Cette histoire m'a particulièrement agacé. Soit les philosophes, grâce au déterminisme, réussissent à prévoir l'avenir et dans ce cas quel est l'outil qu'ils utilisent pour cela et surtout cela veut dire qu'ils n'ont aucune espèce d'influence sur cet avenir. Il y a déterminisme ou pas. Soit les philosophes enclenchent un processus pour diriger l'avenir, mais encore une fois on sait pas quel est ce processus, pas le moindre indice. Comment font-ils pour que l'histoire suive la trajectoire qu'ils ont voulu mettre en place et enfin pourquoi des philosophes qui ont connu la première forme de démocratie ne trouvent-ils pas d'autre solution pour l'humanité que de sombrer dans le despotisme le plus noir avec des millions de morts à la clé?
L'auteur nous met l'eau à la bouche en nous expliquant que des hommes ont trouvé le moyen d'être les maîtres du destin de l'humanité, mais finalement on s'aperçoit, que derrière ça, il n'y a rien, rien du tout. Très décevant ... Quand on manque d'imagination on s'abstient de faire croire qu'on en a et surtout on ne s'attaque pas à des sujets trop ambitieux.
Un point positif malgré tout: le graphisme est très bon.
86 avis pour Atalante, alors que quelques chefs-d'œuvre n'en n'ont que 2 ou 3 .....
Vous allez me rétorquer : tu fais le 87ème. Ben .... woui.
Je possède les quatre premiers tomes, un cadeau d'un ami qui connaît mon amour pour la mythologie et la bd.
J'ai poussé le vice jusqu'à emprunter les 3 tomes suivants. Je n'ai pas eu la force d'aller plus loin.
Crisse revisite la mythologie grecque.
Je reviens sur l'avis d'Agecanonix, dans la version Arcadienne, Atalante accompagne bien Jason et les argonautes, elle sera la seule femme présente. Mais point d'Atalante dans la version Béotienne.
Pour clarifier la complexité de ce personnage.
Un scénario qui prend quelques raccourcis avec les récits originels et une héroïne très bimbo qui ne colle pas vraiment à l'idée que je m'en faisais.
Le dessin de Crisse ou de Grey tout en rondeur est beau, mais sans âme, avec une colorisation très flashy que je n'apprécie pas.
Bref, pas une réussite.
Note réelle : 1,5.
Suite de Borgia, utilisant les mêmes recettes, je vais plus ou moins reprendre ma critique
BD se voulant historique nous narrant le règne du pape Jules II, personnage inhabituel s'il en est.
Devant un excellent graphisme, on pouvait s'attendre à quelque chose de savoureux.
Hélas hélas, c' est Alejandro Jodorowsky qui est au scenario. Jodorowsky est un artiste authentique, mais c'est aussi un personnage très excessif, et qui a la mauvaise habitude de s'asseoir sur le matériau de base pour en tirer un délire sous acide. Que ce soit une œuvre littéraire (Dune), ou tout simplement la grande Histoire, rien n'est a l'abri des réécritures du personnage.
Jules II est entré dans l'Histoire à la fois comme mécène, mais aussi comme étant un pape guerrier, surnommé sous le manteau "Jules César" par ses contemporains, profondément sournois et trahissant ses alliés d'hier selon les circonstances.
Jodorowsky fait de Jules II un homosexuel pervers et sadique passant son temps à sodomiser tout ce qui bouge, y compris Michel Ange et Raphael, le tout mâtiné de sorcellerie quand son mignon lui fait boire un philtre d' amour pour le contraindre à l'épouser et à le nommer papesse…
Dans le vrai monde, il est plus ou moins établi que Jules II n'était justement pas homosexuel pour un sou, ce qui ne l'empêchera pas pour autant d'avoir une vision du célibat presque aussi personnelle que son prédécesseur Borgia, Jules II ayant eu une fille illégitime Felice qui deviendra une des femmes les plus puissantes et cultivées de la renaissance italienne.
Pour Jules II, la priorité était d'étendre la sphère d'influence des Etats pontificaux, pour faire du Saint-Siège une puissance politique, militaire, économique et artistique (d'où son activité de mécène pour attirer les artistes les plus brillants de son temps)
Rien de tout cela dans la BD de Jodo malheureusement. La fille de Jules II est aux abonnés absents (elle devient une nièce lubrique et cupide qui n'apparait que 2 cases), le mécénat n' est vu que comme un prétexte pour Jules II afin de pouvoir tringler les artistes, ses guerres un moyen d'assouvir son sadisme et sa perversité (il utilise un jésus automate en métal pour tuer un prince de guerre, qui en vrai finira en prison), et au passage la garde vaticane n' est rien d' autre qu'un harem homosexuel....Bref, Jodo est encore plus excessif que dans Borgia, encore plus délirant, et a abandonné toute velléité historique. Mais ici, il semble en plus sombrer dans le sexisme : les femmes brillantes de la renaissance ayant côtoyé Jules II sont soit des putains lubriques (Felice), soit des monstres obeses (Isabelle d'Este). En fait les femmes qu'on voit sont avant tout des prostituées obeses avec lesquelles Machiavel passe ses nuits.
Ouch...que c'est mauvais!
Limite caricatural...
Alors certes, je ne suis pas friand de ce genre de bd mais tout de même.
La fille qui se laisse violer à répétition, ça fait vraiment cliché du scénariste frustré.
Le dessin est plutôt moyen voire moche (je trouve les visages vraiment ratés) et les physiques des femmes stéréotypés. Le scénario quant à lui est quasi inexistant.
Passez votre chemin, rien à voir ici !
Je pensais avoir dégoté un récit intéressant sur la guerre de Sécession, heureusement que j'ai eu cet album en très bel état, pour un prix dérisoire car c'est une grande déception.
Pourtant l'histoire partait plutôt bien, le choix d'aborder ce conflit sous un angle romanesque, mais aussi à travers un point de vue plus politique que guerrier constitué de faits d'armes, semblait judicieux. D'où le fait que j'ai préféré classer cette Bd en historique plutôt qu'en western. Mais le traitement est anarchique, maladroit, détourné et surtout totalement bordélique. On a des scènes inutiles comme cette séquence du bordel à New York qui ne sert à rien, et des scènes de bataille dans les tranchées qui sont entrecoupées par des scènes de dialogues sans intérêt, d'où une grande confusion, la narration s'en trouvant morcelée et hachée.
Mais aussi et surtout, ce récit souffre d'un dessin hideux, inesthétique et calamiteux, avec des personnages qui changent de tête à chaque case, si bien qu'il est très difficile de les identifier d'une page à l'autre, et ce malgré une mise en page et des cadrages corrects ; même les nus de bonnes femmes dans la scène du bordel, sont affreux... Je ne sais pas comment Glénat a pu accepter un tel projet, il est vrai qu'à une époque, les grands éditeurs, et peut-être plus Glénat que d'autres, validaient des Bd qui de nos jours seraient systématiquement refusées, mais quand même, là ils ont fait fort ; il n'est donc pas étonnant que cette série ait été vite abandonnée.
C'est dommage parce que l'intention était bonne, l'angle choisi pour aborder cette guerre de Sécession semblait original, car tout est vu à travers cet officier français un peu dandy, encore que je ne sais pas vraiment si des Français ont participé à cette guerre, ça me parait improbable, mais pourquoi pas ? il faudrait chercher. Mais ce qui me rebute avant tout dans cette bande, c'est le dessin (d'un auteur inconnu dans le monde de la BD), qui indéniablement ajoute à la confusion dans la compréhension de ce récit.
La série partirait d'un bon pied avec ses mystères ayant pour cadre l'Angleterre des années 50, les enquêtes seraient suffisamment insolites pour capter l'attention ; il est question de savants déments, d'extraterrestres, de créatures vaguement diaboliques, avec une histoire complète par album... L'ennui c'est que c'est très confus et très mal élaboré, avec une implication fantastique très mal utilisée.
Dès le tome 1, on rentre sans préambule ni explication préalable dans l'histoire, j'avais comme l'impression d'avoir loupé un truc, je tente de comprendre quelque chose à ce récit, mais c'est nébuleux et surtout totalement inintéressant. La palme de l'incompréhension revient au tome 2, cette enquête est complètement décousue, comme constituée par une suite de situations qui s'enchainent sans aucun lien et sans qu'il y ait une quelconque cohérence, on a l'impression qu'il y a une multiplication d'ellipses et que c'est délibérément fait pour embrouiller le lecteur, c'est tellement bordélique que je n'y ai pas compris grand chose : des mecs morts qui reviennent à la vie, d'autres pas tout à fait morts qui sont entre 2 mondes, enfin bref c'est un foutoir pas possible.
J'ai peine à croire que ce soit François Rivière, un spécialiste du polar qui ait pondu ces histoires, c'est pas le Rivière d'Albany, de Victor Sackville, Le Privé d'Hollywood ou Les Dossiers secrets de Maître Berger, c'est pas vrai ou alors le gars avait fumé un truc. Au niveau du dessin, je n'avais lu de Miniac que La Saga des fils de Thulé, son dessin s'est un peu amélioré, c'est pas vilain mais c'est pas non plus très attrayant, un peu rigide, avec quelques petits défauts de proportions et des personnages sans charisme, mais bon, j'ai vu pire.
Au final, cette Bd policière est sans conteste une des plus faibles de la collection Bulle Noire, elle avait peut-être un potentiel au départ, mais elle est sans intérêt ; pas sûr que Glénat publierait ce genre de bande aujourd'hui. En tout cas, moi je vais vite refourguer ces 2 albums que je m'étais procurés lors d'un prochain échange.
J'ai découvert les aventures de captain Marvel dans Strange, super héros que j'apprécie modérément.
Les dessins de Starlin sont moyens, surtout sur la dernière histoire, la mort de captain Marvel. J'ai un problème avec sa façon de représenter les corps, vraiment trop de muscles les rendants presque difformes.
Je n'ai pas non plus été touché par le récit de sa mort, pas l'ombre d'une larme. Starlin scénariste est passé à côté de l'émotion pour son personnage de prédilection.
Album anecdotique, pour un héros anecdotique.
Bref, dispensable.
Note réelle : 1,5
J'ai du mal à suivre mes deux prédécesseurs qui trouvent quelques qualités à cette série.
Certes, les dessins sont bien réalisés, et le caractère des deux principaux personnages relativement crédible et sympathique...
Mais tout est gâché par des scénarios mélangeant le grotesque au délirant.
Le postulat de départ avait pourtant quelque chose d'intéressant : une femme-médecin de l'OMS qui lors de ses missions va vivre des aventures sortant de l'ordinaire.
Le tome "zéro" commence bien, en nous mettant les deux héros en contact avec une junte militaire lors d'une mission humanitaire..Mais cela dérape au milieu de l'album où on se retrouve avec une super-méchante dans une base secrète ayant une panthère comme animal de compagnie et qui se révèle être une victime ayant subi un lavage de cerveau.
Dites-vous bien que cette histoire est la plus crédible de toutes.
Dans les 4 tomes suivants, on n'essaie même plus de nous faire croire à l'existence d'une quelconque mission de l'OMS, nos personnages étant souvent entraînés plus ou moins malgré eux dans le grand délire de l'album alors qu'ils étaient en route vers une quelconque convention.
On a donc dans l'ordre :
Tome 1: une infiltration en URSS direction un camp de travail d'où ils vont s'échapper grâce à une horde de loups
Tome 2: une visite dans une île perdue du pacifique où américains et japonais se font la guerre depuis 1945, avec au milieu une femme âgée qui distraie chaque camp à tour de rôle avec une caravane tirée par des singes, chaque camp étant alimenté en armes et vivres par un sous-marin chinois qui se fait payer en lingots d'or
Tome 3 : la fille d'Adolf Hitler kidnappe un train avec ses troupes néonazies dans le seul but de se servir de la locomotive comme bélier, afin d'accéder aux sous-sols d'une banque suisse où les leaders du monde tiennent une conférence annuelle durant laquelle ils se partagent régulièrement en secret les biens volés par les nazis, afin de reprendre leur dû volé entre 1940 et 1945 (en gros, on ne vole pas de voleurs, non mais)....
Tome 4: appelés à l'aide par une espèce de roitelet tibétain dans une montagne où tout le monde vit et s'habille comme au moyen-âge, nos deux héros découvrent une petite vallée encaissée où cohabitent pacifiquement dinosaures, mammouths et autres monstres préhistoriques par -20°c sans être le moins du monde gênés par la promiscuité et le froid. Le Yeti, qui est presque aussi grand que King Kong, en profite pour faire un petit coucou
Il s'agit du quatrième tome d'une Saga entamée entre 1981 et 1985 initialement prévue en 6 volumes, mais qui restera inachevée après le tome 5.
Heureusement serait-on tenté de dire vu le caractère assez nauséabond de l'ensemble.
L'auteur est un admirateur des actions terroristes et anarchistes d'extrême-gauche. Avant même de commencer à lire, le ton est donné, car les deux pages de couverture internes nous gratifient d'une galerie de portraits, un peu à l'image de Tintin, sauf qu'il s'agit des membres de la RAF (aussi appelée la bande à Baader), action directe et autres.
Le propos est à l'avenant : tous les représentants de droite de l'époque et passée sont des fascistes, seuls les extrémistes de gauche sont des gentils, la fin justifie des moyens parfois ignobles pourvu que cela serve la cause.
Jugez plutôt, dans le tome précédent, Jacques Chirac (baptisé Carnac) remporte les présidentielles face à Le Pen (Lapeine). Chirac décide tout à coup de s'allier à Le Pen, de mettre le parlement à la porte, concentrer tous les pouvoirs et créer un parti unique. Même l'image de De Gaulle est assimilée au fascisme, dans le pur style de la propagande d'extrême-gauche datant des années 50.
Chirac profite d'une attaque terroriste détruisant la tour Eiffel pour faire raser Lièges sous les bombes. Pas de détails. Puis la Wallonie est envahie par l'armée Française, affublée d'uniformes d'une couleur similaire à ceux de la Wehrmacht, tandis que chaque véhicule est affublé d'un aigle rappelant furieusement l'aigle nazi, et commettent les pires atrocités. La BD se conclue sur la seule réponse possible du point de vue de l'auteur aux atrocités chiraquiennes : l'action terroriste, qui fait sauter une centrale nucléaire pour empoisonner la moitié de la France et rendre Paris invivable.
Ah oui, au passage, le tome 4 est encore plus misogyne que le précédent: ici les seules femmes sont soit des traîtresses, soit réduites au rang de simple vide-c... méritant de se faire violer car "c'est une salope". Pour donner le contexte, le héros du jour, pour échapper à la police, suit une prostituée chez elle. Une fois arrivé, il la frappe, puis l'attache et la bâillonne nue sur une chaise...Avant de dire à haute voix "tu sais que tu es bandante comme ça?" et de se "servir" tout en l'insultant.
Quand son mac arrive, il veut abattre notre héros-violeur, puis se rend compte que celui-ci est un de ses amis d'enfance, il lui pardonne, et gifle son gagne-pain parce qu'elle ose protester...
Le tome 5, non présent sur ce site, intitulé "Mourir à Creys-Malville ", nous montre le parcours de prisonniers politiques wallons forcés par les français à nettoyer les zones contaminées sans équipement de protection (tandis que Chirac s'est réfugié à....Vichy, vous voyez la subtilité) et se rendent de camp de concentration en camp de concentration au fur et à mesure des progrès du nettoyage. A la fin, les héros fuient, rejoignent des résistants, et prévoient de présenter au monde des preuves des atrocités françaises.
Le tome 6, "Le grand soir", ne verra jamais le jour comme indiqué.
Il s'agit du troisième tome d'une ''saga'' entamée entre 1981 et 1985 initialement prévue en 6 volumes, mais qui restera inachevée après le tome 5.
Heureusement serait-on tenté de dire vu le caractère assez nauséabond de l'ensemble.
L'auteur est un admirateur des actions terroristes et anarchistes d'extrême-gauche. Avant même de commencer à lire, le ton est donné, car les deux pages de couverture internes nous gratifient d'une galerie de portraits, un peu à l'image de Tintin, sauf qu'il s'agit des membres de la RAF (aussi appelée la bande à Baader), action directe et autres.
Le propos est à l'avenant : tous les représentants de droite de l'époque et passée sont des fascistes, seuls les extrémistes de gauche sont des gentils, la fin justifie les moyens parfois ignobles pourvu que cela serve la cause.
Jugez plutôt, dans les deux premiers tomes, le héros, Gérard Craan, a fuit une Belgique devenue un Etat fasciste suite à une prise de contrôle du pays par...l'OTAN, présentée comme une digne héritière des SS et de la Gestapo. Dans cet opus, il est réfugié en France, sans droits car étranger, mais toléré car marié à une veuve de CRS, et tient une radio clandestine dans le grenier. Son épouse est "forcément" une mégère raciste (ben oui on épouse pas un CRS sans cela huhu), et sa fille de 5 ans ne cesse de faire des grimaces au héros en lui disant "toi je t'aime pas". Par la suite, notre héros abattra froidement la mère et la fille: la première car elle l'avait dénoncé, et la seconde car c'était un casse-pieds.
Des élections opposent Jacques Chirac (baptisé Carnac) à Le Pen (Lapeine). Chirac l'emporte, mais de justesse, et décide tout à coup de s'allier à Le Pen, de mettre le parlement à la porte, concentrer tous les pouvoirs et créer un parti unique. Même l'image de De Gaulle est assimilée au fascisme, dans le plus pur style de la pure propagande d'extrême-gauche datant des années 50.
Je dois aussi contredire Arzak, car cette BD est antérieure aux évènements qu'il cite..D'autant que Chirac n'a rencontré le vrai Le Pen qu'une fois en 1986, lui opposant une fin de non-recevoir pour tout projet d'alliance, et le discours sur les bruits et l'odeur de 91 est son seul faux-pas, qu'il a publiquement regretté par la suite... il n'y a donc rien de mérité dans ce portrait délirant, mais reflète bien une certaine propagande de l'époque l'appelant" facho-chirac".
La suite est à l'avenant, la BD nous montre une certaine misogynie, les femmes étant soit des mégères, soit des nymphomanes libertines et polygames.
A la fin, notre héros, joyeux papa d'une petite fille, nous gratifie d'un formidable "incroyable, il y a peu j'abattais une peste, maintenant je tiens un ange entre mes bras". Je précise encore une fois que la peste en question avait 5 ans et que deux balles dans la tête, c'est un drôle de tarif pour quelques grimaces.
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Dilemma (Clarke)
Cette histoire m'a particulièrement agacé. Soit les philosophes, grâce au déterminisme, réussissent à prévoir l'avenir et dans ce cas quel est l'outil qu'ils utilisent pour cela et surtout cela veut dire qu'ils n'ont aucune espèce d'influence sur cet avenir. Il y a déterminisme ou pas. Soit les philosophes enclenchent un processus pour diriger l'avenir, mais encore une fois on sait pas quel est ce processus, pas le moindre indice. Comment font-ils pour que l'histoire suive la trajectoire qu'ils ont voulu mettre en place et enfin pourquoi des philosophes qui ont connu la première forme de démocratie ne trouvent-ils pas d'autre solution pour l'humanité que de sombrer dans le despotisme le plus noir avec des millions de morts à la clé? L'auteur nous met l'eau à la bouche en nous expliquant que des hommes ont trouvé le moyen d'être les maîtres du destin de l'humanité, mais finalement on s'aperçoit, que derrière ça, il n'y a rien, rien du tout. Très décevant ... Quand on manque d'imagination on s'abstient de faire croire qu'on en a et surtout on ne s'attaque pas à des sujets trop ambitieux. Un point positif malgré tout: le graphisme est très bon.
Atalante - La Légende
86 avis pour Atalante, alors que quelques chefs-d'œuvre n'en n'ont que 2 ou 3 ..... Vous allez me rétorquer : tu fais le 87ème. Ben .... woui. Je possède les quatre premiers tomes, un cadeau d'un ami qui connaît mon amour pour la mythologie et la bd. J'ai poussé le vice jusqu'à emprunter les 3 tomes suivants. Je n'ai pas eu la force d'aller plus loin. Crisse revisite la mythologie grecque. Je reviens sur l'avis d'Agecanonix, dans la version Arcadienne, Atalante accompagne bien Jason et les argonautes, elle sera la seule femme présente. Mais point d'Atalante dans la version Béotienne. Pour clarifier la complexité de ce personnage. Un scénario qui prend quelques raccourcis avec les récits originels et une héroïne très bimbo qui ne colle pas vraiment à l'idée que je m'en faisais. Le dessin de Crisse ou de Grey tout en rondeur est beau, mais sans âme, avec une colorisation très flashy que je n'apprécie pas. Bref, pas une réussite. Note réelle : 1,5.
Le Pape Terrible
Suite de Borgia, utilisant les mêmes recettes, je vais plus ou moins reprendre ma critique BD se voulant historique nous narrant le règne du pape Jules II, personnage inhabituel s'il en est. Devant un excellent graphisme, on pouvait s'attendre à quelque chose de savoureux. Hélas hélas, c' est Alejandro Jodorowsky qui est au scenario. Jodorowsky est un artiste authentique, mais c'est aussi un personnage très excessif, et qui a la mauvaise habitude de s'asseoir sur le matériau de base pour en tirer un délire sous acide. Que ce soit une œuvre littéraire (Dune), ou tout simplement la grande Histoire, rien n'est a l'abri des réécritures du personnage. Jules II est entré dans l'Histoire à la fois comme mécène, mais aussi comme étant un pape guerrier, surnommé sous le manteau "Jules César" par ses contemporains, profondément sournois et trahissant ses alliés d'hier selon les circonstances. Jodorowsky fait de Jules II un homosexuel pervers et sadique passant son temps à sodomiser tout ce qui bouge, y compris Michel Ange et Raphael, le tout mâtiné de sorcellerie quand son mignon lui fait boire un philtre d' amour pour le contraindre à l'épouser et à le nommer papesse… Dans le vrai monde, il est plus ou moins établi que Jules II n'était justement pas homosexuel pour un sou, ce qui ne l'empêchera pas pour autant d'avoir une vision du célibat presque aussi personnelle que son prédécesseur Borgia, Jules II ayant eu une fille illégitime Felice qui deviendra une des femmes les plus puissantes et cultivées de la renaissance italienne. Pour Jules II, la priorité était d'étendre la sphère d'influence des Etats pontificaux, pour faire du Saint-Siège une puissance politique, militaire, économique et artistique (d'où son activité de mécène pour attirer les artistes les plus brillants de son temps) Rien de tout cela dans la BD de Jodo malheureusement. La fille de Jules II est aux abonnés absents (elle devient une nièce lubrique et cupide qui n'apparait que 2 cases), le mécénat n' est vu que comme un prétexte pour Jules II afin de pouvoir tringler les artistes, ses guerres un moyen d'assouvir son sadisme et sa perversité (il utilise un jésus automate en métal pour tuer un prince de guerre, qui en vrai finira en prison), et au passage la garde vaticane n' est rien d' autre qu'un harem homosexuel....Bref, Jodo est encore plus excessif que dans Borgia, encore plus délirant, et a abandonné toute velléité historique. Mais ici, il semble en plus sombrer dans le sexisme : les femmes brillantes de la renaissance ayant côtoyé Jules II sont soit des putains lubriques (Felice), soit des monstres obeses (Isabelle d'Este). En fait les femmes qu'on voit sont avant tout des prostituées obeses avec lesquelles Machiavel passe ses nuits.
Petite vicieuse
Ouch...que c'est mauvais! Limite caricatural... Alors certes, je ne suis pas friand de ce genre de bd mais tout de même. La fille qui se laisse violer à répétition, ça fait vraiment cliché du scénariste frustré. Le dessin est plutôt moyen voire moche (je trouve les visages vraiment ratés) et les physiques des femmes stéréotypés. Le scénario quant à lui est quasi inexistant. Passez votre chemin, rien à voir ici !
Les Carnets de la Sécession
Je pensais avoir dégoté un récit intéressant sur la guerre de Sécession, heureusement que j'ai eu cet album en très bel état, pour un prix dérisoire car c'est une grande déception. Pourtant l'histoire partait plutôt bien, le choix d'aborder ce conflit sous un angle romanesque, mais aussi à travers un point de vue plus politique que guerrier constitué de faits d'armes, semblait judicieux. D'où le fait que j'ai préféré classer cette Bd en historique plutôt qu'en western. Mais le traitement est anarchique, maladroit, détourné et surtout totalement bordélique. On a des scènes inutiles comme cette séquence du bordel à New York qui ne sert à rien, et des scènes de bataille dans les tranchées qui sont entrecoupées par des scènes de dialogues sans intérêt, d'où une grande confusion, la narration s'en trouvant morcelée et hachée. Mais aussi et surtout, ce récit souffre d'un dessin hideux, inesthétique et calamiteux, avec des personnages qui changent de tête à chaque case, si bien qu'il est très difficile de les identifier d'une page à l'autre, et ce malgré une mise en page et des cadrages corrects ; même les nus de bonnes femmes dans la scène du bordel, sont affreux... Je ne sais pas comment Glénat a pu accepter un tel projet, il est vrai qu'à une époque, les grands éditeurs, et peut-être plus Glénat que d'autres, validaient des Bd qui de nos jours seraient systématiquement refusées, mais quand même, là ils ont fait fort ; il n'est donc pas étonnant que cette série ait été vite abandonnée. C'est dommage parce que l'intention était bonne, l'angle choisi pour aborder cette guerre de Sécession semblait original, car tout est vu à travers cet officier français un peu dandy, encore que je ne sais pas vraiment si des Français ont participé à cette guerre, ça me parait improbable, mais pourquoi pas ? il faudrait chercher. Mais ce qui me rebute avant tout dans cette bande, c'est le dessin (d'un auteur inconnu dans le monde de la BD), qui indéniablement ajoute à la confusion dans la compréhension de ce récit.
Outsiders
La série partirait d'un bon pied avec ses mystères ayant pour cadre l'Angleterre des années 50, les enquêtes seraient suffisamment insolites pour capter l'attention ; il est question de savants déments, d'extraterrestres, de créatures vaguement diaboliques, avec une histoire complète par album... L'ennui c'est que c'est très confus et très mal élaboré, avec une implication fantastique très mal utilisée. Dès le tome 1, on rentre sans préambule ni explication préalable dans l'histoire, j'avais comme l'impression d'avoir loupé un truc, je tente de comprendre quelque chose à ce récit, mais c'est nébuleux et surtout totalement inintéressant. La palme de l'incompréhension revient au tome 2, cette enquête est complètement décousue, comme constituée par une suite de situations qui s'enchainent sans aucun lien et sans qu'il y ait une quelconque cohérence, on a l'impression qu'il y a une multiplication d'ellipses et que c'est délibérément fait pour embrouiller le lecteur, c'est tellement bordélique que je n'y ai pas compris grand chose : des mecs morts qui reviennent à la vie, d'autres pas tout à fait morts qui sont entre 2 mondes, enfin bref c'est un foutoir pas possible. J'ai peine à croire que ce soit François Rivière, un spécialiste du polar qui ait pondu ces histoires, c'est pas le Rivière d'Albany, de Victor Sackville, Le Privé d'Hollywood ou Les Dossiers secrets de Maître Berger, c'est pas vrai ou alors le gars avait fumé un truc. Au niveau du dessin, je n'avais lu de Miniac que La Saga des fils de Thulé, son dessin s'est un peu amélioré, c'est pas vilain mais c'est pas non plus très attrayant, un peu rigide, avec quelques petits défauts de proportions et des personnages sans charisme, mais bon, j'ai vu pire. Au final, cette Bd policière est sans conteste une des plus faibles de la collection Bulle Noire, elle avait peut-être un potentiel au départ, mais elle est sans intérêt ; pas sûr que Glénat publierait ce genre de bande aujourd'hui. En tout cas, moi je vais vite refourguer ces 2 albums que je m'étais procurés lors d'un prochain échange.
La Mort de Captain Marvel
J'ai découvert les aventures de captain Marvel dans Strange, super héros que j'apprécie modérément. Les dessins de Starlin sont moyens, surtout sur la dernière histoire, la mort de captain Marvel. J'ai un problème avec sa façon de représenter les corps, vraiment trop de muscles les rendants presque difformes. Je n'ai pas non plus été touché par le récit de sa mort, pas l'ombre d'une larme. Starlin scénariste est passé à côté de l'émotion pour son personnage de prédilection. Album anecdotique, pour un héros anecdotique. Bref, dispensable. Note réelle : 1,5
Isabelle Fantouri
J'ai du mal à suivre mes deux prédécesseurs qui trouvent quelques qualités à cette série. Certes, les dessins sont bien réalisés, et le caractère des deux principaux personnages relativement crédible et sympathique... Mais tout est gâché par des scénarios mélangeant le grotesque au délirant. Le postulat de départ avait pourtant quelque chose d'intéressant : une femme-médecin de l'OMS qui lors de ses missions va vivre des aventures sortant de l'ordinaire. Le tome "zéro" commence bien, en nous mettant les deux héros en contact avec une junte militaire lors d'une mission humanitaire..Mais cela dérape au milieu de l'album où on se retrouve avec une super-méchante dans une base secrète ayant une panthère comme animal de compagnie et qui se révèle être une victime ayant subi un lavage de cerveau. Dites-vous bien que cette histoire est la plus crédible de toutes. Dans les 4 tomes suivants, on n'essaie même plus de nous faire croire à l'existence d'une quelconque mission de l'OMS, nos personnages étant souvent entraînés plus ou moins malgré eux dans le grand délire de l'album alors qu'ils étaient en route vers une quelconque convention. On a donc dans l'ordre : Tome 1: une infiltration en URSS direction un camp de travail d'où ils vont s'échapper grâce à une horde de loups Tome 2: une visite dans une île perdue du pacifique où américains et japonais se font la guerre depuis 1945, avec au milieu une femme âgée qui distraie chaque camp à tour de rôle avec une caravane tirée par des singes, chaque camp étant alimenté en armes et vivres par un sous-marin chinois qui se fait payer en lingots d'or Tome 3 : la fille d'Adolf Hitler kidnappe un train avec ses troupes néonazies dans le seul but de se servir de la locomotive comme bélier, afin d'accéder aux sous-sols d'une banque suisse où les leaders du monde tiennent une conférence annuelle durant laquelle ils se partagent régulièrement en secret les biens volés par les nazis, afin de reprendre leur dû volé entre 1940 et 1945 (en gros, on ne vole pas de voleurs, non mais).... Tome 4: appelés à l'aide par une espèce de roitelet tibétain dans une montagne où tout le monde vit et s'habille comme au moyen-âge, nos deux héros découvrent une petite vallée encaissée où cohabitent pacifiquement dinosaures, mammouths et autres monstres préhistoriques par -20°c sans être le moins du monde gênés par la promiscuité et le froid. Le Yeti, qui est presque aussi grand que King Kong, en profite pour faire un petit coucou
Autonomes
Il s'agit du quatrième tome d'une Saga entamée entre 1981 et 1985 initialement prévue en 6 volumes, mais qui restera inachevée après le tome 5. Heureusement serait-on tenté de dire vu le caractère assez nauséabond de l'ensemble. L'auteur est un admirateur des actions terroristes et anarchistes d'extrême-gauche. Avant même de commencer à lire, le ton est donné, car les deux pages de couverture internes nous gratifient d'une galerie de portraits, un peu à l'image de Tintin, sauf qu'il s'agit des membres de la RAF (aussi appelée la bande à Baader), action directe et autres. Le propos est à l'avenant : tous les représentants de droite de l'époque et passée sont des fascistes, seuls les extrémistes de gauche sont des gentils, la fin justifie des moyens parfois ignobles pourvu que cela serve la cause. Jugez plutôt, dans le tome précédent, Jacques Chirac (baptisé Carnac) remporte les présidentielles face à Le Pen (Lapeine). Chirac décide tout à coup de s'allier à Le Pen, de mettre le parlement à la porte, concentrer tous les pouvoirs et créer un parti unique. Même l'image de De Gaulle est assimilée au fascisme, dans le pur style de la propagande d'extrême-gauche datant des années 50. Chirac profite d'une attaque terroriste détruisant la tour Eiffel pour faire raser Lièges sous les bombes. Pas de détails. Puis la Wallonie est envahie par l'armée Française, affublée d'uniformes d'une couleur similaire à ceux de la Wehrmacht, tandis que chaque véhicule est affublé d'un aigle rappelant furieusement l'aigle nazi, et commettent les pires atrocités. La BD se conclue sur la seule réponse possible du point de vue de l'auteur aux atrocités chiraquiennes : l'action terroriste, qui fait sauter une centrale nucléaire pour empoisonner la moitié de la France et rendre Paris invivable. Ah oui, au passage, le tome 4 est encore plus misogyne que le précédent: ici les seules femmes sont soit des traîtresses, soit réduites au rang de simple vide-c... méritant de se faire violer car "c'est une salope". Pour donner le contexte, le héros du jour, pour échapper à la police, suit une prostituée chez elle. Une fois arrivé, il la frappe, puis l'attache et la bâillonne nue sur une chaise...Avant de dire à haute voix "tu sais que tu es bandante comme ça?" et de se "servir" tout en l'insultant. Quand son mac arrive, il veut abattre notre héros-violeur, puis se rend compte que celui-ci est un de ses amis d'enfance, il lui pardonne, et gifle son gagne-pain parce qu'elle ose protester... Le tome 5, non présent sur ce site, intitulé "Mourir à Creys-Malville ", nous montre le parcours de prisonniers politiques wallons forcés par les français à nettoyer les zones contaminées sans équipement de protection (tandis que Chirac s'est réfugié à....Vichy, vous voyez la subtilité) et se rendent de camp de concentration en camp de concentration au fur et à mesure des progrès du nettoyage. A la fin, les héros fuient, rejoignent des résistants, et prévoient de présenter au monde des preuves des atrocités françaises. Le tome 6, "Le grand soir", ne verra jamais le jour comme indiqué.
Chooz
Il s'agit du troisième tome d'une ''saga'' entamée entre 1981 et 1985 initialement prévue en 6 volumes, mais qui restera inachevée après le tome 5. Heureusement serait-on tenté de dire vu le caractère assez nauséabond de l'ensemble. L'auteur est un admirateur des actions terroristes et anarchistes d'extrême-gauche. Avant même de commencer à lire, le ton est donné, car les deux pages de couverture internes nous gratifient d'une galerie de portraits, un peu à l'image de Tintin, sauf qu'il s'agit des membres de la RAF (aussi appelée la bande à Baader), action directe et autres. Le propos est à l'avenant : tous les représentants de droite de l'époque et passée sont des fascistes, seuls les extrémistes de gauche sont des gentils, la fin justifie les moyens parfois ignobles pourvu que cela serve la cause. Jugez plutôt, dans les deux premiers tomes, le héros, Gérard Craan, a fuit une Belgique devenue un Etat fasciste suite à une prise de contrôle du pays par...l'OTAN, présentée comme une digne héritière des SS et de la Gestapo. Dans cet opus, il est réfugié en France, sans droits car étranger, mais toléré car marié à une veuve de CRS, et tient une radio clandestine dans le grenier. Son épouse est "forcément" une mégère raciste (ben oui on épouse pas un CRS sans cela huhu), et sa fille de 5 ans ne cesse de faire des grimaces au héros en lui disant "toi je t'aime pas". Par la suite, notre héros abattra froidement la mère et la fille: la première car elle l'avait dénoncé, et la seconde car c'était un casse-pieds. Des élections opposent Jacques Chirac (baptisé Carnac) à Le Pen (Lapeine). Chirac l'emporte, mais de justesse, et décide tout à coup de s'allier à Le Pen, de mettre le parlement à la porte, concentrer tous les pouvoirs et créer un parti unique. Même l'image de De Gaulle est assimilée au fascisme, dans le plus pur style de la pure propagande d'extrême-gauche datant des années 50. Je dois aussi contredire Arzak, car cette BD est antérieure aux évènements qu'il cite..D'autant que Chirac n'a rencontré le vrai Le Pen qu'une fois en 1986, lui opposant une fin de non-recevoir pour tout projet d'alliance, et le discours sur les bruits et l'odeur de 91 est son seul faux-pas, qu'il a publiquement regretté par la suite... il n'y a donc rien de mérité dans ce portrait délirant, mais reflète bien une certaine propagande de l'époque l'appelant" facho-chirac". La suite est à l'avenant, la BD nous montre une certaine misogynie, les femmes étant soit des mégères, soit des nymphomanes libertines et polygames. A la fin, notre héros, joyeux papa d'une petite fille, nous gratifie d'un formidable "incroyable, il y a peu j'abattais une peste, maintenant je tiens un ange entre mes bras". Je précise encore une fois que la peste en question avait 5 ans et que deux balles dans la tête, c'est un drôle de tarif pour quelques grimaces.