Série vraiment sympa, mais une fois encore :
*** Statut histoire : Série abandonnée : (Morvan repousse sans cesse le 5e et dernier tome) ***
Donc je vais pousser un coup de gueule, soit la série ne marche pas assez et ne se vend pas, là je peux comprendre.
Mais ici, apparemment le scénariste a abandonné la série après 4 tomes (prévu en 5).
Le scénariste c'est quand même le gars qui a prévu la chute de l'histoire, et ce plus ou moins au début
de son écriture (à moins qu'il soit un mauvais scénariste à la hollywoodienne et qu'il écrive à la va comme je te pousse suivant la météo).
Loin de moi cette idée pour MORVAN que j'aime beaucoup.
Par respect pour les lecteurs, j'aurais aimé avoir une autre version reprise par le site que : "Morvan repousse..."
Parce que "repousse" ça veut dire qu'il reste de l'espoir mais après plus de 15 ans, je pense qu'il n'y en a plus !
Donc gros "coup de gueule"
Bonjour,
J'ai pris ce livre dans l'espoir d'y trouver une histoire qui refléterait une réalité... et je vous avoue que je l'ai refermé bien déçue !
Une histoire bourrée de clichés sur la communauté maghrébine (à croire qu'il n'y a qu'eux dans les cités) ! Il n'y a pas une once de vrai dans ce livre qui s'arrête sur des termes très limites et assez vulgaires !
Je regrette de l'avoir lu !
Merci
Etonnant comme je peux être d'accord sur de nombreux points évoqués par les autres lecteurs, et comment cependant je peux au final être en désaccord total avec le propos de cet album. Si tant est qu'on puisse lui en trouver un, de propos.
Avec Les Ignorants, Davodeau mélangeait vin et bande dessinée, une oeuvre plaisante qui nous faisait rêvasser, sans cependant nous apprendre grand chose, ni sur le vin ni sur la bande dessinée.
Avec "Le droit du sol", il mélange cette fois randonnée et déchets nucléaires. Et ici, si on peut avoir l'impression d'avoir plus d'informations sur le nucléaire (et non sur la randonnée), avec des intervenants intéressants, que retiens-je au final ? Tout d'abord, que seuls apparaissent des anti-nucléaires, et ensuite que la plupart des arguments tournent autour des attitudes manipulatrices / malhonnêtes / anti-démocratiques entourant le laboratoire de Bure, arguments totalement inutiles et ne faisant que créer ou entretenir un climat de défiance en mélangeant tout et n'importe quoi.
On a donc un ouvrage ne présentant qu'un côté de ce qui aurait pu être un débat ou une vision plus globale permettant aux lecteurs d'être mieux informés et de décider ensuite en leur âme et conscience. L'argument "les pro-nucléaires ont déjà trop la parole" est pour moi totalement bidon. Je trouve qu'il existe au contraire une angoisse sur le sujet, largement entretenue par l'absence d'informations factuelles de qualité. Et de plus, si justement le propos était de montrer que le nucléaire et ses déchets était un mal intolérable, il aurait alors été nettement plus malin d'exposer les arguments pro-nucléaire pour les démonter ensuite.
Mais ensuite, sur les arguments donnés, on est parfois dans du grand n'importe quoi. Notre bon gouvernement use de méthodes totalitaires en recourant aux gens d'armes pour évacuer le bon peuple des environs de Bure. Ok, peut-être, mais quel est l'intérêt de cet argument par rapport à la problématique du nucléaire et des déchets ? Aucun.
On se retrouve donc, si l'on excepte l'intervention fort intéressante de Marc Dufumier, sans beaucoup plus d'informations factuelles à l'arrivée qu'au départ. Or justement, l'angoisse étant une forte inquiétude naissant du sentiment d'une menace omniprésente mais vague, un des seuls moyens de la dissiper est tout d'abord de prendre connaissance de son sujet, quitte à ce que la menace vague devienne une menace précise, et ensuite de prendre des actions pour réduire cette menace.
Sur ce point, cet ouvrage n'apporte rien. Même pas un avertissement sérieux. Il ne fait qu'entretenir un malaise, ou éventuellement conforter le lecteur antinucléaire dans ses idées. Et c'est bien ça qui me fait le détester : j'ai l'impression de n'avoir lu "rien".
Alors pour l'avertissement sérieux, on pourra se référer à Saison brune.
Et pour les informations factuelles (mais par un partisan du nucléaire), à Le Monde sans fin.
Ne connaissant absolument pas Malik Bentalha, j'ai lu cet album comme une BD d'humour tous publics classique mettant simplement en scène un gamin, ses amis et ses parents, dans une suite de gags en une planche se déroulant en grande partie à l'école ou en famille. Rien d'original sur le fond, déjà vu dans beaucoup d'autres séries humoristiques franco-belges. Ce gentil cancre et son meilleur ami se retrouvent dans des situations banales relativement amusantes, qu'il s'agisse d'essayer de ne pas être les plus nuls de la classe ou du cours de sport, ou de pouvoir jouer et manger autant que possible à la maison plutôt que de faire ses devoirs.
Mais il y a deux soucis rédhibitoires dans cette série.
Le premier est que le fameux gamin Malik est assez antipathique. Son ami Toufik et les autres protagonistes secondaires sont corrects, mais lui est plutôt pénible et braillard. On ne prend pas plaisir à le suivre comme personnage.
Et le deuxième, ce sont les chutes des gags... Elles sont rigoureusement nulles. C'est bien simple, les saynètes et les dialogues des cases précédentes ne cassent pas des briques mais ils attirent malgré tout plus facilement le sourire que les chutes en bas de page qui semblent chercher à tout prix à être moins drôles que le reste. Ces chutes viennent gâcher des situations qui autrement auraient pu être plutôt amusantes.
Quant au dessin, je ne reconnais même pas le style de Pacco dont j'aime d'ordinaire la patte quand elle se rapproche de celle de Margaux Motin. Ici le trait est plat et le rendu froid et sans âme. Ça ne pousse pas à la lecture.
C'est le type de série pour un public assez jeune que je n'apprécie pas trop. Le scénario est un papier coller de Jurassic Park pimenté King Kong.
Je trouve l'humour très bas de gamme avec des situations parsemées d'invraisemblances et de sottises.
Le graphisme avec ces corps ridicules n'est vraiment pas à mon goût. Je passe.
Je confirme que je ne suis pas très fan des séries sans texte. Je dois avouer que je n'ai pas compris grand-chose à la déambulation de ce rongeur.
En quoi cacher une seringue usagée pour piquer une personne est-il drôle ? Où mettre le feu ? C'est trop fort pour moi. Comme le graphisme très géométrique ne me convient guère ainsi qu'une mise en couleur très agressive dans ces rouges et gris, ce ne fut pas une lecture agréable.
Je ne suis vraiment pas sur la même ligne que le jury du Festival de Cognac. Je n'ai vraiment rien apprécié dans cette intrigue animalière très convenue.
Une alliance de circonstance entre un pseudo héros-tueur et ses ennemis de toujours, les rats, pour contrecarrer un président qui a une vague ressemblance avec un candidat à la Présidentielle.
Je n'aime pas le graphisme anguleux et agressif comme la mise en couleur dans des teintes sombres ou vert de gris. Mais le pire est la vulgarité des dialogues et des situations.
Pas du tout ma tasse de thé.
Je ne suis pas autant connaisseur et surtout très fan de l'univers de H.P. Lovecraft que je le suis de celui d'Edgar Poe, pour moi l'horreur de l'indicible et ces créatures de cauchemar, ça ne m'a jamais trop emballé. C'est pourquoi j'avais commencé à lire ce volume il y a 4 ou 5 ans et puis j'avais laissé tomber parce que ça ne me passionnait pas ; faut dire que Alan Moore, je n'en suis absolument pas fan non plus, ce soi-disant génie anglais du scénario m'a souvent déçu dans toutes les approches que j'ai pu faire de ses Bd, la seule qui m'ait vraiment intéressé étant V pour Vendetta que j'avais lue après avoir vu le film.
Donc en reprenant la lecture entière de cet ouvrage, sachant que c'était à la fois signé Moore et que c'était basé sur l'univers de Lovecraft, j'y allais un peu à reculons... j'aurais peut-être mieux fait de ne pas y revenir.
En fait, en s'attaquant à un monument de la littérature fantastique, Alan Moore se livre à une relecture très personnelle du mythe de Cthullhu. Le titre fait évidemment référence au fameux Necronomicon, et Moore semble y faire de nombreuses allusions érudites, mais il ne s'agit pas d'une adaptation fidèle à l'un des récits de Lovecraft, c'est plutôt une réécriture toute personnelle où Moore en profite pour décrire un monde en perdition et une charge carabinée de la société qui selon lui, est peuplée de dégénérés.
Au bout d'un moment, j'en ai eu vite assez, tout ceci est assez révulsant et verse dans un récit foutraque et des plus malsain dans lequel je n'ai pas pu ni voulu rentrer, on dirait que Moore a voulu donner un côté encore plus sombre et surtout très sordide, voire trash à cet univers en insistant sur un aspect cradoque, putride et sexuel des monstres, ce qui donne lieu à des séquences dégoûtantes. Ceci est évidemment accentué par le dessin que j'ai trouvé correct bien que sans génie, mais vraiment, cette lecture me conforte encore une fois de plus dans mon rejet, je refuse tout simplement de considérer Alan Moore comme un scénariste de génie, pour moi, c'est du racolage cradingue et vomitoire, je doute même que ce genre de séquences se retrouvent dans l'oeuvre de Lovecraft avec un degré aussi pervers.
Ça m'arrive d'accentuer le propos dans mes avis, mais là je le pense sincèrement: j'ai rarement trouvé une série aussi ridicule. Il y a en effet de quoi être choqué de sa popularité.
Aucune cohérence dans le scénario, c'est une foire totale. Sauve qui peut, pour moi ça schlingue l'improvisation mal calculée à chaque tome. La relation Silver/Jack/Paris est loupée, purement et simplement. Silver n'a plus la malaria durant 2 tomes et demi, et bien sûr que les auteurs ont oublié le menu détail que c'était un infirme. Tous les mystères sont dévoilés dès le début, jusqu'à ce que cet épilogue arrive, sorti de je ne sais où! Mon dieu quel horreur. Les personnages prétendent avoir une profondeur mais non, pas du tout... il n'y en a même pas un qui sort du lot. Le déroulement s'enchaîne avec une absence totale de cohérence, et puis "Fil d'Ariane [bla bla bla] fil d'Ariane"... Fil d'Ariane mon cul tiens! Je n'ai toujours pas quitté le labyrinthe de la compréhension, sortez-moi de là!
Enfin quoi, rien ne va, non?! Sommes-nous si peu à le penser? Je m'attendais à une série épique, "Long John Silver" on en parle de partout. Ma théorie derrière tous ces avis positifs, c'est qu'il se cache des lecteurs insatisfaits refoulés, qui préfèrent dire que c'est aussi culte qu'Astérix parce-que tout le monde le dit, ou pour la renommée des auteurs, ou parce que y'a écrit "Ile au trésor" en préface, ou que sais-je... Bah non, c'est pas génial du tout, là! Je veux être avis de la semaine! Entendez mon cri! Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhh
Quant au dessin, c'est surtout frustrant. Ça peut plaire, mais globalement je suis pas vraiment emballé. Comme avec ces pirates, j'ai vécu des faux espoirs (surtout au début du tome 2, parce-que j'ai trouvé les premières planches exceptionnelles), sinon des plaisirs fugaces. Dans l'ensemble c'est brouillon et surchargé. La colorisation n'aide pas beaucoup. Par-dessus tout, les échelles de proportion sont parfois ridicules. Qu'est-ce que c'est que ces varans dont celui qui, la tête en feu, parvient à faire brûler la mèche (cf. épilogue). Sans déconner... Ou l'erreur de proportion en plein climax, quand Vivian transperce ce qui ressemble à un géant des cavernes (cf. épilogue). J'ai lu quelques avis, pour la jambe de bois à droite ou à gauche honnêtement j'avais pas fait gaffe, par contre le coup du chapeau vissé à la tête de Long John nageant dans les eaux profondes, on est sur du grand Mendes!
J'accentue à 1 étoile pour l'indignation, et puis je passe à autre chose.
Pour moi c'est une série à mettre aux oubliettes!
Je commence le mois avec un comics, mais qu'ai-je fait ? aïe aïe aïe... dans quoi suis-je tombé ? en voulant remettre un peu le nez dans les comics de super-héros pour voir leur évolution avec des auteurs modernes, j'ai pris une baffe dans la tronche avec cette vision effrayante et nauséabonde, jamais je n'aurais cru que des auteurs modernes oseraient désacraliser et démythifier ainsi un super-héros, et Batman en plus, mon héros de la comic book culture préféré, non c'est pas possible, je pensais vivre un mauvais rêve, et pourtant si c'est bien réel, je suis bien dans une oeuvre iconoclaste. Où est mon Batounet si superbement dessiné ? où est son monde peuplé de vilains ? en lisant ce comics, j'hallucinais, j'avais l'impression d'être tombé dans une dimension parallèle... et surtout ce dessin, ohlala c'est pas possible, mais comment on peut dessiner comme ça ? c'est d'une laideur repoussante, c'est tout déformé, avec des détails sordides, Batman a l'air d'un bouffon en collant-pyjama, il n'y a donc plus aucun respect ?... autant dire que pour moi c'est rédhibitoire, c'est sans appel, je hais ce dessin.
En plus, je n'aime pas le scénario, je n'ai pas envie de voir un Batman futuriste se retrouver dans ce genre de situation, c'est pas une histoire de super-héros, franchement, on pouvait y mettre n'importe quel personnage de redresseur de torts, mais pas Batman, il n'a rien à faire ici, tout ceci est hors de son cadre, pas du tout en relation avec un monde de super-héros, et surtout on ne retrouve rien de l'univers batmanien habituel, donc voila, je n'aime pas qu'on abîme mes héros, et quand je vois ce genre d'interprétation qui sous prétexte de dépoussiérer une vieille franchise, verse dans le n'importe quoi, ça me dérange grandement et ça me hérisse le poil.
J'avais déja eu ce genre de déception sur d'autres comics, notamment sur Batman - L'île de Monsieur Mayhew, sur DareDevil - Guerre et amour ou encore sur Daredevil - L'homme sans peur (cycle de Bendis et Maleev)... et à chaque fois, j'ai été laminé par ces traitements lamentables qui ne correspondent pas à ma vision des super-héros que j'ai connus dans mes jeunes années, avec un dessin "marvelisé" si je peux m'exprimer ainsi, c'est à dire le beau dessin US de la grande époque des Neal Adams, Gene Colan, Steve Ditko, John Buscema ou Jack Kirby...
Bon vous aurez compris que je déteste, c'est de la purge totale !
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
7 secondes
Série vraiment sympa, mais une fois encore : *** Statut histoire : Série abandonnée : (Morvan repousse sans cesse le 5e et dernier tome) *** Donc je vais pousser un coup de gueule, soit la série ne marche pas assez et ne se vend pas, là je peux comprendre. Mais ici, apparemment le scénariste a abandonné la série après 4 tomes (prévu en 5). Le scénariste c'est quand même le gars qui a prévu la chute de l'histoire, et ce plus ou moins au début de son écriture (à moins qu'il soit un mauvais scénariste à la hollywoodienne et qu'il écrive à la va comme je te pousse suivant la météo). Loin de moi cette idée pour MORVAN que j'aime beaucoup. Par respect pour les lecteurs, j'aurais aimé avoir une autre version reprise par le site que : "Morvan repousse..." Parce que "repousse" ça veut dire qu'il reste de l'espoir mais après plus de 15 ans, je pense qu'il n'y en a plus ! Donc gros "coup de gueule"
La Part du ghetto
Bonjour, J'ai pris ce livre dans l'espoir d'y trouver une histoire qui refléterait une réalité... et je vous avoue que je l'ai refermé bien déçue ! Une histoire bourrée de clichés sur la communauté maghrébine (à croire qu'il n'y a qu'eux dans les cités) ! Il n'y a pas une once de vrai dans ce livre qui s'arrête sur des termes très limites et assez vulgaires ! Je regrette de l'avoir lu ! Merci
Le Droit du sol
Etonnant comme je peux être d'accord sur de nombreux points évoqués par les autres lecteurs, et comment cependant je peux au final être en désaccord total avec le propos de cet album. Si tant est qu'on puisse lui en trouver un, de propos. Avec Les Ignorants, Davodeau mélangeait vin et bande dessinée, une oeuvre plaisante qui nous faisait rêvasser, sans cependant nous apprendre grand chose, ni sur le vin ni sur la bande dessinée. Avec "Le droit du sol", il mélange cette fois randonnée et déchets nucléaires. Et ici, si on peut avoir l'impression d'avoir plus d'informations sur le nucléaire (et non sur la randonnée), avec des intervenants intéressants, que retiens-je au final ? Tout d'abord, que seuls apparaissent des anti-nucléaires, et ensuite que la plupart des arguments tournent autour des attitudes manipulatrices / malhonnêtes / anti-démocratiques entourant le laboratoire de Bure, arguments totalement inutiles et ne faisant que créer ou entretenir un climat de défiance en mélangeant tout et n'importe quoi. On a donc un ouvrage ne présentant qu'un côté de ce qui aurait pu être un débat ou une vision plus globale permettant aux lecteurs d'être mieux informés et de décider ensuite en leur âme et conscience. L'argument "les pro-nucléaires ont déjà trop la parole" est pour moi totalement bidon. Je trouve qu'il existe au contraire une angoisse sur le sujet, largement entretenue par l'absence d'informations factuelles de qualité. Et de plus, si justement le propos était de montrer que le nucléaire et ses déchets était un mal intolérable, il aurait alors été nettement plus malin d'exposer les arguments pro-nucléaire pour les démonter ensuite. Mais ensuite, sur les arguments donnés, on est parfois dans du grand n'importe quoi. Notre bon gouvernement use de méthodes totalitaires en recourant aux gens d'armes pour évacuer le bon peuple des environs de Bure. Ok, peut-être, mais quel est l'intérêt de cet argument par rapport à la problématique du nucléaire et des déchets ? Aucun. On se retrouve donc, si l'on excepte l'intervention fort intéressante de Marc Dufumier, sans beaucoup plus d'informations factuelles à l'arrivée qu'au départ. Or justement, l'angoisse étant une forte inquiétude naissant du sentiment d'une menace omniprésente mais vague, un des seuls moyens de la dissiper est tout d'abord de prendre connaissance de son sujet, quitte à ce que la menace vague devienne une menace précise, et ensuite de prendre des actions pour réduire cette menace. Sur ce point, cet ouvrage n'apporte rien. Même pas un avertissement sérieux. Il ne fait qu'entretenir un malaise, ou éventuellement conforter le lecteur antinucléaire dans ses idées. Et c'est bien ça qui me fait le détester : j'ai l'impression de n'avoir lu "rien". Alors pour l'avertissement sérieux, on pourra se référer à Saison brune. Et pour les informations factuelles (mais par un partisan du nucléaire), à Le Monde sans fin.
C'est la récré !
Ne connaissant absolument pas Malik Bentalha, j'ai lu cet album comme une BD d'humour tous publics classique mettant simplement en scène un gamin, ses amis et ses parents, dans une suite de gags en une planche se déroulant en grande partie à l'école ou en famille. Rien d'original sur le fond, déjà vu dans beaucoup d'autres séries humoristiques franco-belges. Ce gentil cancre et son meilleur ami se retrouvent dans des situations banales relativement amusantes, qu'il s'agisse d'essayer de ne pas être les plus nuls de la classe ou du cours de sport, ou de pouvoir jouer et manger autant que possible à la maison plutôt que de faire ses devoirs. Mais il y a deux soucis rédhibitoires dans cette série. Le premier est que le fameux gamin Malik est assez antipathique. Son ami Toufik et les autres protagonistes secondaires sont corrects, mais lui est plutôt pénible et braillard. On ne prend pas plaisir à le suivre comme personnage. Et le deuxième, ce sont les chutes des gags... Elles sont rigoureusement nulles. C'est bien simple, les saynètes et les dialogues des cases précédentes ne cassent pas des briques mais ils attirent malgré tout plus facilement le sourire que les chutes en bas de page qui semblent chercher à tout prix à être moins drôles que le reste. Ces chutes viennent gâcher des situations qui autrement auraient pu être plutôt amusantes. Quant au dessin, je ne reconnais même pas le style de Pacco dont j'aime d'ordinaire la patte quand elle se rapproche de celle de Margaux Motin. Ici le trait est plat et le rendu froid et sans âme. Ça ne pousse pas à la lecture.
Norton Gutiérrez
C'est le type de série pour un public assez jeune que je n'apprécie pas trop. Le scénario est un papier coller de Jurassic Park pimenté King Kong. Je trouve l'humour très bas de gamme avec des situations parsemées d'invraisemblances et de sottises. Le graphisme avec ces corps ridicules n'est vraiment pas à mon goût. Je passe.
Ratoon
Je confirme que je ne suis pas très fan des séries sans texte. Je dois avouer que je n'ai pas compris grand-chose à la déambulation de ce rongeur. En quoi cacher une seringue usagée pour piquer une personne est-il drôle ? Où mettre le feu ? C'est trop fort pour moi. Comme le graphisme très géométrique ne me convient guère ainsi qu'une mise en couleur très agressive dans ces rouges et gris, ce ne fut pas une lecture agréable.
Du Rififi chez les clébards
Je ne suis vraiment pas sur la même ligne que le jury du Festival de Cognac. Je n'ai vraiment rien apprécié dans cette intrigue animalière très convenue. Une alliance de circonstance entre un pseudo héros-tueur et ses ennemis de toujours, les rats, pour contrecarrer un président qui a une vague ressemblance avec un candidat à la Présidentielle. Je n'aime pas le graphisme anguleux et agressif comme la mise en couleur dans des teintes sombres ou vert de gris. Mais le pire est la vulgarité des dialogues et des situations. Pas du tout ma tasse de thé.
Neonomicon
Je ne suis pas autant connaisseur et surtout très fan de l'univers de H.P. Lovecraft que je le suis de celui d'Edgar Poe, pour moi l'horreur de l'indicible et ces créatures de cauchemar, ça ne m'a jamais trop emballé. C'est pourquoi j'avais commencé à lire ce volume il y a 4 ou 5 ans et puis j'avais laissé tomber parce que ça ne me passionnait pas ; faut dire que Alan Moore, je n'en suis absolument pas fan non plus, ce soi-disant génie anglais du scénario m'a souvent déçu dans toutes les approches que j'ai pu faire de ses Bd, la seule qui m'ait vraiment intéressé étant V pour Vendetta que j'avais lue après avoir vu le film. Donc en reprenant la lecture entière de cet ouvrage, sachant que c'était à la fois signé Moore et que c'était basé sur l'univers de Lovecraft, j'y allais un peu à reculons... j'aurais peut-être mieux fait de ne pas y revenir. En fait, en s'attaquant à un monument de la littérature fantastique, Alan Moore se livre à une relecture très personnelle du mythe de Cthullhu. Le titre fait évidemment référence au fameux Necronomicon, et Moore semble y faire de nombreuses allusions érudites, mais il ne s'agit pas d'une adaptation fidèle à l'un des récits de Lovecraft, c'est plutôt une réécriture toute personnelle où Moore en profite pour décrire un monde en perdition et une charge carabinée de la société qui selon lui, est peuplée de dégénérés. Au bout d'un moment, j'en ai eu vite assez, tout ceci est assez révulsant et verse dans un récit foutraque et des plus malsain dans lequel je n'ai pas pu ni voulu rentrer, on dirait que Moore a voulu donner un côté encore plus sombre et surtout très sordide, voire trash à cet univers en insistant sur un aspect cradoque, putride et sexuel des monstres, ce qui donne lieu à des séquences dégoûtantes. Ceci est évidemment accentué par le dessin que j'ai trouvé correct bien que sans génie, mais vraiment, cette lecture me conforte encore une fois de plus dans mon rejet, je refuse tout simplement de considérer Alan Moore comme un scénariste de génie, pour moi, c'est du racolage cradingue et vomitoire, je doute même que ce genre de séquences se retrouvent dans l'oeuvre de Lovecraft avec un degré aussi pervers.
Long John Silver
Ça m'arrive d'accentuer le propos dans mes avis, mais là je le pense sincèrement: j'ai rarement trouvé une série aussi ridicule. Il y a en effet de quoi être choqué de sa popularité. Aucune cohérence dans le scénario, c'est une foire totale. Sauve qui peut, pour moi ça schlingue l'improvisation mal calculée à chaque tome. La relation Silver/Jack/Paris est loupée, purement et simplement. Silver n'a plus la malaria durant 2 tomes et demi, et bien sûr que les auteurs ont oublié le menu détail que c'était un infirme. Tous les mystères sont dévoilés dès le début, jusqu'à ce que cet épilogue arrive, sorti de je ne sais où! Mon dieu quel horreur. Les personnages prétendent avoir une profondeur mais non, pas du tout... il n'y en a même pas un qui sort du lot. Le déroulement s'enchaîne avec une absence totale de cohérence, et puis "Fil d'Ariane [bla bla bla] fil d'Ariane"... Fil d'Ariane mon cul tiens! Je n'ai toujours pas quitté le labyrinthe de la compréhension, sortez-moi de là! Enfin quoi, rien ne va, non?! Sommes-nous si peu à le penser? Je m'attendais à une série épique, "Long John Silver" on en parle de partout. Ma théorie derrière tous ces avis positifs, c'est qu'il se cache des lecteurs insatisfaits refoulés, qui préfèrent dire que c'est aussi culte qu'Astérix parce-que tout le monde le dit, ou pour la renommée des auteurs, ou parce que y'a écrit "Ile au trésor" en préface, ou que sais-je... Bah non, c'est pas génial du tout, là! Je veux être avis de la semaine! Entendez mon cri! Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhh Quant au dessin, c'est surtout frustrant. Ça peut plaire, mais globalement je suis pas vraiment emballé. Comme avec ces pirates, j'ai vécu des faux espoirs (surtout au début du tome 2, parce-que j'ai trouvé les premières planches exceptionnelles), sinon des plaisirs fugaces. Dans l'ensemble c'est brouillon et surchargé. La colorisation n'aide pas beaucoup. Par-dessus tout, les échelles de proportion sont parfois ridicules. Qu'est-ce que c'est que ces varans dont celui qui, la tête en feu, parvient à faire brûler la mèche (cf. épilogue). Sans déconner... Ou l'erreur de proportion en plein climax, quand Vivian transperce ce qui ressemble à un géant des cavernes (cf. épilogue). J'ai lu quelques avis, pour la jambe de bois à droite ou à gauche honnêtement j'avais pas fait gaffe, par contre le coup du chapeau vissé à la tête de Long John nageant dans les eaux profondes, on est sur du grand Mendes! J'accentue à 1 étoile pour l'indignation, et puis je passe à autre chose. Pour moi c'est une série à mettre aux oubliettes!
Batman - Année 100
Je commence le mois avec un comics, mais qu'ai-je fait ? aïe aïe aïe... dans quoi suis-je tombé ? en voulant remettre un peu le nez dans les comics de super-héros pour voir leur évolution avec des auteurs modernes, j'ai pris une baffe dans la tronche avec cette vision effrayante et nauséabonde, jamais je n'aurais cru que des auteurs modernes oseraient désacraliser et démythifier ainsi un super-héros, et Batman en plus, mon héros de la comic book culture préféré, non c'est pas possible, je pensais vivre un mauvais rêve, et pourtant si c'est bien réel, je suis bien dans une oeuvre iconoclaste. Où est mon Batounet si superbement dessiné ? où est son monde peuplé de vilains ? en lisant ce comics, j'hallucinais, j'avais l'impression d'être tombé dans une dimension parallèle... et surtout ce dessin, ohlala c'est pas possible, mais comment on peut dessiner comme ça ? c'est d'une laideur repoussante, c'est tout déformé, avec des détails sordides, Batman a l'air d'un bouffon en collant-pyjama, il n'y a donc plus aucun respect ?... autant dire que pour moi c'est rédhibitoire, c'est sans appel, je hais ce dessin. En plus, je n'aime pas le scénario, je n'ai pas envie de voir un Batman futuriste se retrouver dans ce genre de situation, c'est pas une histoire de super-héros, franchement, on pouvait y mettre n'importe quel personnage de redresseur de torts, mais pas Batman, il n'a rien à faire ici, tout ceci est hors de son cadre, pas du tout en relation avec un monde de super-héros, et surtout on ne retrouve rien de l'univers batmanien habituel, donc voila, je n'aime pas qu'on abîme mes héros, et quand je vois ce genre d'interprétation qui sous prétexte de dépoussiérer une vieille franchise, verse dans le n'importe quoi, ça me dérange grandement et ça me hérisse le poil. J'avais déja eu ce genre de déception sur d'autres comics, notamment sur Batman - L'île de Monsieur Mayhew, sur DareDevil - Guerre et amour ou encore sur Daredevil - L'homme sans peur (cycle de Bendis et Maleev)... et à chaque fois, j'ai été laminé par ces traitements lamentables qui ne correspondent pas à ma vision des super-héros que j'ai connus dans mes jeunes années, avec un dessin "marvelisé" si je peux m'exprimer ainsi, c'est à dire le beau dessin US de la grande époque des Neal Adams, Gene Colan, Steve Ditko, John Buscema ou Jack Kirby... Bon vous aurez compris que je déteste, c'est de la purge totale !