Oups, je me range parmi les allergiques des aventures de l'agent du fisc Max. Je possède les six premiers tomes, j'ai lu les quatre premiers, survolé les deux suivants et puis fini. Les dessins et couleurs sont classiques mais sans caractère pour mon goût. Ce qui me rebute le plus, est l'absence de personnalité et d'humanité dans le personnage de monsieur Max. Hyper beau gosse, hyper séducteur, hyper tireur d'élite, hyper intelligent, hyper cascadeur, hyper sûr de lui cela fait vraiment beaucoup. Un peu comme les hypermarchés autour de nos villes qui proposent tout sauf une âme. Quant aux méchants qui ont construit des empires à force de ruse, d'adresse, de flair et de férocité, ils deviennent soudainement idiots, maladroits et aveugles. De plus ils sont tellement clichés convenus, des nazis, des narcos ou des corrupteurs que s'en est ennuyeux à mourir.
Je passe
Dans un crossover que je n'ai pas lu, Geoff Johns faisait la révélation qu'il y avait pas un, mais trois Jokers ! C'était il y a quelques années et il revient enfin sur cette idée dans cette mini-série que j'ai lu il y a quelques mois et qui sort enfin en français.
Au début, je pensais que le fait qu'il y avait 3 Jokers était parce qu'ils venaient de différentes dimensions(ou terres comme on dit chez DC Comics) et qu'on aurait pu avoir une histoire amusante avec différentes versions du Joker, chacun représentant une période de comics (par exemple, on aurait pu avoir le Joker qui ne tuait pas), mais non en fait il y a 3 Jokers dans le même univers depuis le début et Batman le grand détective c'est rendu compte de rien. Et ses Jokers sont à peu près pareil, il y a juste un plus fou-fou et un autre un peu plus sérieux. Ah oui Geoff Johns a lancé l'idée qu'il y avait trois Jokers dans une histoire qui fait parti du canon de DC Comics, mais cette mini-série ne l'est pas ou alors c'est le lecteur qui décide. Vive la logique des comics modernes.
En plus, il y a pratiquement aucun humour dans le récit alors que ça mets en vedette le Joker. Un exemple typique de l'esprit qu'on retrouve chez plusieurs auteurs de comics moderne: n'importe quoi amusant c'est mal, les comics de super-héros c'est super-sérieux parce que c'est de la lecture pour adultes mature (ben oui c'est pas comme si le comics de super-héros à la base c'était pour les enfants, hein). Si au moins le scénario était correct, mais je l'ai trouvé ennuyeux et surtout remplis d'incohérences que je ne vais pas citer parce que seulement un gros connaisseur de comics risque de comprendre. L'histoire d'amour entre Barbara Gordon et Jason Todd n'est pas intéressante et aussi prends trop de place et le plan des Jokers est chiant au possible. Le Joker devrait retourner voler des banques, il était plus amusant que ce que ses trois versions font ici !
Ce comics est aussi l'exemple typique du scénariste qui essai de faire comme Alan Moore et échoue car il n'a pas le talent de ce dernier. Parlant de Moore, les dernières pages font des révélations sur ce que l'on a apprit dans 'Killing Joke' et j'ai trouvé que c'était du grand n'importe quoi. Et la conclusion que Batman tire de cette histoire me fait penser que ce mini-série était une grosse perte de temps.
Sinon, le dessin n'est pas mauvais, mais décidément je n'aime pas la colorisation que l'on retrouve dans les comics modernes. Je pensais mettre 2 étoiles parce que les scènes avec Joe Chill m'ont semblé bonnes, mais je mets la note minimum parce qu'en tant que gros fan du Joker j'ai détesté ce qu'on a fait de lui ici et cette mini-série représente tout ce que je n'aime pas dans les comics modernes.
Je partage le point de vue déjà émis par un lecteur sur ce site. Une histoire de malédiction entre sorcières ? Une jeune fille qui doit récupérer une potion pour sa mère au péril de sa vie, une ville dont la foule disparate bat le pavé, des personnages dont les traits ne sont guère attrayants.
Tout ça est bien beau mais que doit-on comprendre de cette histoire et surtout comme pour tous les contes quelle est l'enseignement ou la morale à tirer ?
Tout est flou, du portrait physique et psychologique des personnages à l'intrigue absconse. Si quelqu'un a compris la portée et le sens de ce conte moderne, qu'il m'éclaire!!
En ce qui me concerne je n’ai absolument rien compris à ce que je lisais, mais alors, RIEN ! Tout ce que je connais de Batman se limite aux films de Tim Burton et Christopher Nolan, ainsi que Batman the animated serie, plus quelques comics. Mais apparemment, chose qui n’est précisée nul part, Batman vs Deathstroke n’a rien d’un one shot indépendant, mais au contraire s’inscrit dans une chronologie déjà existante. Les personnages qui sortent de nul part et qui se parlent entre eux comme s’ils se connaissaient et avaient déjà vécu des choses incroyables entre eux, les Deathstroke (sorte de croisement entre Deadpool, Iron Man et Tao Pai Pai), les Damian Wayne (et tous les autres « Robin »), les Nightshade et cie qui sortent du cul d’on ne sait où et qui débitent leur texte ; on ne comprend à rien à quoi ils servent etc. Bref par rapport à l’absence de mise en contexte, la lecture fut plus qu’ardu. Si encore ce n’était que ça… Parce que niveau scénario, c’est bidon de chez bidon. Ça vaut pas tripette. En gros c’est l’histoire d’un problème de filiation où ni Bruce Wayne (Batman) ni Slade Wilson (Deathstroke) ne reconnaissent la paternité du jeune Damian, fils adoptif de Wayne. Mais les test A.D.N. ont été falsifié donc plutôt que de refaire un vrai test par une société indépendante (ce qui est finalement fait à la toute fin du bouquin), les auteurs préfèrent nous pondre plus d’une centaine de pages sur Batman et Deathstroke qui se mettent sur la gueule pour savoir qui est le père. Passionnant… Surtout les passages en mode cours de récré où Batman suit Deathstroke au cas coin du monde pour lui mettre des bâtons dans les roues et l’empêcher de remplir ses contrats. Avec en parallèle une histoire d’arme bactériologique… j’ai lu ça en diagonal, on s’en fout un peu.
Si encore ce n’était que l’histoire, mais les dialogues… les dialogues… Cela manque d’un naturel mais c’est un truc de dingue, on dirait un texte généré par un robot. Dès l’introduction franchement avec Alfred et Wintergeen, les deux « nounous » des super héros éponymes, qui parlent de football comme les résumés de match des années 50. Pas du tout réaliste ni convainquant. Et j’ai une horreur des dialogues à base de bullshit scientifique du type : « les scanners biométriques que vous touchez ici fonctionnent avec un amplificateur inverseur pour altérer la tension fournie. En parcourant vos mains, ce courant actif a réagi avec les esters de molécules légères communément employées pour les fragrances… comme celles que l’on retrouve dans les gels antibactériens. Cette combinaison a ensuite interagi avec le butadiène des gants en nitrile que vous portiez lorsque vous avez manipulé l’argent de suds... ». Argh ! Achevez-moi par pitié ! Et il y en a des tas comme ça. C’est illisible, et dire que ça été écrit par Christopher Priest. Comme quoi… même les meilleurs ont des bas.
Graphiquement c’est du comics random : moche, sans âme, découpage et cadrage très académique, coloration exécutée par-dessus la jambe à l’informatique. Aucune planche n’en met plein la vue, ce n’est même pas très dynamique, aucune personnalité dans le trait, c’est sans saveur et passe-partout. Bref, un graphisme qui a tout pour plaire à la masse américaine.
Bon ben heureusement c’était un cadeau, j’ai économisé 5 balles.
D'abord, cette couverture qui vous avertit , attention chers habitués et fans de Jessica, voici une provocation pour vous bouger un peu. Du vermillon dans un espace glacé, un sorbet façon sucette de feu Gainsbourg et un titre qui suggère l'inceste.
Une horde de tueurs sadiques ( la seringue, la hache, le rasoir), des victimes qui pensent avec leurs sexes. Pourquoi tant de haine?? Pour effacer les traces de notre belle et moins jeune Jessica??? Une énigme à trois balles pour l'ésotérisme. Une Jessica mère sur le retour atteinte du complexe du sauveur pour son Rafaele devenu chien enragé qui mord la main qui le nourrit.
Pour rationnaliser le personnage énigmatique de Razza disparu au T16 ( et qui pour moi n'apporte pas grand chose car les autres albums partent dans une autre direction mais il me manque le T24) ? Pour solder les comptes d'Ipanema?
Jai survolé la fin tellement j'étais déçu. Le goût amer d'un gâteau raté pour moi. Cela arrive aux meilleurs Chefs.
Avant de cartonner cette BD, je tiens à préciser que j'ai beaucoup aimé Soon et son ambiance sombre à la Alien, son climat pré-post apocalyptique, sa force spirituelle, ses choix graphiques audacieux... C'est un ouvrage très original qui vaut la lecture, une histoire dense. Et puis aussi UOS de Benjamin Adam seul : bel objet, sorte de spin off poétique de Soon que savoureront les fans de cet univers...
Mais là ? Qu'est-ce qui s'est passé les gars ? OK, le dessin il est chouettos, mais le reste ? Punaise, je crois que je n'ai strictement rien compris. Ca commence avec cette histoire d'expérience homosexuelle féminine, mais après ?... Ben après une dizaine de pages où je ne parvenais à saisir ni à qui appartenaient les répliques, ni le sens global, ni même un semblant de fil conducteur, j'ai tout simplement abandonné ma lecture en cours de route, ce qui est extrêmement rare...
J'ai hésité avant de publier cette critique, préférant généralement ne rien dire que de tirer à vue, mais comme je trouve que ce sont des auteurs à suivre, je me permets de leur sonner un peu les cloches. Ben ouaih, je sais, ce n'est facile de se faire cartonner par des trouducs tels que moi qui n'ont pas écrit le moindre mot ni tracer le plus petit trait, mais bon, j'achète aussi des BDs, et beaucoup, alors quand tu trouves un truc nullissime, t'as un peu l'impression de t'être fait détroussé aussi. Alors ? Mauvais choix de l'éditeur ? Possible...
Voilà un certain temps que je voulais explorer le monde de Gabriel Delmas.
J'ai choisi cet album suite aux excellents avis ci-dessous. Et surtout, il est aux commandes, du scénario au dessin en passant par les couleurs.
Cela fait deux mois que j'ai commencé la lecture. J'ai dû l'arrêter en plusieurs occasions, je ne suis jamais entré dans le délire de Delmas. Ma lecture fût un supplice du début à la fin, mais j'ai mis un point d'honneur à la terminer. Ouf.
Ce que j'en retiens : ça parle de vampires, d'amour et de mort. Avec Satan en toile de fond. L'histoire de Néron l'apostat et dix-huitième antechrist. Le tout dans un univers gothique et psychédélique.
Une narration tortueuse, nombriliste et rébarbative.
Delmas et son nihilisme ne me procure qu'une Indigestion.
Peut être que sous stupéfiants....
Par contre j'ai apprécié son dessin torturé et noir, le tout dans des tons mauves, rouges et bleus du plus bel effet. Un mélange de styles, du réaliste au simpliste.
Mais un découpage chaotique qui n'aide pas à la lecture.
Une mauvaise expérience, ce n'est vraiment pas fait pour moi.
Note réelle : 1,5.
Pour le dessin.
"Tu pues la mort" est le premier tome d'un spin off de Umbrella Academy, série que j'apprécie énormément. Comics dévorés, série Netflix bingwatché... bref je suis en terrain conquis. Et c'est avec curiosité que je me suis lancé dans cet album qui se focalise sur Numéro 4, autrement dit Klaus, le personnage qui a la capacité de parler avec les morts et qui a un certain penchant pour la défonce et les substances illicites.
Ici tout commence par le jour où, alors qu'il n'a que 18 ans, il se fait virer de l'académie. Son premier réflexe ? Se défoncer.... Et probablement que pour apprécier et comprendre cette histoire il aurait fallu se mettre dans le même état. Là où on espère une histoire qui va se recouper avec la série principale, là où on espère en apprendre plus sur le personnage, son passé, là où on aimerait une aventure surprenante qui pourrait justifier des évènements ultérieurs, nous n'auront absolument rien de tout ça. A la place, un récit un peu lent de 150 pages où Klauss échangera ses services contre quelques amphètes, et où il croisera une actrice sur le déclin, un singe vampire, des fantômes, des dieux et où ils se promènera dans le ciel au milieu de vieux meubles qui volent. Normal, tout va bien.
La narration est décousue, on saute d'une scène à l'autre de manière abrupte sans tout comprendre. Le fond est de toute façon bien mince et surtout les recoupements avec la série principale inexistants. Au final l'histoire est sans intérêt, le dessin ne rattrape pas l'ensemble. J'ai beau chercher du positif, je n'en vois hélas pas. Le fan que je suis est déçu, déçu, déçu...
Voilà un album qui, publié par un obscur éditeur et diffusé par Dargaud, obéit aux sirènes du mercantilisme le plus brut. En effet, nous avons ici un album publicitaire, mettant en avant toutes les marques du groupe Accor. Marques dont les logos occupent la quatrième de couverture, et qui sont citées – à coups de panneaux publicitaires apparaissant opportunément au détour d’une case, ou de citations ou jeux de mots les rappelant.
Quant à l’histoire, elle est des plus basiques et manque cruellement d’originalité et de talent narratif. Un détective (Alexandre de la Mareneuve) et son chien (Evry Cédex) se lancent, à la demande des dirigeants d’Accor, à la recherche de mystérieuses figures de bernaches.
Disons-le rapidement, l’intrigue se révèle sans intérêt, et la narration d’une platitude et d’une lourdeur pénibles.
Le dessin laisse lui aussi grandement à désirer. C’est une ligne claire rigide, le tout s’inspirant de l’école du Journal Tintin, Jacobs, mais surtout Hergé (de la Mareneuve dans le rôle de Tintin, Cédex dans celui de Milou – comme lui c’est un chien blanc qui parle et philosophe avec son maitre).
Hautement dispensable, mais je rentre la série pour compléter la base du site.
Je m’aperçois d’ailleurs, suite à quelques recherches pour compléter sa fiche, que la série a connu un second tome (je n’ai lu que « La marque bleue », et je m'en contenterai).
Ah Ah Ah ! je vais commencer par citer Philippe Etchebest dans une célèbre émission culinaire … « parce que là c’est moche, je veux dire, je suis désolé de le dire mais cela ne ressemble à rien ! M’en voulez pas, mais je vais manger ailleurs». Je suis navré mais avec cette série, je peux utiliser les mêmes mots ! Et pour rester dans le thème gastronomique, c’est une daube !
Il y a un public qui va adorer cet humour pipi caca prout … sans doute des adolescents pré pubères boutonneux. Et encore.
Cela ne m’a pas fait rire du tout. Je n’ai même pas esquissé le moindre sourire. C’est un flop total ces deux albums me concernant. Le dessin est pauvre et pas assez travaillé. Et oui Laetitia Coryn n’est pas de la même trempe que la bande des auteurs de fluide glacial.
Je passe mon tour allégrement. Je préfère encore les blagues de Toto !
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Oups, je me range parmi les allergiques des aventures de l'agent du fisc Max. Je possède les six premiers tomes, j'ai lu les quatre premiers, survolé les deux suivants et puis fini. Les dessins et couleurs sont classiques mais sans caractère pour mon goût. Ce qui me rebute le plus, est l'absence de personnalité et d'humanité dans le personnage de monsieur Max. Hyper beau gosse, hyper séducteur, hyper tireur d'élite, hyper intelligent, hyper cascadeur, hyper sûr de lui cela fait vraiment beaucoup. Un peu comme les hypermarchés autour de nos villes qui proposent tout sauf une âme. Quant aux méchants qui ont construit des empires à force de ruse, d'adresse, de flair et de férocité, ils deviennent soudainement idiots, maladroits et aveugles. De plus ils sont tellement clichés convenus, des nazis, des narcos ou des corrupteurs que s'en est ennuyeux à mourir. Je passe
Batman - Trois jokers
Dans un crossover que je n'ai pas lu, Geoff Johns faisait la révélation qu'il y avait pas un, mais trois Jokers ! C'était il y a quelques années et il revient enfin sur cette idée dans cette mini-série que j'ai lu il y a quelques mois et qui sort enfin en français. Au début, je pensais que le fait qu'il y avait 3 Jokers était parce qu'ils venaient de différentes dimensions(ou terres comme on dit chez DC Comics) et qu'on aurait pu avoir une histoire amusante avec différentes versions du Joker, chacun représentant une période de comics (par exemple, on aurait pu avoir le Joker qui ne tuait pas), mais non en fait il y a 3 Jokers dans le même univers depuis le début et Batman le grand détective c'est rendu compte de rien. Et ses Jokers sont à peu près pareil, il y a juste un plus fou-fou et un autre un peu plus sérieux. Ah oui Geoff Johns a lancé l'idée qu'il y avait trois Jokers dans une histoire qui fait parti du canon de DC Comics, mais cette mini-série ne l'est pas ou alors c'est le lecteur qui décide. Vive la logique des comics modernes. En plus, il y a pratiquement aucun humour dans le récit alors que ça mets en vedette le Joker. Un exemple typique de l'esprit qu'on retrouve chez plusieurs auteurs de comics moderne: n'importe quoi amusant c'est mal, les comics de super-héros c'est super-sérieux parce que c'est de la lecture pour adultes mature (ben oui c'est pas comme si le comics de super-héros à la base c'était pour les enfants, hein). Si au moins le scénario était correct, mais je l'ai trouvé ennuyeux et surtout remplis d'incohérences que je ne vais pas citer parce que seulement un gros connaisseur de comics risque de comprendre. L'histoire d'amour entre Barbara Gordon et Jason Todd n'est pas intéressante et aussi prends trop de place et le plan des Jokers est chiant au possible. Le Joker devrait retourner voler des banques, il était plus amusant que ce que ses trois versions font ici ! Ce comics est aussi l'exemple typique du scénariste qui essai de faire comme Alan Moore et échoue car il n'a pas le talent de ce dernier. Parlant de Moore, les dernières pages font des révélations sur ce que l'on a apprit dans 'Killing Joke' et j'ai trouvé que c'était du grand n'importe quoi. Et la conclusion que Batman tire de cette histoire me fait penser que ce mini-série était une grosse perte de temps. Sinon, le dessin n'est pas mauvais, mais décidément je n'aime pas la colorisation que l'on retrouve dans les comics modernes. Je pensais mettre 2 étoiles parce que les scènes avec Joe Chill m'ont semblé bonnes, mais je mets la note minimum parce qu'en tant que gros fan du Joker j'ai détesté ce qu'on a fait de lui ici et cette mini-série représente tout ce que je n'aime pas dans les comics modernes.
Funky Town - L'Histoire de Lele
Je partage le point de vue déjà émis par un lecteur sur ce site. Une histoire de malédiction entre sorcières ? Une jeune fille qui doit récupérer une potion pour sa mère au péril de sa vie, une ville dont la foule disparate bat le pavé, des personnages dont les traits ne sont guère attrayants. Tout ça est bien beau mais que doit-on comprendre de cette histoire et surtout comme pour tous les contes quelle est l'enseignement ou la morale à tirer ? Tout est flou, du portrait physique et psychologique des personnages à l'intrigue absconse. Si quelqu'un a compris la portée et le sens de ce conte moderne, qu'il m'éclaire!!
Batman vs Deathstroke
En ce qui me concerne je n’ai absolument rien compris à ce que je lisais, mais alors, RIEN ! Tout ce que je connais de Batman se limite aux films de Tim Burton et Christopher Nolan, ainsi que Batman the animated serie, plus quelques comics. Mais apparemment, chose qui n’est précisée nul part, Batman vs Deathstroke n’a rien d’un one shot indépendant, mais au contraire s’inscrit dans une chronologie déjà existante. Les personnages qui sortent de nul part et qui se parlent entre eux comme s’ils se connaissaient et avaient déjà vécu des choses incroyables entre eux, les Deathstroke (sorte de croisement entre Deadpool, Iron Man et Tao Pai Pai), les Damian Wayne (et tous les autres « Robin »), les Nightshade et cie qui sortent du cul d’on ne sait où et qui débitent leur texte ; on ne comprend à rien à quoi ils servent etc. Bref par rapport à l’absence de mise en contexte, la lecture fut plus qu’ardu. Si encore ce n’était que ça… Parce que niveau scénario, c’est bidon de chez bidon. Ça vaut pas tripette. En gros c’est l’histoire d’un problème de filiation où ni Bruce Wayne (Batman) ni Slade Wilson (Deathstroke) ne reconnaissent la paternité du jeune Damian, fils adoptif de Wayne. Mais les test A.D.N. ont été falsifié donc plutôt que de refaire un vrai test par une société indépendante (ce qui est finalement fait à la toute fin du bouquin), les auteurs préfèrent nous pondre plus d’une centaine de pages sur Batman et Deathstroke qui se mettent sur la gueule pour savoir qui est le père. Passionnant… Surtout les passages en mode cours de récré où Batman suit Deathstroke au cas coin du monde pour lui mettre des bâtons dans les roues et l’empêcher de remplir ses contrats. Avec en parallèle une histoire d’arme bactériologique… j’ai lu ça en diagonal, on s’en fout un peu. Si encore ce n’était que l’histoire, mais les dialogues… les dialogues… Cela manque d’un naturel mais c’est un truc de dingue, on dirait un texte généré par un robot. Dès l’introduction franchement avec Alfred et Wintergeen, les deux « nounous » des super héros éponymes, qui parlent de football comme les résumés de match des années 50. Pas du tout réaliste ni convainquant. Et j’ai une horreur des dialogues à base de bullshit scientifique du type : « les scanners biométriques que vous touchez ici fonctionnent avec un amplificateur inverseur pour altérer la tension fournie. En parcourant vos mains, ce courant actif a réagi avec les esters de molécules légères communément employées pour les fragrances… comme celles que l’on retrouve dans les gels antibactériens. Cette combinaison a ensuite interagi avec le butadiène des gants en nitrile que vous portiez lorsque vous avez manipulé l’argent de suds... ». Argh ! Achevez-moi par pitié ! Et il y en a des tas comme ça. C’est illisible, et dire que ça été écrit par Christopher Priest. Comme quoi… même les meilleurs ont des bas. Graphiquement c’est du comics random : moche, sans âme, découpage et cadrage très académique, coloration exécutée par-dessus la jambe à l’informatique. Aucune planche n’en met plein la vue, ce n’est même pas très dynamique, aucune personnalité dans le trait, c’est sans saveur et passe-partout. Bref, un graphisme qui a tout pour plaire à la masse américaine. Bon ben heureusement c’était un cadeau, j’ai économisé 5 balles.
La Route Jessica
D'abord, cette couverture qui vous avertit , attention chers habitués et fans de Jessica, voici une provocation pour vous bouger un peu. Du vermillon dans un espace glacé, un sorbet façon sucette de feu Gainsbourg et un titre qui suggère l'inceste. Une horde de tueurs sadiques ( la seringue, la hache, le rasoir), des victimes qui pensent avec leurs sexes. Pourquoi tant de haine?? Pour effacer les traces de notre belle et moins jeune Jessica??? Une énigme à trois balles pour l'ésotérisme. Une Jessica mère sur le retour atteinte du complexe du sauveur pour son Rafaele devenu chien enragé qui mord la main qui le nourrit. Pour rationnaliser le personnage énigmatique de Razza disparu au T16 ( et qui pour moi n'apporte pas grand chose car les autres albums partent dans une autre direction mais il me manque le T24) ? Pour solder les comptes d'Ipanema? Jai survolé la fin tellement j'étais déçu. Le goût amer d'un gâteau raté pour moi. Cela arrive aux meilleurs Chefs.
Fluide
Avant de cartonner cette BD, je tiens à préciser que j'ai beaucoup aimé Soon et son ambiance sombre à la Alien, son climat pré-post apocalyptique, sa force spirituelle, ses choix graphiques audacieux... C'est un ouvrage très original qui vaut la lecture, une histoire dense. Et puis aussi UOS de Benjamin Adam seul : bel objet, sorte de spin off poétique de Soon que savoureront les fans de cet univers... Mais là ? Qu'est-ce qui s'est passé les gars ? OK, le dessin il est chouettos, mais le reste ? Punaise, je crois que je n'ai strictement rien compris. Ca commence avec cette histoire d'expérience homosexuelle féminine, mais après ?... Ben après une dizaine de pages où je ne parvenais à saisir ni à qui appartenaient les répliques, ni le sens global, ni même un semblant de fil conducteur, j'ai tout simplement abandonné ma lecture en cours de route, ce qui est extrêmement rare... J'ai hésité avant de publier cette critique, préférant généralement ne rien dire que de tirer à vue, mais comme je trouve que ce sont des auteurs à suivre, je me permets de leur sonner un peu les cloches. Ben ouaih, je sais, ce n'est facile de se faire cartonner par des trouducs tels que moi qui n'ont pas écrit le moindre mot ni tracer le plus petit trait, mais bon, j'achète aussi des BDs, et beaucoup, alors quand tu trouves un truc nullissime, t'as un peu l'impression de t'être fait détroussé aussi. Alors ? Mauvais choix de l'éditeur ? Possible...
Vampyr
Voilà un certain temps que je voulais explorer le monde de Gabriel Delmas. J'ai choisi cet album suite aux excellents avis ci-dessous. Et surtout, il est aux commandes, du scénario au dessin en passant par les couleurs. Cela fait deux mois que j'ai commencé la lecture. J'ai dû l'arrêter en plusieurs occasions, je ne suis jamais entré dans le délire de Delmas. Ma lecture fût un supplice du début à la fin, mais j'ai mis un point d'honneur à la terminer. Ouf. Ce que j'en retiens : ça parle de vampires, d'amour et de mort. Avec Satan en toile de fond. L'histoire de Néron l'apostat et dix-huitième antechrist. Le tout dans un univers gothique et psychédélique. Une narration tortueuse, nombriliste et rébarbative. Delmas et son nihilisme ne me procure qu'une Indigestion. Peut être que sous stupéfiants.... Par contre j'ai apprécié son dessin torturé et noir, le tout dans des tons mauves, rouges et bleus du plus bel effet. Un mélange de styles, du réaliste au simpliste. Mais un découpage chaotique qui n'aide pas à la lecture. Une mauvaise expérience, ce n'est vraiment pas fait pour moi. Note réelle : 1,5. Pour le dessin.
Les Contes de la Umbrella Academy
"Tu pues la mort" est le premier tome d'un spin off de Umbrella Academy, série que j'apprécie énormément. Comics dévorés, série Netflix bingwatché... bref je suis en terrain conquis. Et c'est avec curiosité que je me suis lancé dans cet album qui se focalise sur Numéro 4, autrement dit Klaus, le personnage qui a la capacité de parler avec les morts et qui a un certain penchant pour la défonce et les substances illicites. Ici tout commence par le jour où, alors qu'il n'a que 18 ans, il se fait virer de l'académie. Son premier réflexe ? Se défoncer.... Et probablement que pour apprécier et comprendre cette histoire il aurait fallu se mettre dans le même état. Là où on espère une histoire qui va se recouper avec la série principale, là où on espère en apprendre plus sur le personnage, son passé, là où on aimerait une aventure surprenante qui pourrait justifier des évènements ultérieurs, nous n'auront absolument rien de tout ça. A la place, un récit un peu lent de 150 pages où Klauss échangera ses services contre quelques amphètes, et où il croisera une actrice sur le déclin, un singe vampire, des fantômes, des dieux et où ils se promènera dans le ciel au milieu de vieux meubles qui volent. Normal, tout va bien. La narration est décousue, on saute d'une scène à l'autre de manière abrupte sans tout comprendre. Le fond est de toute façon bien mince et surtout les recoupements avec la série principale inexistants. Au final l'histoire est sans intérêt, le dessin ne rattrape pas l'ensemble. J'ai beau chercher du positif, je n'en vois hélas pas. Le fan que je suis est déçu, déçu, déçu...
Les Aventures d'Alexandre de la Mareneuve et d'Evry Cédex
Voilà un album qui, publié par un obscur éditeur et diffusé par Dargaud, obéit aux sirènes du mercantilisme le plus brut. En effet, nous avons ici un album publicitaire, mettant en avant toutes les marques du groupe Accor. Marques dont les logos occupent la quatrième de couverture, et qui sont citées – à coups de panneaux publicitaires apparaissant opportunément au détour d’une case, ou de citations ou jeux de mots les rappelant. Quant à l’histoire, elle est des plus basiques et manque cruellement d’originalité et de talent narratif. Un détective (Alexandre de la Mareneuve) et son chien (Evry Cédex) se lancent, à la demande des dirigeants d’Accor, à la recherche de mystérieuses figures de bernaches. Disons-le rapidement, l’intrigue se révèle sans intérêt, et la narration d’une platitude et d’une lourdeur pénibles. Le dessin laisse lui aussi grandement à désirer. C’est une ligne claire rigide, le tout s’inspirant de l’école du Journal Tintin, Jacobs, mais surtout Hergé (de la Mareneuve dans le rôle de Tintin, Cédex dans celui de Milou – comme lui c’est un chien blanc qui parle et philosophe avec son maitre). Hautement dispensable, mais je rentre la série pour compléter la base du site. Je m’aperçois d’ailleurs, suite à quelques recherches pour compléter sa fiche, que la série a connu un second tome (je n’ai lu que « La marque bleue », et je m'en contenterai).
Le Monde merveilleux des vieux
Ah Ah Ah ! je vais commencer par citer Philippe Etchebest dans une célèbre émission culinaire … « parce que là c’est moche, je veux dire, je suis désolé de le dire mais cela ne ressemble à rien ! M’en voulez pas, mais je vais manger ailleurs». Je suis navré mais avec cette série, je peux utiliser les mêmes mots ! Et pour rester dans le thème gastronomique, c’est une daube ! Il y a un public qui va adorer cet humour pipi caca prout … sans doute des adolescents pré pubères boutonneux. Et encore. Cela ne m’a pas fait rire du tout. Je n’ai même pas esquissé le moindre sourire. C’est un flop total ces deux albums me concernant. Le dessin est pauvre et pas assez travaillé. Et oui Laetitia Coryn n’est pas de la même trempe que la bande des auteurs de fluide glacial. Je passe mon tour allégrement. Je préfère encore les blagues de Toto !