J'hésite à ajouter 1 étoile à ma note finale parce-que je suis comme un enfant lorsqu'il s'agit de parcourir des histoires sur la mythologie grecque. Plus objectivement, c'est pas facile de mettre 1 étoile alors que le dessin ne me rebute pas. La couverture est jolie. Mais ça serait gonfler ma note, parce-que c'est tout de même un travail ni fait, ni à faire.
Le scénariste a monté un truc à la commande, le rendu est totalement impersonnel, froid comme un livre scolaire. C'est fluide parce-que c'est vide de substances. Le scénario n'a même pas été pensé. On enchaîne plusieurs histoires, indépendantes entre elles, et puis peu importe l'ordre des évènements. Le tout n'est même pas séparé par des chapitres (faut comprendre l'éditeur hein, ça coûte moins cher si y'a moins de papiers). Sur le fond, on creuse encore : c'est raconté sans aucune subtilité comme on raconte des anecdotes passagères et futiles. L'écriture est accessible parce-qu'elle est pauvre et ne dégage en rien l'intérêt que nous avons à lire un récit issu de la mythologie grecque.
Le dessin est pas mal. C'est clean, on reprend le principe du corps esthétique parfait pour les dieux et héros grecs. C'est juste neutre, il n'y a pas de détails et trop peu de décors. Ca ne casse pas trois pattes à un canard, mais je ne veux pas blâmer davantage parce-que ça passe plutôt bien.
Et puis pour couronner le tout, il y a une chose que je haïs le plus, c'est tout l'artifice marketing exploité au nom de la culture. Et là, on lit que Luc Ferry est aux manettes, homme respectable et cultivée, alors c'est forcément quali, non? Tsseuh! La postface est dénuée d'intérêt, on réussit à paraphraser le vide intersidéral du récit, c'est un comble. La couverture bling-bling avec ses lettres dorées et tout... Beuuurk! Ca serait bien d'arrêter de prendre les gens pour des cons. Et à propos de l'éditeur, sur ce coup là, je trouve qu'il ne faudrait pas prendre les cons pour des gens.
Bref, je suis déçu de ma première lecture issue de la saga "La Sagesse des Mythes". Ouf, c'est de l'emprunt. Je veux bien qu'on vulgarise à tout-va, et on peut se dire que cette BD est destinée aux jeunes. Seulement, ne pensez pas que ce tome a une portée éducative, l'objectif étant simplement d'en vendre le maximum. Je continue d'en emprunter quelques autres de cette collection, mais ça part mal.
Ne surtout pas acheter au prix fort.
Tant que j'étais dans la science fiction après avoir lu La Guerre Eternelle, autant en finir avec les Bd qui me gonflent, et celle-ci en est un bel exemple. Une fois de plus, je n'accroche pas du tout à cet univers, ces histoires de mecs génétiquement modifiés, ça a été vu dans des films, des thrillers futuristes comme Hollywood en produit en pagaille depuis les années 2000-2010, et certains n'étaient pas mal, mais ici, ça m'a vite saoulé parce que c'est ultra bancal et mal élaboré.
Sagit-il d'une sorte de crossover avec les Méta-Barons ? je ne sais pas car apparemment ça en reprend l'univers, et si j'avais lu La Caste des Méta-barons il y a quelques années, je m'étais arrêté après 4 ou 5 albums, donc je ne sais plus si j'ai entendu parler des simak. De toute façon peu importe, ce sujet ne m'intéresse pas, donc j'évacue tout ça de mon esprit. En tout cas, c'est de la SF en forme de thriller futuriste qui me laisse totalement indifférent.
Quant au dessin de Ponzio, c'est encore du bidouillage infographique avec un mélange de reconstitution en 3D et de personnages redessinés d'après photos, comme dans Expérience mort ou Le Protocole Pélican... bof ça a de la gueule c'est certain, peut-être qu'on peut trouver ce genre d'illustration pas jolie ou dégueulasse, mais moi je trouve que sur ce genre d'univers, ça a l'air de coller pas trop mal, après je n'en suis pas vraiment fan, en fait si c'était fait sur de la BD historique ou du western, je hurlerais sans doute, mais ici je trouve que c'est plus approprié.
Je suis vraiment imperméable à l'humour de l'auteur. Je résumerais son leitmotiv humoristique par deux phrases: une mauvaise du type " Désolé Gautier pas d'augmentation" et une pire style " Gautier, arrêtez de dormir devant les matchs du PSG".
Cela est répété dans de nombreux strips au graphisme figé et sans attrait. Le laid a au moins le mérite de mettre en valeur le travail des artistes qui nous régalent avec des véritables oeuvres d'art . Pas du tout à mon goût
Mon avis n'est valable que pour le premier tome, "le réseau Madou".
Il s'agit d'une histoire se déroulant en 1938 : notre héros, Thierry Laudacieux (les trésors d'ingéniosité mis en œuvre pour aboutir à ce nom annoncent déjà la couleur...), pré-ado vivant à Bruxelles, est chargé par un ami adulte (on ne comprendra jamais les liens qui unissent Thierry à son "ami") de l'aider à démasquer un traître dans son réseau de contre-espionnage (en fait il s'agit d'espionnage tout court, les agents du dit réseau espionnant divers officiers et dignitaires allemands à peu près partout sauf en Belgique).
L'album nous montre donc le fameux ami tester les membres du réseau un par un, avec ou sans l'aide de Thierry, un héros finalement absent de plus de la moitié de pages.
Le scénario n'est effectivement pas franchement passionnant, on s'ennuie à la lecture de cette intrigue "d'espionnage" qui semble avoir été élaborée par et pour des enfants de 5 ans : on nous fait très rapidement deviner qui est le traître, tout en nous montrant soigneusement les pièges grossiers posés auprès des autres membres du réseau pour voir leur réaction. Puis le final qui se veut dramatique est tout bonnement grotesque : on ne saura rien des motivations du traître, qui finira par mettre fin à ses jours sans raison valable après s'être dénoncé par écrit (on ne saura jamais pourquoi non plus).
Mais le plus gros problème, c'est le dessin : je lis que le trait "ligne claire" serait précis.
Je me dois de tempérer cet élément : il est précis pour les décors, mais pas pour les humains : leurs visages sont grossiers, voire caricaturaux (l'ami adulte de Thierry a par exemple un front géant et avancé, lui donnant l'impression d'être un croisement entre le monstre de Frankenstein et un pithécanthrope), extrêmement peu expressifs affligés d'un regard vide identique (pas aidés par le fait que l'auteur ne leur dessine quasiment jamais de bouche), et quand ils sont expressifs, c'est encore pire (pour exprimer les "regrets" de Thierry de ne pas pouvoir partager sa BD à un ami car il l'a promis à un autre, il est affublé de traits donnant le sentiment qu'il est en train de souffrir de diarrhée aux toilettes). On compare à Tintin, mais son apparition clin d’œil dans une case permet de mesurer le gouffre technique entre les studios Hergé et cette BD.
A éviter clairement.
En visite chez mon pote de la Fnac il y a quelques temps, je tombe sur cet album, il me le donne parce qu'il me dit que c'est de la merde et qu'il regrette de l'avoir acheté. En feuilletant, déja j'avais une petite idée du truc, et en effet, une fois chez moi, je le lis et je comprend ce qu'il voulait dire : cette Bd est carrément inintéressante ! Par honnêteté, je la rendrai à mon pote et il en fera ce qu'il voudra...
Il s'agit encore d'Antiquité galactique comme Le dernier Troyen et Le Fléau des Dieux pour lesquelles je n'ai eu aucun intérêt, mais c'est bien de lire cette Bd pour se rendre compte et voir de quoi il s'agit. Bon vous aurez deviné que je n'aime pas du tout.
Alors certes, c'est très librement inspiré de l'Iliade d'Homère, Mangin connait le contexte et reprend tous les personnages, c'est peuplé de héros grecs et de dieux camouflés sous des enveloppes de simples mortels. A priori, ça pouvait être séduisant par l'univers déployé, parce qu'après tout, dans Le dernier Troyen, j'avais quand même relevé 2 ou 3 éléments intéressants, mais ici non, la réalisation est totalement décevante, avec une narration embrouillée qui n'aide pas le néophyte en Mythologie grecque à rentrer dans ce récit, on finit par se perdre dans ces actions bordéliques, il y a même des trucs que j'ai mal compris. Et pourtant je connais bien la Mythologie ; le seul détail qui pouvait présenter une audace est la réutilisation du rôle d'Ulysse qui joue le rebelle, mais c'est tout. Cette accumulation de héros démythifiés ne me plait pas, et l'ensemble manque d'un évident souffle épique, sans parler des dialogues d'une banalité ressemblant à notre quotidien, j'avais parfois l'impression d'entendre parler les petits branleurs de mon quartier.
Pour finir, le dessin n'est pas moche, techniquement il n'est pas mal, mais il est sans génie, quelconque et dépourvu de grâce. Cette Bd n'a donc rien pour plaire et rien pour m'attirer dans cet univers que décidément je n'aime pas, préférant la véritable histoire des héros grecs dans la guerre de Troie, comme on la voit dans le péplum de Wolfgang Petersen en 2004. En plus, je vois sur la fiche que la série est abandonnée ? il n'est pas difficile de deviner pourquoi, et ça incite encore moins à la lire...
C'est typiquement le genre de comics qui ne m'attire pas et sans les nombreux prix reçus, jamais je ne l'aurai eu entre les mains. Une couverture et un feuilletage qui ne m'aguichent pas.
Je n'avais aucune attente particulière en empruntant ce comics, juste passer un bon moment. Raté.
Et c'est clairement une de mes lectures les plus difficiles avec Vampyr, que ce fût interminable et compliqué.
Pourtant j'ai essayé de m'accrocher aux pages, mais vers le milieu de l'histoire, tout doucement, j'ai lâché prise, impossible d'y accrocher.
Un récit Indigeste, je ne sais pas (ou je n'ai pas compris) où veut en venir Emil Ferris.
Une narration verbeuse, fatiguante et alambiquée. Elle manque aussi de fluidité.
Un dessin qui ne me plaît pas, même si je reconnais un certain charme à la partie en noir et blanc, j'ai aimé son côté charbonneux, beaucoup moins son côté hachuré, ainsi que les couleurs pour la partie colorisée.
La suite se fera sans moi, si suite il y a.
Note réelle : 1,5.
Yann aime bien tutoyer les limites et l’anticonformisme. C'est le propre de l'art d'y risquer un pied sinon qui s'y aventurerait ?
Je suis assez fan du travail de Yann mais ici je n'adhère pas du tout. Quand on utilise des stéréotypes racistes issus des strip américains d'avant-guerre, grosses lèvres ou cannibalisme, il faut prendre beaucoup de distance. Dans ce domaine tout ne va pas de soi.
Je trouve que la distance n'y est pas du tout. C'est même parfois très proche du dérapage avec ces « Yabon » à répétition (p9, 12, 48). Yann utilise quelques mots de hongrois pour faire genre (la Valachie n'était-elle pas Roumaine ?) et fait intervenir un melting pot de légendes noires (Hécate, Dracula et autres empalements) pour faire bon poids.
On associe cette "culture" à un humour assez lourdingue (Grimaldy et Monaco, Tzigane = diseuse de bonne aventure encore un stéréotype raciste, 537 leus pour 50 cents américains p25). Oups ! un leu et des lei monsieur Yann, nous devrions donc bien parler roumain et pas hongrois. Non ?
Ce galimatias d'humour glauque m'a vite ennuyé au possible.
Quant au graphisme j'avais déjà tiqué avec "Les Marais du Temps" mais c'est peu de chose par rapport au scénario.
J'ai lu ces BD sans grand plaisir, relu avec déplaisir et revendu dans la foulée lorsque j'ai éclairci les étagères de ma bibliothèque. Cette BD est très oubliable et dans un style qui ne correspond vraiment pas à mon goût.
Si le dessin est pas mal, avec une certaine représentation des personnages très ligne clair, identifiant facilement les protagonistes de l'histoire dans des décors qui ne sont pas omniprésents mais ancrent bien les personnages lorsqu'ils sont présent. D'autre part, j'aime bien la façon dont l'auteur joue sur les émotions dans les visages avec très peu de choses. Le dessin est indéniablement une réussite de cette BD.
Par contre, le scénario ... Ouille maman ! C'est pauvre, il ne se passe pas grand chose dans les deux premiers volumes et malgré des idées qui pourraient être bonnes, l'exploitation laisse clairement à désirer. Je me suis retrouvé très énervé par Max, qui, par son côté m'en foutiste, est juste horripilant et tête à claque. J'ai des souvenirs de colocation qui se sont mal passées à cause de colocataires dans ce genre, ce qui me l'a rendu très nettement antipathique. Les autres colocataires sont sympathiques avec cette vieille amitié qui les lie, mais leurs histoires m'indiffère au plus haut point. Encore une fois, je sais que je ne suis pas un jeune typique, mais là c'est vraiment le genre qui me semble cliché au possible et à mille lieux de ma vie, de mes aspirations ou mes idées. Bref, je suis complètement fermé à ce genre de personnes et d'histoires, d'autant que celle-ci n'a pas de réels propos au-delà de son histoire. Ni critique sous-jacente, ni réflexion apportée à la condition des jeunes dans notre société, ni présentation qui dépasse la simple exposition potache.
Bref, pour ma part j'ai trouvé le dessin très sympathique, sauvant le scénario qui m'a laissé complètement sur ma faim et que j'ai pratiquement oublié sitôt la BD refermée. C'est pas du tout pour moi !
After a un peu renversé la table de l'édition il y a une petite dizaine d'années. Une adaptation en long métrage n'a pas tardé à suivre, et voici une version graphique, scénarisée par la Française Véronique Grisseau, avec une équipe espagnole pour la mettre en images.
Je ne savais pas grand chose sur l'histoire avant d'entamer ma lecture. Je me disais que le personnage de Hardin cachait une part d'ombre, quelque chose de vraiment surprenant... Mais au bout d'une cinquantaine de pages, j'ai commencé à soupirer ; il s'agissait d'une énième histoire de coeur entre des adolescents américains. Donc potentiellement tous avec le QI d'une huître. Je suis quand même allé au bout de ma lecture, histoire de confirmer ou infirmer cette impression que ce n'était pas pour moi.
Et ça s'est confirmé : cette histoire d'attraction-répulsion est probablement le type de récit que je déteste. Entre le beau ténébreux qui prétend vouloir changer (et se comporte comme le pire connard qu'il est la minute d'après) et la bécasse qui est incapable de faire un choix, je n'avais qu'une envie, tous les baffer.
Le dessin de Pablo Andres est agréable, mais trop léger à mon goût, même s'il me semble bien correspondre à ce genre d'histoire mièvre. Mais ça n'a pas suffi à maintenir mon intérêt.
Je ne sais pas en combien de tomes cette adaptation sera bouclée, mais la suite se fera sans moi.
Je dois avouer que je n'ai pas pu aller au bout du tome 1 tellement je trouve le scénario infantile et indigeste. On peut probablement le lire comme un conte de fée fantasmé si on trouve le personnage séduisant mais ce n'est pas mon cas. Ma lecture se rapproche beaucoup plus de l'avis de Roedlingen.
Gibrat est un formidable dessinateur et un bon conteur mais ici il ne dessine pas et son scénario est rempli de clichés hallucinants. Oups la procédure de licenciement sur un simple coup de fil. Cela fait dramatique mais pas sérieux.
Oups un pavillon de fonction pour un simple petit employé qu'il habite après son licenciement !! Oups l'encombrement des urgences pour un point de côté, on est dans la micro bobologie. Oups la stigmatisation des huissiers alors qu’ils sont des travailleurs comme les autres (souvent très humains car en contact avec les détresses).
Oups la sauce (froide évidemment) sur la tête qui mérite largement une garde à vue. Oups l'escroquerie conduite par un chef de clinique. Oups le langage avec des "enculés" ou "t'as du cul mon salaud" à foison.
Oups l'image de la mondialisation alors qu'elle a permis à des millions de personnes de sortir de la misère totale (et même en Europe) dans laquelle ils étaient plongés, pendant que monsieur Manche prenait ses vacances à Arcachon.
Ce type de lecture m'insupporte tellement cela véhicule un nombre de clichés stigmatisants.
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Athéna
J'hésite à ajouter 1 étoile à ma note finale parce-que je suis comme un enfant lorsqu'il s'agit de parcourir des histoires sur la mythologie grecque. Plus objectivement, c'est pas facile de mettre 1 étoile alors que le dessin ne me rebute pas. La couverture est jolie. Mais ça serait gonfler ma note, parce-que c'est tout de même un travail ni fait, ni à faire. Le scénariste a monté un truc à la commande, le rendu est totalement impersonnel, froid comme un livre scolaire. C'est fluide parce-que c'est vide de substances. Le scénario n'a même pas été pensé. On enchaîne plusieurs histoires, indépendantes entre elles, et puis peu importe l'ordre des évènements. Le tout n'est même pas séparé par des chapitres (faut comprendre l'éditeur hein, ça coûte moins cher si y'a moins de papiers). Sur le fond, on creuse encore : c'est raconté sans aucune subtilité comme on raconte des anecdotes passagères et futiles. L'écriture est accessible parce-qu'elle est pauvre et ne dégage en rien l'intérêt que nous avons à lire un récit issu de la mythologie grecque. Le dessin est pas mal. C'est clean, on reprend le principe du corps esthétique parfait pour les dieux et héros grecs. C'est juste neutre, il n'y a pas de détails et trop peu de décors. Ca ne casse pas trois pattes à un canard, mais je ne veux pas blâmer davantage parce-que ça passe plutôt bien. Et puis pour couronner le tout, il y a une chose que je haïs le plus, c'est tout l'artifice marketing exploité au nom de la culture. Et là, on lit que Luc Ferry est aux manettes, homme respectable et cultivée, alors c'est forcément quali, non? Tsseuh! La postface est dénuée d'intérêt, on réussit à paraphraser le vide intersidéral du récit, c'est un comble. La couverture bling-bling avec ses lettres dorées et tout... Beuuurk! Ca serait bien d'arrêter de prendre les gens pour des cons. Et à propos de l'éditeur, sur ce coup là, je trouve qu'il ne faudrait pas prendre les cons pour des gens. Bref, je suis déçu de ma première lecture issue de la saga "La Sagesse des Mythes". Ouf, c'est de l'emprunt. Je veux bien qu'on vulgarise à tout-va, et on peut se dire que cette BD est destinée aux jeunes. Seulement, ne pensez pas que ce tome a une portée éducative, l'objectif étant simplement d'en vendre le maximum. Je continue d'en emprunter quelques autres de cette collection, mais ça part mal. Ne surtout pas acheter au prix fort.
Simak
Tant que j'étais dans la science fiction après avoir lu La Guerre Eternelle, autant en finir avec les Bd qui me gonflent, et celle-ci en est un bel exemple. Une fois de plus, je n'accroche pas du tout à cet univers, ces histoires de mecs génétiquement modifiés, ça a été vu dans des films, des thrillers futuristes comme Hollywood en produit en pagaille depuis les années 2000-2010, et certains n'étaient pas mal, mais ici, ça m'a vite saoulé parce que c'est ultra bancal et mal élaboré. Sagit-il d'une sorte de crossover avec les Méta-Barons ? je ne sais pas car apparemment ça en reprend l'univers, et si j'avais lu La Caste des Méta-barons il y a quelques années, je m'étais arrêté après 4 ou 5 albums, donc je ne sais plus si j'ai entendu parler des simak. De toute façon peu importe, ce sujet ne m'intéresse pas, donc j'évacue tout ça de mon esprit. En tout cas, c'est de la SF en forme de thriller futuriste qui me laisse totalement indifférent. Quant au dessin de Ponzio, c'est encore du bidouillage infographique avec un mélange de reconstitution en 3D et de personnages redessinés d'après photos, comme dans Expérience mort ou Le Protocole Pélican... bof ça a de la gueule c'est certain, peut-être qu'on peut trouver ce genre d'illustration pas jolie ou dégueulasse, mais moi je trouve que sur ce genre d'univers, ça a l'air de coller pas trop mal, après je n'en suis pas vraiment fan, en fait si c'était fait sur de la BD historique ou du western, je hurlerais sans doute, mais ici je trouve que c'est plus approprié.
Les Collègues
Je suis vraiment imperméable à l'humour de l'auteur. Je résumerais son leitmotiv humoristique par deux phrases: une mauvaise du type " Désolé Gautier pas d'augmentation" et une pire style " Gautier, arrêtez de dormir devant les matchs du PSG". Cela est répété dans de nombreux strips au graphisme figé et sans attrait. Le laid a au moins le mérite de mettre en valeur le travail des artistes qui nous régalent avec des véritables oeuvres d'art . Pas du tout à mon goût
Thierry Laudacieux - Le Réseau Madou
Mon avis n'est valable que pour le premier tome, "le réseau Madou". Il s'agit d'une histoire se déroulant en 1938 : notre héros, Thierry Laudacieux (les trésors d'ingéniosité mis en œuvre pour aboutir à ce nom annoncent déjà la couleur...), pré-ado vivant à Bruxelles, est chargé par un ami adulte (on ne comprendra jamais les liens qui unissent Thierry à son "ami") de l'aider à démasquer un traître dans son réseau de contre-espionnage (en fait il s'agit d'espionnage tout court, les agents du dit réseau espionnant divers officiers et dignitaires allemands à peu près partout sauf en Belgique). L'album nous montre donc le fameux ami tester les membres du réseau un par un, avec ou sans l'aide de Thierry, un héros finalement absent de plus de la moitié de pages. Le scénario n'est effectivement pas franchement passionnant, on s'ennuie à la lecture de cette intrigue "d'espionnage" qui semble avoir été élaborée par et pour des enfants de 5 ans : on nous fait très rapidement deviner qui est le traître, tout en nous montrant soigneusement les pièges grossiers posés auprès des autres membres du réseau pour voir leur réaction. Puis le final qui se veut dramatique est tout bonnement grotesque : on ne saura rien des motivations du traître, qui finira par mettre fin à ses jours sans raison valable après s'être dénoncé par écrit (on ne saura jamais pourquoi non plus). Mais le plus gros problème, c'est le dessin : je lis que le trait "ligne claire" serait précis. Je me dois de tempérer cet élément : il est précis pour les décors, mais pas pour les humains : leurs visages sont grossiers, voire caricaturaux (l'ami adulte de Thierry a par exemple un front géant et avancé, lui donnant l'impression d'être un croisement entre le monstre de Frankenstein et un pithécanthrope), extrêmement peu expressifs affligés d'un regard vide identique (pas aidés par le fait que l'auteur ne leur dessine quasiment jamais de bouche), et quand ils sont expressifs, c'est encore pire (pour exprimer les "regrets" de Thierry de ne pas pouvoir partager sa BD à un ami car il l'a promis à un autre, il est affublé de traits donnant le sentiment qu'il est en train de souffrir de diarrhée aux toilettes). On compare à Tintin, mais son apparition clin d’œil dans une case permet de mesurer le gouffre technique entre les studios Hergé et cette BD. A éviter clairement.
La Guerre des Dieux
En visite chez mon pote de la Fnac il y a quelques temps, je tombe sur cet album, il me le donne parce qu'il me dit que c'est de la merde et qu'il regrette de l'avoir acheté. En feuilletant, déja j'avais une petite idée du truc, et en effet, une fois chez moi, je le lis et je comprend ce qu'il voulait dire : cette Bd est carrément inintéressante ! Par honnêteté, je la rendrai à mon pote et il en fera ce qu'il voudra... Il s'agit encore d'Antiquité galactique comme Le dernier Troyen et Le Fléau des Dieux pour lesquelles je n'ai eu aucun intérêt, mais c'est bien de lire cette Bd pour se rendre compte et voir de quoi il s'agit. Bon vous aurez deviné que je n'aime pas du tout. Alors certes, c'est très librement inspiré de l'Iliade d'Homère, Mangin connait le contexte et reprend tous les personnages, c'est peuplé de héros grecs et de dieux camouflés sous des enveloppes de simples mortels. A priori, ça pouvait être séduisant par l'univers déployé, parce qu'après tout, dans Le dernier Troyen, j'avais quand même relevé 2 ou 3 éléments intéressants, mais ici non, la réalisation est totalement décevante, avec une narration embrouillée qui n'aide pas le néophyte en Mythologie grecque à rentrer dans ce récit, on finit par se perdre dans ces actions bordéliques, il y a même des trucs que j'ai mal compris. Et pourtant je connais bien la Mythologie ; le seul détail qui pouvait présenter une audace est la réutilisation du rôle d'Ulysse qui joue le rebelle, mais c'est tout. Cette accumulation de héros démythifiés ne me plait pas, et l'ensemble manque d'un évident souffle épique, sans parler des dialogues d'une banalité ressemblant à notre quotidien, j'avais parfois l'impression d'entendre parler les petits branleurs de mon quartier. Pour finir, le dessin n'est pas moche, techniquement il n'est pas mal, mais il est sans génie, quelconque et dépourvu de grâce. Cette Bd n'a donc rien pour plaire et rien pour m'attirer dans cet univers que décidément je n'aime pas, préférant la véritable histoire des héros grecs dans la guerre de Troie, comme on la voit dans le péplum de Wolfgang Petersen en 2004. En plus, je vois sur la fiche que la série est abandonnée ? il n'est pas difficile de deviner pourquoi, et ça incite encore moins à la lire...
Moi, ce que j'aime, c'est les monstres
C'est typiquement le genre de comics qui ne m'attire pas et sans les nombreux prix reçus, jamais je ne l'aurai eu entre les mains. Une couverture et un feuilletage qui ne m'aguichent pas. Je n'avais aucune attente particulière en empruntant ce comics, juste passer un bon moment. Raté. Et c'est clairement une de mes lectures les plus difficiles avec Vampyr, que ce fût interminable et compliqué. Pourtant j'ai essayé de m'accrocher aux pages, mais vers le milieu de l'histoire, tout doucement, j'ai lâché prise, impossible d'y accrocher. Un récit Indigeste, je ne sais pas (ou je n'ai pas compris) où veut en venir Emil Ferris. Une narration verbeuse, fatiguante et alambiquée. Elle manque aussi de fluidité. Un dessin qui ne me plaît pas, même si je reconnais un certain charme à la partie en noir et blanc, j'ai aimé son côté charbonneux, beaucoup moins son côté hachuré, ainsi que les couleurs pour la partie colorisée. La suite se fera sans moi, si suite il y a. Note réelle : 1,5.
Les Exploits de Yoyo
Yann aime bien tutoyer les limites et l’anticonformisme. C'est le propre de l'art d'y risquer un pied sinon qui s'y aventurerait ? Je suis assez fan du travail de Yann mais ici je n'adhère pas du tout. Quand on utilise des stéréotypes racistes issus des strip américains d'avant-guerre, grosses lèvres ou cannibalisme, il faut prendre beaucoup de distance. Dans ce domaine tout ne va pas de soi. Je trouve que la distance n'y est pas du tout. C'est même parfois très proche du dérapage avec ces « Yabon » à répétition (p9, 12, 48). Yann utilise quelques mots de hongrois pour faire genre (la Valachie n'était-elle pas Roumaine ?) et fait intervenir un melting pot de légendes noires (Hécate, Dracula et autres empalements) pour faire bon poids. On associe cette "culture" à un humour assez lourdingue (Grimaldy et Monaco, Tzigane = diseuse de bonne aventure encore un stéréotype raciste, 537 leus pour 50 cents américains p25). Oups ! un leu et des lei monsieur Yann, nous devrions donc bien parler roumain et pas hongrois. Non ? Ce galimatias d'humour glauque m'a vite ennuyé au possible. Quant au graphisme j'avais déjà tiqué avec "Les Marais du Temps" mais c'est peu de chose par rapport au scénario.
Les Colocataires
J'ai lu ces BD sans grand plaisir, relu avec déplaisir et revendu dans la foulée lorsque j'ai éclairci les étagères de ma bibliothèque. Cette BD est très oubliable et dans un style qui ne correspond vraiment pas à mon goût. Si le dessin est pas mal, avec une certaine représentation des personnages très ligne clair, identifiant facilement les protagonistes de l'histoire dans des décors qui ne sont pas omniprésents mais ancrent bien les personnages lorsqu'ils sont présent. D'autre part, j'aime bien la façon dont l'auteur joue sur les émotions dans les visages avec très peu de choses. Le dessin est indéniablement une réussite de cette BD. Par contre, le scénario ... Ouille maman ! C'est pauvre, il ne se passe pas grand chose dans les deux premiers volumes et malgré des idées qui pourraient être bonnes, l'exploitation laisse clairement à désirer. Je me suis retrouvé très énervé par Max, qui, par son côté m'en foutiste, est juste horripilant et tête à claque. J'ai des souvenirs de colocation qui se sont mal passées à cause de colocataires dans ce genre, ce qui me l'a rendu très nettement antipathique. Les autres colocataires sont sympathiques avec cette vieille amitié qui les lie, mais leurs histoires m'indiffère au plus haut point. Encore une fois, je sais que je ne suis pas un jeune typique, mais là c'est vraiment le genre qui me semble cliché au possible et à mille lieux de ma vie, de mes aspirations ou mes idées. Bref, je suis complètement fermé à ce genre de personnes et d'histoires, d'autant que celle-ci n'a pas de réels propos au-delà de son histoire. Ni critique sous-jacente, ni réflexion apportée à la condition des jeunes dans notre société, ni présentation qui dépasse la simple exposition potache. Bref, pour ma part j'ai trouvé le dessin très sympathique, sauvant le scénario qui m'a laissé complètement sur ma faim et que j'ai pratiquement oublié sitôt la BD refermée. C'est pas du tout pour moi !
After
After a un peu renversé la table de l'édition il y a une petite dizaine d'années. Une adaptation en long métrage n'a pas tardé à suivre, et voici une version graphique, scénarisée par la Française Véronique Grisseau, avec une équipe espagnole pour la mettre en images. Je ne savais pas grand chose sur l'histoire avant d'entamer ma lecture. Je me disais que le personnage de Hardin cachait une part d'ombre, quelque chose de vraiment surprenant... Mais au bout d'une cinquantaine de pages, j'ai commencé à soupirer ; il s'agissait d'une énième histoire de coeur entre des adolescents américains. Donc potentiellement tous avec le QI d'une huître. Je suis quand même allé au bout de ma lecture, histoire de confirmer ou infirmer cette impression que ce n'était pas pour moi. Et ça s'est confirmé : cette histoire d'attraction-répulsion est probablement le type de récit que je déteste. Entre le beau ténébreux qui prétend vouloir changer (et se comporte comme le pire connard qu'il est la minute d'après) et la bécasse qui est incapable de faire un choix, je n'avais qu'une envie, tous les baffer. Le dessin de Pablo Andres est agréable, mais trop léger à mon goût, même s'il me semble bien correspondre à ce genre d'histoire mièvre. Mais ça n'a pas suffi à maintenir mon intérêt. Je ne sais pas en combien de tomes cette adaptation sera bouclée, mais la suite se fera sans moi.
Les Gens honnêtes
Je dois avouer que je n'ai pas pu aller au bout du tome 1 tellement je trouve le scénario infantile et indigeste. On peut probablement le lire comme un conte de fée fantasmé si on trouve le personnage séduisant mais ce n'est pas mon cas. Ma lecture se rapproche beaucoup plus de l'avis de Roedlingen. Gibrat est un formidable dessinateur et un bon conteur mais ici il ne dessine pas et son scénario est rempli de clichés hallucinants. Oups la procédure de licenciement sur un simple coup de fil. Cela fait dramatique mais pas sérieux. Oups un pavillon de fonction pour un simple petit employé qu'il habite après son licenciement !! Oups l'encombrement des urgences pour un point de côté, on est dans la micro bobologie. Oups la stigmatisation des huissiers alors qu’ils sont des travailleurs comme les autres (souvent très humains car en contact avec les détresses). Oups la sauce (froide évidemment) sur la tête qui mérite largement une garde à vue. Oups l'escroquerie conduite par un chef de clinique. Oups le langage avec des "enculés" ou "t'as du cul mon salaud" à foison. Oups l'image de la mondialisation alors qu'elle a permis à des millions de personnes de sortir de la misère totale (et même en Europe) dans laquelle ils étaient plongés, pendant que monsieur Manche prenait ses vacances à Arcachon. Ce type de lecture m'insupporte tellement cela véhicule un nombre de clichés stigmatisants.