J'imagine que les auteurs de cette série ont voulu rebondir sur le scandale qui a éclaboussé les services secrets britanniques quelques années avant: Les Cinq de Cambridge.
Cet épisode de la guerre froide fut l'un des plus grand succès du KGB en matière d'espionnage. Dans la série, On retrouve le schéma d'infiltration d'un service important, le Yard, par un agent recruté par des officiers du KGB.
Mais je trouve le récit bourré d'anachronismes tant dans le dessin que dans le scénario, de raisonnements des années 80 plaqués sur l'époque. Tant d'erreurs et de lieux communs que je n'ai même pas pu finir le tome 1.
Quelques exemples, Bucquoy nous présente Stone, aviateur poète comme issu d'une classe mixte (p15). Oups en Angleterre (ou en France) avant 1940 ! C'est pas très sérieux. Les Collèges étaient strictement masculins et très misogynes.
D'où l'homosexualité de nombreux espions issus de cette Upper-class, ce qui était un atout pour les espions car moins sujets aux tentations et pièges style James Bond Girl. Ici Bucquoy passe complétement à coté du sujet du recrutement.
Il invente une fable avec Hiroshima comme si en 1945 la TV anglaise montrait les effets de la bombe, ce qui était secret défense US. D'ailleurs personne ne connaissait les effets réels de la bombe avant de l'avoir expérimentée.
Non ! En mai 1945 la guerre n'était pas finie car de nombreux soldats britanniques se battaient encore contre les Japonais pour reconquérir leur empire du Pacifique. J'arrête là car à chaque page c'est pareil.
Le dessin est du même niveau anachronique. Duvivier nous présente un Londres de 1950 tout propre, sans construction en cours, sans débris dus aux bombardements, avec des styles architecturaux qui datent des années 60 ou 70. Idem pour les mobiliers.
Quant au traits rectilignes, ces couleurs pastel, ces effets d'affiches vieillottes... bref je n'aime pas.
J'imagine mal le KGB recruter un agent anglais aussi faible dans ses convictions au risque de détruire l'un de leurs "chefs d'œuvre". Ou alors pour de toutes petites missions genre faire le thé pour les grandes personnes.
Franchement cet album n'est pas de ceux que j'apprécie. Un scénario qui tient en une ligne : deux demi-frères qui ne peuvent se sentir vont se souder à travers une épreuve périlleuse.
C'est trop moderne comme idée !!
Un texte qui mis bout à bout ne doit pas dépasser deux pages sans les onomatopées. Un vocabulaire d'école primaire, un dessin minimaliste des couleurs simplissimes.
Dans le même thème de psychologie et discussions de garçons en découverte des filles, je préférais de loin On peut toujours rester amis de Mawil.
Beaucoup de stéréotypes. J'ai dû le lire en dix minutes.
Au moins je n'ai pas perdu (trop) de mon temps.
Je suis tombé sur cette soi disant BD chez ma nièce hier soir... Quelle daube ! C'est d'une méchanceté minable, mal écrit, très mal dessiné car sans décors réel, une bd vite fait mal fait, histoire d'encaisser rapidement un maximum de biftons !
Je synthétiserai simplement en vous signifiant qu'il y 10 fois plus de talent dans une case de Gaston Lagaffe que l'anthologie des tomes de cette nullissime Adèle.
Il y a quelqu'un qui se souvient quand Sfar était un grand auteur ?
Je veux pas paraitre trop méchant, mais depuis une bonne décennie je trouve que la qualité de son œuvre a grandement baissé. Entre ses propres séries où la plupart du temps j'ai l'impression qu'il est son seul lecteur et des collaborations parfois intéressantes qui ne dépassent pratiquement jamais le tome 1, je trouve qu'il déconne un peu trop. Pourtant, de temps en temps je lis une de ses dernières œuvres lorsque le sujet semble intéressant.
Ici, c'est un polar inspiré d'un fait divers que je ne connaissais. Sfar qui fait pour une fois un polar au lieu d'un roman graphique, je voulais voir ce que cela donnait. Et ben au vu de ma note, je pense que vous avez compris que je n'ai pas du tout accroché. On retrouve les travers de Sfar: le dessin est pas trop lisible par moment et les personnages parlent encore une fois des mêmes sujets qui le passionnent grandement (le sexe et la judaïté). Bon peut-être qu'ils parlent d'autres choses, j'avoue que l'histoire m'ennuyait tellement que dès que je lisais le dialogue dans une case, je l'oubliais aussitôt que je lisais celui de la case suivante. C'est vraiment indigeste, les personnages parlent plus que dans Achille Talon et ça serait pas un problème si au moins les dialogues étaient savoureux ou au moins intéressants, mais c'est juste chiant à lire. J'ai arrêté à la page 50 juste pour pouvoir dire que j'en avais lu assez pour mettre un avis, mais franchement j'aurais écrit la même chose après avoir juste lu 10 pages.
Sérieux, j'ai eu l'impression, comme avec d'autres productions de Sfar, que j'avais lu le premier jet ou le brouillon et que l'éditeur avait publié cela sans problème parce que Sfar est un auteur très connu. Pour les gros fans de Sfar seulement.
Comme c'est drôle, le même jour deux avis diamétralement opposés sur cette série. C'est toute la beauté d'un site de libre expression. Amateur d'érotisme, j'étais intrigué par les extraits que j'en avais lu. Je n'ai pas du tout aimé. Encore un monde dystopique à la sauce des années 80. Décidemment certains auteurs de ces années là fantasmaient sur un match Pershing vs SS20. Ici nous avons une variante dendritique et tentaculaire. Pourquoi pas. Abondance de couleur sépia pour renforcer le côté sanguinolent. Voila notre Druuna très ronde et très belle, pas trop farouche qui se retrouve au milieu d'une horde de tortionnaires, de pervers, de contaminés, de robots de mutants dégueulants . Il y en a tellement que je ne sais plus qui tape sur qui. Viols, tortures en série. Je ne supporte pas le sexe soumis à la violence. Il y a assez de cas dramatiques dans la réalité pour peupler son imaginaire de cette façon. A un moment Druuna nous dit " Ne fais pas attention à toute cette jacasserie mystico-religieuse." ( Morbus gravis p 51). C'est bien mon intention.
Heureusement j'ai acheté les deux premiers tomes à une association qui fait de l'insertion professionnelle en recyclant des livres.
Mon argent n'est donc pas perdu. Je renvoie à l'excellent avis de Katz pour les énormités historiques que véhicule cette série.
Je vais compléter mais je note que j'avise un 10 novembre!
Monsieur Dufaux , l'Histoire est chose sérieuse et complexe. Des milliers de jeunes hommes Aussies, Kiwis, Français, Turcs ou autres sont morts sur les plages ottomanes. Il faut respecter leur mémoire et ne pas écrire n'importe quoi pour de l'argent.
Tout d'abord la préface. C'est assez inhabituel dans ce type de série. Probablement pour donner une coloration historique à l'ouvrage. Mais que de raccourcis et de sottises.
"En 1912, la Turquie choisit le mauvais camp." C'est à pleurer! Outre que c'est l'Empire Ottoman et pas la Turquie au sens moderne, les Allemands encadrent et forment l'armée turque depuis une bonne dizaine d'années .Les Allemands fournissent en quasi exclusivité les armes. Construisent la voie de chemin de fer Bagdad-Istamboul (Constantinople). Cela fait une influence quasi impossible à contourner si vous ne voulez pas que votre armée se retrouve sans munition ni pièce détachée en pleine Guerre des Balkans.
En 1912 c'est la Guerre des Balkans. Les liens entre la France ,la Serbie et la Russie d'une part, l'Angleterre et la Grèce d'autre part font un rapprochement entre la Triple-Entente et les Ottomans quasi impossible. Ce n'est pas une vulgaire histoire de fesses qui allait changer quelque chose, soyons sérieux.
"(1918 Armistice de Moudros) ... Des années de marasme suivront" Du grand n'importe quoi! Ce sont quatre années de guerre qui suivront contre les Arméniens, les Grecs ou les Français jusqu'au Traité de Lausanne en 1923. Mustapha Kemal n'était pas simplement" ancien inspecteur militaire en Anatolie Orientale" mais surtout l'ancien vainqueur des Dardanelles et héros national .
Le reste est du même tonneau, ampoulé et prétentieux.
Pour les dessins, je n'aime pas ces visages où l'on voit à peine le nez de face, ni ce ton blafard. Je parlerai des corps dans la partie érotisme. Des arrière-plans à minima ,j'ai lu des ambiances orientales bien mieux reproduites. (J'évite la caricature les ambiances africaines ouf cela m'aurait rendu malade)
En creux, j'ai déjà exprimé mon avis sur le scénario invraisemblable et simple alibi pour montrer des fesses et des nichons.
Puisque nous y sommes , je parle de l'érotisme. Houlà faut assumer que diantre! J'ai l'impression d'un bouquin pour ados à peine pubères qui vont se rincer l'œil ici parce qu'il n'ont pas le droit de se payer un Tabou ou un Dynamite. Les femmes sont sur un modèle magasine de mode parisien, taille 34 sans hanche ni fesse, limite anorexiques.
C'est vraiment fait pour un public occidental. Je trouve Kim Nelson sans sensualité, dure et complétement à contre emploi du rôle qu'on lui fait jouer. En outre, le scénario se veut presque sado mais recule à chaque fois par une intervention providentielle. Là encore c'est de la poudre aux yeux.
Quant à Milady, aucun intérêt. J'aurais bien aimé voir la séance photo, la focale, l'appareil, les poses les éclairages. Le photographe était il un paparazzi de 1912 avec un prototype de téléobjectif. XLOL.
Il paraît qu'il y a du langage diplomatique( préface du tome 2) J'ai du zappé. J'en suis resté à "Je vais prendre une douche" ou "Vous auriez dû apparaître nue". C'est pas du Racine.
En conclusion je rejoins encore l'avis de Katz sur la meilleure destination de ces bouquins mais je ne le ferai pas car il faut toujours garder les références exactes pour pouvoir argumenter.
Pour moi c'est une œuvre pour faire un maximum de fric grâce au sexe en touchant un public le plus large possible en contournant les 18 ans. Pitoyable!
Cet album part avec un bel handicap, narrer une expédition aussi longue en 52 planches ça tient de la gageure, et pour moi c'est raté.
Ici on n'a pas le temps de frissonner pour les protagonistes tellement ça va vite, tout ceci donne l'impression que cette expédition a été un long fleuve tranquille, sans les dates qui sont données en début et fin d'album, j'aurais juré que ce voyage n'a duré que quelques mois, on n'a pas de visages marqués par les évènements, en tout cas je ne l'ai pas ressenti.
Je ne dis pas que l'album est mauvais, par contre une chose est sûre je n'ai pas été emballé.
Même sur le plan graphique rien de transcendant.
Déçu par cet achat.
Disons les choses clairement : le sujet est bien documenté, et assez intéressant.
Il y a seulement un énorme défaut, qui explique la note minimale : les dessins. Le style est relativement flou (cela se veut sans doute artistique), ce qui passe encore. Mais le problème c'est que toutes les personnes jeunes et minces ont la même tête : visage et nez allongé. Comme expliqué par mes prédécesseurs, impossible de différencier Chaplin de son frère.
Mais pas seulement : impossible également de différencier les différentes femmes qui ont partagé sa vie. La BD est un art graphique, le meilleur scénario et découpage du monde ne suffira pas à mes yeux à rattraper des dessins totalement ratés et paresseux.
MAJ le 05/02/2023 : arrivé à la fin du troisième tome, je ne peux (hélas) que maintenir ma note. Mais j'aurais tellement aimé que ce fut différent. Simplement, si le scénario reste une réussite, aucun changement dans la direction artistique : TOUTES les femmes qui apparaissent ont la MÊME tête (la forme du nez varie légèrement, mais sinon...). Une espèce de visage de fouine qui se veut espiègle mais qui leur donne en plus un aspect sournois. Il n'y a même pas la moindre recherche de ressemblance. Par curiosité, je suis allé voir les photos de Paulette Goddard et Oona O'Neill, les troisièmes et quatrièmes épouses de Chaplin. Non seulement il n'y aucun point commun entre les dessins et la réalité, mais ces derniers les enlaidissent. Dommage quand on sait l'importance que les femmes ont eu (pour le meilleur et pour le pire) dans la vie Chaplin.
Mince, je ne pensais pas trouver cette BD aussi mauvaise. Je l'ai lue sans aucun apriori, sans savoir de quoi il s'agissait, ce qui est plutôt une bonne chose car si j'avais su qu'il s'agissait d'une adaptation commerciale d'un dessin animé plus ou moins promotionnel au sujet d'un comique que je n'aime guère, j'aurais été encore plus critique.
Je l'ai lu en y voyant simplement une série d'humour destinée à la jeunesse. Mais très vite, j'ai trouvé ça vraiment médiocre. Le graphisme est laid, avec des couleurs informatiques sans âme et des expressions de visages qui semblent comme plaqués sur les personnages pour coller à peu près à l'histoire. Le personnage principal est antipathique et il est rapidement pénible de voir tout tourner autour de lui. Et surtout, les gags sont juste mauvais. On dirait des gags imaginés par des enfants de l'école primaire, ce qui semble adapté au public cible de la BD mais en général, les gags d'enfants ne les font pas tellement rire eux-mêmes. Et là, pour moi, ça a été juste pénible.
Une autre adaptation d'un light novel où le héros se retrouve dans un monde de jeu vidéo. Cette fois-ci le scénario est très sérieux et je dois dire que dans mon cas cela a contribué au fait que je n'ai jamais rentré dans le récit.
En effet, les histoires de gens qui se retrouvent dans un univers de jeu vidéo de médiéval fantastique/fantasy ne m'excitent pas trop et ceux que j'apprécie ont généralement de l'humour et s'amusent avec le concept. Ici, donc point d'humour et cela m'a vite ennuyé. J'en avais rien à foutre de voir le héros se faire expliquer comment fonctionne se monde ou tuer des bandits. Le personnage principal n'étant lui-même pas du tout attachant.
Et puis la série m'est tombée des mains lorsque le héros commence à se bâtir son harem en achetant sa première esclave. Oui, oui, dans ce monde on peut acheter des esclaves et c'est tout à fait normal. Alors le héros a sa première fille qui est complétement soumise et fait tout ce qu'il veut et ils vont rapidement avoir un moment intime...
Moi ça m'excite pas, je trouve ça juste dégueulasse ! Bon si votre gros fantasme sexuel c'est d'avoir des esclaves, vous allez surement adorer. Les autres vont surement faire comment moi et avoir envie de vomir et de tuer le héros de manière atroce (ou peut-être vomir sur le héros jusqu'à ce qu'il meurt).
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Stone
J'imagine que les auteurs de cette série ont voulu rebondir sur le scandale qui a éclaboussé les services secrets britanniques quelques années avant: Les Cinq de Cambridge. Cet épisode de la guerre froide fut l'un des plus grand succès du KGB en matière d'espionnage. Dans la série, On retrouve le schéma d'infiltration d'un service important, le Yard, par un agent recruté par des officiers du KGB. Mais je trouve le récit bourré d'anachronismes tant dans le dessin que dans le scénario, de raisonnements des années 80 plaqués sur l'époque. Tant d'erreurs et de lieux communs que je n'ai même pas pu finir le tome 1. Quelques exemples, Bucquoy nous présente Stone, aviateur poète comme issu d'une classe mixte (p15). Oups en Angleterre (ou en France) avant 1940 ! C'est pas très sérieux. Les Collèges étaient strictement masculins et très misogynes. D'où l'homosexualité de nombreux espions issus de cette Upper-class, ce qui était un atout pour les espions car moins sujets aux tentations et pièges style James Bond Girl. Ici Bucquoy passe complétement à coté du sujet du recrutement. Il invente une fable avec Hiroshima comme si en 1945 la TV anglaise montrait les effets de la bombe, ce qui était secret défense US. D'ailleurs personne ne connaissait les effets réels de la bombe avant de l'avoir expérimentée. Non ! En mai 1945 la guerre n'était pas finie car de nombreux soldats britanniques se battaient encore contre les Japonais pour reconquérir leur empire du Pacifique. J'arrête là car à chaque page c'est pareil. Le dessin est du même niveau anachronique. Duvivier nous présente un Londres de 1950 tout propre, sans construction en cours, sans débris dus aux bombardements, avec des styles architecturaux qui datent des années 60 ou 70. Idem pour les mobiliers. Quant au traits rectilignes, ces couleurs pastel, ces effets d'affiches vieillottes... bref je n'aime pas. J'imagine mal le KGB recruter un agent anglais aussi faible dans ses convictions au risque de détruire l'un de leurs "chefs d'œuvre". Ou alors pour de toutes petites missions genre faire le thé pour les grandes personnes.
Frangins
Franchement cet album n'est pas de ceux que j'apprécie. Un scénario qui tient en une ligne : deux demi-frères qui ne peuvent se sentir vont se souder à travers une épreuve périlleuse. C'est trop moderne comme idée !! Un texte qui mis bout à bout ne doit pas dépasser deux pages sans les onomatopées. Un vocabulaire d'école primaire, un dessin minimaliste des couleurs simplissimes. Dans le même thème de psychologie et discussions de garçons en découverte des filles, je préférais de loin On peut toujours rester amis de Mawil. Beaucoup de stéréotypes. J'ai dû le lire en dix minutes. Au moins je n'ai pas perdu (trop) de mon temps.
Mortelle Adèle
Je suis tombé sur cette soi disant BD chez ma nièce hier soir... Quelle daube ! C'est d'une méchanceté minable, mal écrit, très mal dessiné car sans décors réel, une bd vite fait mal fait, histoire d'encaisser rapidement un maximum de biftons ! Je synthétiserai simplement en vous signifiant qu'il y 10 fois plus de talent dans une case de Gaston Lagaffe que l'anthologie des tomes de cette nullissime Adèle.
Fashion Week
Il y a quelqu'un qui se souvient quand Sfar était un grand auteur ? Je veux pas paraitre trop méchant, mais depuis une bonne décennie je trouve que la qualité de son œuvre a grandement baissé. Entre ses propres séries où la plupart du temps j'ai l'impression qu'il est son seul lecteur et des collaborations parfois intéressantes qui ne dépassent pratiquement jamais le tome 1, je trouve qu'il déconne un peu trop. Pourtant, de temps en temps je lis une de ses dernières œuvres lorsque le sujet semble intéressant. Ici, c'est un polar inspiré d'un fait divers que je ne connaissais. Sfar qui fait pour une fois un polar au lieu d'un roman graphique, je voulais voir ce que cela donnait. Et ben au vu de ma note, je pense que vous avez compris que je n'ai pas du tout accroché. On retrouve les travers de Sfar: le dessin est pas trop lisible par moment et les personnages parlent encore une fois des mêmes sujets qui le passionnent grandement (le sexe et la judaïté). Bon peut-être qu'ils parlent d'autres choses, j'avoue que l'histoire m'ennuyait tellement que dès que je lisais le dialogue dans une case, je l'oubliais aussitôt que je lisais celui de la case suivante. C'est vraiment indigeste, les personnages parlent plus que dans Achille Talon et ça serait pas un problème si au moins les dialogues étaient savoureux ou au moins intéressants, mais c'est juste chiant à lire. J'ai arrêté à la page 50 juste pour pouvoir dire que j'en avais lu assez pour mettre un avis, mais franchement j'aurais écrit la même chose après avoir juste lu 10 pages. Sérieux, j'ai eu l'impression, comme avec d'autres productions de Sfar, que j'avais lu le premier jet ou le brouillon et que l'éditeur avait publié cela sans problème parce que Sfar est un auteur très connu. Pour les gros fans de Sfar seulement.
Druuna
Comme c'est drôle, le même jour deux avis diamétralement opposés sur cette série. C'est toute la beauté d'un site de libre expression. Amateur d'érotisme, j'étais intrigué par les extraits que j'en avais lu. Je n'ai pas du tout aimé. Encore un monde dystopique à la sauce des années 80. Décidemment certains auteurs de ces années là fantasmaient sur un match Pershing vs SS20. Ici nous avons une variante dendritique et tentaculaire. Pourquoi pas. Abondance de couleur sépia pour renforcer le côté sanguinolent. Voila notre Druuna très ronde et très belle, pas trop farouche qui se retrouve au milieu d'une horde de tortionnaires, de pervers, de contaminés, de robots de mutants dégueulants . Il y en a tellement que je ne sais plus qui tape sur qui. Viols, tortures en série. Je ne supporte pas le sexe soumis à la violence. Il y a assez de cas dramatiques dans la réalité pour peupler son imaginaire de cette façon. A un moment Druuna nous dit " Ne fais pas attention à toute cette jacasserie mystico-religieuse." ( Morbus gravis p 51). C'est bien mon intention.
Djinn
Heureusement j'ai acheté les deux premiers tomes à une association qui fait de l'insertion professionnelle en recyclant des livres. Mon argent n'est donc pas perdu. Je renvoie à l'excellent avis de Katz pour les énormités historiques que véhicule cette série. Je vais compléter mais je note que j'avise un 10 novembre! Monsieur Dufaux , l'Histoire est chose sérieuse et complexe. Des milliers de jeunes hommes Aussies, Kiwis, Français, Turcs ou autres sont morts sur les plages ottomanes. Il faut respecter leur mémoire et ne pas écrire n'importe quoi pour de l'argent. Tout d'abord la préface. C'est assez inhabituel dans ce type de série. Probablement pour donner une coloration historique à l'ouvrage. Mais que de raccourcis et de sottises. "En 1912, la Turquie choisit le mauvais camp." C'est à pleurer! Outre que c'est l'Empire Ottoman et pas la Turquie au sens moderne, les Allemands encadrent et forment l'armée turque depuis une bonne dizaine d'années .Les Allemands fournissent en quasi exclusivité les armes. Construisent la voie de chemin de fer Bagdad-Istamboul (Constantinople). Cela fait une influence quasi impossible à contourner si vous ne voulez pas que votre armée se retrouve sans munition ni pièce détachée en pleine Guerre des Balkans. En 1912 c'est la Guerre des Balkans. Les liens entre la France ,la Serbie et la Russie d'une part, l'Angleterre et la Grèce d'autre part font un rapprochement entre la Triple-Entente et les Ottomans quasi impossible. Ce n'est pas une vulgaire histoire de fesses qui allait changer quelque chose, soyons sérieux. "(1918 Armistice de Moudros) ... Des années de marasme suivront" Du grand n'importe quoi! Ce sont quatre années de guerre qui suivront contre les Arméniens, les Grecs ou les Français jusqu'au Traité de Lausanne en 1923. Mustapha Kemal n'était pas simplement" ancien inspecteur militaire en Anatolie Orientale" mais surtout l'ancien vainqueur des Dardanelles et héros national . Le reste est du même tonneau, ampoulé et prétentieux. Pour les dessins, je n'aime pas ces visages où l'on voit à peine le nez de face, ni ce ton blafard. Je parlerai des corps dans la partie érotisme. Des arrière-plans à minima ,j'ai lu des ambiances orientales bien mieux reproduites. (J'évite la caricature les ambiances africaines ouf cela m'aurait rendu malade) En creux, j'ai déjà exprimé mon avis sur le scénario invraisemblable et simple alibi pour montrer des fesses et des nichons. Puisque nous y sommes , je parle de l'érotisme. Houlà faut assumer que diantre! J'ai l'impression d'un bouquin pour ados à peine pubères qui vont se rincer l'œil ici parce qu'il n'ont pas le droit de se payer un Tabou ou un Dynamite. Les femmes sont sur un modèle magasine de mode parisien, taille 34 sans hanche ni fesse, limite anorexiques. C'est vraiment fait pour un public occidental. Je trouve Kim Nelson sans sensualité, dure et complétement à contre emploi du rôle qu'on lui fait jouer. En outre, le scénario se veut presque sado mais recule à chaque fois par une intervention providentielle. Là encore c'est de la poudre aux yeux. Quant à Milady, aucun intérêt. J'aurais bien aimé voir la séance photo, la focale, l'appareil, les poses les éclairages. Le photographe était il un paparazzi de 1912 avec un prototype de téléobjectif. XLOL. Il paraît qu'il y a du langage diplomatique( préface du tome 2) J'ai du zappé. J'en suis resté à "Je vais prendre une douche" ou "Vous auriez dû apparaître nue". C'est pas du Racine. En conclusion je rejoins encore l'avis de Katz sur la meilleure destination de ces bouquins mais je ne le ferai pas car il faut toujours garder les références exactes pour pouvoir argumenter. Pour moi c'est une œuvre pour faire un maximum de fric grâce au sexe en touchant un public le plus large possible en contournant les 18 ans. Pitoyable!
Lewis & Clark - À la découverte de l'Ouest
Cet album part avec un bel handicap, narrer une expédition aussi longue en 52 planches ça tient de la gageure, et pour moi c'est raté. Ici on n'a pas le temps de frissonner pour les protagonistes tellement ça va vite, tout ceci donne l'impression que cette expédition a été un long fleuve tranquille, sans les dates qui sont données en début et fin d'album, j'aurais juré que ce voyage n'a duré que quelques mois, on n'a pas de visages marqués par les évènements, en tout cas je ne l'ai pas ressenti. Je ne dis pas que l'album est mauvais, par contre une chose est sûre je n'ai pas été emballé. Même sur le plan graphique rien de transcendant. Déçu par cet achat.
Chaplin
Disons les choses clairement : le sujet est bien documenté, et assez intéressant. Il y a seulement un énorme défaut, qui explique la note minimale : les dessins. Le style est relativement flou (cela se veut sans doute artistique), ce qui passe encore. Mais le problème c'est que toutes les personnes jeunes et minces ont la même tête : visage et nez allongé. Comme expliqué par mes prédécesseurs, impossible de différencier Chaplin de son frère. Mais pas seulement : impossible également de différencier les différentes femmes qui ont partagé sa vie. La BD est un art graphique, le meilleur scénario et découpage du monde ne suffira pas à mes yeux à rattraper des dessins totalement ratés et paresseux. MAJ le 05/02/2023 : arrivé à la fin du troisième tome, je ne peux (hélas) que maintenir ma note. Mais j'aurais tellement aimé que ce fut différent. Simplement, si le scénario reste une réussite, aucun changement dans la direction artistique : TOUTES les femmes qui apparaissent ont la MÊME tête (la forme du nez varie légèrement, mais sinon...). Une espèce de visage de fouine qui se veut espiègle mais qui leur donne en plus un aspect sournois. Il n'y a même pas la moindre recherche de ressemblance. Par curiosité, je suis allé voir les photos de Paulette Goddard et Oona O'Neill, les troisièmes et quatrièmes épouses de Chaplin. Non seulement il n'y aucun point commun entre les dessins et la réalité, mais ces derniers les enlaidissent. Dommage quand on sait l'importance que les femmes ont eu (pour le meilleur et pour le pire) dans la vie Chaplin.
Le Monde selon Kev
Mince, je ne pensais pas trouver cette BD aussi mauvaise. Je l'ai lue sans aucun apriori, sans savoir de quoi il s'agissait, ce qui est plutôt une bonne chose car si j'avais su qu'il s'agissait d'une adaptation commerciale d'un dessin animé plus ou moins promotionnel au sujet d'un comique que je n'aime guère, j'aurais été encore plus critique. Je l'ai lu en y voyant simplement une série d'humour destinée à la jeunesse. Mais très vite, j'ai trouvé ça vraiment médiocre. Le graphisme est laid, avec des couleurs informatiques sans âme et des expressions de visages qui semblent comme plaqués sur les personnages pour coller à peu près à l'histoire. Le personnage principal est antipathique et il est rapidement pénible de voir tout tourner autour de lui. Et surtout, les gags sont juste mauvais. On dirait des gags imaginés par des enfants de l'école primaire, ce qui semble adapté au public cible de la BD mais en général, les gags d'enfants ne les font pas tellement rire eux-mêmes. Et là, pour moi, ça a été juste pénible.
Harem in the Fantasy World Dungeon
Une autre adaptation d'un light novel où le héros se retrouve dans un monde de jeu vidéo. Cette fois-ci le scénario est très sérieux et je dois dire que dans mon cas cela a contribué au fait que je n'ai jamais rentré dans le récit. En effet, les histoires de gens qui se retrouvent dans un univers de jeu vidéo de médiéval fantastique/fantasy ne m'excitent pas trop et ceux que j'apprécie ont généralement de l'humour et s'amusent avec le concept. Ici, donc point d'humour et cela m'a vite ennuyé. J'en avais rien à foutre de voir le héros se faire expliquer comment fonctionne se monde ou tuer des bandits. Le personnage principal n'étant lui-même pas du tout attachant. Et puis la série m'est tombée des mains lorsque le héros commence à se bâtir son harem en achetant sa première esclave. Oui, oui, dans ce monde on peut acheter des esclaves et c'est tout à fait normal. Alors le héros a sa première fille qui est complétement soumise et fait tout ce qu'il veut et ils vont rapidement avoir un moment intime... Moi ça m'excite pas, je trouve ça juste dégueulasse ! Bon si votre gros fantasme sexuel c'est d'avoir des esclaves, vous allez surement adorer. Les autres vont surement faire comment moi et avoir envie de vomir et de tuer le héros de manière atroce (ou peut-être vomir sur le héros jusqu'à ce qu'il meurt).