Les derniers avis (5169 avis)

Couverture de la série Le Patient
Le Patient

Oups! le couple du patient et de sa charmante mais intrigante psychologue a failli faire une victime de plus. Pas avec un couteau mais par ennui mortel. C'est une des série qui m'a le plus barbé depuis longtemps. 300 pages avec autant de longueurs et d'incohérences, j'ai eu mal pour la pauvre forêt. Dès le début je n'ai pas accroché au modèle de la présumée coupable comme leurre et du prince charmant démoniaque. C'est un modèle si visité dans les séries B TV qu'il faut bien plus que ce que j'ai trouvé dans la série pour éveiller mon appétit. J'ai immédiatement tiqué sur la cohérence de ce que propose l'auteur. On voit des policiers municipaux dont ce n'est pas la compétence massacrer une scène de crime et plus tard un inspecteur qui passe son temps à sermonner des jeunes turbulents sur un mur. De même si l'intervention auprès de Pierre semble du ressort de la psychologie celle de sa sœur est plus du domaine de la psychiatrie ce qui exclut d'emblée les compétences de la belle Anna. On continue bravement avec une aide soignante qui bécote son patient/prince charmant endormi dans une scène digne de Walt Disney. Pas très pro la miss! D'autant plus qu'on la retrouvera faire la toilette du prince en fin de journée en pleine consultation!!! D'ailleurs je n'ai pas eu le sentiment que l'auteur s'embarrassait trop du secret de la consultation dans de nombreux endroits. Cela donne une atmosphère du centre hospitalier assez incroyable presque toujours désert, sans hiérarchie bien identifiable où une psychologue (donc non médecin) débarque comme d'un chapeau pour faire ses effets à la Sharon Stone. On a même un agent de sécurité qui donne un avis médical à une médecin (chevronnée ?) ça frise le ridicule, pourquoi pas la coiffeuse?. (Non c'est ridicule pourquoi imposé 10-12 ans de formation?) On se demande d'ailleurs quelle autorité (un juge ?) permet d'importuner ce garçon puisque l'enquête est close? Idem pour la police. Je pourrais multiplier les remarques mais j'ai abandonné assez rapidement. Tous ces épisodes permettent à l'auteur d'introduire du morbide et du pathos à bon marché. C'est d'autant plus décalé que le graphisme rend les personnages très lisses avec un look d'ados BG immatures à tous les âges. Une énorme déception pas du tout à mon goût.

29/09/2024 (modifier)
Par Bdvore
Note: 1/5
Couverture de la série Tatiana K.
Tatiana K.

Bjr, assez d'accord avec l'ensemble des avis. Série sans intérêt qui ose triplé la mise de plus !!...entre les dessins enfantins et le scénario sans queue ni tête pas grand chose à sauver. Même le minois et la répétition des poses suggestives de l'héroïne frisent l'indigestion !! Un bon petit format Elvifrance vous coûtera moins cher !!...je sens que je vais dégraisser mes rayonnages à BDS pour des albums moins kitsch....j'aime pas tirer à vue sur une œuvre mais là pas grand intérêt à lire et encore moins à posséder.

25/09/2024 (modifier)
Couverture de la série Le Chant d'Excalibur
Le Chant d'Excalibur

Je vais faire court tellement j'ai trouvé cette série affligeante et vulgaire. Dans ma jeunesse j'ai lu l'ensemble de la légende d'Arthur et j'ai eu du mal à accepter les propositions des auteurs. Le fond du scénario surfe sur des bribes de la légende mais c'est la forme qui m'a horripilé. J'ai trouvé les dialogues vulgaires, sots et au ras des pâquerettes. On peut utiliser de l'argot comme Guilmard de façon amusante pour se rapprocher de l'esprit Audiard ou alors quand on propose de l'underground provoc. Je ne pense pas que cela soit le cas pour cette série qui vise un large public Fantasy. Ici le vocabulaire est incroyablement vulgaire et le personnage de Merlin si outrageusement détourné que je ai presque immédiatement abandonné ma lecture. Même le graphisme copie de façon maladroite sur les plus grandes séries avec un Merlin qui me rappelle un Panoramix dévoyé. Je ne suis pas vraiment d'accord avec certains aviseurs: pourquoi proposer un tel langage à un jeune lectorat alors qu'il existe tant de très belles séries? Pas du tout mon goût.

24/09/2024 (modifier)
Couverture de la série Douce pincée de lèvres en ce matin d'été
Douce pincée de lèvres en ce matin d'été

J’ai lu cet album attiré par le titre, intriguant et plutôt poétique. Hélas, dès les premières pages, où il ne se passe rien, j’ai déchanté. Une dizaine de pages muettes pour regarder un type préparer son petit déjeuner, ça m’a saoulé. Et après, mises à part quelques considérations personnelles du personnage principal, semble-t-il entraineur de tennis de table, c’est quand même le néant au niveau de l’histoire. On endure des pages et des pages de conseils pour progresser au tennis de table, de cases présentant des échanges – mais terriblement statiques (un comble pour un sport éminemment dynamique !). On est très loin ici de « Match », où l’on suivait un match entier de tennis sans s’emmerder une seconde… Et là, en lisant cet album, je me suis franchement ennuyé – et pourtant j’adore regarder ce sport, mais là, je n’ai définitivement pas compris où l’auteur voulait en venir, ni pourquoi Dargaud avait publié cette histoire. Dans la seconde moitié, on s’éloigne du tennis de table, mais les rencontres effectuées par le personnage principal, les dialogues, n’ont pas fait remonter l’intérêt. De plus – mais là c’est affaire de goût – le côté graphique n’est pas non plus mon truc, à la limite de l’abstrait ou de l’esquisse rehaussée de couleurs pétantes, voire parfois recouverte de taches. Pas du tout ma came ! Je suis resté totalement à côté. Note réelle 1,5/5.

16/09/2024 (modifier)
Couverture de la série Le Sourire du clown
Le Sourire du clown

J'ai trouvé cette série vraiment ennuyeuse. De plus une grossière erreur de chronologie en début de T1 ne facilite pas une bonne entrée dans la lecture. Le scénario navigue à vue entre la chronique sociale de banlieue très à la mode à l'époque et le polar un peu boiteux. J'ai eu du mal à trouver de la fluidité, de la cohérence et de l'intérêt à un récit qui s'allonge dans des situations improbables ou clichés. Je passe sur le final du T3 très insignifiant et qui finit de démolir la crédibilité d'une histoire loufoque. Comme je ne suis pas spécialement fan de ce type de graphisme qui me rappelle le Goudard des années 80 j'ai vite continué ma lecture sans grande conviction ni envie. Pas pour moi.

14/09/2024 (modifier)
Par Présence
Note: 1/5
Couverture de la série Dead Drop
Dead Drop

Linéaire, sans surprise, sans personnalité - Ce tome comprend une histoire complète qui nécessite une connaissance superficielle de l'univers Valiant pour pouvoir situer les personnages. Il contient les épisodes 1 à 4, initialement parus en 2015, écrits par Ales Kot, dessinés et encrés par Adam Gorham, avec une mise en couleurs de Michael Spicer. Le premier épisode se déroule de Times Square à Chinatown, en passant par le district de Flatiron. Neville Alcott (le superviseur de Ninjak) a contacté Aric Dacia (le porteur de l'amure X-O Manowar) pour récupérer une arme biologique (dérivée de la technologie de la race extraterrestre des Vine) qui a été dérobée par des activistes anarchistes, pour un usage qui inquiète fortement le gouvernement des États-Unis, quel que puisse être cette utilisation. Alcott explique à Dacia l'origine de cette arme, pendant que X-O Manowar se pose au milieu de Times Square et essaye de convaincre la police de le laisser passer. X-O Manowar repère une jeune femme en train de courir et se lance à sa poursuite. Celle-ci se révèle une athlète accomplie et l'oblige à faire de gros efforts pour la poursuivre. Elle est en contact permanent avec un complice, par son téléphone portable. Elle lui indique au fur et à mesure que leurs sites de dépôt d'information (dead drop) sont grillés. Après l'intervention de X-O Manowar, Neville Alcott va faire appel à trois autres agents pour continuer la poursuite. Avant d'ouvrir ce tome, le lecteur sait qu'il s'agit d'une histoire qui ne compte pas, c’est-à-dire d'un récit auto contenu sans incidence sur la continuité de l'univers partagé Valiant. Son regard est fortement attiré par l'identité du scénariste : Ales Kot, capable de réaliser une saison exceptionnelle des Secret Avengers (Let's have a problem et suivants), comme des récits plus intimistes et conceptuels (par exemple l'incroyable The surface). Le lecteur salive à l'avance à l'idée d'un scénario bien troussé, d'une histoire rapide avec la mise en avant de personnages de l'univers partagé Valiant. Un coup d'œil rapide à la quatrième de couverture lui permet de comprendre que chacun des 4 épisodes met en scène un personnage différent, en particulier il identifie Obadiah Archer (de la série Archer & Armstrong) pour l'épisode 2. Par contre il ne reconnaît pas au premier coup d'œil les deux personnages mis en avant sur les couvertures des épisodes 3 et 4. Effectivement, ils sont extraits de la série Quantum & Woody, et il s'agit de personnages (très) secondaires. Après tout, ce n'est pas forcément un mal qu'il ne s'agisse pas de personnages de premier plan, cela donne plus de liberté de manœuvre au scénariste. Le premier épisode avec X-O Manowar s'inscrit dans un registre d'action, sur la base d'une course-poursuite linéaire, entre une jeune femme athlétique et un individu disposant d'une armure symbiote (Shanhara) de haute technologie, lui conférant une capacité de vol autonome et une force surhumaine. Le lecteur accepte d'accorder un supplément de suspension consentie d'incrédulité sur le fait que X-O Manowar ne rattrape pas la fugitive en 30 secondes. La jeune femme s'avère très habile et utilise intelligemment les aménagements urbains à son avantage. L'explication sur l'origine de l'arme biologique vient étoffer l'intrigue, avec une ironie amusante, sans être très renversante. La personnalité d'Aric Dacia ne ressort pas vraiment, et le lecteur éprouve finalement un sentiment de satisfaction à le voir écarté de la suite du récit. L'entrée en scène d'Obadiah Archer puis celle du personnage de l'épisode 3 s'accompagnent d'un changement de registre dans la narration qui passe du thriller à une forme d'aventure avec une composante humoristique. Ales Kot joue sur la naïveté partielle d'Archer, et sur l'obsolescence de l'autre personnage. L'humour reste au niveau des pâquerettes, très premier degré, très littéral par rapport aux personnages, sans faire ressortir leur personnalité, sans être révélateur de leur inadéquation par rapport au monde qui les entoure, sans virer vers l'absurde. Au départ le lecteur se demande s'il n'aurait pas raté un indice, s'il n'y aurait pas une forme de second degré, mais rien ne vient. L'intrigue se poursuit toujours sous la forme d'une course-poursuite entre la jeune femme (et son complice) et le héros de l'épisode. Il apparaît un autre fil narratif relatif à Neville Alcott, bien capillotracté, sans grand intérêt. Le lecteur se dit que le quatrième épisode va apporter des éléments qui enrichiront les précédents, avec des révélations venant donner un autre sens, ou élargir l'horizon ou la portée de ce qui précède. Il n'en est rien, la course-poursuite s'achève sur le gros monstre, avec un affrontement final, et un quatrième personnage tout aussi secondaire que celui de l'épisode 3, sans plus de personnalité. Le lecteur relit la fin pour s'assurer qu'il n'a rien raté, et soupire de résignation devant un dernier gag tout aussi pathétique que les précédents. Outre le nom d'Ales Kot, le lecteur est également attiré par la qualité des couvertures réalisées par Raúl Allén. Celle du recueil correspond à une représentation épurée avec un fond conceptuel, basé sur le plan masse d'un quartier de New York. La seconde présente une composition épurée et conceptuelle, mélangeant la trace d'une voiture figurant la fuite, des billets voletant et Archer à la poursuite d'un fuyard. La troisième présente une composition pus basique, jouant sur le contraste du noir et du rouge. La dernière est plus classique avec une ombre projetée et étirée. Les 2 couvertures variantes (d'Adam Gorham, et de Rafa Sandoval) sont des dessins plus classiques, pas très mémorables. Le premier épisode s'ouvre sur un dessin pleine page montrant X-O Manowar plongeant depuis le ciel, vers Times Square Le lecteur observe un dessin qui montre des immeubles plus esquissés que dessinés de manière photoréaliste, et une armure sans beaucoup de détail, avec une surface ternie. Le dessin montre bien la situation, sans avoir grand-chose de spectaculaire. C'est effectivement l'impression générale qui se dégage des pages d'Adam Gorham. Il sait bien choisir ses angles de vue et réaliser des découpages clairs montrant avec efficacité ce qui se passe. La lecture est rapide et vivante, sans succession de têtes en train de parler (heureusement pour une histoire qui est une longue course-poursuite). Le lecteur peut donc se projeter dans des rues de New York avec quelques particularités, dans l'appartement où crèche Archer, dans un jardin en arrière d'immeuble, dans un parc, ou encore dans un entrepôt abandonné. Adam Gorham sait mettre en page les actions et les courses pour leur conférer du mouvement et du dynamisme. Il dessine des tenues vestimentaires simples, mais fonctionnelles. Il s'avère un peu moins convaincant en tant que chef décorateur, avec des cases devenant de plus en vides au fur et à mesure que la pagination avance. Le lecteur a du mal à maintenir son niveau d'intérêt pour l'aspect visuel, avec des arrière-plans peu fournis, et une mise en couleurs professionnelle mais qui ne parvient pas à masquer cette vacuité. Il apprécie que l'artiste donne des corps aux proportions normales à chaque personnage (même Aric Darcia ne semble pas souffrir d'un abus de stéroïdes). Par contre, les expressions des visages manquent de nuances. Le langage corporel reste à la surface, étant fonctionnel, sans non plus exprimer l'état d'esprit des personnages. À la fin de cette histoire, le lecteur se dit qu'il n'a pas trouvé ce qu'il était venu chercher, ni autre chose d'ailleurs. Ales Kot a pris une base d'intrigue solide : une course-poursuite. Il a imaginé un prétexte convaincant : récupérer une arme bactériologique, par le biais de 4 opérateurs se succédant et guidés par Neville Alcott. Il utilise une narration premier degré pour le premier épisode, sans réussir à convaincre le lecteur qu'une jeune femme peut balader X-O Manowar pendant autant de temps, la différence de capacité étant trop importante. Par la suite, il ajoute une composante humoristique qui n'a de drôle que le nom. Enfin, l'intrigue se dénoue de manière linéaire sans susciter grand intérêt les dessins sont un peu mieux que fonctionnels, avec une mise en scène efficace et pertinente, mais un sens du spectacle très limité. Les personnages n'existent pas au-delà de leur fonction dans l'intrigue, qu'il s'agisse d'un superhéros de premier plan comme Archer (doté pourtant de caractéristiques psychologiques fortes dans sa propre série), ou des personnages secondaires eux aussi réduits à leur fonction. Une étoile pour les couvertures de Raúl Allén.

10/09/2024 (modifier)
Couverture de la série La Traversée du Louvre
La Traversée du Louvre

C'est l'opus de cette collection que j'ai le moins apprécié pour le moment. Pourtant j'aime bien cette initiative qui met en valeur divers aspects de la vie du grand musée. Prudhomme a peut-être voulu bâtir sa série sur la notion de diversité (artistique et humaine) mais je trouve que son scénario passe complétement à côté du sujet. Seul le travail sur la multiplicité des très nombreuses esquisses des œuvres du musée nous raccroche à quelque chose de consistent. Pour le reste j'ai tiqué en plusieurs endroits. Par exemple quand le premier mot lu dans la série est "merde !" (case 2 planche 1) comme tagué sur un tableau de Rembrandt. Cela m'a choqué. Ensuite quand je vois Prudhomme constamment en train de parler au téléphone alors que c'est interdit parce que tout le monde le fait (p13) je me dis que l'auteur se fiche de son lectorat et de ses employeurs. La suite n'est qu'une promenade express focalisée sur l'auteur qui porte une chapka ridicule en ce lieu afin de faire genre. Une œuvre indigne de son sujet.

02/09/2024 (modifier)
Couverture de la série La Grande évasion - Void 01
La Grande évasion - Void 01

Il n'y a vraiment rien à sauver dans ce tome de la série à thème "La grande évasion", le pire selon moi. Côté scénario, dès la seconde page, le lecteur comprend tout de suite quelle sera la chute. On suit donc les délires schizophréniques du héros enfermé dans un vaisseau spatial de manière très détaché et sans se laisser prendre une seconde par les effets souhaités par les auteurs. Et je ne parlerai pas de l'ex qui se balade à poil, histoire de montrer au moins une femme nue toutes les 20 pages. Pathétique Côté dessin, je l'ai trouvé plutôt laid, avec un trait et des effets d'ombre trop épais. Pour ceux qui souhaitent lire une bonne BD de SF, passez donc votre chemin! SCENARIO (Originalité, Histoire, personnages) : 1/10 GRAPHISME (Dessin, colorisation) : 3/10 NOTE GLOBALE : 4/20

01/09/2024 (modifier)
Par greg
Note: 1/5
Couverture de la série Meka
Meka

Je ne comprend pas trop tous ces avis positifs. C'est un diptyque assez faible, voire sans grand intérêt. Le scénario nous met face à deux pilotes d'un Meka tout droit sorti d'un film de Kaiju. Après une bataille, leur Meka est endommagé, et ils tentent donc d'en sortir après avoir désactivé leur système d'auto-destruction. Par la suite on les suit explorer leur environnement et rencontrer des civils pas très amicaux. Rien que le postulat de base est stupide: personne ne vient vérifier qu'ils ne soient pas morts, ou bien pour au moins récupérer le Meka vu que le système d'auto-destruction n'a pas fonctionné comme prévu. Ensuite, la psychologie des personnages est clichée à mort et aussi profonde qu'un dé à coudre: on a d'un côté le supérieur masculin coincé suivant le code de procédure à la lettre, et de l'autre la jeune femme rebelle et un tantinet espiègle. Par la suite, nos deux clichetons sur patte vont découvrir leur humanité et combattre des pirates. Bref. C'est profondément idiot. On ne sait rien de ce fameux conflit, à priori il y aurait des extra-terrestres. Ensuite, il n'ya aucune logique: il semblerait qu'après chaque bataille, les belligérants s'enfuient, laissent les civils dévastés avec leurs yeux pour pleurer, et acceptent tranquillement que des Pirates équipés de matériel militaire sophistiqué viennent piller les lieux....Heu....Je veux dire même à la préhistoire j'ai jamais vu scénario de guerre plus crétin. Ajoutons à cela des dessins d'une rare laideur. Vu la teneur des avis, je présume qu'en 2005 cela devait être le top de la modernité. Mais en 2024 cela fait surtout torché à mort.

31/08/2024 (modifier)
Par Mashiro
Note: 1/5
Couverture de la série Bumf
Bumf

Similaire à ce que j’avais pu dire sur une des récentes œuvres de Joe Sacco, son meilleur travail était vraiment à ses débuts (avec Gorazde et Palestine); l’auteur présente cette bande-dessinée comme un mélange de courtes histoires, la plupart dépeignent un Nixon sorti de ses cendres qui incarne un président des États-Unis mais aussi un guide spirituel intergalactique, des histoires dans lesquelles des aventures absurdes, faussement trashs et faussement politiques se déroulent; Sacco se vante d’être en roue libre, de faire ce qui lui plaît, voire d’être provoquant, mais ce n’est pas très drôle, ni très intéressant, et faire du quirky juste pour être quirky c’est assez fade; il y a cependant quelques bonnes pages ou fresques comme Sacco sait en produire (dans lesquelles ça fourmille de détails comiques et chaotiques); bien qu’il y ait vol.1 dans le titre, j’espère qu’il n’y a pas de vol.2!

23/08/2024 (modifier)