Mais c'est pas possible, c'est quoi leur problème à ces auteurs de BD x avec le viol ? C'est excitant, c'est amusant ? Non franchement, je ne comprends pas l'accumulation si forte de scène de sexe forcées dans les BD X, on dirait que les éditeurs adorent ça pour en publier autant !
Je pense qu'il y a toujours (et malheureusement) pas de distinctions entre le jeu sexuel où l'on peut prétendre (important, ce mot) être pris de force, à ne pas confondre avec prendre quelqu'un contre sa volonté. Ca c'est un viol, et le viol, c'est caca ! Faut pas faire ça !
J'insiste dessus, mais je suis choqué par une BD s'ouvrant sur une histoire de deux jeunes filles se faisant violer plusieurs fois, d'abord par des flics puis par des bandits. Mais ça va, elles piquent le pognon des bandits, l'honneur est sauf. Aucune séquelle, aucune violence, c'est pas chouette la vie ? Je le dis donc haut et fort : voir des flics abuser de jeunes femmes qu'ils ont arrêté, ça excite mais pas sexuellement ! On a envie de prendre un panneau et aller dans la rue, pas de prendre son pied. Donc voila, après une histoire de violence policière, deux histoires de viol et un dessin qui s'amuse avec la colorisation, je ne veux pas continuer. J'ai laissé tomber mais je réitère mes propos : le sexe forcé n'a pas sa place dans la BD. On a déjà assez d'emmerdes avec dans le monde réel, ne remplissons pas les imaginaires avec.
Une BD qui n'est pas pour moi, mais j'aurais envie de dire pour personne en fait.
Bof, pas fan de tortures à outrances dans une mise en scène qui flirt entre le grotesque et le gore. C'est un bien curieux mélange, mais entre les têtes des personnages et les tortures qu'il représente, on est à un mi-chemin entre le burlesque et l'horreur. Je n'ai vraiment pas aimé, d'autant que Pichard a un coup de crayon bien à lui, surtout dans les compositions de pages, et que ça fait ressortir les difficultés qu'il a à composer des images claires et lisibles. On se perd dans le sens de lecture, d'autant qu'il développe trop les pavés de textes entre les images.
L'histoire est l'adaptation de la vie de la comtesse Bathory, célèbre pour des crimes qu'elle aurait commis (point encore largement sujet à débat chez les historiens). Disons que je n'ai pas appris grand chose de plus que ce que la légende dit déjà, puisque tout le contexte politique autour de cette contexte et l'affaire du procès est largement passé à la trappe. J'accepte l'idée d'une adaptation de la légende sans souci, mais ce que je regrette c'est que l'histoire est assez brouillonne à mes yeux : on a des passages qui sont développés sur deux cases et à vous de vous débrouiller pour comprendre de quoi il en retourne (je pense ici au coup du braconnier qui m'a paru franchement obscur à la lecture). Pichard passe trop vite sur des moments importants et accumule les arrière-plans inutiles (souvent des gens se faisant torturer). C'est assez pénible à la lecture, et si vous n'êtes pas intéressé par l'esthétique ou l'aspect torture, il ne reste pas grand chose à retenir de la BD. Pour ma part je vais l'oublier directement.
Comment est-il possible qu’un univers aussi banal et des histoires aussi insipides aient pu donner naissance à une telle franchise (6 albums BD, 2 films, une série télé et 6 romans).
Les auteurs répètent ad nauseam la même histoire, qui se terminent toujours avec une grosse bataille sanglante et confuse dont le dénouement est connu d’avance. Les dialogues sont inintéressants, le dessin illisibles et répétitif, et les personnages n’ont aucun charisme, aucune personnalité, on ne ressent absolument rien pour eux.
J’ai lu 5 tomes, mais je n’ai pas eu le courage le lire le 6ème. A conseiller aux amateurs de vampires, peut-être.
Ah, ben la fin est franchement décevante, dis donc ! Je m'attendais à quelque chose d'un peu plus pimenté, vu la collection, mais j'ai déjà vu des BD classiques allant plus loin qu'ici, c'est dire.
Dans le style histoire sobre et dessin qui ne va pas loin, on est bien, et surtout c'est un enchainement de scènes comiques, souvent à base d'humour avec des chutes et des coups de poing. C'est vaguement drôle, avec le papa qui veut protéger sa fille de tout, mais on présente tellement les gens entourant Annie comme des connards qu'il semble avoir raison. Le décalage aurait été plus drôle s'il était simplement trop prévenant face à des personnes innocentes, tandis qu'ici le récit montre de vrais agresseurs sexuels s'en prendre plein la tronche. Peut-être plus cathartique mais pas très drôle, donc.
L'histoire enchaine les scènes sans vraiment de fil conducteur, ça va en tout sens et ça finit à la plage, on navigue entre les moments bof et ceux franchement inintéressant, le final est aussi décevant que le reste (il n'y en a pas vraiment) et je ressors de tout ça en me disant qu'une bonne nuit de sommeil m'aura fait oublier l'intégralité de la BD. C'est triste, mais pour ma part je déconseille franchement.
Oui, globalement NoirDésir a bien résumé l'avis que j'aurais à propos de cette BD : c'est vulgaire, résumé en peu de mots et au dessin informatique moche. Je suis assez ouvert sur la question des gouts en matière de dessin, mais là franchement je trouve qu'on est dans la limite du genre : la colorisation informatisée aplatit l'intégralité du dessin, donnant un aspect plastique et lisse à l'ensemble. Et je ne parle pas du fait que les poses des personnages donnent l'impression de croiser un vieux comics avec une BD X de gare.
Rien que la première histoire donne le ton, avec la fille quasiment constamment dans des positions qui font tout sauf naturel (et toujours la bouche fermée alors que ça papote tout le temps, ce genre de tics m'énerve !).
Le dessin devient vite énervant à toujours nous mettre les mêmes postures qui font factices, démontrant encore plus les artifices utilisés pour émoustiller le lecteur. Ah oui, mentionnons aussi cette désagréable habitude de souligner les éléments de mouvements avec un gimmick de lumière qui fait carrément redondant. Au bout de dix pages ça fatigue, on a l'impression d'être forcé à regarder un truc spécifique de la planche, comme si on ne savait pas regarder tout seul.
En plus de ce dessin qui tente vainement de faire prendre la sauce, le scénario s'effondre devant nos yeux ébahis à chaque nouvelle page. Les histoires sont globalement des dialogues entre deux personnes suivi d'une partie de jambes en l'air assaisonnés de dialogues digne d'un vieux film X amateur, le tout avec des chutes parfois incompréhensibles (je n'ai toujours rien compris à cette fin de première histoire). Et au final, je me suis arrêté environ au milieu de l'album pour feuilleter rapidement la fin.
Je pense que je ne peux pas conseiller cet album à quelqu'un, c'est vraiment ce que j'apprécie le moins dans la BD.
Je note d'ailleurs que l'auteur a pondu une certaine collection de BD X qui m'ont l'air à peine mieux et que je ne vais pas m'embêter à lire.
Ouais, bon, ben j'aurais lu la BD pour lui donner un deuxième avis et il restera du même acabit que les autres Ardem : relations sexuelles non consenties qui débouchent sur un plaisir et une femme qui s'abandonne à ça, pratiques toujours identiques, femmes qui se ressemblent, corps interchangeables … C'est du Ardem, quoi. Je suis presque plus blasé que déçu de ma lecture, c'est dire.
En fait, je crois que le truc c'est que si c'est la première fois que vous êtes en contact avec Ardem, ça peut vous plaire. Mais quand je vois la quantité de BD X qui sont sorties et qui sont largement, largement meilleures, je ne peux décemment pas noter mieux cette BD. Elle reste dans le bas de la production, stéréotypée, ultra-calibrée, au scénario vulgaire et basique, sans aucune originalité. On dirait le vieux téléfilm du dimanche, et ça reste à ce niveau. Je n'arrive pas à adhérer.
Olala … C'est d'un poussif !
Arrivé à la moitié de l'album j'avais envie de le ranger, tellement j'étais peu intéressé. La couverture promet un dessin bien meilleur que ce qu'il y a à l'intérieur, et franchement je suis carrément déçu du dessin. Ce n'est pas seulement la question du style, que je n'aime pas beaucoup, c'est le fait que les erreurs de proportions s'accumulent tellement qu'a un moment donné je vois moins l'image que l'erreur flagrante qui s'y trouve.
Les histoires s'enchainent avec des petites chutes qui semblent vouloir être humoristique mais avec lesquels j'ai eu du mal à sourire. Entre les visages souvent trop marqués, les expressions exagérées, les couleurs pas toujours claires, c'est brouillon autant dans le dessin que dans le déroulé de l'histoire. Les chutes ne sont jamais marquantes, notamment par le fait qu'elles soient souvent ou brutales ou trop allongées.
Finalement la seule histoire que j'ai retenue est la dernière, un peu moins moche que les autres, mais aucun scénario ne m'a marqué. J'oublierais cette BD aussi vite que je l'ai lu, et c'est bien dommage.
Bon, ben c'est du Ardem, quoi. Je suis peut-être trop négatif mais après avoir vu les excellentes BD de Tabou ou de la collection Porn'pop, je ne peux que ressortir insatisfait de ces BD qui n'ont qu'un but : être lues à une main.
Le dessin est dans la lignée de Ardem, comprenez que toutes les femmes ont des corps interchangeables, les têtes se ressemblent (perso je différencie avec les cheveux) et elles seront constamment soumises/humiliées. C'est des viols (Youpi …) et des sodomies à chaque coin de pages, on utilise une drogue pour mieux faire passer le tout et les femmes restent coincées dans le harem du méchant monsieur mais qui est toujours en position de force.
Personnellement je suis gavé de ces images violentes, de ces corps interchangeables et des facilités scénaristiques. Prônons un sexe plus chic, mieux écrit, merde ! La c'est vraiment le truc qui laisse sur un gros bof, avec presque aucun intérêt. Je suis très content de l'avoir lu sans la payer.
Systématiquement, je me promets de ne plus y revenir et systématiquement, à la sortie du premier tome d’un nouveau cycle d’Aldébaran, je me laisse tenter (heureusement pour mon porte-monnaie, uniquement via l’emprunt).
Bellatrix est donc le titre du nouveau cycle des aventures de Kim Keller, et comme depuis bien longtemps maintenant, j’ai retrouvé dans ce premier tome un copié-collé des ressorts habituels de la série.
Page 5, les héroïnes évitent un viol grâce à leur habilité et leur courage ;
Page 8, les héroïnes se confrontent à un parti politique ultra-religieux et rétrograde ;
Page 11, une jeune femme est victime du patriarcat mais trouvera en Kim Keller un soutien de poids ;
Page 12 (on a failli attendre), Kim et Manon prennent un bain. Au niveau du scénario, ça ne sert à rien mais c’est un bon prétexte pour les dessiner dénudées ;
Page 16, nous avons un excellent exemple des planches types au dessin figé dans lesquels les personnages prennent des poses dignes de roman-photo ;
Page 21, c’est le bon moment pour nous expliquer les raisons pour lesquelles les deux héroïnes se retrouvent en mission sur cette planète ;
Page 30, Kim et Manon découvrent la présence d’êtres énigmatiques aux intentions mystérieuses ;
Page 32, attouchement non consenti sur Manon : c’est pas bien ! Et Manon le fait savoir !!
Page 38, comme Leo ne sait plus trop quoi raconter, il nous remet une scène de tentative de viol sur Kim et Manon, qu’elles déjouent comme d’habitude grâce à leur courage et leur aptitude à la castagne ;
Et on finit tranquillou sur une phrase prophétique qui nous annonce le pire pour les deux héroïnes.
Rien de neuf donc, ni dans la structure ni dans le système narratif, ni dans les poses trop souvent figées à mon goût des personnages. L’originalité vient, en quelque sorte, de la spécificité de cette planète. Et de ce point de vue, c’est tellement inconcevable que c’en devient risible. Ainsi, une planète sans aucuns liens avec la terre abriterait une population d’être en tous points semblables à la race humaine (alors que les nombreuses autres espèces animales présentes sur Bellatrix, si elles peuvent montrer des points similaires avec des espèces animales présentes sur terre, ne leur sont jamais totalement identiques) vivant d’une manière en tous points semblables à celle dont nous imaginons que les cow-boys ont vécu durant la seconde moitié du XIXème siècle. Ni plus ni moins en avance, avec un mode de vie identique pour l’ensemble de la planète. Pour la plausibilité, on repassera !
Et là, ça la fout mal chez moi car, justement, ce que j’avais adoré dans le premier cycle d’Aldébaran tenait au fait que Leo parvenait à me faire croire à son univers et m’émerveillait avec son bestiaire. Ici, je ne crois pas à cet univers et le bestiaire est devenu sans intérêt. Du coup, je ne vois plus que les défauts, les personnages m’indiffèrent, le ton féministe m’horripile (d’autant plus que je le trouve hypocrite par plusieurs aspects dont la représentation graphique de la femme souhaitée, allure sportive et gros nichons inclus), le dessin figé me désole et l’habituelle faute d’écriture (ici, nous avons droit à un joli « beacoup ») me saute aux yeux.
Promis juré, je n’y reviendrai plus !!!! Et si vous êtes fans de cet univers, et bien vous y trouverez tout ce que vous avez aimé dans les autres cycles. Alors dites-vous juste que je suis un vieux con aigri, ne tenez pas compte de mon avis et ruez-vous sur cet album ! Mais moi, je n'ai rien trouvé à quoi me raccrocher...
J'ai emprunté cet album avec circonspection car ce genre cynique dans la violence n'est pas du tout mon truc.
Mais là je tombe des nues quand je lis que la réaction de Torpedo est "marrante" ou "drôle". Etablir un scénario ayant comme élément fondateur le viol d'une journaliste-photographe pour faire rire LE public, punaise, j'ai l'impression de revenir des décennies en arrière !!! Non le viol n'est pas quelque chose qui engendre le rire ou alors je ne vis pas dans le même monde que les auteurs, moi c'est le monde réel et ma tolérance à l'humour vaseux et nauséabond tombe à zéro dans cette situation.
Car on peut même y retrouver une vieille idée ringarde qu'une femme qui s'habille de manière sexy peut être violée sans conséquence puisque l'auteur du crime est "super rigolo" dans son humour déjanté.
C'est accompagné de violence gratuite en tout genre. Pour moi c'est poubelle illico tellement je déteste.
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Route 69
Mais c'est pas possible, c'est quoi leur problème à ces auteurs de BD x avec le viol ? C'est excitant, c'est amusant ? Non franchement, je ne comprends pas l'accumulation si forte de scène de sexe forcées dans les BD X, on dirait que les éditeurs adorent ça pour en publier autant ! Je pense qu'il y a toujours (et malheureusement) pas de distinctions entre le jeu sexuel où l'on peut prétendre (important, ce mot) être pris de force, à ne pas confondre avec prendre quelqu'un contre sa volonté. Ca c'est un viol, et le viol, c'est caca ! Faut pas faire ça ! J'insiste dessus, mais je suis choqué par une BD s'ouvrant sur une histoire de deux jeunes filles se faisant violer plusieurs fois, d'abord par des flics puis par des bandits. Mais ça va, elles piquent le pognon des bandits, l'honneur est sauf. Aucune séquelle, aucune violence, c'est pas chouette la vie ? Je le dis donc haut et fort : voir des flics abuser de jeunes femmes qu'ils ont arrêté, ça excite mais pas sexuellement ! On a envie de prendre un panneau et aller dans la rue, pas de prendre son pied. Donc voila, après une histoire de violence policière, deux histoires de viol et un dessin qui s'amuse avec la colorisation, je ne veux pas continuer. J'ai laissé tomber mais je réitère mes propos : le sexe forcé n'a pas sa place dans la BD. On a déjà assez d'emmerdes avec dans le monde réel, ne remplissons pas les imaginaires avec. Une BD qui n'est pas pour moi, mais j'aurais envie de dire pour personne en fait.
La Comtesse Rouge
Bof, pas fan de tortures à outrances dans une mise en scène qui flirt entre le grotesque et le gore. C'est un bien curieux mélange, mais entre les têtes des personnages et les tortures qu'il représente, on est à un mi-chemin entre le burlesque et l'horreur. Je n'ai vraiment pas aimé, d'autant que Pichard a un coup de crayon bien à lui, surtout dans les compositions de pages, et que ça fait ressortir les difficultés qu'il a à composer des images claires et lisibles. On se perd dans le sens de lecture, d'autant qu'il développe trop les pavés de textes entre les images. L'histoire est l'adaptation de la vie de la comtesse Bathory, célèbre pour des crimes qu'elle aurait commis (point encore largement sujet à débat chez les historiens). Disons que je n'ai pas appris grand chose de plus que ce que la légende dit déjà, puisque tout le contexte politique autour de cette contexte et l'affaire du procès est largement passé à la trappe. J'accepte l'idée d'une adaptation de la légende sans souci, mais ce que je regrette c'est que l'histoire est assez brouillonne à mes yeux : on a des passages qui sont développés sur deux cases et à vous de vous débrouiller pour comprendre de quoi il en retourne (je pense ici au coup du braconnier qui m'a paru franchement obscur à la lecture). Pichard passe trop vite sur des moments importants et accumule les arrière-plans inutiles (souvent des gens se faisant torturer). C'est assez pénible à la lecture, et si vous n'êtes pas intéressé par l'esthétique ou l'aspect torture, il ne reste pas grand chose à retenir de la BD. Pour ma part je vais l'oublier directement.
30 jours de nuit
Comment est-il possible qu’un univers aussi banal et des histoires aussi insipides aient pu donner naissance à une telle franchise (6 albums BD, 2 films, une série télé et 6 romans). Les auteurs répètent ad nauseam la même histoire, qui se terminent toujours avec une grosse bataille sanglante et confuse dont le dénouement est connu d’avance. Les dialogues sont inintéressants, le dessin illisibles et répétitif, et les personnages n’ont aucun charisme, aucune personnalité, on ne ressent absolument rien pour eux. J’ai lu 5 tomes, mais je n’ai pas eu le courage le lire le 6ème. A conseiller aux amateurs de vampires, peut-être.
Annie va à la fac
Ah, ben la fin est franchement décevante, dis donc ! Je m'attendais à quelque chose d'un peu plus pimenté, vu la collection, mais j'ai déjà vu des BD classiques allant plus loin qu'ici, c'est dire. Dans le style histoire sobre et dessin qui ne va pas loin, on est bien, et surtout c'est un enchainement de scènes comiques, souvent à base d'humour avec des chutes et des coups de poing. C'est vaguement drôle, avec le papa qui veut protéger sa fille de tout, mais on présente tellement les gens entourant Annie comme des connards qu'il semble avoir raison. Le décalage aurait été plus drôle s'il était simplement trop prévenant face à des personnes innocentes, tandis qu'ici le récit montre de vrais agresseurs sexuels s'en prendre plein la tronche. Peut-être plus cathartique mais pas très drôle, donc. L'histoire enchaine les scènes sans vraiment de fil conducteur, ça va en tout sens et ça finit à la plage, on navigue entre les moments bof et ceux franchement inintéressant, le final est aussi décevant que le reste (il n'y en a pas vraiment) et je ressors de tout ça en me disant qu'une bonne nuit de sommeil m'aura fait oublier l'intégralité de la BD. C'est triste, mais pour ma part je déconseille franchement.
Parallèles
Oui, globalement NoirDésir a bien résumé l'avis que j'aurais à propos de cette BD : c'est vulgaire, résumé en peu de mots et au dessin informatique moche. Je suis assez ouvert sur la question des gouts en matière de dessin, mais là franchement je trouve qu'on est dans la limite du genre : la colorisation informatisée aplatit l'intégralité du dessin, donnant un aspect plastique et lisse à l'ensemble. Et je ne parle pas du fait que les poses des personnages donnent l'impression de croiser un vieux comics avec une BD X de gare. Rien que la première histoire donne le ton, avec la fille quasiment constamment dans des positions qui font tout sauf naturel (et toujours la bouche fermée alors que ça papote tout le temps, ce genre de tics m'énerve !). Le dessin devient vite énervant à toujours nous mettre les mêmes postures qui font factices, démontrant encore plus les artifices utilisés pour émoustiller le lecteur. Ah oui, mentionnons aussi cette désagréable habitude de souligner les éléments de mouvements avec un gimmick de lumière qui fait carrément redondant. Au bout de dix pages ça fatigue, on a l'impression d'être forcé à regarder un truc spécifique de la planche, comme si on ne savait pas regarder tout seul. En plus de ce dessin qui tente vainement de faire prendre la sauce, le scénario s'effondre devant nos yeux ébahis à chaque nouvelle page. Les histoires sont globalement des dialogues entre deux personnes suivi d'une partie de jambes en l'air assaisonnés de dialogues digne d'un vieux film X amateur, le tout avec des chutes parfois incompréhensibles (je n'ai toujours rien compris à cette fin de première histoire). Et au final, je me suis arrêté environ au milieu de l'album pour feuilleter rapidement la fin. Je pense que je ne peux pas conseiller cet album à quelqu'un, c'est vraiment ce que j'apprécie le moins dans la BD. Je note d'ailleurs que l'auteur a pondu une certaine collection de BD X qui m'ont l'air à peine mieux et que je ne vais pas m'embêter à lire.
La Mauvaise Elève
Ouais, bon, ben j'aurais lu la BD pour lui donner un deuxième avis et il restera du même acabit que les autres Ardem : relations sexuelles non consenties qui débouchent sur un plaisir et une femme qui s'abandonne à ça, pratiques toujours identiques, femmes qui se ressemblent, corps interchangeables … C'est du Ardem, quoi. Je suis presque plus blasé que déçu de ma lecture, c'est dire. En fait, je crois que le truc c'est que si c'est la première fois que vous êtes en contact avec Ardem, ça peut vous plaire. Mais quand je vois la quantité de BD X qui sont sorties et qui sont largement, largement meilleures, je ne peux décemment pas noter mieux cette BD. Elle reste dans le bas de la production, stéréotypée, ultra-calibrée, au scénario vulgaire et basique, sans aucune originalité. On dirait le vieux téléfilm du dimanche, et ça reste à ce niveau. Je n'arrive pas à adhérer.
Chaleurs estivales
Olala … C'est d'un poussif ! Arrivé à la moitié de l'album j'avais envie de le ranger, tellement j'étais peu intéressé. La couverture promet un dessin bien meilleur que ce qu'il y a à l'intérieur, et franchement je suis carrément déçu du dessin. Ce n'est pas seulement la question du style, que je n'aime pas beaucoup, c'est le fait que les erreurs de proportions s'accumulent tellement qu'a un moment donné je vois moins l'image que l'erreur flagrante qui s'y trouve. Les histoires s'enchainent avec des petites chutes qui semblent vouloir être humoristique mais avec lesquels j'ai eu du mal à sourire. Entre les visages souvent trop marqués, les expressions exagérées, les couleurs pas toujours claires, c'est brouillon autant dans le dessin que dans le déroulé de l'histoire. Les chutes ne sont jamais marquantes, notamment par le fait qu'elles soient souvent ou brutales ou trop allongées. Finalement la seule histoire que j'ai retenue est la dernière, un peu moins moche que les autres, mais aucun scénario ne m'a marqué. J'oublierais cette BD aussi vite que je l'ai lu, et c'est bien dommage.
Les Folles Nuits de Cryptée
Bon, ben c'est du Ardem, quoi. Je suis peut-être trop négatif mais après avoir vu les excellentes BD de Tabou ou de la collection Porn'pop, je ne peux que ressortir insatisfait de ces BD qui n'ont qu'un but : être lues à une main. Le dessin est dans la lignée de Ardem, comprenez que toutes les femmes ont des corps interchangeables, les têtes se ressemblent (perso je différencie avec les cheveux) et elles seront constamment soumises/humiliées. C'est des viols (Youpi …) et des sodomies à chaque coin de pages, on utilise une drogue pour mieux faire passer le tout et les femmes restent coincées dans le harem du méchant monsieur mais qui est toujours en position de force. Personnellement je suis gavé de ces images violentes, de ces corps interchangeables et des facilités scénaristiques. Prônons un sexe plus chic, mieux écrit, merde ! La c'est vraiment le truc qui laisse sur un gros bof, avec presque aucun intérêt. Je suis très content de l'avoir lu sans la payer.
Bellatrix
Systématiquement, je me promets de ne plus y revenir et systématiquement, à la sortie du premier tome d’un nouveau cycle d’Aldébaran, je me laisse tenter (heureusement pour mon porte-monnaie, uniquement via l’emprunt). Bellatrix est donc le titre du nouveau cycle des aventures de Kim Keller, et comme depuis bien longtemps maintenant, j’ai retrouvé dans ce premier tome un copié-collé des ressorts habituels de la série. Page 5, les héroïnes évitent un viol grâce à leur habilité et leur courage ; Page 8, les héroïnes se confrontent à un parti politique ultra-religieux et rétrograde ; Page 11, une jeune femme est victime du patriarcat mais trouvera en Kim Keller un soutien de poids ; Page 12 (on a failli attendre), Kim et Manon prennent un bain. Au niveau du scénario, ça ne sert à rien mais c’est un bon prétexte pour les dessiner dénudées ; Page 16, nous avons un excellent exemple des planches types au dessin figé dans lesquels les personnages prennent des poses dignes de roman-photo ; Page 21, c’est le bon moment pour nous expliquer les raisons pour lesquelles les deux héroïnes se retrouvent en mission sur cette planète ; Page 30, Kim et Manon découvrent la présence d’êtres énigmatiques aux intentions mystérieuses ; Page 32, attouchement non consenti sur Manon : c’est pas bien ! Et Manon le fait savoir !! Page 38, comme Leo ne sait plus trop quoi raconter, il nous remet une scène de tentative de viol sur Kim et Manon, qu’elles déjouent comme d’habitude grâce à leur courage et leur aptitude à la castagne ; Et on finit tranquillou sur une phrase prophétique qui nous annonce le pire pour les deux héroïnes. Rien de neuf donc, ni dans la structure ni dans le système narratif, ni dans les poses trop souvent figées à mon goût des personnages. L’originalité vient, en quelque sorte, de la spécificité de cette planète. Et de ce point de vue, c’est tellement inconcevable que c’en devient risible. Ainsi, une planète sans aucuns liens avec la terre abriterait une population d’être en tous points semblables à la race humaine (alors que les nombreuses autres espèces animales présentes sur Bellatrix, si elles peuvent montrer des points similaires avec des espèces animales présentes sur terre, ne leur sont jamais totalement identiques) vivant d’une manière en tous points semblables à celle dont nous imaginons que les cow-boys ont vécu durant la seconde moitié du XIXème siècle. Ni plus ni moins en avance, avec un mode de vie identique pour l’ensemble de la planète. Pour la plausibilité, on repassera ! Et là, ça la fout mal chez moi car, justement, ce que j’avais adoré dans le premier cycle d’Aldébaran tenait au fait que Leo parvenait à me faire croire à son univers et m’émerveillait avec son bestiaire. Ici, je ne crois pas à cet univers et le bestiaire est devenu sans intérêt. Du coup, je ne vois plus que les défauts, les personnages m’indiffèrent, le ton féministe m’horripile (d’autant plus que je le trouve hypocrite par plusieurs aspects dont la représentation graphique de la femme souhaitée, allure sportive et gros nichons inclus), le dessin figé me désole et l’habituelle faute d’écriture (ici, nous avons droit à un joli « beacoup ») me saute aux yeux. Promis juré, je n’y reviendrai plus !!!! Et si vous êtes fans de cet univers, et bien vous y trouverez tout ce que vous avez aimé dans les autres cycles. Alors dites-vous juste que je suis un vieux con aigri, ne tenez pas compte de mon avis et ruez-vous sur cet album ! Mais moi, je n'ai rien trouvé à quoi me raccrocher...
Torpedo 1972
J'ai emprunté cet album avec circonspection car ce genre cynique dans la violence n'est pas du tout mon truc. Mais là je tombe des nues quand je lis que la réaction de Torpedo est "marrante" ou "drôle". Etablir un scénario ayant comme élément fondateur le viol d'une journaliste-photographe pour faire rire LE public, punaise, j'ai l'impression de revenir des décennies en arrière !!! Non le viol n'est pas quelque chose qui engendre le rire ou alors je ne vis pas dans le même monde que les auteurs, moi c'est le monde réel et ma tolérance à l'humour vaseux et nauséabond tombe à zéro dans cette situation. Car on peut même y retrouver une vieille idée ringarde qu'une femme qui s'habille de manière sexy peut être violée sans conséquence puisque l'auteur du crime est "super rigolo" dans son humour déjanté. C'est accompagné de violence gratuite en tout genre. Pour moi c'est poubelle illico tellement je déteste.