300 pages d'ennui, de blabla qui n'intéresse que l'intéressée...
Alors à quoi peut servir ce roman graphique? Eh bien à pouvoir accorder pour la première fois 1/5 sans mauvaise conscience en voyant les autres avis :)
Finalement ça a pu me servir de thérapie de lutte contre ma procastrination de mauvaise note! Allez j'accorde 1.5 pour cela!
J'avais lu cette série qu'on m'avait prêtée, il y a quelques dizaines d'années. Je n'en avais pas un grand souvenir. Je suis tombé sur l'intégrale pour 10 euros. Les critiques du site étant dans la moyenne, avec quelques bonnes notes, j'ai donc décidé de relire.
Tout d'abord bonne impression sur les 2 premiers tomes, scénario plutôt clair et compréhensible, dessin plus ou moins lisible mais peu de personnages donc on s'y retrouve.
A partir du 3 ça se complexifie, scénario ésotérique compliqué et mal structuré, presque incompréhensible obligeant de reprendre continuellement les pages précédentes. Lisibilité des nombreux personnages compliquée par un dessin parfois fouillis.
Hyper pénible fin tome 4 début 5, je ne sais pas si je vais réussir à finir, en vrai je suis largué, je sais plus vraiment où en est la trame.
Reste l'ambiance et le dessin que je trouve plutôt sympa.
Mais ? C'est la Boite à Bulles qui édite ça ?
C'est très mauvais.
Déjà, ça n'a de BD que le format et le fait qu'il y ait du dessin dedans.
Ce dessin est médiocre, amateur et épuré au point d'en devenir paresseux. C'est du dessin de niveau collégien.
Et il s'agit juste d'une image par case accompagnée de sa réplique... humoristique. La thématique : les filles superficielles, accro à la mode et à la vie urbaine, en tentant vainement de transmettre une forme d'empathie envers son héroïne... Par principe, c'est le genre de fille que je méprise, mais l'humour peut me la rendre attachante. Sauf que là c'est tout sauf drôle. Les gags sont basiques et tombent à plat, dans une pure indifférence, un véritable ennui me concernant.
Je n'ai pas pu aller au bout de l'album.
Eh bien voilà donc de la bonne BD publicitaire bien pourrie. Un travail de commande de la com-com de Ploërmel.
Je précise pour les non bretons : il s’agit d’une commune moyenne du nord du Morbihan, pas maritime donc, et qui pour attirer le touriste vers l’intérieur des terres, mise sur sa proximité avec la forêt de Brocéliande. Et aussi sur son économie en tentant de glorifier les entreprises locales.
Ce qui donne ce qui suit : gloire à nous, les maires, notables divers et entrepreneurs du coin. Assez pathétique.
On les voit discuter à la lueur des bougies en faisant l’inventaire de leurs mérites respectifs, puis faire la tournée du canton, histoire de montrer un peu les paysages… et les commerces locaux (bonjour la pub pour l’Intermarché du coin, on voit le bâtiment et même le camion qui passe sur une autre vignette…). Pathétique, je vous dis !
Rien à tirer de la partie BD. Un peu plus intéressante est la partie historique en supplément, surtout sur l’histoire ancienne car il s’agit d’une implantation humaine assez riche : quelques mégalithes, des vestiges médiévaux et une paroisse d’un duché de Bretagne.
Après, pour la partie économie, on en revient à « Gloire à nous, etc... ».
Le dessin est correct pour une œuvre de commande. Ce devait être un travail alimentaire comme un autre, il en faut j’imagine.
Un avantage pour moi, la locale, on reconnaît bien les bâtiments, églises et châteaux.
Heureusement qu'il n'y avait que 24 pages. Quel informe galimatias sans queue ni tête.
'Introduction à un psyché-drama hypnotique, aux confins des pleurs et des rires.' qu'il dit l'éditeur. Sans blague. Lisez déjà les 4 pages de la galerie, le reste est du même acabit. L'histoire n'a aucun sens, ne se résume pas et une semaine après on n'en retient plus rien.
Dommage car le dessin restait correct. Selon moi un Patte de Mouche à fuir...
‘tain ! Qu’est-ce que c’est niais !
Ce récit nous propose de suivre l’histoire d’amour qui va naître entre Ryû, un beau mâle ténébreux et Akari, une joviale jeune fille amoureuse de la vie, des gens, des fleurs et de tout ce qu’elle croise. Lui reste distant et froid, elle se passionne pour tout et n’importe quoi et toute l’intrigue consiste à voir comment elle va le faire changer et comment elle va changer à son contact.
Le récit devient une succession de scènes sans grand intérêt, remplies de clichés –à l’image de la grande majeure partie des shojos- mais avec la particularité que ces clichés sont le moteur même du récit ! Oui, parce que d’ordinaire déjà dans les shojo, le mec est beau et ténébreux et la fille vive, un peu maladroite et enjouée. Mais à côté de ça, il y a une histoire qui sert de prétexte à leur rencontre. Ici, le prétexte C’EST que la fille est enjouée et le mec ténébreux ! Point barre !! Bon, ce serait fait avec une grosse louche de second degré, pourquoi pas ? Mais ici, tout est très premier degré et sans vraiment d’humour. A un tel point que même si ce n’était pas l’objectif recherché, je ne pense pas qu’une lectrice de plus de 12 ans pourra se passionner sans honte pour cette romance niaise, plate et convenue (raison pour laquelle j’ai classé la série en « jeunesse » même si elle peut être vue comme « tout public »). Les dialogues et pensées d’Akari s’étirent à l’ennui pour combler le vide du scénario, nous gratifiant des pensées profondes d’une gamine de 8 ans.
Clairement, je n’ai pas été touché.
Côté dessin, c’est le style classique des shojo qui est emprunté. Impersonnel, souvent vide et tracé à la latte pour les décors, standardisé pour les visages, yeux en amande pour les garçons, yeux ronds pour les filles.
Enfin, la mangaka glisse à l’occasion une planche au milieu du récit dans laquelle elle parle d’elle et de sa vie sans intérêt (c’est elle qui le dit mais au vu de l’anecdote racontée, je serais bien hypocrite de la contredire).
A voir avec un public (beaucoup) plus jeune et (incommensurablement) plus fleur bleue que moi.
Désolé, ce n’est pas avec moi que la note moyenne des œuvres de Nao Hinachi va remonter sur ce site. Mais restons positifs : je ne l’ai pas faite descendre non plus.
Même avec la version intégrale je n'ai pas pu finir l'ouvrage. J'aime assez les récits oniriques même un peu ardus mais faut-il que j’aie quelques repères.
Dans l'ouvrage de Kélilan non seulement je n'ai rien compris de toute ma lecture mais le graphisme et les couleurs ne me conviennent pas et ne portent pas le rêve.
Un album décevant qui ne m'a apporté que de l'ennui.
Ah je pourrai dire que Blutch c'est pas du tout ma tasse de thé, mais alors pas du tout ! En BD, il y a vraiment des choses que je n'arrive pas à comprendre quand un auteur est admiré ou encensé et qu'on élève certaines oeuvres sur un piédestal ; apparemment c'est le cas pour ce pavé de 160 pages dont je ne comprend pas le succès et les ovations dithyrambiques. Et quand je lis que "les amateurs éclairés considèrent cet album comme un chef-d'oeuvre", alors c'est que je ne dois pas être un amateur éclairé, ou alors je vis pas dans le même monde, je n'ai pas la même conception d'une bande dessinée que tout le monde et je n'ai pas lu la même Bd, bref tout ce cirque me dépasse...
Librement adapté du Satiricon de Pétrone, en lui donnant un aspect fellinien, j'aurais pu m'y intéresser, mais le traitement me rebute trop dans le fond et la forme ; ce récit paru dès 1996 dans A Suivre ne m'avait pas percuté, d'abord pour le dessin que je trouve laid, alors que là aussi tout le monde crie au génie graphique, j'ai encore du mal à comprendre, les visages sont d'une laideur repoussante, on dirait des gueules de lépreux, et ce dessin brut, charbonneux et trop agressif, est vraiment inesthétique dans son ensemble, en somme, ce dessin est pour moi rédhibitoire. J'ai eu beaucoup de mal à finir cet album, si bien que vers la fin j'ai carrément lu en diagonale tant le sujet aussi a fini par me gonfler. Le flot désordonné et foisonnant du texte a eu raison de moi autant que le dessin. Blutch n'est donc pas un auteur pour moi.
Je n'ai vraiment pas aimé.
Le déroulement de l'histoire est confus, manque de fluidité.
Au bout de 7/8 pages, la messe était dite, je n'avais plus envie de faire d'effort de lecture, j'ai feuilleté rapidement les dernières pages jusqu'à la fin.
Il y a un problème de narration, de story-board, le tout est trop rigide et haché.
En revanche, il y a 4 pages de dossier sur les vikings en fin d'album qui sont intéressantes, c'est ce que j'ai préféré dans la bd.
J'aime bien le dessin, même si j'aurais préféré un graphisme plus réaliste pour une bd historique sur la découverte du Canada par les vikings.
Note réelle : 1,5
Une déception que ce diptyque.
Déjà le pitch de départ avec une gamine de 10 ans qui traverse les États-Unis pour retrouver son père me laisse dubitatif.
Le récit se déroule pendant la grande dépression et se focalise sur la misère humaine et en particulier sur les hobos, les travailleurs sans domicile fixe, tout en faisant la rencontre de personnages connus, Bonnie and Clide et Tom Sawyer adulte. Un clin d'œil est fait au film "The Freaks" puisque notre Dusty fera un bout de route avec la monstrueuse parade. Elle fera aussi la connaissance du Ku Klux Klan et de ses horreurs. Et que dire de la fin avec le discours de Dusty entourée de nazis......
C'est loupé pour l'émotion.
Bref un scénario fourre-tout qui se veut être représentatif d'une époque mais qui se perd dans une narration chaotique, des situations invraisemblables et des protagonistes sans consistances.
Côté dessin, c'est pas ma tasse de thé mais il n'est pas désagréable à regarder et les couleurs sont plutôt réussies.
Note réelle : 1,5.
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300 pages d'ennui, de blabla qui n'intéresse que l'intéressée... Alors à quoi peut servir ce roman graphique? Eh bien à pouvoir accorder pour la première fois 1/5 sans mauvaise conscience en voyant les autres avis :) Finalement ça a pu me servir de thérapie de lutte contre ma procastrination de mauvaise note! Allez j'accorde 1.5 pour cela!
L'Ile des morts
J'avais lu cette série qu'on m'avait prêtée, il y a quelques dizaines d'années. Je n'en avais pas un grand souvenir. Je suis tombé sur l'intégrale pour 10 euros. Les critiques du site étant dans la moyenne, avec quelques bonnes notes, j'ai donc décidé de relire. Tout d'abord bonne impression sur les 2 premiers tomes, scénario plutôt clair et compréhensible, dessin plus ou moins lisible mais peu de personnages donc on s'y retrouve. A partir du 3 ça se complexifie, scénario ésotérique compliqué et mal structuré, presque incompréhensible obligeant de reprendre continuellement les pages précédentes. Lisibilité des nombreux personnages compliquée par un dessin parfois fouillis. Hyper pénible fin tome 4 début 5, je ne sais pas si je vais réussir à finir, en vrai je suis largué, je sais plus vraiment où en est la trame. Reste l'ambiance et le dessin que je trouve plutôt sympa.
Mimi Stinguette au naturel
Mais ? C'est la Boite à Bulles qui édite ça ? C'est très mauvais. Déjà, ça n'a de BD que le format et le fait qu'il y ait du dessin dedans. Ce dessin est médiocre, amateur et épuré au point d'en devenir paresseux. C'est du dessin de niveau collégien. Et il s'agit juste d'une image par case accompagnée de sa réplique... humoristique. La thématique : les filles superficielles, accro à la mode et à la vie urbaine, en tentant vainement de transmettre une forme d'empathie envers son héroïne... Par principe, c'est le genre de fille que je méprise, mais l'humour peut me la rendre attachante. Sauf que là c'est tout sauf drôle. Les gags sont basiques et tombent à plat, dans une pure indifférence, un véritable ennui me concernant. Je n'ai pas pu aller au bout de l'album.
Ploërmel
Eh bien voilà donc de la bonne BD publicitaire bien pourrie. Un travail de commande de la com-com de Ploërmel. Je précise pour les non bretons : il s’agit d’une commune moyenne du nord du Morbihan, pas maritime donc, et qui pour attirer le touriste vers l’intérieur des terres, mise sur sa proximité avec la forêt de Brocéliande. Et aussi sur son économie en tentant de glorifier les entreprises locales. Ce qui donne ce qui suit : gloire à nous, les maires, notables divers et entrepreneurs du coin. Assez pathétique. On les voit discuter à la lueur des bougies en faisant l’inventaire de leurs mérites respectifs, puis faire la tournée du canton, histoire de montrer un peu les paysages… et les commerces locaux (bonjour la pub pour l’Intermarché du coin, on voit le bâtiment et même le camion qui passe sur une autre vignette…). Pathétique, je vous dis ! Rien à tirer de la partie BD. Un peu plus intéressante est la partie historique en supplément, surtout sur l’histoire ancienne car il s’agit d’une implantation humaine assez riche : quelques mégalithes, des vestiges médiévaux et une paroisse d’un duché de Bretagne. Après, pour la partie économie, on en revient à « Gloire à nous, etc... ». Le dessin est correct pour une œuvre de commande. Ce devait être un travail alimentaire comme un autre, il en faut j’imagine. Un avantage pour moi, la locale, on reconnaît bien les bâtiments, églises et châteaux.
Cockey la fuite
Heureusement qu'il n'y avait que 24 pages. Quel informe galimatias sans queue ni tête. 'Introduction à un psyché-drama hypnotique, aux confins des pleurs et des rires.' qu'il dit l'éditeur. Sans blague. Lisez déjà les 4 pages de la galerie, le reste est du même acabit. L'histoire n'a aucun sens, ne se résume pas et une semaine après on n'en retient plus rien. Dommage car le dessin restait correct. Selon moi un Patte de Mouche à fuir...
Mordue de toi
‘tain ! Qu’est-ce que c’est niais ! Ce récit nous propose de suivre l’histoire d’amour qui va naître entre Ryû, un beau mâle ténébreux et Akari, une joviale jeune fille amoureuse de la vie, des gens, des fleurs et de tout ce qu’elle croise. Lui reste distant et froid, elle se passionne pour tout et n’importe quoi et toute l’intrigue consiste à voir comment elle va le faire changer et comment elle va changer à son contact. Le récit devient une succession de scènes sans grand intérêt, remplies de clichés –à l’image de la grande majeure partie des shojos- mais avec la particularité que ces clichés sont le moteur même du récit ! Oui, parce que d’ordinaire déjà dans les shojo, le mec est beau et ténébreux et la fille vive, un peu maladroite et enjouée. Mais à côté de ça, il y a une histoire qui sert de prétexte à leur rencontre. Ici, le prétexte C’EST que la fille est enjouée et le mec ténébreux ! Point barre !! Bon, ce serait fait avec une grosse louche de second degré, pourquoi pas ? Mais ici, tout est très premier degré et sans vraiment d’humour. A un tel point que même si ce n’était pas l’objectif recherché, je ne pense pas qu’une lectrice de plus de 12 ans pourra se passionner sans honte pour cette romance niaise, plate et convenue (raison pour laquelle j’ai classé la série en « jeunesse » même si elle peut être vue comme « tout public »). Les dialogues et pensées d’Akari s’étirent à l’ennui pour combler le vide du scénario, nous gratifiant des pensées profondes d’une gamine de 8 ans. Clairement, je n’ai pas été touché. Côté dessin, c’est le style classique des shojo qui est emprunté. Impersonnel, souvent vide et tracé à la latte pour les décors, standardisé pour les visages, yeux en amande pour les garçons, yeux ronds pour les filles. Enfin, la mangaka glisse à l’occasion une planche au milieu du récit dans laquelle elle parle d’elle et de sa vie sans intérêt (c’est elle qui le dit mais au vu de l’anecdote racontée, je serais bien hypocrite de la contredire). A voir avec un public (beaucoup) plus jeune et (incommensurablement) plus fleur bleue que moi. Désolé, ce n’est pas avec moi que la note moyenne des œuvres de Nao Hinachi va remonter sur ce site. Mais restons positifs : je ne l’ai pas faite descendre non plus.
Rêver Eve (La Traversée onirique d'Azur Daffodil)
Même avec la version intégrale je n'ai pas pu finir l'ouvrage. J'aime assez les récits oniriques même un peu ardus mais faut-il que j’aie quelques repères. Dans l'ouvrage de Kélilan non seulement je n'ai rien compris de toute ma lecture mais le graphisme et les couleurs ne me conviennent pas et ne portent pas le rêve. Un album décevant qui ne m'a apporté que de l'ennui.
Peplum
Ah je pourrai dire que Blutch c'est pas du tout ma tasse de thé, mais alors pas du tout ! En BD, il y a vraiment des choses que je n'arrive pas à comprendre quand un auteur est admiré ou encensé et qu'on élève certaines oeuvres sur un piédestal ; apparemment c'est le cas pour ce pavé de 160 pages dont je ne comprend pas le succès et les ovations dithyrambiques. Et quand je lis que "les amateurs éclairés considèrent cet album comme un chef-d'oeuvre", alors c'est que je ne dois pas être un amateur éclairé, ou alors je vis pas dans le même monde, je n'ai pas la même conception d'une bande dessinée que tout le monde et je n'ai pas lu la même Bd, bref tout ce cirque me dépasse... Librement adapté du Satiricon de Pétrone, en lui donnant un aspect fellinien, j'aurais pu m'y intéresser, mais le traitement me rebute trop dans le fond et la forme ; ce récit paru dès 1996 dans A Suivre ne m'avait pas percuté, d'abord pour le dessin que je trouve laid, alors que là aussi tout le monde crie au génie graphique, j'ai encore du mal à comprendre, les visages sont d'une laideur repoussante, on dirait des gueules de lépreux, et ce dessin brut, charbonneux et trop agressif, est vraiment inesthétique dans son ensemble, en somme, ce dessin est pour moi rédhibitoire. J'ai eu beaucoup de mal à finir cet album, si bien que vers la fin j'ai carrément lu en diagonale tant le sujet aussi a fini par me gonfler. Le flot désordonné et foisonnant du texte a eu raison de moi autant que le dessin. Blutch n'est donc pas un auteur pour moi.
Vinland - Avant Le Nouveau Monde
Je n'ai vraiment pas aimé. Le déroulement de l'histoire est confus, manque de fluidité. Au bout de 7/8 pages, la messe était dite, je n'avais plus envie de faire d'effort de lecture, j'ai feuilleté rapidement les dernières pages jusqu'à la fin. Il y a un problème de narration, de story-board, le tout est trop rigide et haché. En revanche, il y a 4 pages de dossier sur les vikings en fin d'album qui sont intéressantes, c'est ce que j'ai préféré dans la bd. J'aime bien le dessin, même si j'aurais préféré un graphisme plus réaliste pour une bd historique sur la découverte du Canada par les vikings. Note réelle : 1,5
La Ballade de Dusty
Une déception que ce diptyque. Déjà le pitch de départ avec une gamine de 10 ans qui traverse les États-Unis pour retrouver son père me laisse dubitatif. Le récit se déroule pendant la grande dépression et se focalise sur la misère humaine et en particulier sur les hobos, les travailleurs sans domicile fixe, tout en faisant la rencontre de personnages connus, Bonnie and Clide et Tom Sawyer adulte. Un clin d'œil est fait au film "The Freaks" puisque notre Dusty fera un bout de route avec la monstrueuse parade. Elle fera aussi la connaissance du Ku Klux Klan et de ses horreurs. Et que dire de la fin avec le discours de Dusty entourée de nazis...... C'est loupé pour l'émotion. Bref un scénario fourre-tout qui se veut être représentatif d'une époque mais qui se perd dans une narration chaotique, des situations invraisemblables et des protagonistes sans consistances. Côté dessin, c'est pas ma tasse de thé mais il n'est pas désagréable à regarder et les couleurs sont plutôt réussies. Note réelle : 1,5.