Pour moi, cette série a été une vraie déception car j'aime bien cette collection des Mickey/Glénat. Je ne suis jamais arrivé à comprendre à qui s'adressait cet ouvrage. Le graphisme de Petrossi que je ne goûte guère semble viser des enfants assez jeunes mais le scénario de Dab's avec des marqueurs temporels compliqués (hormis les dinosaures) ne peut pas leur convenir.
Comme pour la plupart des voyages spatio-temporels le scénario est souvent farfelu. Il y a évidemment l'épisode T-rex qui fait bouche trou. L'adjonction de personnages prestigieux mais inconnus des très jeunes (Ronsard, De Vinci, London) m'a ennuyé car ils arrivent comme un cheveu sur la soupe. La facilité scénaristique qui permet à Mickey de voyager est vraiment infantile.
Je ne trouve aucune poésie dans cette série contrairement aux productions de Loisel ou de Cosey, aucune unité dans le récit mais une suite d'épisodes sans cohérence intelligible (au moins pour moi).
Comme la mise en couleur ne rattrape rien, ce n'est vraiment pas ma tasse de thé.
Un monument de la BD, peut être mais surtout une tané à lire.
Le dessin est franchement oubliable (hormis quelques planches à l'aspect géométrique) mais en 2020 un peu vieillot mais ça, ça aurait pu être pardonnable si le scénario n'allait pas de deus ex machina en deus ex machina dans un délire mystique.
J'ai pris le temps de lire l'intégrale du début à la fin pour ne pas passer à côté de l'œuvre mais rien n'y fait.
L'histoire est un fouillis sans nom, et l'univers soit disant gigantesque n'est pas une excuse ni une explication. Je connais des univers plus riches et largement mieux contés.
Il n'y a aucun enjeu dans l'intrigue, puisque la mort n'est pas définitive (désolé pour le divulgachage), et la fin cousue de fil blanc.
La fin parlons en. L'œuvre suinte le "new age" aussi bien dans le dessin que dans l'intrigue (le retour à la terre nourricière, les alignements de résonance cosmique de l'amour....) ça en devient risible, sauf que l'œuvre ne se veut pas une farce même si beaucoup d'adeptes de l'incal prônent le loufoque (mais ce n'est pas ça "loufoque"). La fin donc est un nouveau deus ex machina, au sens quasi littéral, introduisant un énième paradoxe et faisant voler en éclat définitivement tous les enjeux et rappelant au lecteur qu'il vient de perdre son temps et son argent... Si c'était une volonté de l'auteur, chapeau bas, c'est réussi.
Si vous aimez vraiment la SF façon space opéra qui se prend au sérieux dans le genre de Fondation (livre) , Universal War 1 (BD, pas exempte de défauts), BSG (série), Star Wars même (ou autre...) n'allez pas lire l'incal, ou revoyez vos exigences.
Vous l'aurez compris au commentaire, soit vous aimez, et c'est votre came, soit vous allez passer un mauvais moment et j'espère pour vous que vous avez trouvé les tomes d'occasion.
Perso, on m'avait vendu ça comme mythique, c'était surtout mystique et très décevant.
Je ne peux que souscrire aux avis négatifs.
A l'origine, cette BD est née pour égayer les pages d'une série de fascicules centrés sur la route bleue et vendus en kiosques avec des modèles réduits.
De ce fait, on comprend un peu mieux, avec un cahier des charges assez basique, pourquoi elle a autant de défauts (je vais y venir).
Hélas, la mauvaise idée aura été de vouloir en faire une vraie série qui en est maintenant à son 10ème (et mauvais) tome!
La BD se situe dans les années 50, avec des scénarios qui semblent dater de l'époque en question! Le personnage principal, journaliste-enquêteur, qui passe plus de temps à conduire qu'à se servir de son cerveau (80?s cases nous montrent le ou les protagonistes conduisant, le reste étant souvent dans des bistrots ou relais de la route). Forcément, quand les neurones sont sous-utilisées, cela donne un héros un peu idiot incapable de résoudre des "mystères" relativement simples, avec des adversaires aux motivations totalement grotesques (le premier tome nous met en scène un terrible gang de braqueurs de...camions transporteurs de vin).
J'ai parlé voitures, je précise être un passionné d'automobile, ce pourquoi j'aime assez Mauro Caldi (en tout cas le premier cycle) qui mettait en scène de jolies voitures, mais qui n'étaient qu'un élément accessoire à l'intrigue. Or ici c'est l'inverse: la voiture est le point central d'une intrigue qui n'est qu'un accessoire, réduit à peau de chagrin. Les (mauvaises) séries les aventures de Betsy et les enquêtes auto de Margot de la même maison d'édition souffrent par ailleurs des mêmes tares.
Niveau dessin, je lis ici et là que ce serait un hommage à Tillieux. Sauf que cela s'apparente à du plagiat, le tome 10 repompe même sans vergogne les tomes 3 et 12 de Gil Jourdan, la voiture immergée ainsi que pâtée explosive. La différence avec Tillieux est cependant profonde : Tillieux nous décrivait un univers réaliste disparu, avec une mise en scène quasi cinématographique, et des jeux de couleur restituant l'atmosphère. Ici c'est plat, sans âme. Oh ce n'est pas laid ou mal dessiné, c'est juste que rien ne se dégage des dessins. En plus, Tillieux nous donnait des personnages hauts en couleur (sauf Gil Jourdan lui-même), tandis qu'ici ils sont atones et ont des regards inexpressifs qui ne changent pas! Je ne plaisante pas, la moitié supérieure du visage est quasiment la même sur chaque case, seule la forme de la bouche évolue.
Grand amateur de littérature horrifique et du cinéma de genre, je suis au contraire resté sur ma faim.
Le scénario est au contraire de mon point de vue la grande faiblesse de l'ensemble. D'un côté on a le cliché éternel des adolescents marginalisés (avec un membre de l'équipe qui vient d'intégrer la ville et l'école après un drame familial, dans le genre ça se pose là) qui vont partir enquêter sur d'étranges évènements, de l'autre des monstres, le tout mélangé à des histoires de malformations liées à priori à certaines propriétés d'un nouveau minerai radioactif. Et au centre une vilaine entreprise dirigée par un mégalo qui ne pense qu'à exploiter son prochain, qui cache des choses et qui vraiment un méchant capitaliste cupide...
Hum.
Car c'est bien le problème : au lieu de se concentrer sur une intrigue, on en a deux : l'affaire des employés souffrant de malformations (on ne nous explique jamais vraiment pourquoi cela leur arrive, ni pourquoi ils n'ont jamais cherchés à aller en justice ou prévenir les médiats... Pas crédible pour un sou : les victimes malformées décident toutes de se cacher et couper les ponts avec leurs familles...Bien pratique. L'autre affaire concerne des monstres découverts en creusant des galeries pour extraire le fameux minerai. Il faut préciser que toutes les créatures trouvées après plusieurs mois (voire années) d'exploitation sont toutes inoffensives et d'une seule espèce. Puis tout à coup, dans les 30 dernières pages (sur un ouvrage qui en fait plus de 200), on se retrouve face à une flopée de monstres carnivores divers sortis de nulle part (on a de tout : bipèdes, quadrupèdes, poissons, oiseaux) qui semblaient attendre sagement la fin de la BD pour attaquer les humains.
Au milieu nous avons un trio d'ados marginaux qui tentent de dévoiler la chose, mais personne ne les croit (alors que pourtant ils ont des preuves...) et ils ne servent strictement à rien, ils n'ont AUCUNE espèce d'influence sur les évènements.
Détail étrange les seuls personnages féminins centraux de cette BD sont toutes lesbiennes (en gros trois jeunes ados). Et les hommes qui jouent un rôle tout aussi central (des ados, le directeur de l'usine, un veuf) sont tous célibataires. Cela doit être un effet caché du minerai. Mais en tout cas c'est assez bizarre et limite dérangeant. De la même manière que les seules personnes qu'on voit s'embrasser ou se préparer à avoir du sexe dans cette BD sont les lesbiennes... Comprenons-nous bien, je n'ai pas besoin de scènes nues ou sentimentales, mais on a la curieuse sensation que le but de l'auteure est de faire une forme de prosélytisme qui n'a à mon avis pas sa place dans cette BD et qui fait office de corps étranger.
Bref décevant
Ce genre de récit racontant les états d'âmes de bobos quadra puis quinqua branchés et éternels ados fêtards n'est vraiment pas mon truc.
J'ai vraiment eu du mal à finir le tome 3 et j'ai survolé le tome 4 tellement j'ai trouvé les dialogues et les comportements de Marie et de Raphaël proches de l'infantilisme. Je trouve en plus que cela traîne en longueur.
Jim nous balance des généralités ahurissantes sur la vision du rôle de bon père (en tout cas ce n'est pas ma vision). Je trouve le scénario autour des funérailles proche du grotesque.
Évidemment nous avons des héros qui n'arrêtent pas de picoler mais qui ont des corps d'athlètes à 50 ans (hommes ou femmes).
Le réchauffement climatique, c'est pour les autres. C'est tellement cool de prendre 4 heures l'avion pour une simple fête.
Je ne suis pas particulièrement fan du graphisme hormis quelques extérieurs romains. La mise en couleur est trop froide à mon goût.
Pas mon truc.
Je ne partage pas vraiment l'avis de l'intervenant précédent.
Louis XI, roi machiavélique par excellence, méritait qu'on s'attarde sur son sort dans le cadre d'une bande dessinée.
C'est donc chose faite (hélas) avec cette nouvelle série, les "mantes religieuses", mettant en scène un vrai-faux ordre de religieuses qui sont en réalité des agents secrets au service ce celui qu'on surnommait "l'araigne", pour son talent à tisser sa toile.
Ce premier opus met en scène deux nouvelles recrues chargées d'aller délivrer leur commanditaire.
Le ton se veut humoristique, mais les gags volent vraiment très très bas.
Un exemple : une des deux recrues est un homme qui ressemble à tout, sauf à une femme, mais pourtant on le fait s'habiller en religieuse, avec une robe bien trop courte montrant en permanence ses jambes poilues (gag ultra-fin nr1) et qui attire l'attention des satyres alors que sa jolie compagne semble ignorée (gag nr2).
Encore plus fort : des archers tombent à l'eau, et quand ils ne tirent pas, ils expliquent que "leurs flèches sont mouillées". Mon dieu que cet anachronisme est drôle et hilarant.
Le tout est mêlé à péripéties trop ridicules pour être crédibles et/ou drôles (pour rattraper le roi emmené dans une barque, le travesti déchire sa robe et se l'attache aux membres, faisant une espèce de Batman volant du pauvre. Dans la chute qui s'en suit, la robe intacte de la femme sert de parachute en se remplissant d'air par le dessous....)
Ajoutons que jamais on ne nous donne d'explications sur l'origine de cet ordre d'espions, ni sur les raisons qui mènent à tel ou tel recrutement.
Et Louis XI est une espèce de benêt ne voyant pas les pièges gros comme une maison et capable de communiquer avec les animaux O_O
Sans compter qu'il pense sincèrement que le travesti est une femme (gag nr3).
Bref cette BD fait pour moi office de catastrophe industrielle. En fait, c'est un peu comme Baker Street, mais en pas drôle et sans les dessins géniaux de Barral qui semble servir d'inspiration.
Tombé sur cet album en bouquinerie ; ces Bd de la collection Hic et Nunc de l'ancien catalogue Futuropolis étaient parfois intéressantes. Sauf que là, j'en sors archi déçu, on peut pas tirer le gros lot à chaque fois.
C'est un polar étrange, le sujet s'inspire un peu du roman noir, et particulièrement des romans de Chester Himes, mais il reste conventionnel, il aurait pu être cent fois mieux élaboré ; on suit l'itinéraire déglingué d'un saxophoniste noir, mais l'atmosphère n'est pas plaisante, l'histoire est foutraque, mal foutue, inutilement compliquée par ces trucs vaudou, elle est vaguement expliquée à un moment mais reste floue, et au final elle génère l'ennui.
Quant au dessin, n'en parlons pas, il n'est pas joli, pas du tout esthétique, ni fait ni à faire, on distingue à peine les tronches des personnages au milieu de grands à-plats de noir, bref c'est un style assez laid.
Il est clair que quand je vais retourner dans cette bouquinerie, j'échangerai sans regret cet album, ça ne sera pas la première fois.
Voilà une série qui collectionne les avis très positifs et qui m'a fortement déplu. La notoriété des auteurs en est peut être la cause tellement on peut attendre monts et merveilles de la part de ces cadors.
Avant tout j'ai été rebuté par Van Hamme qui nous vend son scénario sur une anecdote de buffet mondain ; Cela m'a laissé dubitatif sur le contrôle des sources. Ensuite cette photo des deux auteurs autour d'une minable tomate aux crevettes, je trouve cela prétentieux.
Enfin ces 30 fiches signalétiques des différents personnages sont rebutantes et ennuyeuses à mes yeux. Le reste du scénario est pour moi du même calibre. Rien ne colle sauf le parti pris du départ : une dispute minime qui devient disproportionnée.
Un Caïd régional qui marie son fils dans une auberge minable, (qu'il ne loue même pas) avec un menu minable (une tomate aux crevettes surgelées, c'est la cantine du resto d'entreprise !) avec seulement 15 convives. Plus "cheap" c'est pas possible.
Mais c'est un scénario qui permet d'exposer une violence bête et gratuite avec un poil de sexe (Lol) pour pimenter le tout et des raccourcis invraisemblables qui font durer le récit.
Pour le graphisme, je préfère, et de loin, le Hermann des années 70. Même si la maîtrise technique est incontestable, je trouve ses personnages laids avec des couleurs qui ne me plaisent pas.
Je n'ai même pas fini tellement ce n'est pas mon goût.
J'ai trouvé la lecture de cette série bien décevante et bien pauvre. L'idée de départ n'est pourtant pas mauvaise de s'emparer et d'exploiter le thème des milliers de disparitions inexpliquées dans l'hexagone.
J'ai toujours eu un frisson en regardant les photos exposées dans les bureaux de postes en pensant aux parents qui devaient souffrir le martyr.
Malheureusement Zidrou oriente ces disparitions vers un côté fantastique qui tombe à plat. Le fantastique ne fonctionne que si il fait partie d'une ambiance adéquate, ce qui n'est pas du tout le cas à mon avis.
De même je trouve que les auteurs passent à côté de l'ambiance de 1969, date où ils placent leur récit. Une Blandine avec un vague air de Sophie Daumier ne suffit pas à créer l'illusion de cette époque. Le scénario s'enfonce dans des invraisemblances dont il ne peut sortir, ce qui mène à une fin queue de poisson des plus banales.
Enfin le graphisme de Maltaite semble hésiter entre la caricature et l'humour mais n'a pas retenu mon adhésion. Je l'ai même trouvé assez laid par moment au niveau de certains visages. Les dialogues sont souvent très bas de gammes.
Une lecture même pas récréative.
Maître Berger, avocat sans charisme oeuvrant dans une BD aux traits totalements figés, nous invite dans chaque tome dans sa maison de campagne, et va nous raconter une affaire a laquelle il a été mêlé voici des lustres. Il reviendra ensuite dans la dernière page pour nous livrer sa conclusion.
Le positif : décors réalistes, contexte historique a priori intéressant. Et c' est tout.
Un point préliminaire : le personnage principal est certes avocat, mais cet élement n' est quasiment jamais exploité. On ne le voit pas vraiment exercer son métier et c' est souvent en tant que simple civil, qu' il est confronté aux situations. On pourrait aussi bien appeler la série "les dossiers secrets du croque-mort Berger", cela n' y changerait rien. Et c' est franchement dommage.
Pour le reste, si vous vous attendiez a suivre un apprenti-enquêteur avec des fulgurances, oubliez cela : Berger subit les situations, en fait il est plus un témoin des évenements qui nous fait decouvrir petit a petit l' histoire qu' un mini-sherlock Holmes. Rendant les personnage encore plus inutile.
L' autre problème de la série, c' est l' aspect profondément glauque des histoires : pratiquement tous les protagonistes vont souffrir : assassinat(s), suicide(s), folie (parfois folie suivie d' un suicide, l' auteur peut se montrer généreux). Bref Simenon en comparaison écrit des récits humouristiques. Déprimant.
Et ce ne sont pas des mystères policiers avec des énigmes nous tenant en haleine, mais plutot des faits divers sordides étirés en longueur.
La série fut a l' origine publiée dans la revue Circus. Et ne fut pas poursuivie apres la disparition de ladite revue, ce qui en dit assez.
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Mickey à travers les siècles (Dab's)
Pour moi, cette série a été une vraie déception car j'aime bien cette collection des Mickey/Glénat. Je ne suis jamais arrivé à comprendre à qui s'adressait cet ouvrage. Le graphisme de Petrossi que je ne goûte guère semble viser des enfants assez jeunes mais le scénario de Dab's avec des marqueurs temporels compliqués (hormis les dinosaures) ne peut pas leur convenir. Comme pour la plupart des voyages spatio-temporels le scénario est souvent farfelu. Il y a évidemment l'épisode T-rex qui fait bouche trou. L'adjonction de personnages prestigieux mais inconnus des très jeunes (Ronsard, De Vinci, London) m'a ennuyé car ils arrivent comme un cheveu sur la soupe. La facilité scénaristique qui permet à Mickey de voyager est vraiment infantile. Je ne trouve aucune poésie dans cette série contrairement aux productions de Loisel ou de Cosey, aucune unité dans le récit mais une suite d'épisodes sans cohérence intelligible (au moins pour moi). Comme la mise en couleur ne rattrape rien, ce n'est vraiment pas ma tasse de thé.
L'Incal
Un monument de la BD, peut être mais surtout une tané à lire. Le dessin est franchement oubliable (hormis quelques planches à l'aspect géométrique) mais en 2020 un peu vieillot mais ça, ça aurait pu être pardonnable si le scénario n'allait pas de deus ex machina en deus ex machina dans un délire mystique. J'ai pris le temps de lire l'intégrale du début à la fin pour ne pas passer à côté de l'œuvre mais rien n'y fait. L'histoire est un fouillis sans nom, et l'univers soit disant gigantesque n'est pas une excuse ni une explication. Je connais des univers plus riches et largement mieux contés. Il n'y a aucun enjeu dans l'intrigue, puisque la mort n'est pas définitive (désolé pour le divulgachage), et la fin cousue de fil blanc. La fin parlons en. L'œuvre suinte le "new age" aussi bien dans le dessin que dans l'intrigue (le retour à la terre nourricière, les alignements de résonance cosmique de l'amour....) ça en devient risible, sauf que l'œuvre ne se veut pas une farce même si beaucoup d'adeptes de l'incal prônent le loufoque (mais ce n'est pas ça "loufoque"). La fin donc est un nouveau deus ex machina, au sens quasi littéral, introduisant un énième paradoxe et faisant voler en éclat définitivement tous les enjeux et rappelant au lecteur qu'il vient de perdre son temps et son argent... Si c'était une volonté de l'auteur, chapeau bas, c'est réussi. Si vous aimez vraiment la SF façon space opéra qui se prend au sérieux dans le genre de Fondation (livre) , Universal War 1 (BD, pas exempte de défauts), BSG (série), Star Wars même (ou autre...) n'allez pas lire l'incal, ou revoyez vos exigences. Vous l'aurez compris au commentaire, soit vous aimez, et c'est votre came, soit vous allez passer un mauvais moment et j'espère pour vous que vous avez trouvé les tomes d'occasion. Perso, on m'avait vendu ça comme mythique, c'était surtout mystique et très décevant.
Une Aventure de Jacques Gipar
Je ne peux que souscrire aux avis négatifs. A l'origine, cette BD est née pour égayer les pages d'une série de fascicules centrés sur la route bleue et vendus en kiosques avec des modèles réduits. De ce fait, on comprend un peu mieux, avec un cahier des charges assez basique, pourquoi elle a autant de défauts (je vais y venir). Hélas, la mauvaise idée aura été de vouloir en faire une vraie série qui en est maintenant à son 10ème (et mauvais) tome! La BD se situe dans les années 50, avec des scénarios qui semblent dater de l'époque en question! Le personnage principal, journaliste-enquêteur, qui passe plus de temps à conduire qu'à se servir de son cerveau (80?s cases nous montrent le ou les protagonistes conduisant, le reste étant souvent dans des bistrots ou relais de la route). Forcément, quand les neurones sont sous-utilisées, cela donne un héros un peu idiot incapable de résoudre des "mystères" relativement simples, avec des adversaires aux motivations totalement grotesques (le premier tome nous met en scène un terrible gang de braqueurs de...camions transporteurs de vin). J'ai parlé voitures, je précise être un passionné d'automobile, ce pourquoi j'aime assez Mauro Caldi (en tout cas le premier cycle) qui mettait en scène de jolies voitures, mais qui n'étaient qu'un élément accessoire à l'intrigue. Or ici c'est l'inverse: la voiture est le point central d'une intrigue qui n'est qu'un accessoire, réduit à peau de chagrin. Les (mauvaises) séries les aventures de Betsy et les enquêtes auto de Margot de la même maison d'édition souffrent par ailleurs des mêmes tares. Niveau dessin, je lis ici et là que ce serait un hommage à Tillieux. Sauf que cela s'apparente à du plagiat, le tome 10 repompe même sans vergogne les tomes 3 et 12 de Gil Jourdan, la voiture immergée ainsi que pâtée explosive. La différence avec Tillieux est cependant profonde : Tillieux nous décrivait un univers réaliste disparu, avec une mise en scène quasi cinématographique, et des jeux de couleur restituant l'atmosphère. Ici c'est plat, sans âme. Oh ce n'est pas laid ou mal dessiné, c'est juste que rien ne se dégage des dessins. En plus, Tillieux nous donnait des personnages hauts en couleur (sauf Gil Jourdan lui-même), tandis qu'ici ils sont atones et ont des regards inexpressifs qui ne changent pas! Je ne plaisante pas, la moitié supérieure du visage est quasiment la même sur chaque case, seule la forme de la bouche évolue.
Immonde !
Grand amateur de littérature horrifique et du cinéma de genre, je suis au contraire resté sur ma faim. Le scénario est au contraire de mon point de vue la grande faiblesse de l'ensemble. D'un côté on a le cliché éternel des adolescents marginalisés (avec un membre de l'équipe qui vient d'intégrer la ville et l'école après un drame familial, dans le genre ça se pose là) qui vont partir enquêter sur d'étranges évènements, de l'autre des monstres, le tout mélangé à des histoires de malformations liées à priori à certaines propriétés d'un nouveau minerai radioactif. Et au centre une vilaine entreprise dirigée par un mégalo qui ne pense qu'à exploiter son prochain, qui cache des choses et qui vraiment un méchant capitaliste cupide... Hum. Car c'est bien le problème : au lieu de se concentrer sur une intrigue, on en a deux : l'affaire des employés souffrant de malformations (on ne nous explique jamais vraiment pourquoi cela leur arrive, ni pourquoi ils n'ont jamais cherchés à aller en justice ou prévenir les médiats... Pas crédible pour un sou : les victimes malformées décident toutes de se cacher et couper les ponts avec leurs familles...Bien pratique. L'autre affaire concerne des monstres découverts en creusant des galeries pour extraire le fameux minerai. Il faut préciser que toutes les créatures trouvées après plusieurs mois (voire années) d'exploitation sont toutes inoffensives et d'une seule espèce. Puis tout à coup, dans les 30 dernières pages (sur un ouvrage qui en fait plus de 200), on se retrouve face à une flopée de monstres carnivores divers sortis de nulle part (on a de tout : bipèdes, quadrupèdes, poissons, oiseaux) qui semblaient attendre sagement la fin de la BD pour attaquer les humains. Au milieu nous avons un trio d'ados marginaux qui tentent de dévoiler la chose, mais personne ne les croit (alors que pourtant ils ont des preuves...) et ils ne servent strictement à rien, ils n'ont AUCUNE espèce d'influence sur les évènements. Détail étrange les seuls personnages féminins centraux de cette BD sont toutes lesbiennes (en gros trois jeunes ados). Et les hommes qui jouent un rôle tout aussi central (des ados, le directeur de l'usine, un veuf) sont tous célibataires. Cela doit être un effet caché du minerai. Mais en tout cas c'est assez bizarre et limite dérangeant. De la même manière que les seules personnes qu'on voit s'embrasser ou se préparer à avoir du sexe dans cette BD sont les lesbiennes... Comprenons-nous bien, je n'ai pas besoin de scènes nues ou sentimentales, mais on a la curieuse sensation que le but de l'auteure est de faire une forme de prosélytisme qui n'a à mon avis pas sa place dans cette BD et qui fait office de corps étranger. Bref décevant
Une nuit à Rome
Ce genre de récit racontant les états d'âmes de bobos quadra puis quinqua branchés et éternels ados fêtards n'est vraiment pas mon truc. J'ai vraiment eu du mal à finir le tome 3 et j'ai survolé le tome 4 tellement j'ai trouvé les dialogues et les comportements de Marie et de Raphaël proches de l'infantilisme. Je trouve en plus que cela traîne en longueur. Jim nous balance des généralités ahurissantes sur la vision du rôle de bon père (en tout cas ce n'est pas ma vision). Je trouve le scénario autour des funérailles proche du grotesque. Évidemment nous avons des héros qui n'arrêtent pas de picoler mais qui ont des corps d'athlètes à 50 ans (hommes ou femmes). Le réchauffement climatique, c'est pour les autres. C'est tellement cool de prendre 4 heures l'avion pour une simple fête. Je ne suis pas particulièrement fan du graphisme hormis quelques extérieurs romains. La mise en couleur est trop froide à mon goût. Pas mon truc.
Les Mantes Religieuses
Je ne partage pas vraiment l'avis de l'intervenant précédent. Louis XI, roi machiavélique par excellence, méritait qu'on s'attarde sur son sort dans le cadre d'une bande dessinée. C'est donc chose faite (hélas) avec cette nouvelle série, les "mantes religieuses", mettant en scène un vrai-faux ordre de religieuses qui sont en réalité des agents secrets au service ce celui qu'on surnommait "l'araigne", pour son talent à tisser sa toile. Ce premier opus met en scène deux nouvelles recrues chargées d'aller délivrer leur commanditaire. Le ton se veut humoristique, mais les gags volent vraiment très très bas. Un exemple : une des deux recrues est un homme qui ressemble à tout, sauf à une femme, mais pourtant on le fait s'habiller en religieuse, avec une robe bien trop courte montrant en permanence ses jambes poilues (gag ultra-fin nr1) et qui attire l'attention des satyres alors que sa jolie compagne semble ignorée (gag nr2). Encore plus fort : des archers tombent à l'eau, et quand ils ne tirent pas, ils expliquent que "leurs flèches sont mouillées". Mon dieu que cet anachronisme est drôle et hilarant. Le tout est mêlé à péripéties trop ridicules pour être crédibles et/ou drôles (pour rattraper le roi emmené dans une barque, le travesti déchire sa robe et se l'attache aux membres, faisant une espèce de Batman volant du pauvre. Dans la chute qui s'en suit, la robe intacte de la femme sert de parachute en se remplissant d'air par le dessous....) Ajoutons que jamais on ne nous donne d'explications sur l'origine de cet ordre d'espions, ni sur les raisons qui mènent à tel ou tel recrutement. Et Louis XI est une espèce de benêt ne voyant pas les pièges gros comme une maison et capable de communiquer avec les animaux O_O Sans compter qu'il pense sincèrement que le travesti est une femme (gag nr3). Bref cette BD fait pour moi office de catastrophe industrielle. En fait, c'est un peu comme Baker Street, mais en pas drôle et sans les dessins géniaux de Barral qui semble servir d'inspiration.
Saxo Cool
Tombé sur cet album en bouquinerie ; ces Bd de la collection Hic et Nunc de l'ancien catalogue Futuropolis étaient parfois intéressantes. Sauf que là, j'en sors archi déçu, on peut pas tirer le gros lot à chaque fois. C'est un polar étrange, le sujet s'inspire un peu du roman noir, et particulièrement des romans de Chester Himes, mais il reste conventionnel, il aurait pu être cent fois mieux élaboré ; on suit l'itinéraire déglingué d'un saxophoniste noir, mais l'atmosphère n'est pas plaisante, l'histoire est foutraque, mal foutue, inutilement compliquée par ces trucs vaudou, elle est vaguement expliquée à un moment mais reste floue, et au final elle génère l'ennui. Quant au dessin, n'en parlons pas, il n'est pas joli, pas du tout esthétique, ni fait ni à faire, on distingue à peine les tronches des personnages au milieu de grands à-plats de noir, bref c'est un style assez laid. Il est clair que quand je vais retourner dans cette bouquinerie, j'échangerai sans regret cet album, ça ne sera pas la première fois.
Lune de guerre
Voilà une série qui collectionne les avis très positifs et qui m'a fortement déplu. La notoriété des auteurs en est peut être la cause tellement on peut attendre monts et merveilles de la part de ces cadors. Avant tout j'ai été rebuté par Van Hamme qui nous vend son scénario sur une anecdote de buffet mondain ; Cela m'a laissé dubitatif sur le contrôle des sources. Ensuite cette photo des deux auteurs autour d'une minable tomate aux crevettes, je trouve cela prétentieux. Enfin ces 30 fiches signalétiques des différents personnages sont rebutantes et ennuyeuses à mes yeux. Le reste du scénario est pour moi du même calibre. Rien ne colle sauf le parti pris du départ : une dispute minime qui devient disproportionnée. Un Caïd régional qui marie son fils dans une auberge minable, (qu'il ne loue même pas) avec un menu minable (une tomate aux crevettes surgelées, c'est la cantine du resto d'entreprise !) avec seulement 15 convives. Plus "cheap" c'est pas possible. Mais c'est un scénario qui permet d'exposer une violence bête et gratuite avec un poil de sexe (Lol) pour pimenter le tout et des raccourcis invraisemblables qui font durer le récit. Pour le graphisme, je préfère, et de loin, le Hermann des années 70. Même si la maîtrise technique est incontestable, je trouve ses personnages laids avec des couleurs qui ne me plaisent pas. Je n'ai même pas fini tellement ce n'est pas mon goût.
L'Instant d'après
J'ai trouvé la lecture de cette série bien décevante et bien pauvre. L'idée de départ n'est pourtant pas mauvaise de s'emparer et d'exploiter le thème des milliers de disparitions inexpliquées dans l'hexagone. J'ai toujours eu un frisson en regardant les photos exposées dans les bureaux de postes en pensant aux parents qui devaient souffrir le martyr. Malheureusement Zidrou oriente ces disparitions vers un côté fantastique qui tombe à plat. Le fantastique ne fonctionne que si il fait partie d'une ambiance adéquate, ce qui n'est pas du tout le cas à mon avis. De même je trouve que les auteurs passent à côté de l'ambiance de 1969, date où ils placent leur récit. Une Blandine avec un vague air de Sophie Daumier ne suffit pas à créer l'illusion de cette époque. Le scénario s'enfonce dans des invraisemblances dont il ne peut sortir, ce qui mène à une fin queue de poisson des plus banales. Enfin le graphisme de Maltaite semble hésiter entre la caricature et l'humour mais n'a pas retenu mon adhésion. Je l'ai même trouvé assez laid par moment au niveau de certains visages. Les dialogues sont souvent très bas de gammes. Une lecture même pas récréative.
Les Dossiers secrets de Maître Berger
Maître Berger, avocat sans charisme oeuvrant dans une BD aux traits totalements figés, nous invite dans chaque tome dans sa maison de campagne, et va nous raconter une affaire a laquelle il a été mêlé voici des lustres. Il reviendra ensuite dans la dernière page pour nous livrer sa conclusion. Le positif : décors réalistes, contexte historique a priori intéressant. Et c' est tout. Un point préliminaire : le personnage principal est certes avocat, mais cet élement n' est quasiment jamais exploité. On ne le voit pas vraiment exercer son métier et c' est souvent en tant que simple civil, qu' il est confronté aux situations. On pourrait aussi bien appeler la série "les dossiers secrets du croque-mort Berger", cela n' y changerait rien. Et c' est franchement dommage. Pour le reste, si vous vous attendiez a suivre un apprenti-enquêteur avec des fulgurances, oubliez cela : Berger subit les situations, en fait il est plus un témoin des évenements qui nous fait decouvrir petit a petit l' histoire qu' un mini-sherlock Holmes. Rendant les personnage encore plus inutile. L' autre problème de la série, c' est l' aspect profondément glauque des histoires : pratiquement tous les protagonistes vont souffrir : assassinat(s), suicide(s), folie (parfois folie suivie d' un suicide, l' auteur peut se montrer généreux). Bref Simenon en comparaison écrit des récits humouristiques. Déprimant. Et ce ne sont pas des mystères policiers avec des énigmes nous tenant en haleine, mais plutot des faits divers sordides étirés en longueur. La série fut a l' origine publiée dans la revue Circus. Et ne fut pas poursuivie apres la disparition de ladite revue, ce qui en dit assez.