J’ai grandi dans l’univers de l’incal , des meta-barons, des technopères. Ces histoires avaient toutes en commun un chaos s’organisant, un florilège d’hyperboles et de métaphores métaphysiques.
Je n’ai pu résister à l’achat de cet opus qui me promettait de retourner à nouveau dans cette cité-puits qui m’a tant marqué, cette fois-ci en suivant un personnage secondaire.
Les dessins sont magnifiques et la technique excellente quoique très comics. Mais quelle déception!!! C’est bien la première fois que je ne réussis pas à finir une bande dessinée d’une traite, et je trouve cela profondément perturbant.
L’environnement visuel de l’incal est vraiment là, c’est certain, mais l’enchaînement du scénario et des actions est si vide de sens que j’ai eu parfois l’impression d’avoir devant les yeux une collection de cartes Panini sur le thème de l’incal.
Le rythme est frénétique, cacophonique, les personnages principaux n’ont aucune substance ni développement, les scénarios sur la perte de mémoire n’excusent pas une telle déconstruction.
Ensuite, On reconnaît facilement des éléments scénaristiques et des techniques de storytelling présents dans de nombreux blockbusters qui sont simplement accumulés sans grand intérêt.
Pour finir, la présence de commentaires humoristiques s’adressant directement au lecteur ne vient que rajouter une couche de mauvais goût. C’est dommage ç’aurait pu être très bien si les auteurs avaient su se mettre plus de contraintes, le fond scénaristique n’étant pas forcément mauvais, l’éxecution est cependant négligée
Je déteste noter, encore moins dire que quelquechose est mal faite, mais je ne peux ici m’empêcher de vous prévenir que cet opus est très peu satisfaisant.
Surtout si vous croisez cette série dans une brocante ne perdez pas votre argent ni votre temps. Je n'ai qu'un mot: pitoyable! Le Grand Siècle assassiné par des auteurs à la pauvre imagination.
L'impression que j'ai c'est que les auteurs ont pris une encyclopédie sur le XVIIème siècle, y ont puisé les personnages célèbres, des anecdotes politiques plus ou moins vérifiées, du vocabulaire de cette époque et un décor stylé Le Bossu de Jean Marais. Je mélange et cela fait un brouet infame.
C'est verbeux et prétentieux. Il n'y a aucune logique dans les dessins sauf à une galerie de portraits sans intérêt.
Quant au "héros" qui verse une soupière sur la tête de son père ( brulure au 3eme degré) ou qui insulte un noble , vous pensez qu'il puisse partir en chantant sans châtiment? Le texte est à niveau:" " autant en emporte le vent" (entre guillemets dans le texte) Hé ce serait un joli titre..." (p14 T1) MDR quand on a la prétention de côtoyer Molière, Pascal ou Corneille
pas seulement pitoyable mais grotesque aussi.
Je suis fan de Cauvin et je possède un certain nombre de ses séries. Je découvre Boulouloum , sorte de mini-Tarzan personnage des années 20/30 il faut le rappeler.
Dans ce que j'ai lu nous voilà dans une Afrique bien blanche où l'Européen était la norme du bien et du mal.
Je trouve le dynamisme des dessins plutôt bon mais les décors très moyens. On a même droit à des représentations de temples ou statues qui ressemblent plus à l'art du Pacifique que de l'Afrique.
Je ne comprends pas que pour des jeunes qui sont en apprentissage de la langue française, on introduise des "fiousils" " mooûûvement" pour faire si British.
Mais le meilleur est ce petit héros macho et sexiste qui se permet de dire " Bravo Pin-up! Dans le fond, pour une fille, tu es moins débile que tu en a l'air" (Rapt p36 Dupuis 1984).
Déjà que le nom Pin-up pour la jeune fille est vraiment inapproprié, ce type de texte est tout simplement inacceptable pour moi.
J’ai découvert « Transperceneige » pendant le 1er confinement à travers la série diffusée sur Netflix. Au bout de deux épisodes, j’ai lâché prise tellement j’ai trouvé ça nul.
Les derniers humains de l’humanité se retrouvent dans un train constitué de mille et un wagons qui déboule à toute vitesse dans un décors de glace. Où va le train ? Pourquoi il ne s’arrête jamais ? Qui sont ces survivants ? Que s’est-il passé pour que notre civilisation soit réduite à cette locomotive ? trop de questions sans réponses. Je suis passé à une autre série.
J’avais donc énormément d’appréhension quand j’ai emprunté l’intégrale à la médiathèque de mon bled. Très rapidement cet univers glacé m’a de nouveau ennuyé. La longue remontée du train par Adeline et par Proloff est vraiment sans intérêt. Dans le sillage de ce duo, un peu de violence, un peu de mystique avec Sainte Loco et surtout beaucoup d’inaction. Je me suis fait suer. D’ailleurs j’ai stoppé la lecture à la fin du tome 1, révulsé par le graphisme hideux du tome 2.
Cette arche de Noé mécanique n’est vraiment pas ma came. Le côté noir et blanc ne me convient pas. Le trait est grossier. Et les immensités désertiques sont bâclées.
Une série post apocalyptique à oublier.
J’ai acheté « Sur la piste » suite à sa nomination à Angoulême… surtout que les thèmes existentiels cités dans le résumé de l’éditeur me bottent… et bien, j’aurais mieux fait de m’abstenir (voire de me casser une jambe ou deux).
Je n’ai tout simplement pas compris où l’auteur voulait en venir. La narration et les dialogues sont loufoques et abscons au possible, et j’ai dû me forcer à terminer l’album (je ne lisais presque plus les textes sur le dernier quart).
J’aime beaucoup les illustrations d’Henry McCausland (voir exemples sur son site), mais le rendu graphique dans cette première BD est pour le moins insipide, la faute au manque de couleur et au trait délavé. Certaines double-pages fourmillant de détails sont toutefois vraiment réussies dans leur construction, et m’ont presque fait mettre 2/5.
Voilà, je ressors rarement d’une lecture avec une telle impression d’avoir gâché mon temps et mon argent. Ça m’apprendra à donner une quelconque importance à ces nominations !
Je suis complétement hermétique à ce type de récit que je trouve très creux. Le seul intérêt du graphisme est de croquer des jolies filles de taille 95 en mini jupes que l'on ne porte plus depuis le milieu des années 70 (ou alors en boîte pas au bureau).
Les décors sont un crime pour la si pittoresque ville de La Havane et simplement une pâle réplique du 5eme élément. Merci pour l'imagination créatrice quand je vois les mobiliers vieillots de ma grand-mère dans une cité avec des voitures volantes.
Les dessins sont bien travaillés quand il s'agit des portraits rapprochés (surtout de l'héroïne sexy) pour le reste bof bof.
Le scénario est du même niveau une pâle copie alambiquée. Des pseudo-mondes parallèles qui permettent d'inventer n'importe quoi.
De toute façon les héros invulnérables ou presque sont d'un ennui mortel dans une série basée sur l'action combattante. Je passe mon tour pour ceux qui aiment.
Je ne suis probablement pas parmi le public visé par cette série tellement elle m'agace.
Je me méfie des séries maritimes où les auteurs ajoutent quelques mots du métier. Cela impressionne toujours le béotien. Plus quelques représentations de maquettes du musée de la marine et le tour est joué.
Hawker est le type de héros maudit qui doit se réhabiliter. Il possède un entrainement digne des meilleurs commandos d'une armée moderne. Possède un matériel étanche qui peut baigner dans les tempêtes puis servir deux heures après.
Parle les différents dialectes des régions traversées pour passer inaperçu avec ses compagnons dans des villages où tous se connaissent depuis des générations . A l'époque la tv n'avait pas encore uniformisée les accents, langues ou coutumes.
Le scénario est très manichéen avec des personnages sans grandes profondeurs. Le dessin de Vance est bon (le dessin s'améliorera beaucoup avec XIII) même si on retrouve un visage déjà vu. Les textes et scénarii sont eux d'une grande faiblesse à mon avis.
Probablement pour enfants de dix ans un peu rebelles qui se veulent sauveurs de la patrie. Une autre époque.
Non, non et non, mais qu'est ce que c'est ce truc ? J'avais aimé L'Eté Diabolik des mêmes auteurs, mais je n'ai rien retrouvé dans cette histoire qui laisse penser que c'est le même duo d'auteurs. Si le dessin est bien de la même veine, avec son style très original, c'est du coté du scénario que ça pêche cruellement.
Je ne sais pas si le scénariste a voulu rendre un hommage aux jeux de rôles de son adolescence (sans doute) et qu'il a croisé ça avec des délires mystiques et démoniaques mais franchement cette histoire c'est n'importe quoi. J'aurais même du mal à essayer de la résumer. Des délires d'ados qui fument beaucoup de joints, qui jouent à des jeux de rôles dans le cimetière du coin, une de leur copine n'a qu'un oeil, l'autre qui est une sorte de chaman sorcière qui ouvre la porte vers un autre monde. Le tout sur fond de meurtres sordides. Ah, à un moment il est possible de rentrer dans une borne d'arcade et de se retrouver dans un jeu vidéo.
La narration est assez décousue, voire même un peu confuse, enchainant des évènements réalistes et des rites mystico-hallucinés en imbriquant les deux. Un bon gros délire auquel je n'adhère pas du tout. Cela donne une histoire sans intérêt dont on a du mal à comprendre la trame principale et le fond. Je me suis forcé à finir, par curiosité, mais en sachant assez tôt que la fin, quelle qu'elle soit, ne changerait rien à mon ressenti.
A oublier en ce qui me concerne.
Ouf il n'y a qu'un album. A mon avis c'est déjà trop tellement je trouve cette série mal fichue. Dans un décor de jeu vidéo pour ados nous voilà avec une histoire recitée mille fois. Quand des auteurs comme Bilal inventaient ce type d'atmosphère vingt ans auparavant c'était nouveau mais là !!
Scénario archi bateau, texte inexistant et d'un niveau à pleurer, dessins bof bof, monstres sortis d'une base de données vraiment rien qui puisse m'attirer.
Même le soupçon d'érotisme ne me rendra pas le sourire. "j'ose même pas imaginer !" (c'est la dernière phrase)... la suite.
Bon, disons-le tout de suite, c’est uniquement pour entrer cet album dans la base que je l’avise, tant est faible l’intérêt que j’y ai trouvé.
Un dessin tout en rondeur (mêlant personnages animaliers et humains), mais très simple, une colorisation sans nuance, une police de caractères pas géniale.
Mais surtout une histoire aussi improbable dans ses grandes lignes que naïve et sans intérêt dans ses détails.
On suit donc un groupe de gamins – voire poupon – et leur clébard, qui se retrouvent embarqués dans une aventure mystérieuse donc, entrant dans un monde parallèle dans un manège, pour aller secourir un autre enfant perdu. Je vous passe les péripéties, les (très très) heureux et improbables retournements de situation qui permettent à l’intrigue de se conclure dans les pages imparties.
Je veux bien que cet album s’adresse à de très jeunes lecteurs. Mais ce n’est pas une raison pour leur refourguer n’importe quoi !
Publié par Catimini (son nom apparait deux fois dans l’histoire), cet album porte bien le nom de son diffuseur, puisqu’il a su rester discret. Et qu’il le restera !
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L'Incal - Kill Tête de Chien
J’ai grandi dans l’univers de l’incal , des meta-barons, des technopères. Ces histoires avaient toutes en commun un chaos s’organisant, un florilège d’hyperboles et de métaphores métaphysiques. Je n’ai pu résister à l’achat de cet opus qui me promettait de retourner à nouveau dans cette cité-puits qui m’a tant marqué, cette fois-ci en suivant un personnage secondaire. Les dessins sont magnifiques et la technique excellente quoique très comics. Mais quelle déception!!! C’est bien la première fois que je ne réussis pas à finir une bande dessinée d’une traite, et je trouve cela profondément perturbant. L’environnement visuel de l’incal est vraiment là, c’est certain, mais l’enchaînement du scénario et des actions est si vide de sens que j’ai eu parfois l’impression d’avoir devant les yeux une collection de cartes Panini sur le thème de l’incal. Le rythme est frénétique, cacophonique, les personnages principaux n’ont aucune substance ni développement, les scénarios sur la perte de mémoire n’excusent pas une telle déconstruction. Ensuite, On reconnaît facilement des éléments scénaristiques et des techniques de storytelling présents dans de nombreux blockbusters qui sont simplement accumulés sans grand intérêt. Pour finir, la présence de commentaires humoristiques s’adressant directement au lecteur ne vient que rajouter une couche de mauvais goût. C’est dommage ç’aurait pu être très bien si les auteurs avaient su se mettre plus de contraintes, le fond scénaristique n’étant pas forcément mauvais, l’éxecution est cependant négligée Je déteste noter, encore moins dire que quelquechose est mal faite, mais je ne peux ici m’empêcher de vous prévenir que cet opus est très peu satisfaisant.
Le Masque de fer
Surtout si vous croisez cette série dans une brocante ne perdez pas votre argent ni votre temps. Je n'ai qu'un mot: pitoyable! Le Grand Siècle assassiné par des auteurs à la pauvre imagination. L'impression que j'ai c'est que les auteurs ont pris une encyclopédie sur le XVIIème siècle, y ont puisé les personnages célèbres, des anecdotes politiques plus ou moins vérifiées, du vocabulaire de cette époque et un décor stylé Le Bossu de Jean Marais. Je mélange et cela fait un brouet infame. C'est verbeux et prétentieux. Il n'y a aucune logique dans les dessins sauf à une galerie de portraits sans intérêt. Quant au "héros" qui verse une soupière sur la tête de son père ( brulure au 3eme degré) ou qui insulte un noble , vous pensez qu'il puisse partir en chantant sans châtiment? Le texte est à niveau:" " autant en emporte le vent" (entre guillemets dans le texte) Hé ce serait un joli titre..." (p14 T1) MDR quand on a la prétention de côtoyer Molière, Pascal ou Corneille pas seulement pitoyable mais grotesque aussi.
Boulouloum et Guiliguili (Les Jungles Perdues)
Je suis fan de Cauvin et je possède un certain nombre de ses séries. Je découvre Boulouloum , sorte de mini-Tarzan personnage des années 20/30 il faut le rappeler. Dans ce que j'ai lu nous voilà dans une Afrique bien blanche où l'Européen était la norme du bien et du mal. Je trouve le dynamisme des dessins plutôt bon mais les décors très moyens. On a même droit à des représentations de temples ou statues qui ressemblent plus à l'art du Pacifique que de l'Afrique. Je ne comprends pas que pour des jeunes qui sont en apprentissage de la langue française, on introduise des "fiousils" " mooûûvement" pour faire si British. Mais le meilleur est ce petit héros macho et sexiste qui se permet de dire " Bravo Pin-up! Dans le fond, pour une fille, tu es moins débile que tu en a l'air" (Rapt p36 Dupuis 1984). Déjà que le nom Pin-up pour la jeune fille est vraiment inapproprié, ce type de texte est tout simplement inacceptable pour moi.
Le Transperceneige
J’ai découvert « Transperceneige » pendant le 1er confinement à travers la série diffusée sur Netflix. Au bout de deux épisodes, j’ai lâché prise tellement j’ai trouvé ça nul. Les derniers humains de l’humanité se retrouvent dans un train constitué de mille et un wagons qui déboule à toute vitesse dans un décors de glace. Où va le train ? Pourquoi il ne s’arrête jamais ? Qui sont ces survivants ? Que s’est-il passé pour que notre civilisation soit réduite à cette locomotive ? trop de questions sans réponses. Je suis passé à une autre série. J’avais donc énormément d’appréhension quand j’ai emprunté l’intégrale à la médiathèque de mon bled. Très rapidement cet univers glacé m’a de nouveau ennuyé. La longue remontée du train par Adeline et par Proloff est vraiment sans intérêt. Dans le sillage de ce duo, un peu de violence, un peu de mystique avec Sainte Loco et surtout beaucoup d’inaction. Je me suis fait suer. D’ailleurs j’ai stoppé la lecture à la fin du tome 1, révulsé par le graphisme hideux du tome 2. Cette arche de Noé mécanique n’est vraiment pas ma came. Le côté noir et blanc ne me convient pas. Le trait est grossier. Et les immensités désertiques sont bâclées. Une série post apocalyptique à oublier.
Sur la piste
J’ai acheté « Sur la piste » suite à sa nomination à Angoulême… surtout que les thèmes existentiels cités dans le résumé de l’éditeur me bottent… et bien, j’aurais mieux fait de m’abstenir (voire de me casser une jambe ou deux). Je n’ai tout simplement pas compris où l’auteur voulait en venir. La narration et les dialogues sont loufoques et abscons au possible, et j’ai dû me forcer à terminer l’album (je ne lisais presque plus les textes sur le dernier quart). J’aime beaucoup les illustrations d’Henry McCausland (voir exemples sur son site), mais le rendu graphique dans cette première BD est pour le moins insipide, la faute au manque de couleur et au trait délavé. Certaines double-pages fourmillant de détails sont toutefois vraiment réussies dans leur construction, et m’ont presque fait mettre 2/5. Voilà, je ressors rarement d’une lecture avec une telle impression d’avoir gâché mon temps et mon argent. Ça m’apprendra à donner une quelconque importance à ces nominations !
Moréa
Je suis complétement hermétique à ce type de récit que je trouve très creux. Le seul intérêt du graphisme est de croquer des jolies filles de taille 95 en mini jupes que l'on ne porte plus depuis le milieu des années 70 (ou alors en boîte pas au bureau). Les décors sont un crime pour la si pittoresque ville de La Havane et simplement une pâle réplique du 5eme élément. Merci pour l'imagination créatrice quand je vois les mobiliers vieillots de ma grand-mère dans une cité avec des voitures volantes. Les dessins sont bien travaillés quand il s'agit des portraits rapprochés (surtout de l'héroïne sexy) pour le reste bof bof. Le scénario est du même niveau une pâle copie alambiquée. Des pseudo-mondes parallèles qui permettent d'inventer n'importe quoi. De toute façon les héros invulnérables ou presque sont d'un ennui mortel dans une série basée sur l'action combattante. Je passe mon tour pour ceux qui aiment.
Bruce J. Hawker
Je ne suis probablement pas parmi le public visé par cette série tellement elle m'agace. Je me méfie des séries maritimes où les auteurs ajoutent quelques mots du métier. Cela impressionne toujours le béotien. Plus quelques représentations de maquettes du musée de la marine et le tour est joué. Hawker est le type de héros maudit qui doit se réhabiliter. Il possède un entrainement digne des meilleurs commandos d'une armée moderne. Possède un matériel étanche qui peut baigner dans les tempêtes puis servir deux heures après. Parle les différents dialectes des régions traversées pour passer inaperçu avec ses compagnons dans des villages où tous se connaissent depuis des générations . A l'époque la tv n'avait pas encore uniformisée les accents, langues ou coutumes. Le scénario est très manichéen avec des personnages sans grandes profondeurs. Le dessin de Vance est bon (le dessin s'améliorera beaucoup avec XIII) même si on retrouve un visage déjà vu. Les textes et scénarii sont eux d'une grande faiblesse à mon avis. Probablement pour enfants de dix ans un peu rebelles qui se veulent sauveurs de la patrie. Une autre époque.
Une année sans Cthulhu
Non, non et non, mais qu'est ce que c'est ce truc ? J'avais aimé L'Eté Diabolik des mêmes auteurs, mais je n'ai rien retrouvé dans cette histoire qui laisse penser que c'est le même duo d'auteurs. Si le dessin est bien de la même veine, avec son style très original, c'est du coté du scénario que ça pêche cruellement. Je ne sais pas si le scénariste a voulu rendre un hommage aux jeux de rôles de son adolescence (sans doute) et qu'il a croisé ça avec des délires mystiques et démoniaques mais franchement cette histoire c'est n'importe quoi. J'aurais même du mal à essayer de la résumer. Des délires d'ados qui fument beaucoup de joints, qui jouent à des jeux de rôles dans le cimetière du coin, une de leur copine n'a qu'un oeil, l'autre qui est une sorte de chaman sorcière qui ouvre la porte vers un autre monde. Le tout sur fond de meurtres sordides. Ah, à un moment il est possible de rentrer dans une borne d'arcade et de se retrouver dans un jeu vidéo. La narration est assez décousue, voire même un peu confuse, enchainant des évènements réalistes et des rites mystico-hallucinés en imbriquant les deux. Un bon gros délire auquel je n'adhère pas du tout. Cela donne une histoire sans intérêt dont on a du mal à comprendre la trame principale et le fond. Je me suis forcé à finir, par curiosité, mais en sachant assez tôt que la fin, quelle qu'elle soit, ne changerait rien à mon ressenti. A oublier en ce qui me concerne.
Le Culte des Ténèbres
Ouf il n'y a qu'un album. A mon avis c'est déjà trop tellement je trouve cette série mal fichue. Dans un décor de jeu vidéo pour ados nous voilà avec une histoire recitée mille fois. Quand des auteurs comme Bilal inventaient ce type d'atmosphère vingt ans auparavant c'était nouveau mais là !! Scénario archi bateau, texte inexistant et d'un niveau à pleurer, dessins bof bof, monstres sortis d'une base de données vraiment rien qui puisse m'attirer. Même le soupçon d'érotisme ne me rendra pas le sourire. "j'ose même pas imaginer !" (c'est la dernière phrase)... la suite.
Les Aventures de Merlin
Bon, disons-le tout de suite, c’est uniquement pour entrer cet album dans la base que je l’avise, tant est faible l’intérêt que j’y ai trouvé. Un dessin tout en rondeur (mêlant personnages animaliers et humains), mais très simple, une colorisation sans nuance, une police de caractères pas géniale. Mais surtout une histoire aussi improbable dans ses grandes lignes que naïve et sans intérêt dans ses détails. On suit donc un groupe de gamins – voire poupon – et leur clébard, qui se retrouvent embarqués dans une aventure mystérieuse donc, entrant dans un monde parallèle dans un manège, pour aller secourir un autre enfant perdu. Je vous passe les péripéties, les (très très) heureux et improbables retournements de situation qui permettent à l’intrigue de se conclure dans les pages imparties. Je veux bien que cet album s’adresse à de très jeunes lecteurs. Mais ce n’est pas une raison pour leur refourguer n’importe quoi ! Publié par Catimini (son nom apparait deux fois dans l’histoire), cet album porte bien le nom de son diffuseur, puisqu’il a su rester discret. Et qu’il le restera !