Au bout de quelques pages de cette lecture, je ne comprenais pas grand chose. Je me suis dit que c'était peut-être l'horaire tardif. Mais quand j'ai recommencé quelques jours plus tard ce n'était pas mieux. Le dessin est plutôt bien mais l'histoire reste très absconse sans fil conducteur. Je veux bien qu'on fasse de l'original, qu'on prenne des risques sous prétexte d'une publication de petit-éditeur-indépendant, encore faut-il que cela soit compréhensible un minimum. Francesca Murphy est une jeune irlandaise qui a la prétention de devenir écrivaine de science-fiction. Elle a en tout cas un niveau de langage très soutenu. Quelques pages plus loin elle voyage dans le temps visiblement, sans qu'on sache bien comment ou si c'est juste une ellipse, on la retrouve avec un enfant. Et la suite de la narration est du même ordre, pleine de coupures sans qu'on suive bien où on va. Au bout d'un moment je suis allé directement à la fin, j'ai lu les cinq dernières pages c'était toujours pareil.
Quand on voit la teneur du synopsis, on se dit qu'il y avait un indice sur l'indigence de la chose. Dommage que je ne l'avais pas lu avant.
J'ai jeté un œil aux autres productions de Thomas Gosselin et avis sur ce site, visiblement je ne suis pas le seul à être largué.
J'avais lu Jimmy Corrigan il y a presque 10 ans et je m'étais ennuyé fermement. Chris Ware a récemment été élu grand prix d'Angoulême, je me suis dis que je devrais réessayer de lire cet auteur. Après tout, il y a 10 ans je venais juste de commencer ma vie de jeune adulte, j'ai vécu des expériences depuis, j'ai approfondis mes connaissances en BD....Bref j'ai muris et maintenant peut-être que je vais rentrer dans l'univers de Chris Ware.
Ben au vu de ma note vous avez deviner que j'ai pas aimé ma lecture. Tout comme avec Jimmy Corrigan, si je trouve le dessin sympa et la narration pas mal, le scénario en lui-même m'ennui profondément. J'ai rien contre les histoires tristes, mais là c'est juste ennuyeux à lire. Je me foutais complétement de Rusty et de sa figurine de Supergirl et puis aussi de la vie des autres personnages dont j'ai déjà oublié les noms. J'ai jamais rentré dans l'univers de ses personnages et arrivé au tiers j'ai tout simplement fermé l'album, j'avais même pas envie de seulement le feuilleter.
Et puis c'est quoi ses cases très petites et ses petits caractères ? Heureusement que j'ai encore une bonne vue ! Bref, je suis arrivé à la conclusion que Chris Ware n'est pas un auteur pour moi.
Bon, je vais être assez sévère avec cet album, que je n’ai pas du tout aimé.
Le dessin n’est pas extraordinaire, avec des corps stéréotypés (grosses poitrines contre gros muscles et verges), quelques visages un peu laids qui changent parfois d’une case à l’autre. Surtout, dessin et colorisation à l'informatique lissent l’ensemble, et le rendu n’est pas du tout mon truc !
Quant aux histoires qui composent ce recueil, elles sont elles aussi stéréotypées, et font généralement l’impasse sur l’intrigue, pour se concentrer sur les scènes de sexe. Celles-ci sont répétitives, mais surtout ponctuées de dialogues minimalistes et un peu ridicules (râles ou propos du style « oui, mets la moi »). Bref, plus proche du porno cheap et du magazine de gare (les Requins Marteaux avec leur collection BD Cul arrivent à dépasser cet aspect).
Donc, alors que Dynamite a sorti des séries intéressantes dernièrement (publications d’Axel, Amabilia, voire Symposium, que j’ai lu récemment), cette série est très en dessous, et selon moi dispensable.
J’ai trouvé cette histoire très lente dans sa première partie et très décousue dans la seconde. De gros problèmes de rythme, donc, encore accentués par une narration très littéraire, très posée, qui casse encore un peu plus ce rythme lymphatique ou saccadé.
Au niveau de l’histoire, je n’ai pas trop compris ce que l’auteur voulait nous raconter. Un récit de guerre ? Une réflexion sur le sort des pays du Tiers-Monde coincés entre la montée des extrêmes religieux et l’exploitation des richesses du sol par les pays occidentaux ? Une histoire de vengeance (qui fondamentalement tient en deux pages) ? Un récit teinté de fantastique sur les origines du monde ? Non, franchement, j’ai pataugé, peinant constamment à trouver un réel intérêt à cette histoire (et les scènes de coucheries n’ont pas aidé tant elles semblent avoir été glissées dans le récit afin de dessiner l’une ou l’autre nana dénudée).
Le dessin n’est pas mauvais mais ça ne change pas mon impression générale : je n’ai pas aimé et le fait qu’il m’a fallu plus de deux ans pour finir cette lecture en est une preuve manifeste.
Fort heureusement ce ne fut pas sur le pied, mais cet album m'est tombé des mains.
Si le dessin me paraissait très sympathique de prime abord, on voit ici surtout des personnages énervés. Du coup, sympathique ou pas, je n'ai pas trop accroché. Le personnage principal étant en plus assez vain, prétentieux et bête sans pour autant être drôle, mon capital sympathie s'est évaporé. Et lorsque notre ami Albert, calotte crânienne et cerveau manquants est apparu dans ces pages, et qu'il a interagi avec des gens et des objets, je n'ai pas compris. Fantôme ? Imagination du docteur Stolz ? Eh non, c'était bien le corps d'Albert. Mais pourquoi ? Comment ? En quoi est-ce drôle ? Autant de questions pour lesquelles je n'aurai jamais la réponse.
Je me suis forcé à lire jusqu'à la moitié de l'histoire, mais même là j'ai trouvé ça long et ennuyant. Rien ne m'a accroché, tout m'a ennuyé. J'ai fini par fermer cet album et passer à autre chose.
Zep change ici complètement de style graphique et de genre. On est un peu dans une espèce de thriller sur fond d'écologie pour une part, avec la recherche d'une vérité qui échappe aux protagonistes et au lecteur, et dans le roman catastrophe pour une autre part (d'où le titre, et l'utilisation de The end de The doors).
Si l'album se lit dans l'ensemble plutôt pas mal, j'ai été tout simplement rebuté par les explications pseudo scientifiques sur lesquelles se fonde l'intrigue.
Que des arbres stockent dans leur ADN une information historique, déjà c'est un peu limite. Qu'ils effacent cette partie de leur ADN (oui, vous avez bien lu) quand un homme les approche, un tic nerveux me fait tressauter la paupière. Que cette information historique remonte à la création de la Terre (avant l'apparition de la vie et de l'ADN, donc), bon, ça fait presque figure de détail après ce à quoi on a déjà eu droit, mais non, juste non. Qu'accessoirement les arbres soient les seuls dépositaires de cet ADN, mais pourquoi ? Pourquoi les autres plantes ne l'ont pas ? Pourquoi eux l'ont magiquement alors qu'ils descendent des autres végétaux qui eux ne l'ont pas ? Pourquoi cet historique remonte à 4,5 milliards d'années alors que les arbres sont apparus bien plus tard ?
/!\ Attention spoiler /!\
Bon, et pour la partie catastrophe, le grand complot des arbres, émanation de "la planète" qui vont réguler la sphère animale en libérant du gaz qui va éliminer uniquement les humains y compris dans les zones où il n'y a aucun arbre ou qui sont balayées par les vents (coucou, Nausicaä de la vallée du vent), mais qui va quand même épargner notre personnage principal qui ensuite va trouver magiquement le chemin vers un lieu de rendez-vous, j'oscille entre la consternation et le désespoir.
/!\ Fin du spoiler /!\
Si donc cet album se lit, son intrigue digne des romans d'anticipation vaguement new age des années 70 ne tient pas la route une seconde. S'acharnant à présenter des explications pseudo-scientifiques et donc se plaçant sous l'angle de la science, il parvient à auto-détruire sa crédibilité en même temps qu'il essaie de la construire.
Au final, non, je ne peux pas adhérer.
C’est délirant, absurde, c’est Dumontheuil… J’aime en général ce qu’il fait, à quelques exceptions près, et là malheureusement, cette trilogie va faire partie des exceptions. J’en attendais beaucoup, et je ne suis pas du tout rentrée dedans. Question de scénario auquel je n’ai pas du tout accroché. Les points positifs ? Le dessin, les couleurs, la dérision mais le point faible est, pour moi, rédhibitoire : le scénario que je n’ai pas vraiment trouvé drôle, et qui n’avance pas beaucoup. J’essaierai peut-être de le relire.
J'adore l'univers de Batman et une de ses raisons sont les méchants que je trouve absolument géniaux. Double Face fait d'ailleurs parties de mes préférés.
C'est donc avec un certain enthousiasme que j'ai commencé la lecture de ce comics et rapidement je me suis ennuyé. Déjà je ne suis pas fan du dessin de Jae Lee que je trouve froid et sans âme (autant dire que moi j'ai bien aimé qu'il se fasse remplacer !) , mais le scénario est vite barbant. Aucune des péripéties ne m'a captivé et j'ai l'impression d'avoir déjà vu les scènes entre Batman et Double Face un milers de fois. C'est pas très original et la seule touche d'originalité que le scénariste mets, c'est un gros twist sur la nature de Double Face qu'on voit venir dès le premier souvenir d'enfance d'Harvey Dent. En gros, Harvey a un grand frère qui est méchant avec lui, vous devinez ce qui va se passer ensuite ?
Un des pires Batman que j'ai lu de ma vie.
Il n'y a que la partie graphique, couleurs y compris, que j'ai vraiment aimée dans cette série, car pour ce qui est de l'histoire tout s'enchaine à une allure folle et les ficelles sont tellement grosses que j'ai fini par trouver cela plus que ridicule. Certaines scènes sont trop farfelues, bien que nous soyons dans un récit antique mythologique, mais la sauce n'a pas pris pour moi. J'ai quand même apprécié le côté décadent du règne de l'empereur Héliogabale mais c'est très peu pour sauver l'ensemble.
Et pour parachever le tout, c'est le bestiaire tirant plus sur les oeuvres de Kentaro Miura ou Junji Ito que la mythologie Gréco-Romaine.
J'aime vraiment bien ce que fait Dumontheuil, mais là... pas du tout. Je n'ai pas accroché même en m'accrochant. Le dessin est bien, avec ses personnages étranges et ses angles de caméra dont les perspectives sont volontairement exagérées. Ça donne du mouvement à l'ensemble, de la vitesse. Mais malgré tout, le scénario est lent et un peu répétitif. On a l'impression de tourner en rond, ce qui est sans doute volontaire pour coller à cette histoire de petit bonhomme qui court le long d'un mur. Cet album - le premier de l'auteur - donne néanmoins le ton des très bons albums à venir : Qui a tué l'idiot ? Malentendus, Le roi cassé, L'Ogre amoureux, et bien sûr Le Landais volant...
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Francesca Murphy !
Au bout de quelques pages de cette lecture, je ne comprenais pas grand chose. Je me suis dit que c'était peut-être l'horaire tardif. Mais quand j'ai recommencé quelques jours plus tard ce n'était pas mieux. Le dessin est plutôt bien mais l'histoire reste très absconse sans fil conducteur. Je veux bien qu'on fasse de l'original, qu'on prenne des risques sous prétexte d'une publication de petit-éditeur-indépendant, encore faut-il que cela soit compréhensible un minimum. Francesca Murphy est une jeune irlandaise qui a la prétention de devenir écrivaine de science-fiction. Elle a en tout cas un niveau de langage très soutenu. Quelques pages plus loin elle voyage dans le temps visiblement, sans qu'on sache bien comment ou si c'est juste une ellipse, on la retrouve avec un enfant. Et la suite de la narration est du même ordre, pleine de coupures sans qu'on suive bien où on va. Au bout d'un moment je suis allé directement à la fin, j'ai lu les cinq dernières pages c'était toujours pareil. Quand on voit la teneur du synopsis, on se dit qu'il y avait un indice sur l'indigence de la chose. Dommage que je ne l'avais pas lu avant. J'ai jeté un œil aux autres productions de Thomas Gosselin et avis sur ce site, visiblement je ne suis pas le seul à être largué.
Rusty Brown
J'avais lu Jimmy Corrigan il y a presque 10 ans et je m'étais ennuyé fermement. Chris Ware a récemment été élu grand prix d'Angoulême, je me suis dis que je devrais réessayer de lire cet auteur. Après tout, il y a 10 ans je venais juste de commencer ma vie de jeune adulte, j'ai vécu des expériences depuis, j'ai approfondis mes connaissances en BD....Bref j'ai muris et maintenant peut-être que je vais rentrer dans l'univers de Chris Ware. Ben au vu de ma note vous avez deviner que j'ai pas aimé ma lecture. Tout comme avec Jimmy Corrigan, si je trouve le dessin sympa et la narration pas mal, le scénario en lui-même m'ennui profondément. J'ai rien contre les histoires tristes, mais là c'est juste ennuyeux à lire. Je me foutais complétement de Rusty et de sa figurine de Supergirl et puis aussi de la vie des autres personnages dont j'ai déjà oublié les noms. J'ai jamais rentré dans l'univers de ses personnages et arrivé au tiers j'ai tout simplement fermé l'album, j'avais même pas envie de seulement le feuilleter. Et puis c'est quoi ses cases très petites et ses petits caractères ? Heureusement que j'ai encore une bonne vue ! Bref, je suis arrivé à la conclusion que Chris Ware n'est pas un auteur pour moi.
Parallèles
Bon, je vais être assez sévère avec cet album, que je n’ai pas du tout aimé. Le dessin n’est pas extraordinaire, avec des corps stéréotypés (grosses poitrines contre gros muscles et verges), quelques visages un peu laids qui changent parfois d’une case à l’autre. Surtout, dessin et colorisation à l'informatique lissent l’ensemble, et le rendu n’est pas du tout mon truc ! Quant aux histoires qui composent ce recueil, elles sont elles aussi stéréotypées, et font généralement l’impasse sur l’intrigue, pour se concentrer sur les scènes de sexe. Celles-ci sont répétitives, mais surtout ponctuées de dialogues minimalistes et un peu ridicules (râles ou propos du style « oui, mets la moi »). Bref, plus proche du porno cheap et du magazine de gare (les Requins Marteaux avec leur collection BD Cul arrivent à dépasser cet aspect). Donc, alors que Dynamite a sorti des séries intéressantes dernièrement (publications d’Axel, Amabilia, voire Symposium, que j’ai lu récemment), cette série est très en dessous, et selon moi dispensable.
Un escalier de sable
J’ai trouvé cette histoire très lente dans sa première partie et très décousue dans la seconde. De gros problèmes de rythme, donc, encore accentués par une narration très littéraire, très posée, qui casse encore un peu plus ce rythme lymphatique ou saccadé. Au niveau de l’histoire, je n’ai pas trop compris ce que l’auteur voulait nous raconter. Un récit de guerre ? Une réflexion sur le sort des pays du Tiers-Monde coincés entre la montée des extrêmes religieux et l’exploitation des richesses du sol par les pays occidentaux ? Une histoire de vengeance (qui fondamentalement tient en deux pages) ? Un récit teinté de fantastique sur les origines du monde ? Non, franchement, j’ai pataugé, peinant constamment à trouver un réel intérêt à cette histoire (et les scènes de coucheries n’ont pas aidé tant elles semblent avoir été glissées dans le récit afin de dessiner l’une ou l’autre nana dénudée). Le dessin n’est pas mauvais mais ça ne change pas mon impression générale : je n’ai pas aimé et le fait qu’il m’a fallu plus de deux ans pour finir cette lecture en est une preuve manifeste.
La Fuite du cerveau
Fort heureusement ce ne fut pas sur le pied, mais cet album m'est tombé des mains. Si le dessin me paraissait très sympathique de prime abord, on voit ici surtout des personnages énervés. Du coup, sympathique ou pas, je n'ai pas trop accroché. Le personnage principal étant en plus assez vain, prétentieux et bête sans pour autant être drôle, mon capital sympathie s'est évaporé. Et lorsque notre ami Albert, calotte crânienne et cerveau manquants est apparu dans ces pages, et qu'il a interagi avec des gens et des objets, je n'ai pas compris. Fantôme ? Imagination du docteur Stolz ? Eh non, c'était bien le corps d'Albert. Mais pourquoi ? Comment ? En quoi est-ce drôle ? Autant de questions pour lesquelles je n'aurai jamais la réponse. Je me suis forcé à lire jusqu'à la moitié de l'histoire, mais même là j'ai trouvé ça long et ennuyant. Rien ne m'a accroché, tout m'a ennuyé. J'ai fini par fermer cet album et passer à autre chose.
The End
Zep change ici complètement de style graphique et de genre. On est un peu dans une espèce de thriller sur fond d'écologie pour une part, avec la recherche d'une vérité qui échappe aux protagonistes et au lecteur, et dans le roman catastrophe pour une autre part (d'où le titre, et l'utilisation de The end de The doors). Si l'album se lit dans l'ensemble plutôt pas mal, j'ai été tout simplement rebuté par les explications pseudo scientifiques sur lesquelles se fonde l'intrigue. Que des arbres stockent dans leur ADN une information historique, déjà c'est un peu limite. Qu'ils effacent cette partie de leur ADN (oui, vous avez bien lu) quand un homme les approche, un tic nerveux me fait tressauter la paupière. Que cette information historique remonte à la création de la Terre (avant l'apparition de la vie et de l'ADN, donc), bon, ça fait presque figure de détail après ce à quoi on a déjà eu droit, mais non, juste non. Qu'accessoirement les arbres soient les seuls dépositaires de cet ADN, mais pourquoi ? Pourquoi les autres plantes ne l'ont pas ? Pourquoi eux l'ont magiquement alors qu'ils descendent des autres végétaux qui eux ne l'ont pas ? Pourquoi cet historique remonte à 4,5 milliards d'années alors que les arbres sont apparus bien plus tard ? /!\ Attention spoiler /!\ Bon, et pour la partie catastrophe, le grand complot des arbres, émanation de "la planète" qui vont réguler la sphère animale en libérant du gaz qui va éliminer uniquement les humains y compris dans les zones où il n'y a aucun arbre ou qui sont balayées par les vents (coucou, Nausicaä de la vallée du vent), mais qui va quand même épargner notre personnage principal qui ensuite va trouver magiquement le chemin vers un lieu de rendez-vous, j'oscille entre la consternation et le désespoir. /!\ Fin du spoiler /!\ Si donc cet album se lit, son intrigue digne des romans d'anticipation vaguement new age des années 70 ne tient pas la route une seconde. S'acharnant à présenter des explications pseudo-scientifiques et donc se plaçant sous l'angle de la science, il parvient à auto-détruire sa crédibilité en même temps qu'il essaie de la construire. Au final, non, je ne peux pas adhérer.
Big Foot
C’est délirant, absurde, c’est Dumontheuil… J’aime en général ce qu’il fait, à quelques exceptions près, et là malheureusement, cette trilogie va faire partie des exceptions. J’en attendais beaucoup, et je ne suis pas du tout rentrée dedans. Question de scénario auquel je n’ai pas du tout accroché. Les points positifs ? Le dessin, les couleurs, la dérision mais le point faible est, pour moi, rédhibitoire : le scénario que je n’ai pas vraiment trouvé drôle, et qui n’avance pas beaucoup. J’essaierai peut-être de le relire.
Les Tourments de Double Face
J'adore l'univers de Batman et une de ses raisons sont les méchants que je trouve absolument géniaux. Double Face fait d'ailleurs parties de mes préférés. C'est donc avec un certain enthousiasme que j'ai commencé la lecture de ce comics et rapidement je me suis ennuyé. Déjà je ne suis pas fan du dessin de Jae Lee que je trouve froid et sans âme (autant dire que moi j'ai bien aimé qu'il se fasse remplacer !) , mais le scénario est vite barbant. Aucune des péripéties ne m'a captivé et j'ai l'impression d'avoir déjà vu les scènes entre Batman et Double Face un milers de fois. C'est pas très original et la seule touche d'originalité que le scénariste mets, c'est un gros twist sur la nature de Double Face qu'on voit venir dès le premier souvenir d'enfance d'Harvey Dent. En gros, Harvey a un grand frère qui est méchant avec lui, vous devinez ce qui va se passer ensuite ? Un des pires Batman que j'ai lu de ma vie.
Les Licteurs
Il n'y a que la partie graphique, couleurs y compris, que j'ai vraiment aimée dans cette série, car pour ce qui est de l'histoire tout s'enchaine à une allure folle et les ficelles sont tellement grosses que j'ai fini par trouver cela plus que ridicule. Certaines scènes sont trop farfelues, bien que nous soyons dans un récit antique mythologique, mais la sauce n'a pas pris pour moi. J'ai quand même apprécié le côté décadent du règne de l'empereur Héliogabale mais c'est très peu pour sauver l'ensemble. Et pour parachever le tout, c'est le bestiaire tirant plus sur les oeuvres de Kentaro Miura ou Junji Ito que la mythologie Gréco-Romaine.
L'Enclave
J'aime vraiment bien ce que fait Dumontheuil, mais là... pas du tout. Je n'ai pas accroché même en m'accrochant. Le dessin est bien, avec ses personnages étranges et ses angles de caméra dont les perspectives sont volontairement exagérées. Ça donne du mouvement à l'ensemble, de la vitesse. Mais malgré tout, le scénario est lent et un peu répétitif. On a l'impression de tourner en rond, ce qui est sans doute volontaire pour coller à cette histoire de petit bonhomme qui court le long d'un mur. Cet album - le premier de l'auteur - donne néanmoins le ton des très bons albums à venir : Qui a tué l'idiot ? Malentendus, Le roi cassé, L'Ogre amoureux, et bien sûr Le Landais volant...