Franchement, je m’y suis pris à plusieurs fois avant de réussir à avancer dans l’histoire. Les dessins sont tantôt brouillons et illisibles et parfois super beaux mais clairement l’ensemble laisse à désirer. L’histoire est incompréhensible et semble être sortie d’une dystopie pas complètement finie. Je ne me plains jamais d’un manga en général, mais franchement celui ci est nul. Je le garde parce que c’était un cadeau mais clairement je ne conseille pas.
Si je voulais être purement objectif, j'aurais mis 2/5 à cette BD, mais comme je n'ai strictement pas pu la terminer tant elle m'a ennuyé, je suis obligé de mettre 1/5.
En l'entamant, je pensais qu'il allait s'agir soit d'une réflexion sur l'astrologie en général, soit une leçon d'histoire ou une forme de documentaire sur le sujet. Au lieu de ça, on a droit à des affirmations tout droit sorties d'un horoscope à deux balles et que l'autrice applique à diverses personnalités pour dire, ah ben oui, évidemment celui-là c'est un Scorpion, celle-là, c'est une Bélier et d'ailleurs voilà ce qu'ils ont fait dans leur vie, vous voyez bien que ça prouve qu'ils sont conformes à ce que dit l'horoscope. Et sur la fin, on a plusieurs pages complémentaires pour juger des relations en couple entre partenaires de tel ou tel signe astrologique. Le tout servi par le dessin tout sauf enthousiasmant de Liv Strömquist.
Pour commencer, le concept d'astrologie définissant la nature des êtres humains est complètement débile. Mais en plus, d'ordinaire, les horoscopes sont suffisamment bien tournés pour être tellement généralistes que tout le monde peut se sentir concerné. Or ce n'est pas le cas ici : les caractères de chaque signe astrologique tels que présentés par l'autrice sont très marqués et... il m'a suffi de vérifier avec mon signe et celui de mes proches pour voir qu'ils étaient complètement à côté de la plaque.
Ça n'aurait aucune importance si les anecdotes et commentaires de l'autrice qui suivaient étaient intéressants ou drôles ou quoi que ce soit d'autre. Mais ils sont juste ennuyeux. J'ai appris deux trois choses sur des personnalités people dont je me fichais éperdument mais à part ça, ça m'a soûlé au bout d'à peine un tiers de l'album. J'ai donc vite fait sauté les pages jusqu'aux signes de mes proches pour voir s'il y avait un fond de rapprochement avec leur caractères, mais rien du tout, et ensuite pour voir la fin de l'album et comprendre où l'autrice voulait en venir avant de constater que ça n'avait aucun intérêt.
Rien à sauver de ce Batman, peut-être le pire que j'ai lu.
Un scénario reposant sur du sable mouvant.
Grant Morrison a fait les fonds de tiroir pour ressusciter de vieux super-héros de DC Comics sans intérêts, ils se retrouvent avec Batman et Robin sur une ile paradisiaque des caraïbes appartenant à monsieur Mayhew, un milliardaire qui a voulu créer son équipe de super-héros, le club des héros. Un huis clos et une enquête abracadabrantesque vont suivre, c'est à mourir d'ennuis, l'intrigue n'est pas toujours évidente à suivre et les dialogues affligeants.
Une lecture fastidieuse, heureusement il n'y a que 80 pages.
J'avais de l'espoir avec J.H. Williams III au dessin, un artiste que j'apprécie énormément, mais là, il est en très petite forme. C'est insipide et sans génie.
Les couleurs ne me plaisent pas.
Grosse déception.
Un comics à fuir.
Désolé Agecanonix, je rejoins l'avis de Ro : ça me convient pas du tout. Le délire autour d'une gamine de quinze ans ... C'est pas parce que c'est légal qu'il faut le montrer, et là j'ai même franchement des doutes sur la légalité.
On passera sur le scénario, mince comme un sandwich SNCF, et je ne parle pas du fait que ça soit une orgie permanente sans véritable recherche esthétique ou de mise en scène. C'est du cul pour du cul, à deux, trois et plus, avec des nymphos qui en veulent toujours plus.
En fin de compte, je dirais que c'est du BD porno à l'ancienne. Ca vole pas haut et ça a pour seul but d'émoustiller le chaland, sans recherche, sans esthétique et sans aucune forme d'érotisme dans le récit. Si le dessin fait très classique du genre, je ne recommande surtout pas !
J'ai beaucoup de respect pour l'oeuvre d'Agatha Christie et j'ai dévoré ses romans pendant mon adolescence. J'ai donc essayé de lire cette série en commençant par le roman amiral encore nommé Dix Petits Nègres.
Le nom me gène beaucoup moins que les propositions scénaristiques et graphiques des auteurs. J'ai trouvé l'album aux antipodes de l'esprit du roman à tel point que j'en déconseille fortement la lecture si un jeune lecteur veut percevoir toute l'intelligence de l'écriture de la romancière.
Ici nous avons un déroulé de meurtres au pas de charge sans approfondissement psychologique des personnages. J'ai perçu cette série comme une sorte de lecture à vitesse rapide d'une petite histoire qui s'explique par un final astucieux sans plus. À lire cette série un jeune lectorat aura du mal à comprendre pourquoi c'est le roman le plus vendu depuis sa création.
Comme le graphisme n'apporte aucun plus dans l'ambiance ni dans la tension dramatique du récit cela m'a vraiment peiné de lire une telle adaptation.
Je ne peux que me retrouver dans les avis précédents : "opération commerciale" "Vraie galère" 'trop rapide".
Quitte à s'appuyer sur un nom aussi prestigieux, j'ai préféré la créativité et l'humour de "Little Agatha Christie" de William Augel voire "10 petits insectes" chez Sarbacane dans un mode parodique et humoristique pour les enfants.
Alors oui, c'est une BD dessinée façon très classique, certes c'est du classique dans l'expression de la sexualité et des histoires de découverte de celle-ci ...
Mais je n'arrive pas avec cette BD à cause d'un détail tout simple : la pédophilie. Parce que oui, ça reste une gamine de 14 ans (puis de 12 et de 10) qui s'amusent à se découvrir, mais lorsqu'elles vont branler des vieux mecs dans un cinéma là on est clairement dans la pédophilie. Et moi, j'aime pas ça. Déjà parce que c'est interdit, rappelons-le, mais aussi parce que merde, c'est franchement dégueulasse et surtout pas intéressant ! Ni sur un plan sexuel ni même en terme de fantasmes (en tout cas pas pour moi).
Donc je passe mon tour, l'auteur à sans doute un coup de crayon sympa mais le thème de l'histoire me dégoute au plus haut point. Je ne trouve aucun plaisir à ça, et quand je note que changer l'histoire pour une jeune fille majeure n'aurait presque rien changé à l'ensemble. Donc je déconseille et je pense même que c'est à fuir. On a mieux à proposer sans avoir besoin de mineurs nues.
Je n'ai pas été séduit par cette Calamity Jane de 11 ans. Adeline Avril propose une fiction qui place l'héroïne de western dans une situation de cheffe de famille en l'absence du père en voyage et sans la mère décédée.
Avril s'essaye au difficile exercice d'équilibre entre un comique d'une bande d'enfants qui fait des petites bêtises et le tragique de la maladie de la petite soeur. De même j'ai trouvé le passage de la rencontre avec les soldats vraiment bizarre seulement pour introduire la thématique du pantalon.
De plus j'ai trouvé les dialogues d'un faible niveau quand ils n'étaient pas inutilement grossiers comme " Fais pas de connerie avec le fusil" p26 t1," Quand tu l'ouvres, c'est toujours pour dire une connerie !"p38 t1. J'ai du mal à accepter un tel relâchement pour une lecture jeunesse.
Le graphisme est du standard issu de l'animation via ordi sans aucun cachet perso. La mise en couleur qui utilise à l'excès du brun et du kaki n'est vraiment pas attractive.
Enfin le personnage de la petite indienne qui arrive de nulle part pour résoudre un scénario bancal est d'une facilité déconcertante.
Une pauvre lecture pas du tout à mon goût.
Alors là, accrochez vous parce que celle-là, de critique, elle va être sanglante !
Je me permets un peu de violence parce que j'ai vraiment l'impression d'avoir lu les délires d'un scénariste qui se pignole un peu trop le cerveau et pas assez une autre partie de son corps. C'est d'un vide ! Abyssal !
L'histoire est vide, même chiante d'ailleurs, ça parle d'art contemporain vide de sens, de sexe hors-norme (oulala !) et de nouvelles façons de vivre (alors que ça pue jusqu'au bout le cynisme de bourgeois du siècle dernier). Soyons honnête, il ne ressort rien de pertinent de tout ça : question sexualité ça vole au ras de pâquerettes. C'est pas parce qu'on dépasse le missionnaire dans le noir qu'on est dans du neuf. Pareil niveau artistique, cet artiste qui nous est présenté ne semble avoir rien à dire. Le dialogue avec son pote sur le sens de la vidéo est éclairant, le type ne veut pas qu'on donne du sens à son œuvre. Eh ben je me demande bien pourquoi je la regarderais alors !
Cette BD pue les réflexions d'une bourgeoisie qui s'emmerde dans sa vie. C'est "moi, mon cul et mon art" à tous les étages, avec des personnes qui n'ont rien à raconter. Parce qu'à la base, l'histoire présentée ici c'est juste une histoire d'amour qui débute entre deux personnages qui ne veulent pas que ce soit aussi simple. Et tout le reste, c'est du bla-bla qui veut se croire plus intelligent que ça ne l'est réellement. Je n'ai eu aucune empathie pour aucun personnage et en plus je m'emmerdais à voir leurs vies vide de tout.
Ce que je crains le plus, en lisant ce genre d’œuvre, c'est ce qu'on peut trouver comme raison de la publier. Je trouve qu'on a déjà assez de production pour ne pas en plus nous assommer d'histoires qui n'ont rien à raconter. Et je suis toujours surpris de cette façon de faire. Ce n'est pas parce que quelqu'un est artiste qu'il est intéressant, c'est pas parce qu'on parle de sexualité que ça va nous intéresser et une histoire d'amour peut être aussi plate que n'importe quelle autre histoire. Que voulaient dire les auteurs dans cette BD ? Je ne sais pas et j'ai l'impression qu'eux-même ne savaient pas.
J'ai vraiment été très déçu voire parfois en colère en lisant cette série. Pourtant le premier opus que j'ai lu m'avais plutôt bien plu (Aventures virtuelles). J'ai donc poursuivi avec trois autres numéros qui m'ont vraiment déplu.
En premier lieu j'ai trouvé le graphisme très aléatoire. Le physique de Jeannette change d'un épisode à l'autre et la précision des personnages ou des détails est franchement moyenne. Wasterlain essaye de se rattraper avec des décors luxuriants mais là encore j'y ai lu pas mal d'imprécisions.
Que Wasterlain propose des scénarii élémentaires à base d'insectes géants pourquoi pas mais il y a plusieurs choses que je n'ai pas supporté dans cette série pour enfants. La première est cette ambiance où l'on retrouve une équipe européenne qui se croit légitime dans tous les pays du monde pour poser sa tente et faire ce qu’elle veut sous couvert scientifique ou autre.
Pour justifier le scénario Wasterlain introduit un-e enfant autochtone que maman Jeannette prend sous son aile contre les méchants bandits trafiquants d'ivoire ou de diamants. Cela présente un côté paternaliste qui remonte à plusieurs décennies. Mais le pire est de voir la gentille Jeannette sortir son bazooka, son fusil, son harpon ou sa machette (liste non exhaustive) pour trucider un requin, un croco, un insecte ou un serpent (là encore liste non exhaustive) qui l'empêche de bien vivre ses aventures dans un univers qui n'est pas le sien.
À une époque où l'on parle de diversité animale à préserver d'urgence ou d'espèces qui disparaissent chaque jour proposer ce modèle de personnage aux jeunes lecteurs et lectrices est à pleurer. J'ai l'impression de lire une mauvaise BD des années 50 (ou 30 ?).
Une très mauvaise lecture.
J'ai longuement hésité sur ma note et je pense que je dois être honnête, donnant avant tout mon ressenti sur ce que j'ai tiré de ma lecture.
Cette BD est venue à ma connaissance par les polémiques diverses qui ont entouré sa sortie, notamment lorsqu'un film a été proposé (film qui semble avoir disparu des radars aux dernières nouvelles). Et je l'ai lu en ayant ces polémiques en tête, ce qui m'a fait rapidement prendre de la distance avec le propos.
Je crois que le contraste entre "Les Petites Victoires" et Ce n'est pas toi que j'attendais est saisissant, d'autant que j'ai lu les deux en peu de temps. Deux pères, deux enfants différents, deux façons de les approcher.
Soyons clair, cette BD est problématique. Très problématique, même, au vu de l'aura de sympathie dont elle jouit. La question de l'autisme me touche beaucoup, moi qui suis dans une démarche de diagnostic. J'ai pas mal lu et écouté sur l'autisme, ce que c'est, comment on le vit.
Et la BD est dure à lire en prenant en compte tout ça. Car l'un des aspects de la BD est simple : un père découvre le handicap de son fils, doit le surmonter et l'aider à s'intégrer dans le monde. Simple, mignon, émouvant.
L'autre aspect est sombre et violent : violence éducative, validisme et négation de la différence. Il y aurait beaucoup à en dire, d'autres l'ont fait mieux que moi, mais je dois le souligner quand même. Parce que c'est crucial pour des centaines, des milliers d'enfants autistes dont les parents peuvent s'inspirer de ce récit.
Il n'y a jamais, dans cette BD, la considération de l'enfant. Comment vit-il tout ceci, comment comprends-t-il ce qu'il se passe ? Cette absence n'est pas anodine. Lorsque le père lui apprend les câlins alors qu'il n'aime pas et refuse, il impose. L'enfant finit par abandonner la lutte, s'amollit et se laisse faire. Cette façon de faire est typique d'une éducation forcée : l'enfant ne supporte pas les câlins, et ne les supportera jamais. Il les subit, et cette violence d'apprentissage peut se transmettre à d'autres aspects plus tard (violences sexuelles notamment). En fait, tout est question de validisme. L'autisme n'est pas une maladie, ça ne se soigne pas. C'est, c'est tout. Ca existe, c'est là et ça le sera tout le temps. La tentative de faire de l'enfant un enfant "normal", c'est ça, le validisme. Nier la différence, le neuro-atypisme et se dire qu'on sait. Alors que le père fuit consciemment les recommandations médicales de spécialistes mais refuse une médication proposée, avant d'accepter de mauvaise grâce parce que ça l'aiderait. Sans se poser de questions sur les effets secondaires, par exemple.
Je me suis retrouvé à noter la façon de faire du père tout au long de la BD, et je trouve qu'il s'agit d'une mise en avant de sa personne. Non, ce qu'il fait n'est pas chouette ni cool. Il ne réfléchit pas à comprendre son enfant, les différences qu'il a et comment les intégrer dans sa propre vie. Changer les meubles de place pour "éviter qu'il ne s'enferme dans sa bulle", c'est horrible. Parce qu'il ne s'habituera jamais au changement, ce sera toujours dur et violent. Par contre en faisant ça, on l'empêche de créer un espace sécurisé et rassurant où il serait à l'aise.
Bref, je déblatère beaucoup de choses, mais je pense sincèrement que cette BD fait l'apologie d'une violence envers les autistes parce que cette différence n'est pas visible (à la différence de la non-voyance ou d'une trisomie) et qu'il faut un peu forcer pour en faire des gens "normaux". Normaux, ils ne le seront jamais et ne peuvent pas l'être. Il serait temps de le comprendre et cette BD me donne l'impression de recul face à l'autisme. Mais elle est surtout révélatrice de plein de choses sur la façon d'élever ses enfants et ce qu'on permet à un père. Là dessus aussi, j'en aurais des choses à dire.
Je suis dur dans ma note et ma critique, mais je pense qu'il faut entendre lorsque les principaux concernés se mobilisent contre une BD et un film. Il serait nécessaire de laisser plus la voix aux personnes concernées et essayer de les comprendre, plutôt que de vouloir les intégrer. Une BD qui me donne l'impression que la violence éducative reste la seule réponse à toute forme de sortie de la norme.
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Abara
Franchement, je m’y suis pris à plusieurs fois avant de réussir à avancer dans l’histoire. Les dessins sont tantôt brouillons et illisibles et parfois super beaux mais clairement l’ensemble laisse à désirer. L’histoire est incompréhensible et semble être sortie d’une dystopie pas complètement finie. Je ne me plains jamais d’un manga en général, mais franchement celui ci est nul. Je le garde parce que c’était un cadeau mais clairement je ne conseille pas.
Astrologie
Si je voulais être purement objectif, j'aurais mis 2/5 à cette BD, mais comme je n'ai strictement pas pu la terminer tant elle m'a ennuyé, je suis obligé de mettre 1/5. En l'entamant, je pensais qu'il allait s'agir soit d'une réflexion sur l'astrologie en général, soit une leçon d'histoire ou une forme de documentaire sur le sujet. Au lieu de ça, on a droit à des affirmations tout droit sorties d'un horoscope à deux balles et que l'autrice applique à diverses personnalités pour dire, ah ben oui, évidemment celui-là c'est un Scorpion, celle-là, c'est une Bélier et d'ailleurs voilà ce qu'ils ont fait dans leur vie, vous voyez bien que ça prouve qu'ils sont conformes à ce que dit l'horoscope. Et sur la fin, on a plusieurs pages complémentaires pour juger des relations en couple entre partenaires de tel ou tel signe astrologique. Le tout servi par le dessin tout sauf enthousiasmant de Liv Strömquist. Pour commencer, le concept d'astrologie définissant la nature des êtres humains est complètement débile. Mais en plus, d'ordinaire, les horoscopes sont suffisamment bien tournés pour être tellement généralistes que tout le monde peut se sentir concerné. Or ce n'est pas le cas ici : les caractères de chaque signe astrologique tels que présentés par l'autrice sont très marqués et... il m'a suffi de vérifier avec mon signe et celui de mes proches pour voir qu'ils étaient complètement à côté de la plaque. Ça n'aurait aucune importance si les anecdotes et commentaires de l'autrice qui suivaient étaient intéressants ou drôles ou quoi que ce soit d'autre. Mais ils sont juste ennuyeux. J'ai appris deux trois choses sur des personnalités people dont je me fichais éperdument mais à part ça, ça m'a soûlé au bout d'à peine un tiers de l'album. J'ai donc vite fait sauté les pages jusqu'aux signes de mes proches pour voir s'il y avait un fond de rapprochement avec leur caractères, mais rien du tout, et ensuite pour voir la fin de l'album et comprendre où l'autrice voulait en venir avant de constater que ça n'avait aucun intérêt.
Batman - L'île de Monsieur Mayhew
Rien à sauver de ce Batman, peut-être le pire que j'ai lu. Un scénario reposant sur du sable mouvant. Grant Morrison a fait les fonds de tiroir pour ressusciter de vieux super-héros de DC Comics sans intérêts, ils se retrouvent avec Batman et Robin sur une ile paradisiaque des caraïbes appartenant à monsieur Mayhew, un milliardaire qui a voulu créer son équipe de super-héros, le club des héros. Un huis clos et une enquête abracadabrantesque vont suivre, c'est à mourir d'ennuis, l'intrigue n'est pas toujours évidente à suivre et les dialogues affligeants. Une lecture fastidieuse, heureusement il n'y a que 80 pages. J'avais de l'espoir avec J.H. Williams III au dessin, un artiste que j'apprécie énormément, mais là, il est en très petite forme. C'est insipide et sans génie. Les couleurs ne me plaisent pas. Grosse déception. Un comics à fuir.
Les Confidences de Nado
Désolé Agecanonix, je rejoins l'avis de Ro : ça me convient pas du tout. Le délire autour d'une gamine de quinze ans ... C'est pas parce que c'est légal qu'il faut le montrer, et là j'ai même franchement des doutes sur la légalité. On passera sur le scénario, mince comme un sandwich SNCF, et je ne parle pas du fait que ça soit une orgie permanente sans véritable recherche esthétique ou de mise en scène. C'est du cul pour du cul, à deux, trois et plus, avec des nymphos qui en veulent toujours plus. En fin de compte, je dirais que c'est du BD porno à l'ancienne. Ca vole pas haut et ça a pour seul but d'émoustiller le chaland, sans recherche, sans esthétique et sans aucune forme d'érotisme dans le récit. Si le dessin fait très classique du genre, je ne recommande surtout pas !
Agatha Christie
J'ai beaucoup de respect pour l'oeuvre d'Agatha Christie et j'ai dévoré ses romans pendant mon adolescence. J'ai donc essayé de lire cette série en commençant par le roman amiral encore nommé Dix Petits Nègres. Le nom me gène beaucoup moins que les propositions scénaristiques et graphiques des auteurs. J'ai trouvé l'album aux antipodes de l'esprit du roman à tel point que j'en déconseille fortement la lecture si un jeune lecteur veut percevoir toute l'intelligence de l'écriture de la romancière. Ici nous avons un déroulé de meurtres au pas de charge sans approfondissement psychologique des personnages. J'ai perçu cette série comme une sorte de lecture à vitesse rapide d'une petite histoire qui s'explique par un final astucieux sans plus. À lire cette série un jeune lectorat aura du mal à comprendre pourquoi c'est le roman le plus vendu depuis sa création. Comme le graphisme n'apporte aucun plus dans l'ambiance ni dans la tension dramatique du récit cela m'a vraiment peiné de lire une telle adaptation. Je ne peux que me retrouver dans les avis précédents : "opération commerciale" "Vraie galère" 'trop rapide". Quitte à s'appuyer sur un nom aussi prestigieux, j'ai préféré la créativité et l'humour de "Little Agatha Christie" de William Augel voire "10 petits insectes" chez Sarbacane dans un mode parodique et humoristique pour les enfants.
Cléo
Alors oui, c'est une BD dessinée façon très classique, certes c'est du classique dans l'expression de la sexualité et des histoires de découverte de celle-ci ... Mais je n'arrive pas avec cette BD à cause d'un détail tout simple : la pédophilie. Parce que oui, ça reste une gamine de 14 ans (puis de 12 et de 10) qui s'amusent à se découvrir, mais lorsqu'elles vont branler des vieux mecs dans un cinéma là on est clairement dans la pédophilie. Et moi, j'aime pas ça. Déjà parce que c'est interdit, rappelons-le, mais aussi parce que merde, c'est franchement dégueulasse et surtout pas intéressant ! Ni sur un plan sexuel ni même en terme de fantasmes (en tout cas pas pour moi). Donc je passe mon tour, l'auteur à sans doute un coup de crayon sympa mais le thème de l'histoire me dégoute au plus haut point. Je ne trouve aucun plaisir à ça, et quand je note que changer l'histoire pour une jeune fille majeure n'aurait presque rien changé à l'ensemble. Donc je déconseille et je pense même que c'est à fuir. On a mieux à proposer sans avoir besoin de mineurs nues.
Calamity Jane (Avril)
Je n'ai pas été séduit par cette Calamity Jane de 11 ans. Adeline Avril propose une fiction qui place l'héroïne de western dans une situation de cheffe de famille en l'absence du père en voyage et sans la mère décédée. Avril s'essaye au difficile exercice d'équilibre entre un comique d'une bande d'enfants qui fait des petites bêtises et le tragique de la maladie de la petite soeur. De même j'ai trouvé le passage de la rencontre avec les soldats vraiment bizarre seulement pour introduire la thématique du pantalon. De plus j'ai trouvé les dialogues d'un faible niveau quand ils n'étaient pas inutilement grossiers comme " Fais pas de connerie avec le fusil" p26 t1," Quand tu l'ouvres, c'est toujours pour dire une connerie !"p38 t1. J'ai du mal à accepter un tel relâchement pour une lecture jeunesse. Le graphisme est du standard issu de l'animation via ordi sans aucun cachet perso. La mise en couleur qui utilise à l'excès du brun et du kaki n'est vraiment pas attractive. Enfin le personnage de la petite indienne qui arrive de nulle part pour résoudre un scénario bancal est d'une facilité déconcertante. Une pauvre lecture pas du tout à mon goût.
La Technique du perinée
Alors là, accrochez vous parce que celle-là, de critique, elle va être sanglante ! Je me permets un peu de violence parce que j'ai vraiment l'impression d'avoir lu les délires d'un scénariste qui se pignole un peu trop le cerveau et pas assez une autre partie de son corps. C'est d'un vide ! Abyssal ! L'histoire est vide, même chiante d'ailleurs, ça parle d'art contemporain vide de sens, de sexe hors-norme (oulala !) et de nouvelles façons de vivre (alors que ça pue jusqu'au bout le cynisme de bourgeois du siècle dernier). Soyons honnête, il ne ressort rien de pertinent de tout ça : question sexualité ça vole au ras de pâquerettes. C'est pas parce qu'on dépasse le missionnaire dans le noir qu'on est dans du neuf. Pareil niveau artistique, cet artiste qui nous est présenté ne semble avoir rien à dire. Le dialogue avec son pote sur le sens de la vidéo est éclairant, le type ne veut pas qu'on donne du sens à son œuvre. Eh ben je me demande bien pourquoi je la regarderais alors ! Cette BD pue les réflexions d'une bourgeoisie qui s'emmerde dans sa vie. C'est "moi, mon cul et mon art" à tous les étages, avec des personnes qui n'ont rien à raconter. Parce qu'à la base, l'histoire présentée ici c'est juste une histoire d'amour qui débute entre deux personnages qui ne veulent pas que ce soit aussi simple. Et tout le reste, c'est du bla-bla qui veut se croire plus intelligent que ça ne l'est réellement. Je n'ai eu aucune empathie pour aucun personnage et en plus je m'emmerdais à voir leurs vies vide de tout. Ce que je crains le plus, en lisant ce genre d’œuvre, c'est ce qu'on peut trouver comme raison de la publier. Je trouve qu'on a déjà assez de production pour ne pas en plus nous assommer d'histoires qui n'ont rien à raconter. Et je suis toujours surpris de cette façon de faire. Ce n'est pas parce que quelqu'un est artiste qu'il est intéressant, c'est pas parce qu'on parle de sexualité que ça va nous intéresser et une histoire d'amour peut être aussi plate que n'importe quelle autre histoire. Que voulaient dire les auteurs dans cette BD ? Je ne sais pas et j'ai l'impression qu'eux-même ne savaient pas.
Jeannette Pointu
J'ai vraiment été très déçu voire parfois en colère en lisant cette série. Pourtant le premier opus que j'ai lu m'avais plutôt bien plu (Aventures virtuelles). J'ai donc poursuivi avec trois autres numéros qui m'ont vraiment déplu. En premier lieu j'ai trouvé le graphisme très aléatoire. Le physique de Jeannette change d'un épisode à l'autre et la précision des personnages ou des détails est franchement moyenne. Wasterlain essaye de se rattraper avec des décors luxuriants mais là encore j'y ai lu pas mal d'imprécisions. Que Wasterlain propose des scénarii élémentaires à base d'insectes géants pourquoi pas mais il y a plusieurs choses que je n'ai pas supporté dans cette série pour enfants. La première est cette ambiance où l'on retrouve une équipe européenne qui se croit légitime dans tous les pays du monde pour poser sa tente et faire ce qu’elle veut sous couvert scientifique ou autre. Pour justifier le scénario Wasterlain introduit un-e enfant autochtone que maman Jeannette prend sous son aile contre les méchants bandits trafiquants d'ivoire ou de diamants. Cela présente un côté paternaliste qui remonte à plusieurs décennies. Mais le pire est de voir la gentille Jeannette sortir son bazooka, son fusil, son harpon ou sa machette (liste non exhaustive) pour trucider un requin, un croco, un insecte ou un serpent (là encore liste non exhaustive) qui l'empêche de bien vivre ses aventures dans un univers qui n'est pas le sien. À une époque où l'on parle de diversité animale à préserver d'urgence ou d'espèces qui disparaissent chaque jour proposer ce modèle de personnage aux jeunes lecteurs et lectrices est à pleurer. J'ai l'impression de lire une mauvaise BD des années 50 (ou 30 ?). Une très mauvaise lecture.
Les Petites Victoires
J'ai longuement hésité sur ma note et je pense que je dois être honnête, donnant avant tout mon ressenti sur ce que j'ai tiré de ma lecture. Cette BD est venue à ma connaissance par les polémiques diverses qui ont entouré sa sortie, notamment lorsqu'un film a été proposé (film qui semble avoir disparu des radars aux dernières nouvelles). Et je l'ai lu en ayant ces polémiques en tête, ce qui m'a fait rapidement prendre de la distance avec le propos. Je crois que le contraste entre "Les Petites Victoires" et Ce n'est pas toi que j'attendais est saisissant, d'autant que j'ai lu les deux en peu de temps. Deux pères, deux enfants différents, deux façons de les approcher. Soyons clair, cette BD est problématique. Très problématique, même, au vu de l'aura de sympathie dont elle jouit. La question de l'autisme me touche beaucoup, moi qui suis dans une démarche de diagnostic. J'ai pas mal lu et écouté sur l'autisme, ce que c'est, comment on le vit. Et la BD est dure à lire en prenant en compte tout ça. Car l'un des aspects de la BD est simple : un père découvre le handicap de son fils, doit le surmonter et l'aider à s'intégrer dans le monde. Simple, mignon, émouvant. L'autre aspect est sombre et violent : violence éducative, validisme et négation de la différence. Il y aurait beaucoup à en dire, d'autres l'ont fait mieux que moi, mais je dois le souligner quand même. Parce que c'est crucial pour des centaines, des milliers d'enfants autistes dont les parents peuvent s'inspirer de ce récit. Il n'y a jamais, dans cette BD, la considération de l'enfant. Comment vit-il tout ceci, comment comprends-t-il ce qu'il se passe ? Cette absence n'est pas anodine. Lorsque le père lui apprend les câlins alors qu'il n'aime pas et refuse, il impose. L'enfant finit par abandonner la lutte, s'amollit et se laisse faire. Cette façon de faire est typique d'une éducation forcée : l'enfant ne supporte pas les câlins, et ne les supportera jamais. Il les subit, et cette violence d'apprentissage peut se transmettre à d'autres aspects plus tard (violences sexuelles notamment). En fait, tout est question de validisme. L'autisme n'est pas une maladie, ça ne se soigne pas. C'est, c'est tout. Ca existe, c'est là et ça le sera tout le temps. La tentative de faire de l'enfant un enfant "normal", c'est ça, le validisme. Nier la différence, le neuro-atypisme et se dire qu'on sait. Alors que le père fuit consciemment les recommandations médicales de spécialistes mais refuse une médication proposée, avant d'accepter de mauvaise grâce parce que ça l'aiderait. Sans se poser de questions sur les effets secondaires, par exemple. Je me suis retrouvé à noter la façon de faire du père tout au long de la BD, et je trouve qu'il s'agit d'une mise en avant de sa personne. Non, ce qu'il fait n'est pas chouette ni cool. Il ne réfléchit pas à comprendre son enfant, les différences qu'il a et comment les intégrer dans sa propre vie. Changer les meubles de place pour "éviter qu'il ne s'enferme dans sa bulle", c'est horrible. Parce qu'il ne s'habituera jamais au changement, ce sera toujours dur et violent. Par contre en faisant ça, on l'empêche de créer un espace sécurisé et rassurant où il serait à l'aise. Bref, je déblatère beaucoup de choses, mais je pense sincèrement que cette BD fait l'apologie d'une violence envers les autistes parce que cette différence n'est pas visible (à la différence de la non-voyance ou d'une trisomie) et qu'il faut un peu forcer pour en faire des gens "normaux". Normaux, ils ne le seront jamais et ne peuvent pas l'être. Il serait temps de le comprendre et cette BD me donne l'impression de recul face à l'autisme. Mais elle est surtout révélatrice de plein de choses sur la façon d'élever ses enfants et ce qu'on permet à un père. Là dessus aussi, j'en aurais des choses à dire. Je suis dur dans ma note et ma critique, mais je pense qu'il faut entendre lorsque les principaux concernés se mobilisent contre une BD et un film. Il serait nécessaire de laisser plus la voix aux personnes concernées et essayer de les comprendre, plutôt que de vouloir les intégrer. Une BD qui me donne l'impression que la violence éducative reste la seule réponse à toute forme de sortie de la norme.