en voyant l'évolution des mentalités, je m'étonne qu'on ai pu un jour les publier. Personne ne se rend compte que représenter pendant plus de 40 pages une femme se faire violer parce qu'elle a volé quelque chose dans un magasin (gentil prétexte pour développer du sexe avec domination, quasi exclusivement sur personnage féminin) n'est pas excitant et plutôt inquiétant ? N'y a-t-il eu personne aux commandes pour dire que peut-être c'était de mauvais ton de propager et diffuser ce genre de sexualité dans l'espace public ? Je suis peut-être trop pudibond à ce niveau là, mais je considère que ce genre de choses à un réel impact sur l'imaginaire développé par les potentiels lecteurs. Et je ne peux pas accepter de laisser ce genre de récit sans m'en offusquer.
Pour moi, c'est à vomir.
Oulah, je sais que faut pas dire que c'est à chier parce que c'est une affaire de gout, mais alors là on est non seulement aux limites de la BD, dans un dessin qui semble bien plus convenir à des affiches (et que je n'ai pas aimé), le tout servi par des histoires ... Mon dieu. Je ne saurais même comment en parler.
Déjà il n'y en a pratiquement pas, ensuite elles sont d'un ridicule consommé : l'imaginaire convoqué fait plus penser à du Kiss qu'à de l'érotique, et ensuite les scénarios sont en papier de soie. On a une histoire autour d'une banane insérée et ça se finit par un gag de chute sur une peau de banane. Une chute sur une peau de banane. Je dois l'écrire deux fois pour intégrer l'idée.
Résumons en peu de mots ce qui est dit en peu de pages : pas mon style de dessins, une BD qui ressemble plus à une collection de tableau érotique d'un imaginaire cuir/sm de glam métal ou à un imaginaire transexuel, le tout dans des histoires quasi inexistantes. Pour ma part c'est au fond de la poubelle de ma mémoire qu'elle restera.
Manara qui adapte la légende du roi-singe, voila de quoi étonner !
Pour l'anecdote, je suis en train de lire le livre traduit (Le Voyage en Occident dont on a aussi tiré une série de BD d'ailleurs) et j'ai donc assez bien en tête le récit original. Ici, nous avons une adaptation de la première partie seulement du récit, dans lequel le singe s'amuse à provoquer dégâts et conflits partout où il passe.
Disons le tout net, je n'ai pas du tout aimé l'adaptation qui est faite ici. C'est une sorte de mélange mi- érotique (dessin de Manara oblige) mi- adaptation libre en casant des références contemporaines dans le récit. Cet aspect aurait pu être intéressant, le livre d'origine contenant bon nombre de critiques (envers l'administration notamment) qu'il serait intéressant de mettre au goût du jour. Sauf que là c'est plus du trip halluciné où je ne vois pas exactement le propos développé. Le fait que le dessin soit fouillé en tout sens et mélange éléments de folklore chinois avec des femmes qui se trimballent à poil par pur voyeurisme, c'est étrangement dilué dans un gloubi-boulga qui ne m'a semblé ni pertinent ni intéressant.
En sortant de la BD qui fut étrangement longue à lire alors qu'elle ne fait qu'une petite centaine de pages, j'avais l'impression de voir du récit faussement subversif empruntant une légende chinoise pour passer des messages assez peu marqués. Pour ma part je reste sur une grosse déception et je vais me tourner plutôt vers des adaptations fidèles du récit qui mettent en avant de façon plus pertinente les détails cocasses et ironiques de cette histoire si connue.
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Star Wars - Halcyon Legacy
Merci au précédent posteur d’avoir pris le temps de rechercher des images, de créer la fiche album, etc. Je n’en avais pas du tout, mais alors pas du tout le courage, merci à lui. J’y vais de mon petit grain de sel donc. Oui, c’est de la grosse daube on peut le dire. Probablement est-ce le pire comics Star Wars jamais publié, et pourtant il y en a eu des ratés. Mais nous ne sommes pas dans ce cas de figure, là c’est juste du gros foutage de gueule. On a un « truc » sans âme, sans tripes, sans colonne vertébrale. C’est une commande pour faire la promotion d’un hôtel du parc d’attraction Disney World Orlando qui devait avoir la gueule du Halcyon. J’ai lu l’info je ne sais plus où mais l’hôtel a fait un bide énorme et a fermé il me semble, le prix des chambres (5000$ pour 2 nuits) paraît-il… Le pire du 9ème art à la gloire de Mickey-Mammon. Mmmh… hein, de quoi ? L’histoire ? Quelle histoire ? Il y a une histoire ?
Blake et Mortimer - L'Art de la guerre
Étant une inconditionnelle de Black & Mortimer, je ne retrouve plus le plaisir de lire de longs textes qui font le charme de cette BD. Cela devient la BD classique avec des images mais quasiment plus de texte... Je ne comprends pas cette stratégie...
Star Wars - Halcyon Legacy
La couverture avec ce Wookie armé d’un sabre laser a eu raison de ma curiosité, je m’imaginais découvrir une nouvelle période de l’univers … verdict : c’est pas ça du tout, un beau bof cet album au final !! La partie graphique n’est pas en cause, traits et couleurs passent si on est pas allergique au style moderne. Non la désillusion vient bien du scénario, le protagoniste principal de l’histoire s’avère être un vaisseau de croisière de luxe ?! En fait, nous aurons droit à des courts récits prenant place à différents moments de l’existence du vaisseau, plusieurs périodes et personnages seront ainsi mis en avant. Le rendu est anecdotique au possible et fait carte postale malgré de belles apparitions au casting. J’ai fini ma lecture avec un sentiment de vide absolu et d'incompréhension sur le sujet, j’aurais mis 2* pour le graphisme. MAIS en enregistrant la série, je me rends compte que cet album ne sert et n’existe juste que pour promouvoir un hôtel Star Wars d’un parc d’attractions Disney en Floride. Bonjour le merchandising, on est habitué de la part de la franchise mais là c’est le fond du fond.
Mortelle Adèle
Assez d'accord avec les critiques, ça fait longtemps que j'en entends parler, je suis une grande amatrice de BD et j'ai lu pas mal de BD "jeunesse" type petit vampire, TomTom et nana ou encore poncho et semelle (que je lis avec ma fille de 4 ans et qui trouve ça plutôt marrant), mais ici je suis un peu tombée des nue... Quelle pauvreté des dialogues et les illustrations, aie... Et contrairement à d'autres, je trouve le sujet et le point de vue très intéressants !
Quatorze juillet
Je ne suis pas rentré dans le scénario des auteurs. Le terrorisme est un sujet sensible qui mérite mieux que ce récit improbable qui multiplie les invraisemblances dans la personnalité et le comportement du gendarme. Tout va de travers dans cette histoire. Les dialogues supposés des gendarmes, la réaction du père qui ne correspond pas à la réalité et le rôle ambigu de Jimmy qui transgresse tout ce qu'il a appris dans sa formation. De plus le comportement de Jimmy dans la cité est tellement sot que j'ai vite abandonné le suivi détaillé du récit. Heureusement comme les dialogues sont d'une pauvreté rare ainsi la lecture se fait très rapidement. J'apprécie assez le trait souple de Vivès. Mais ici j'ai eu l'impression que son dessin servait de remplissage à une thématique trop lourde pour les auteurs.
Xtoirettes
Très étrange BD, où le dessin semble à la fois disproportionné mais aussi expérimental, avec des utilisations de graphismes déformés (surtout dans la dernière histoire) qui sont franchement moches et des visages qui font carrément laid. Par contre, il utilise dans la deuxième histoire un procédé sympa, une sorte de surexposition photographique pour créer le fantasme que le mec se crée dans sa tête, ce qui est à la fois original comme utilisation mais aussi efficace dans le procédé. Maintenant, une seule idée originale ne fait pas une bonne BD et franchement, c'est horrible à voir pour le reste. Le dessin pique bien trop les yeux pour être excitant et les histoires sont franchement pas intéressantes. Des gags qui tombent à plat, des variations sur les fantasmes pas fous et même si l'idée du mythe du loup-garou en érotique pourrait passer, il aurait fallu pour ça que la BD travaille plus son contexte. Là, tout va trop vite et sans vraiment d'enjeux, de même pour l'idée des nains. C'est chouette de proposer une lecture nouvelle du récit, mais encore faut il bien le faire. Et surtout, quelle horreur à suivre avec ce dessin !
Coquelicot
Tranche de vie et récit autobiographique, cette BD féministe de Vella échoue à (m')intéresser malgré un sujet important. La faute à une histoire si égocentrée qu'elle impose au lecteur ou sa compassion ou sa vive curiosité, que j'imagine volontiers décuplées à mesure que les événements contés transcrivent une réalité connue sinon partagée par la lectrice. Mais l'humour de Vella me satisfaisant peu, son graphisme m'indifférant, sa gestion excessivement rythmée de la dramaturgie me crispant (succession infinie d'anecdotes, trop vite éjectées une fois esquissées), la distanciation entre cette BD et moi a grandi, jusqu'à devenir un gentil repoussoir. Une BD que je n'ai pas eu goût de finir. Sur ces sujets-là, Emma et Vanyda m'ont bien davantage convaincu.
La Punition
Bon, le résumé de mon avis sera plutôt rapide : viols à répétitions qui finit sur "finalement j'aime ça et j'en redemande" (merci la culture du viol, dis donc !), scènes de sexe enchainés sans aucune liaison intéressante, dessin aux erreurs de proportions flagrantes et carrément moche par bien des aspects, colorisation flashy qui fait encore plus ressortir le manque de soin accordé à ce genre de BD qui sortent par palettes et disparaissent ensuite dans la nature. Je crois que ce genre de BD me fait réellement questionner sur les éditeurs de BD et la production de celle-ci. En voyant le nombre de titres sortant chaque année, en voyant l'évolution des mentalités, je m'étonne qu'on ai pu un jour les publier. Personne ne se rend compte que représenter pendant plus de 40 pages une femme se faire violer parce qu'elle a volé quelque chose dans un magasin (gentil prétexte pour développer du sexe avec domination, quasi exclusivement sur personnage féminin) n'est pas excitant et plutôt inquiétant ? N'y a-t-il eu personne aux commandes pour dire que peut-être c'était de mauvais ton de propager et diffuser ce genre de sexualité dans l'espace public ? Je suis peut-être trop pudibond à ce niveau là, mais je considère que ce genre de choses à un réel impact sur l'imaginaire développé par les potentiels lecteurs. Et je ne peux pas accepter de laisser ce genre de récit sans m'en offusquer. Pour moi, c'est à vomir.
La Forteresse de la Douleur
Oulah, je sais que faut pas dire que c'est à chier parce que c'est une affaire de gout, mais alors là on est non seulement aux limites de la BD, dans un dessin qui semble bien plus convenir à des affiches (et que je n'ai pas aimé), le tout servi par des histoires ... Mon dieu. Je ne saurais même comment en parler. Déjà il n'y en a pratiquement pas, ensuite elles sont d'un ridicule consommé : l'imaginaire convoqué fait plus penser à du Kiss qu'à de l'érotique, et ensuite les scénarios sont en papier de soie. On a une histoire autour d'une banane insérée et ça se finit par un gag de chute sur une peau de banane. Une chute sur une peau de banane. Je dois l'écrire deux fois pour intégrer l'idée. Résumons en peu de mots ce qui est dit en peu de pages : pas mon style de dessins, une BD qui ressemble plus à une collection de tableau érotique d'un imaginaire cuir/sm de glam métal ou à un imaginaire transexuel, le tout dans des histoires quasi inexistantes. Pour ma part c'est au fond de la poubelle de ma mémoire qu'elle restera.
Le Singe (La Bête)
Manara qui adapte la légende du roi-singe, voila de quoi étonner ! Pour l'anecdote, je suis en train de lire le livre traduit (Le Voyage en Occident dont on a aussi tiré une série de BD d'ailleurs) et j'ai donc assez bien en tête le récit original. Ici, nous avons une adaptation de la première partie seulement du récit, dans lequel le singe s'amuse à provoquer dégâts et conflits partout où il passe. Disons le tout net, je n'ai pas du tout aimé l'adaptation qui est faite ici. C'est une sorte de mélange mi- érotique (dessin de Manara oblige) mi- adaptation libre en casant des références contemporaines dans le récit. Cet aspect aurait pu être intéressant, le livre d'origine contenant bon nombre de critiques (envers l'administration notamment) qu'il serait intéressant de mettre au goût du jour. Sauf que là c'est plus du trip halluciné où je ne vois pas exactement le propos développé. Le fait que le dessin soit fouillé en tout sens et mélange éléments de folklore chinois avec des femmes qui se trimballent à poil par pur voyeurisme, c'est étrangement dilué dans un gloubi-boulga qui ne m'a semblé ni pertinent ni intéressant. En sortant de la BD qui fut étrangement longue à lire alors qu'elle ne fait qu'une petite centaine de pages, j'avais l'impression de voir du récit faussement subversif empruntant une légende chinoise pour passer des messages assez peu marqués. Pour ma part je reste sur une grosse déception et je vais me tourner plutôt vers des adaptations fidèles du récit qui mettent en avant de façon plus pertinente les détails cocasses et ironiques de cette histoire si connue.