J’ai une tendresse particulière pour Perdita Queen, c’était alors le 1er album de Crisse que je lisais.
Par contre, cette suite est tout simplement à éviter.
Je me rappelle encore de la désillusion après son acquisition, alors que le retour de Griffin Dark me mettait en joie.
Niveau scénario c’est pas folichon, ça part en n’importe quoi. Mais c’est la partie graphique qui m’avait vraiment désenchanté, la comparaison avec le 1er tome ne joue pas en sa faveur.
Le trait d’Alary est encore maladroit et très brouillon, la tête des persos changeant de case en case. Ça m’avait bien énervé.
Bref c’est pas bon du tout, alors que maintenant je préfère son trait à celui de Crisse.
Œuvre de jeunesse et suite d’une série à éviter, Griffin Dark et John Harthone méritaient mieux.
Lax est un auteur engagé qui aime faire réagir. Avec lui, c'est tout l'un ou tout l'autre. Comme il le dit à juste titre c'est le rôle d'un écrivain quelquefois d'appuyer là où ça gratte.
Encore faut-il le faire d'une façon élégante et juste ce qui n'est pas mon avis sur cet ouvrage. Lax nous sert une charge contre l'Amérique d'Obama que je trouve vraiment excessive. Or comme "tout ce qui est excessif est insignifiant" cela explique ma note peu flatteuse. J'ai de la famille Afro-américaine issue de l'immigration vivant aux Etats-Unis. Quand je vais les visiter je ne retrouve pas du tout le tableau peint par Lax. Les USA sont un pays d'opportunités, la contrepartie c'est le risque et la performance.
La censure aux USA ? On parle bien de censure institutionnelle ? Je n'y crois pas une seconde. Dans le domaine privé les gens achètent, lisent, regardent, écoutent et vendent ce qu'ils veulent n'en déplaise à monsieur Lax. Si vous n'êtes pas content vous traversez la rue, au lieu d'utiliser la violence comme unique mode d'expression .Je trouve que Mike est un censeur de la pire espèce en empêchant un pasteur de parler ET en le battant. Ici Lax nous ramène à la génération Beat, sans les cheveux, avec les bons vieux éléments de provoc, Marie-Jane, alcool et sexe( limite pédophilie avec Lolita), saupoudrés de violence personnelle du sieur Mike.
Bof bof du Bukowski dans le texte mais sans Pivot pour mettre en scène. Lax doit d'ailleurs gérer ses contradictions culturelles en nous vendant du John Wayne grande icône de la NRA.
Les USA sont un état de droit monsieur Lax. Les comparaisons avec les incarcérations de Miguel de Cervantes me semblent inappropriées puisque de natures différentes.
L'auteur utilise des généralisations comme argumentaires dans les domaines de l'immigration, de la finance, de la religion. Par exemple, parler d'obscurantisme aux USA alors qu'il n'existe pas de religion d'Etat, c'est de l'ordre du fantasme .C'est contraire à la constitution et à la liberté d'expression reine dans ce pays.
Pour conclure prendre en référence Sartre et Beauvoir qui ont visité la Chine en pleine Révolution Culturelle sans piper mot, c'est quand même très fort.
Le dessin de Lax reste bon mais ce scénario où Mike Cervantes échappe à une police incapable grâce au sauveur providentiel, ce n'est vraiment pas original. Décidemment pas mon truc.
Cette collection recèle davantage de déceptions que de satisfactions. Et cet album est sans doute celui dans lequel j’ai le moins trouvé d’intérêt. Du coup, comme j’ai déjà sévèrement noté d’autres opus, je me dois de descendre au minimum, tant je n’ai quasiment eu que des reproches à lui faire.
Commençons par le dessin. D’emblée je n’ai pas accroché à la colorisation, qui lisse trop les nuances et détails. Mais le dessin me paraissait relativement bon sur les premières planches. Mais il se révèle ensuite très inégal, avec un certain nombre d’erreurs au niveau des perspectives, une finition parfois qui laisse à désirer.
Mais c’est surtout au niveau du scénario que le bât blesse. L’arrière-plan pouvait être intéressant, avec ces différents peuples regroupés dans l’intrigue (que ce soit les assaillants ou les mercenaires au service du royaume de N’nas Amon). Mais cela se révèle un fourre-tout improbable (Perses et Byzantins alliés en Libye !?, Thraces, Vandales, Sarmates et Crétois itou ?) et surtout mal, voire pas du tout exploité, une fois le nom des peuples énumérés. Certaines scènes sur la fin font penser à Pétra, mais pour le reste, on se contrefiche rapidement de tout ce décor.
Hélas, l’intrigue est une grosse bouse sans intérêt, dans les grandes lignes comme dans son déroulé. C’est ultra linéaire (un groupe de personnages fuit une ville pour se réfugier dans une autre, perdant régulièrement des membres (de façon souvent débile), sans surprise, sens tension.
Dans le détail, aucun personnage ne se voit doté d’une personnalité développée, la « chute » est à la fois visible depuis le début, et sans intérêt (avec des dialogues stupides dans la dernière page). En fin, parmi les incohérences du scénario, dès le départ, le prince en fuite, escorté de 7 jeunes femmes super combattantes fuit la ville par un souterrain truffé de pièges (plus à la Indiana Jones du XXème siècle qu’en Libye du VIème !) qui voit plusieurs femmes mourir. Et ce petit groupe se retrouve à la sortie avec une autre femme (elles sont donc 8 à aider le prince !?) qui elle a quitté le château normalement, au même moment, sans passer par le souterrain. C’est dire que ce passage est à la fois incohérent et sans intérêt pour l’intrigue, si ce n’est créer artificiellement de l’aventure là où il n’y a en fait rien.
Enfin, les scènes de combats sont souvent dignes de mauvais dessins animés dans leur déroulé et leur dessin, et se finissent de façon magique comme si de rien n’était, amputant juste d’une ou deux femmes l’escorte.
Bref, voilà un album au graphisme moyen, au scénario affligeant, qui est hautement dispensable.
Je ne connaissais de cette Bd que le premier album édité par Futuropolis dans sa collection Hic et Nunc, j'ignorais qu'il y avait eu 2 autres albums édités par les Humanos. Voila le genre de Bd que je détestais en cette fin d'années 70 et qui se permettait toutes sortes d'audaces sous prétexte que la bande dessinée était depuis quelques temps reconnue comme un moyen d'expression et un art. Se réclamant d'un humour à la Mandryka, c'est à dire de l'absurde un peu satirique et un peu féroce mais surtout très farfelu voire complètement loufoque, ça me rebutait au plus haut point, mais c'est un loufoque qui ne me plaisait pas, un humour très bête et méchant et surtout sans aucune drolerie, ou alors ça ne faisait rire que certains initiés.
Créée en 1978 dans les pages de Charlie Mensuel, cette bande a pour héros ou plutôt comme anti-héros ce personnage de Désiré Gogueneau, déja rien que le nom situe le genre d'humour auquel on doit s'attendre, c'est un personnage désinvolte qui fait plein de conneries et qui se vautre dans des plans foireux aux gags grossiers sans aucune finesse, il est rejoint par d'autres personnages dans une succession de petits récits, le tout verse dans un humour nonsensique invraisemblable qui de nos jours risque fortement d'accuser son âge, car c'est le genre de bande insolite qu'on trouvait dans les magazines de BD des années 70 et qui semble très daté. La bande sera aussi publiée ensuite dans l'Echo des Savanes, Métal Hurlant, Rigolo et d'autres, je me souviens qu'à chaque fois que je tombais dessus, je m'empressais de sauter les pages tellement ça me dégoûtait.
C'est une Bd qui n'avait rien pour m'attirer, ni par son contenu et surtout ni par son dessin proche du graffiti et d'une simplicité très enfantine, que je trouvais répulsif, je crois que même mes petits neveux dessinaient mieux que ça, c'était donc très loin de ma conception graphique car pour moi les Bd humoristiques devaient adopter un dessin souple, maîtrisé et joli comme on en voyait sur Gaston Lagaffe, Modeste et Pompon, Iznogoud et d'autres bandes classiques dans ce style, cette nouvelle génération de bandes humoristiques ne m'intéressait pas, c'est pourquoi je me suis empressé d'oublier ce personnage affreux.
Un prêt que je me suis empressé de rendre au plus vite, ça donnera un avis très court, sans doute l'un des plus courts de ma production. D'abord, rien qu'en voyant le dessin, je savais que j'allais pas aimer, et quand je dis pas aimer, c'est un euphémisme tellement je déteste, ce style graphique j'en vois hélas de plus en plus de nos jours, certains auteurs doivent croire qu'en versant dans le minimalisme graphique, ça donne un style, ça fait bien, ça se démarque de la BD traditionnelle. Eh bin non, sur moi ça prend pas, je trouve ce dessin moche, hideux, horrible, bref j'ai un tombereau de mots que je pourrais déverser ici, mais je crois que ça suffit...
Quant au scénario, si on peut appeler ça un scénario, c'est du n'importe nawak à tous les étages, c'est un foutoir pas possible qui tiendrait sur un post-it, et cette utilisation maladive du sexe dans un récit de piraterie, franchement j'ai du mal à comprendre... bref, ce genre de Bd, c'est vraiment pas pour moi.
Fan des précédentes BD de cet auteur, j'espérais beaucoup de celle-ci et ma déception n'en est que plus grande. L'histoire est d'une débilité inouïe, bourrée de clichés plus idiots et faciles les uns que les autres. Structure narrative incohérente. Aucune immersion possible tant les personnages sont lisses et sans relief. L'aspect malaisant est purement artificiel, sans aucune justification narrative. Je n'ai même pas réussi à terminer l'album, ce qui est très rare. Je déconseille absolument.
J'ai mis la note minimale à la série L'Agent 212, je ne pouvais donc pas mettre davantage à celle-ci qui est largement moins bonne.
Le graphisme est de niveau amateur, avec un trait uniforme sans pleins ni déliés, des personnages caricaturaux collés sur des décors vides, des couleurs informatiques moches et plates, et de nombreux passages ou personnages qui semblent pompés de classiques de la BD d'humour.
L'humour est médiocre, au mieux digne de fanzines de lycéens en mal d'inspiration.
Seul point positif, les policiers sont traités ici avec dérision mais sans méchanceté.
Pour le reste, c'est juste de la mauvaise BD d'humour.
Pas grand chose à sauver de ce comics.
Thor ou plutôt son alter ego Don Blake traverse une crise existentielle, il vient de perdre un patient sur la table d'opération.
Un conflit intérieur sur sa double personnalité le ronge. D'abord celle de Don Blake l'humain avec ses faiblesses, ses doutes et celle du dieu Thor immortel aux pouvoirs extraordinaires.
La présence de Sif déesse d'Asgard n'apporte rien au récit.
Une lecture ennuyeuse pour de la psychologie à deux balles.
Un dessin qui a mal supporté le poids des années et des couleurs qui ne me plaisent pas.
Scénario inintéressant + visuel quelconque = dispensable.
Cette série est une vraie déception.
Le postulat de départ avait pourtant de quoi séduire : une épidémie ravage le monde, détruisant les structures civilisationnelles existantes, et des extraterrestres commencent à arriver peu après.
Ceux-ci viennent avec leur faune, et semblent se désintéresser des humains. Le bestiaire est riche et franchement intéressant.
Hélas, ces belles intentions sont contrebalancées par les personnages humains complètement idiots et caricaturaux.
Nous avons trois groupes :
1) Les survivants de base, qui tentent de vivre leur vie
2) Une secte au pouvoir grandissant, type "peace, love, and guns" qui considère les extra-terrestres comme des dieux
3) Un groupe de résistants qui veulent détruire les aliens, et liquident tous ceux qui ne sont pas d'accord.
Le personnage principal est un ancien agent du FBI qui a été séparé de ses deux enfants lors de l' épidémie et qui a refait sa vie. Sa fille vient frapper à sa porte, et fait partie du groupe 3. Bien entendu, c'est une des pires fanatiques qui soit, tuant sa belle-mère sous les yeux de son père, pour lequel elle n'a pas davantage d'amour. Le frère lui est est devenu membre de la secte, et est aussi fanatique que sa sœur.
Il va aussi de soit que le chef des résistants est une ordure cachant un lourd secret.
A la fin du tome 3, qui clôt l'histoire, on se demande ce que l'auteur voulait raconter : aucune réponse ne nous est vraiment fournie sur l'arrivée et le but des extra-terrestres, et on se retrouve à la case départ, avec plusieurs centaines de morts supplémentaires et de nombreuses vies brisées.
Un album qui ne marquera pas de son empreinte l'univers Marvel.
Hercule fait sa première apparition en 1965, Stan Lee au scénario et Jack Kirby au dessin. Faisant toujours allusion à la mythologie grecque, le nom d'Héraclès aurait été plus approprié.
Il aura quelques aventures en solo et il sera aussi membre des Vengeurs et des Défenseurs. Un héros mineur.
Hercule découvre qu'il a un fils de 30 ans sous l'emprise de sa mère. Celle-ci veut se venger de notre demi-dieu.
Un récit simpliste où le côté hautain de notre héros m'agace. Il sera entouré par Skyppi le Skrull et du comte Iguanus pour pour faire entendre raison à son fils. Le tout enrubanné d'humour.
Je ne connaissais de Bob Layton que son travail d'encreur et principalement celui réalisé sur Iron Man avec John Romita JR au dessin. Je dois avouer qu'il est meilleur à l'encrage que dessinateur. Des personnages statiques, une mise en page quelconque et un trait grossier.
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Griffin Dark
J’ai une tendresse particulière pour Perdita Queen, c’était alors le 1er album de Crisse que je lisais. Par contre, cette suite est tout simplement à éviter. Je me rappelle encore de la désillusion après son acquisition, alors que le retour de Griffin Dark me mettait en joie. Niveau scénario c’est pas folichon, ça part en n’importe quoi. Mais c’est la partie graphique qui m’avait vraiment désenchanté, la comparaison avec le 1er tome ne joue pas en sa faveur. Le trait d’Alary est encore maladroit et très brouillon, la tête des persos changeant de case en case. Ça m’avait bien énervé. Bref c’est pas bon du tout, alors que maintenant je préfère son trait à celui de Crisse. Œuvre de jeunesse et suite d’une série à éviter, Griffin Dark et John Harthone méritaient mieux.
Un certain Cervantès
Lax est un auteur engagé qui aime faire réagir. Avec lui, c'est tout l'un ou tout l'autre. Comme il le dit à juste titre c'est le rôle d'un écrivain quelquefois d'appuyer là où ça gratte. Encore faut-il le faire d'une façon élégante et juste ce qui n'est pas mon avis sur cet ouvrage. Lax nous sert une charge contre l'Amérique d'Obama que je trouve vraiment excessive. Or comme "tout ce qui est excessif est insignifiant" cela explique ma note peu flatteuse. J'ai de la famille Afro-américaine issue de l'immigration vivant aux Etats-Unis. Quand je vais les visiter je ne retrouve pas du tout le tableau peint par Lax. Les USA sont un pays d'opportunités, la contrepartie c'est le risque et la performance. La censure aux USA ? On parle bien de censure institutionnelle ? Je n'y crois pas une seconde. Dans le domaine privé les gens achètent, lisent, regardent, écoutent et vendent ce qu'ils veulent n'en déplaise à monsieur Lax. Si vous n'êtes pas content vous traversez la rue, au lieu d'utiliser la violence comme unique mode d'expression .Je trouve que Mike est un censeur de la pire espèce en empêchant un pasteur de parler ET en le battant. Ici Lax nous ramène à la génération Beat, sans les cheveux, avec les bons vieux éléments de provoc, Marie-Jane, alcool et sexe( limite pédophilie avec Lolita), saupoudrés de violence personnelle du sieur Mike. Bof bof du Bukowski dans le texte mais sans Pivot pour mettre en scène. Lax doit d'ailleurs gérer ses contradictions culturelles en nous vendant du John Wayne grande icône de la NRA. Les USA sont un état de droit monsieur Lax. Les comparaisons avec les incarcérations de Miguel de Cervantes me semblent inappropriées puisque de natures différentes. L'auteur utilise des généralisations comme argumentaires dans les domaines de l'immigration, de la finance, de la religion. Par exemple, parler d'obscurantisme aux USA alors qu'il n'existe pas de religion d'Etat, c'est de l'ordre du fantasme .C'est contraire à la constitution et à la liberté d'expression reine dans ce pays. Pour conclure prendre en référence Sartre et Beauvoir qui ont visité la Chine en pleine Révolution Culturelle sans piper mot, c'est quand même très fort. Le dessin de Lax reste bon mais ce scénario où Mike Cervantes échappe à une police incapable grâce au sauveur providentiel, ce n'est vraiment pas original. Décidemment pas mon truc.
Sept guerrières
Cette collection recèle davantage de déceptions que de satisfactions. Et cet album est sans doute celui dans lequel j’ai le moins trouvé d’intérêt. Du coup, comme j’ai déjà sévèrement noté d’autres opus, je me dois de descendre au minimum, tant je n’ai quasiment eu que des reproches à lui faire. Commençons par le dessin. D’emblée je n’ai pas accroché à la colorisation, qui lisse trop les nuances et détails. Mais le dessin me paraissait relativement bon sur les premières planches. Mais il se révèle ensuite très inégal, avec un certain nombre d’erreurs au niveau des perspectives, une finition parfois qui laisse à désirer. Mais c’est surtout au niveau du scénario que le bât blesse. L’arrière-plan pouvait être intéressant, avec ces différents peuples regroupés dans l’intrigue (que ce soit les assaillants ou les mercenaires au service du royaume de N’nas Amon). Mais cela se révèle un fourre-tout improbable (Perses et Byzantins alliés en Libye !?, Thraces, Vandales, Sarmates et Crétois itou ?) et surtout mal, voire pas du tout exploité, une fois le nom des peuples énumérés. Certaines scènes sur la fin font penser à Pétra, mais pour le reste, on se contrefiche rapidement de tout ce décor. Hélas, l’intrigue est une grosse bouse sans intérêt, dans les grandes lignes comme dans son déroulé. C’est ultra linéaire (un groupe de personnages fuit une ville pour se réfugier dans une autre, perdant régulièrement des membres (de façon souvent débile), sans surprise, sens tension. Dans le détail, aucun personnage ne se voit doté d’une personnalité développée, la « chute » est à la fois visible depuis le début, et sans intérêt (avec des dialogues stupides dans la dernière page). En fin, parmi les incohérences du scénario, dès le départ, le prince en fuite, escorté de 7 jeunes femmes super combattantes fuit la ville par un souterrain truffé de pièges (plus à la Indiana Jones du XXème siècle qu’en Libye du VIème !) qui voit plusieurs femmes mourir. Et ce petit groupe se retrouve à la sortie avec une autre femme (elles sont donc 8 à aider le prince !?) qui elle a quitté le château normalement, au même moment, sans passer par le souterrain. C’est dire que ce passage est à la fois incohérent et sans intérêt pour l’intrigue, si ce n’est créer artificiellement de l’aventure là où il n’y a en fait rien. Enfin, les scènes de combats sont souvent dignes de mauvais dessins animés dans leur déroulé et leur dessin, et se finissent de façon magique comme si de rien n’était, amputant juste d’une ou deux femmes l’escorte. Bref, voilà un album au graphisme moyen, au scénario affligeant, qui est hautement dispensable.
Désiré Gogueneau
Je ne connaissais de cette Bd que le premier album édité par Futuropolis dans sa collection Hic et Nunc, j'ignorais qu'il y avait eu 2 autres albums édités par les Humanos. Voila le genre de Bd que je détestais en cette fin d'années 70 et qui se permettait toutes sortes d'audaces sous prétexte que la bande dessinée était depuis quelques temps reconnue comme un moyen d'expression et un art. Se réclamant d'un humour à la Mandryka, c'est à dire de l'absurde un peu satirique et un peu féroce mais surtout très farfelu voire complètement loufoque, ça me rebutait au plus haut point, mais c'est un loufoque qui ne me plaisait pas, un humour très bête et méchant et surtout sans aucune drolerie, ou alors ça ne faisait rire que certains initiés. Créée en 1978 dans les pages de Charlie Mensuel, cette bande a pour héros ou plutôt comme anti-héros ce personnage de Désiré Gogueneau, déja rien que le nom situe le genre d'humour auquel on doit s'attendre, c'est un personnage désinvolte qui fait plein de conneries et qui se vautre dans des plans foireux aux gags grossiers sans aucune finesse, il est rejoint par d'autres personnages dans une succession de petits récits, le tout verse dans un humour nonsensique invraisemblable qui de nos jours risque fortement d'accuser son âge, car c'est le genre de bande insolite qu'on trouvait dans les magazines de BD des années 70 et qui semble très daté. La bande sera aussi publiée ensuite dans l'Echo des Savanes, Métal Hurlant, Rigolo et d'autres, je me souviens qu'à chaque fois que je tombais dessus, je m'empressais de sauter les pages tellement ça me dégoûtait. C'est une Bd qui n'avait rien pour m'attirer, ni par son contenu et surtout ni par son dessin proche du graffiti et d'une simplicité très enfantine, que je trouvais répulsif, je crois que même mes petits neveux dessinaient mieux que ça, c'était donc très loin de ma conception graphique car pour moi les Bd humoristiques devaient adopter un dessin souple, maîtrisé et joli comme on en voyait sur Gaston Lagaffe, Modeste et Pompon, Iznogoud et d'autres bandes classiques dans ce style, cette nouvelle génération de bandes humoristiques ne m'intéressait pas, c'est pourquoi je me suis empressé d'oublier ce personnage affreux.
L'Ile au poulailler
Un prêt que je me suis empressé de rendre au plus vite, ça donnera un avis très court, sans doute l'un des plus courts de ma production. D'abord, rien qu'en voyant le dessin, je savais que j'allais pas aimer, et quand je dis pas aimer, c'est un euphémisme tellement je déteste, ce style graphique j'en vois hélas de plus en plus de nos jours, certains auteurs doivent croire qu'en versant dans le minimalisme graphique, ça donne un style, ça fait bien, ça se démarque de la BD traditionnelle. Eh bin non, sur moi ça prend pas, je trouve ce dessin moche, hideux, horrible, bref j'ai un tombereau de mots que je pourrais déverser ici, mais je crois que ça suffit... Quant au scénario, si on peut appeler ça un scénario, c'est du n'importe nawak à tous les étages, c'est un foutoir pas possible qui tiendrait sur un post-it, et cette utilisation maladive du sexe dans un récit de piraterie, franchement j'ai du mal à comprendre... bref, ce genre de Bd, c'est vraiment pas pour moi.
47 Cordes
Fan des précédentes BD de cet auteur, j'espérais beaucoup de celle-ci et ma déception n'en est que plus grande. L'histoire est d'une débilité inouïe, bourrée de clichés plus idiots et faciles les uns que les autres. Structure narrative incohérente. Aucune immersion possible tant les personnages sont lisses et sans relief. L'aspect malaisant est purement artificiel, sans aucune justification narrative. Je n'ai même pas réussi à terminer l'album, ce qui est très rare. Je déconseille absolument.
Les Policiers
J'ai mis la note minimale à la série L'Agent 212, je ne pouvais donc pas mettre davantage à celle-ci qui est largement moins bonne. Le graphisme est de niveau amateur, avec un trait uniforme sans pleins ni déliés, des personnages caricaturaux collés sur des décors vides, des couleurs informatiques moches et plates, et de nombreux passages ou personnages qui semblent pompés de classiques de la BD d'humour. L'humour est médiocre, au mieux digne de fanzines de lycéens en mal d'inspiration. Seul point positif, les policiers sont traités ici avec dérision mais sans méchanceté. Pour le reste, c'est juste de la mauvaise BD d'humour.
Thor - Maudit par les dieux
Pas grand chose à sauver de ce comics. Thor ou plutôt son alter ego Don Blake traverse une crise existentielle, il vient de perdre un patient sur la table d'opération. Un conflit intérieur sur sa double personnalité le ronge. D'abord celle de Don Blake l'humain avec ses faiblesses, ses doutes et celle du dieu Thor immortel aux pouvoirs extraordinaires. La présence de Sif déesse d'Asgard n'apporte rien au récit. Une lecture ennuyeuse pour de la psychologie à deux balles. Un dessin qui a mal supporté le poids des années et des couleurs qui ne me plaisent pas. Scénario inintéressant + visuel quelconque = dispensable.
Les Dominants
Cette série est une vraie déception. Le postulat de départ avait pourtant de quoi séduire : une épidémie ravage le monde, détruisant les structures civilisationnelles existantes, et des extraterrestres commencent à arriver peu après. Ceux-ci viennent avec leur faune, et semblent se désintéresser des humains. Le bestiaire est riche et franchement intéressant. Hélas, ces belles intentions sont contrebalancées par les personnages humains complètement idiots et caricaturaux. Nous avons trois groupes : 1) Les survivants de base, qui tentent de vivre leur vie 2) Une secte au pouvoir grandissant, type "peace, love, and guns" qui considère les extra-terrestres comme des dieux 3) Un groupe de résistants qui veulent détruire les aliens, et liquident tous ceux qui ne sont pas d'accord. Le personnage principal est un ancien agent du FBI qui a été séparé de ses deux enfants lors de l' épidémie et qui a refait sa vie. Sa fille vient frapper à sa porte, et fait partie du groupe 3. Bien entendu, c'est une des pires fanatiques qui soit, tuant sa belle-mère sous les yeux de son père, pour lequel elle n'a pas davantage d'amour. Le frère lui est est devenu membre de la secte, et est aussi fanatique que sa sœur. Il va aussi de soit que le chef des résistants est une ordure cachant un lourd secret. A la fin du tome 3, qui clôt l'histoire, on se demande ce que l'auteur voulait raconter : aucune réponse ne nous est vraiment fournie sur l'arrivée et le but des extra-terrestres, et on se retrouve à la case départ, avec plusieurs centaines de morts supplémentaires et de nombreuses vies brisées.
Hercule - Dieu de l'Olympe
Un album qui ne marquera pas de son empreinte l'univers Marvel. Hercule fait sa première apparition en 1965, Stan Lee au scénario et Jack Kirby au dessin. Faisant toujours allusion à la mythologie grecque, le nom d'Héraclès aurait été plus approprié. Il aura quelques aventures en solo et il sera aussi membre des Vengeurs et des Défenseurs. Un héros mineur. Hercule découvre qu'il a un fils de 30 ans sous l'emprise de sa mère. Celle-ci veut se venger de notre demi-dieu. Un récit simpliste où le côté hautain de notre héros m'agace. Il sera entouré par Skyppi le Skrull et du comte Iguanus pour pour faire entendre raison à son fils. Le tout enrubanné d'humour. Je ne connaissais de Bob Layton que son travail d'encreur et principalement celui réalisé sur Iron Man avec John Romita JR au dessin. Je dois avouer qu'il est meilleur à l'encrage que dessinateur. Des personnages statiques, une mise en page quelconque et un trait grossier. Dispensable.