Je me rappelle avoir lu cet album, au tout début des années 80 quand j'étais aux beaux-arts, en même temps que Cactus Joe, à Paris, chez mon oncle très à gauche (à l'époque). J'ai une très bonne mémoire visuelle, ce qui m'empêche souvent de relire des BD, car je m'en souviens souvent très bien. C'est presque une malédiction ! Revenons à nos moutons : je n'avais pas et je n'ai toujours pas une haute opinion de Cactus Joe, mais "Giscard n'est pas drôle" porte très bien son nom, hélas.
Néanmoins, quand j'ai vu que BdThèque le chroniquait (ou plutôt Cac), j'ai relu l'album que j'avais dans un coin, suite à une braderie durant laquelle j'avais acheté une pile de Wolinski dont se débarrassait une veuve (mon défunt mari avait des lectures indécentes, texto). Relire, c'est vite dit, car je m'en suis assez vite souvenu dans les grandes lignes. Les talents de caricaturiste de Wolinski n'ont jamais été très élevé. Il fallait parfois se creuser le crâne pour deviner qui est qui, mais on est aidé par le texte. Disons que ça m'a rappelé certaines souvenirs politiques et sociaux d'un autre temps fort ancien que les moins de vingt, de trente ou de quarante ans ne peuvent pas connnnnaaaître !
Soyons clairs : si le lecteur n'a pas connu un peu l'épopée de VGE, il risque de ne rien comprendre. Et ceux qui sont plus anciens risquent de ne pas sourire aux "gags" qui tombent souvent à plat. Ceci dit, pour l'époque, c'était assez provoc, mais beaucoup d'eau, de rivières, de fleuves ont coulé sous les ponts.
Apparemment il n'y a pas que le défunt Giscard qui ne soit pas drôle. Je n'ai pas goûté l'humour de Wolinski dans cette indigeste suite de gags dépouillés façon dessin de presse et truffée de longs textes, très longs... Le trait de crayon est assuré mais j'ai péniblement lu la moitié de l'album. Alors certes c'est daté, l'album datant de la mandature Giscard il y a plus de 40 ans, mais même à l'époque ce devait être une plaie à lire.
Mouais... j'ai rarement été aussi peu enthousiasmé par une lecture, surtout sur un sujet qui m'intéresse.
Tout est raté.
Je n'aime pas du tout le style de dessin qui donne une impression de bâclé avec ses couleurs qui bavent et ses traits approximatifs.
Certains cadrages sont totalement foirés, les proportions des personnages sont hazardeuses, bref ça partait déjà mal.
J'ai également trouvé les histoires ennuyeuses... à tel point que je ne suis pas venu à bout des 480 pages (ourf) du premier tome.
Dans le genre, j'ai largement préféré Chroniques Barbares, certes très cru mais bien mieux pensée que ce pavé impossible à finir de Northlanders.
Bref, ne vous fiez pas à la superbe couverture et lisez en un bon morceau avant achat (si jamais vous l'osez encore).
Une vraie déception.
A la limite, au douzième degré, on peut trouver ça super intéressant comme chronique de la rébellion de Frank Miller contre DC Comics qui voulait absolument une suite à Batman - Dark Knight...
Miller en profite pour s'amuser comme un petit fou et prendre tout le monde à contrepied, expérimente un maximum niveau graphique et part dans la direction opposée à son oeuvre maîtresse sur le dark knight au niveau du scénario.
C'est évidemment raté mais j'imagine que Miller s'en fout car c'était ce qu'il voulait, choquer.
Seulement, la lecture ne présente du coup pas d'intérêt pour le lecteur lambda. Graphiquement c'est une catastrophe, rien ne fonctionne, là où Dark Knight alternait pages sublimes et pages baclées...
Ici malheureusement, tout semble baclé. La mise en couleur est immonde.
Bref, rien ne vient sauver cette bd.
Je pense être un lecteur plutôt facile, mettre une étoile à une BD, surtout un Western mon genre N°1, que s'est-il passé ???
Rien ne m'a plu dans ce titre son scénario. Cette espèce de troupe improbable ! Il y a un des protagonistes qui se balade avec une hyène sortie je ne sais où. Même le contexte politique m'a paru superflu : Mort de Abraham Lincoln en 1860, etc..
Le dessin, les couleurs, la mise en scène, rien n'était a mon goût dans ce titre. Je ne vais pas épiloguer : pour moi cet album est un "Non !" catégorique.
Waaaah c'est quoi ce foutoir.
WildCats n'était déjà pas terrible mais faire un crossover avec Spawn, avec le même dessinateur...heu Intérêt /20 ?
Bon allez, on va dire qu'une bd d'Alan Moore ça peut sans doute être pas mal dans tous les cas...et bien raté ! Le scénario n'a ni queue ni tête (de même que l'apparition de Spawn dans cet univers déjà bien fourni en incohérences).
Certains crossovers débiles se rattrapent grace au dessin (comme le sublime Batman - Judge Dredd qui est une claque grace au dessin de Bisley) mais ce n'est malheureusement pas le cas pour Wildcats/Spawn...
Non franchement, circulez, il n'y a rien à voir... Spawn est un personnage intéressant mais il s'est perdu ici et j'espère que mon avis vous aidera à ne pas vous y perdre également.
Je précise que je me suis arrêté à la 61ème page du tome 1, stoppé net dans ma lecture : aucun plaisir, aucune accroche, aucun intérêt pour l’intrigue.
J’avais voulu lire cette bd parce qu’elle a reçu le Eisner Award en 2008 et que de loin sans avoir lu de pitch, j’avais l’impression que ça pouvait être une sorte de La Ligue des Gentlemen Extraordinaires pour jeunes héros, une sorte d’Academy de jeunes aux supers pouvoirs cornaqués par un professeur « Xavier ».
Au final sur ce que j’ai lu, je la trouve complètement fouillis, diverses choses pas compréhensibles pour deux sous, ça part dans tous les sens, ça va trop vite, le rythme n’est pas bien géré du tout.
Du coup, ce non plaisir total de lecture a certainement pollué mon appréhension du dessin que je n’ai pas apprécié ni dans le trait ni dans la colorisation, avec un léger côté famille Adams que je n’aime pas non plus.
Une grosse déception, je m’attendais à mieux pour une bd récompensée par le Eisner et le Harvey Award.
Une pure arnaque.
Déjà, on annonce 152 pages, ce qui semble correct pour un one-shot mais pas énorme non plus, dans l'univers du comics.
Alors, il faut savoir qu'en fait, l'histoire en elle-même ne fait que 66 pages. Ensuite, vous aurez droit à la même histoire...en noir et blanc. Super.
Si encore, l'histoire était extraordinaire, j'aurais pu comprendre l'intérêt mais là...c'est un défilé de têtes connues, qui racontent toutes une version totalement improbable de la mort de Batman. Ces différentes versions ne sont pas très intéressantes (hormis celle d'Alfred, amusante) malheureusement et la sauce ne prend pas.
Bref, c'est quelque chose qui aurait pu sortir dans un recueil d'histoires courtes mais en stand-alone, ça ne vaut clairement pas son prix.
Je mets un peu une note "sanction" car j'en ai un peu marre des séries d'Arleston qui ne font que recycler toujours la même histoire.
Lanfeust de Troy avait su insuffler un vent de nouveauté sur l'héroic fantasy en bd à l'époque (la plupart des classiques du genre comme La Quête de l'Oiseau du Temps, Le Grand Pouvoir du Chninkel ou Légendes des Contrées Oubliées datant d'une bonne dizaine d'années avant sa sortie) et Les Forêts d'Opale sortait du lot grace à un graphisme très réussi et fourmillant de détail et un univers bien travaillé malgré, déjà, une resucée des personnages et situations déjà lues dans Lanfeust.
Et le problème c'est qu'Arleston ne fait que tenter de surfer sur la popularité de sa série à succès...j'en veux pour preuve le nombre de séries dérivées sur Lanfeust qui sont vraiment mauvaises pour la plupart et quelconques pour une ou deux.
Bref, Arleston ne sait raconter qu'une histoire.
Et bien ici, rien ne sauve cette bd du naufrage. Un auteur qui se cannibalise lui même toujours plus, un dessinateur qui peine à convaincre avec ses personnages plutôt moches, sa colorisation informatique et des cases désespérement vides...
Danthrakon, c'est le Lanfeust de Wish.
A éviter.
A peu près comme Ken le survivant, cette série a globalement des attraits nostalgiques provenant de la période club dorothée.
Sans cette nostalgie, il ne reste plus que le scénario particulièrement mauvais mélangeant tout un tas de choses provenant de la mythologie pour en faire un melting-pot tout à fait raté et un dessin immonde, même pour l'époque à laquelle est sorti ce manga.
A peu près à la même époque (à quelques années près) sont sortis Akira, Berserk et Hajime no Ippo par exemple. Si les dessins de ces deux dernières ont fortement évolué et n'étaient pas au niveau incroyable qu'ils ont atteint de nos jours, cela restait plus que correct et bien meilleur que pour Saint Seiya.
Et d'autres mangas bien antérieurs comme ceux d'Osamu Tezuka, Kazuo Koike, Jiro Taniguchi ou Tsukasa Hojo sont nettement mieux dessinés.
Vous l'aurez compris, nous sommes ici au niveau 0 du dessin.
Je ne peux décemment trouver aucune qualité pour donner une note moins sévère à ce manga. Sa popularité étant déjà un mystère pour moi dans les années 90, je ne suis clairement pas la cible de ce genre de fourre-tout créé à la va-vite. Je préfère même des mangas totalement déjantés du style Bastard! (1988) ou des mangas dont j'avais execré l'adaptation anime comme Captain Tsubasa (Olive et Tom - 1981)...
Bref, passez votre chemin, nous avons désormais accès à la crème du manga et ce fouillis informe n'a absolument aucun intérêt.
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Giscard n'est pas drôle
Je me rappelle avoir lu cet album, au tout début des années 80 quand j'étais aux beaux-arts, en même temps que Cactus Joe, à Paris, chez mon oncle très à gauche (à l'époque). J'ai une très bonne mémoire visuelle, ce qui m'empêche souvent de relire des BD, car je m'en souviens souvent très bien. C'est presque une malédiction ! Revenons à nos moutons : je n'avais pas et je n'ai toujours pas une haute opinion de Cactus Joe, mais "Giscard n'est pas drôle" porte très bien son nom, hélas. Néanmoins, quand j'ai vu que BdThèque le chroniquait (ou plutôt Cac), j'ai relu l'album que j'avais dans un coin, suite à une braderie durant laquelle j'avais acheté une pile de Wolinski dont se débarrassait une veuve (mon défunt mari avait des lectures indécentes, texto). Relire, c'est vite dit, car je m'en suis assez vite souvenu dans les grandes lignes. Les talents de caricaturiste de Wolinski n'ont jamais été très élevé. Il fallait parfois se creuser le crâne pour deviner qui est qui, mais on est aidé par le texte. Disons que ça m'a rappelé certaines souvenirs politiques et sociaux d'un autre temps fort ancien que les moins de vingt, de trente ou de quarante ans ne peuvent pas connnnnaaaître ! Soyons clairs : si le lecteur n'a pas connu un peu l'épopée de VGE, il risque de ne rien comprendre. Et ceux qui sont plus anciens risquent de ne pas sourire aux "gags" qui tombent souvent à plat. Ceci dit, pour l'époque, c'était assez provoc, mais beaucoup d'eau, de rivières, de fleuves ont coulé sous les ponts.
Giscard n'est pas drôle
Apparemment il n'y a pas que le défunt Giscard qui ne soit pas drôle. Je n'ai pas goûté l'humour de Wolinski dans cette indigeste suite de gags dépouillés façon dessin de presse et truffée de longs textes, très longs... Le trait de crayon est assuré mais j'ai péniblement lu la moitié de l'album. Alors certes c'est daté, l'album datant de la mandature Giscard il y a plus de 40 ans, mais même à l'époque ce devait être une plaie à lire.
Northlanders
Mouais... j'ai rarement été aussi peu enthousiasmé par une lecture, surtout sur un sujet qui m'intéresse. Tout est raté. Je n'aime pas du tout le style de dessin qui donne une impression de bâclé avec ses couleurs qui bavent et ses traits approximatifs. Certains cadrages sont totalement foirés, les proportions des personnages sont hazardeuses, bref ça partait déjà mal. J'ai également trouvé les histoires ennuyeuses... à tel point que je ne suis pas venu à bout des 480 pages (ourf) du premier tome. Dans le genre, j'ai largement préféré Chroniques Barbares, certes très cru mais bien mieux pensée que ce pavé impossible à finir de Northlanders. Bref, ne vous fiez pas à la superbe couverture et lisez en un bon morceau avant achat (si jamais vous l'osez encore). Une vraie déception.
Batman - The Dark Knight strikes again (La Relève)
A la limite, au douzième degré, on peut trouver ça super intéressant comme chronique de la rébellion de Frank Miller contre DC Comics qui voulait absolument une suite à Batman - Dark Knight... Miller en profite pour s'amuser comme un petit fou et prendre tout le monde à contrepied, expérimente un maximum niveau graphique et part dans la direction opposée à son oeuvre maîtresse sur le dark knight au niveau du scénario. C'est évidemment raté mais j'imagine que Miller s'en fout car c'était ce qu'il voulait, choquer. Seulement, la lecture ne présente du coup pas d'intérêt pour le lecteur lambda. Graphiquement c'est une catastrophe, rien ne fonctionne, là où Dark Knight alternait pages sublimes et pages baclées... Ici malheureusement, tout semble baclé. La mise en couleur est immonde. Bref, rien ne vient sauver cette bd.
Horseback 1861
Je pense être un lecteur plutôt facile, mettre une étoile à une BD, surtout un Western mon genre N°1, que s'est-il passé ??? Rien ne m'a plu dans ce titre son scénario. Cette espèce de troupe improbable ! Il y a un des protagonistes qui se balade avec une hyène sortie je ne sais où. Même le contexte politique m'a paru superflu : Mort de Abraham Lincoln en 1860, etc.. Le dessin, les couleurs, la mise en scène, rien n'était a mon goût dans ce titre. Je ne vais pas épiloguer : pour moi cet album est un "Non !" catégorique.
Spawn/WildC.A.T.S
Waaaah c'est quoi ce foutoir. WildCats n'était déjà pas terrible mais faire un crossover avec Spawn, avec le même dessinateur...heu Intérêt /20 ? Bon allez, on va dire qu'une bd d'Alan Moore ça peut sans doute être pas mal dans tous les cas...et bien raté ! Le scénario n'a ni queue ni tête (de même que l'apparition de Spawn dans cet univers déjà bien fourni en incohérences). Certains crossovers débiles se rattrapent grace au dessin (comme le sublime Batman - Judge Dredd qui est une claque grace au dessin de Bisley) mais ce n'est malheureusement pas le cas pour Wildcats/Spawn... Non franchement, circulez, il n'y a rien à voir... Spawn est un personnage intéressant mais il s'est perdu ici et j'espère que mon avis vous aidera à ne pas vous y perdre également.
Umbrella Academy
Je précise que je me suis arrêté à la 61ème page du tome 1, stoppé net dans ma lecture : aucun plaisir, aucune accroche, aucun intérêt pour l’intrigue. J’avais voulu lire cette bd parce qu’elle a reçu le Eisner Award en 2008 et que de loin sans avoir lu de pitch, j’avais l’impression que ça pouvait être une sorte de La Ligue des Gentlemen Extraordinaires pour jeunes héros, une sorte d’Academy de jeunes aux supers pouvoirs cornaqués par un professeur « Xavier ». Au final sur ce que j’ai lu, je la trouve complètement fouillis, diverses choses pas compréhensibles pour deux sous, ça part dans tous les sens, ça va trop vite, le rythme n’est pas bien géré du tout. Du coup, ce non plaisir total de lecture a certainement pollué mon appréhension du dessin que je n’ai pas apprécié ni dans le trait ni dans la colorisation, avec un léger côté famille Adams que je n’aime pas non plus. Une grosse déception, je m’attendais à mieux pour une bd récompensée par le Eisner et le Harvey Award.
Batman - Les Derniers Jours du Chevalier Noir (Qu'est-il Arrivé au Chevalier Noir ?)
Une pure arnaque. Déjà, on annonce 152 pages, ce qui semble correct pour un one-shot mais pas énorme non plus, dans l'univers du comics. Alors, il faut savoir qu'en fait, l'histoire en elle-même ne fait que 66 pages. Ensuite, vous aurez droit à la même histoire...en noir et blanc. Super. Si encore, l'histoire était extraordinaire, j'aurais pu comprendre l'intérêt mais là...c'est un défilé de têtes connues, qui racontent toutes une version totalement improbable de la mort de Batman. Ces différentes versions ne sont pas très intéressantes (hormis celle d'Alfred, amusante) malheureusement et la sauce ne prend pas. Bref, c'est quelque chose qui aurait pu sortir dans un recueil d'histoires courtes mais en stand-alone, ça ne vaut clairement pas son prix.
Danthrakon
Je mets un peu une note "sanction" car j'en ai un peu marre des séries d'Arleston qui ne font que recycler toujours la même histoire. Lanfeust de Troy avait su insuffler un vent de nouveauté sur l'héroic fantasy en bd à l'époque (la plupart des classiques du genre comme La Quête de l'Oiseau du Temps, Le Grand Pouvoir du Chninkel ou Légendes des Contrées Oubliées datant d'une bonne dizaine d'années avant sa sortie) et Les Forêts d'Opale sortait du lot grace à un graphisme très réussi et fourmillant de détail et un univers bien travaillé malgré, déjà, une resucée des personnages et situations déjà lues dans Lanfeust. Et le problème c'est qu'Arleston ne fait que tenter de surfer sur la popularité de sa série à succès...j'en veux pour preuve le nombre de séries dérivées sur Lanfeust qui sont vraiment mauvaises pour la plupart et quelconques pour une ou deux. Bref, Arleston ne sait raconter qu'une histoire. Et bien ici, rien ne sauve cette bd du naufrage. Un auteur qui se cannibalise lui même toujours plus, un dessinateur qui peine à convaincre avec ses personnages plutôt moches, sa colorisation informatique et des cases désespérement vides... Danthrakon, c'est le Lanfeust de Wish. A éviter.
Saint Seiya - Les Chevaliers du Zodiaque
A peu près comme Ken le survivant, cette série a globalement des attraits nostalgiques provenant de la période club dorothée. Sans cette nostalgie, il ne reste plus que le scénario particulièrement mauvais mélangeant tout un tas de choses provenant de la mythologie pour en faire un melting-pot tout à fait raté et un dessin immonde, même pour l'époque à laquelle est sorti ce manga. A peu près à la même époque (à quelques années près) sont sortis Akira, Berserk et Hajime no Ippo par exemple. Si les dessins de ces deux dernières ont fortement évolué et n'étaient pas au niveau incroyable qu'ils ont atteint de nos jours, cela restait plus que correct et bien meilleur que pour Saint Seiya. Et d'autres mangas bien antérieurs comme ceux d'Osamu Tezuka, Kazuo Koike, Jiro Taniguchi ou Tsukasa Hojo sont nettement mieux dessinés. Vous l'aurez compris, nous sommes ici au niveau 0 du dessin. Je ne peux décemment trouver aucune qualité pour donner une note moins sévère à ce manga. Sa popularité étant déjà un mystère pour moi dans les années 90, je ne suis clairement pas la cible de ce genre de fourre-tout créé à la va-vite. Je préfère même des mangas totalement déjantés du style Bastard! (1988) ou des mangas dont j'avais execré l'adaptation anime comme Captain Tsubasa (Olive et Tom - 1981)... Bref, passez votre chemin, nous avons désormais accès à la crème du manga et ce fouillis informe n'a absolument aucun intérêt.