Je suis retombé dessus en rangeant ma bibliothèque, et cette série m'avait tellement peu marquée que j'en avais oublié son existence. C'est le genre de série qui me semble trop générique et sans réel intérêt.
L'idée de mélanger la fantasy et l'Histoire au moment de l'arrivée d'Attila en Gaule est plaisante sur papier, mais sacrément mal réalisé. Ça part vite dans le grivois, les protagonistes sont monolithiques et les péripéties bien peu intéressantes. J'ai suivi l'histoire sans m'intéresser à ce qui suivrait, jusqu'à un final qui conclut le tout de manière satisfaisante. Mais rien n'a retenu mon attention dans tout ceci, et la relecture est aussi peu intéressée que la première lecture.
Je crois que le dessin y est pour beaucoup dans cette passivité face au récit. Les cases sont trop chargées, peu souvent belles et j'ai plusieurs fois trouvé que le rendu était moche. Ça manque de maitrise et de lisibilité, les cases sont longues et contiennent trop d'informations, plusieurs fois j'ai trouvé les personnages figés, dans des postures trop factices.
Bref, une série largement oubliable, et que j'avais d'ailleurs oubliée pendant plusieurs années. Je ne pense pas que je garderais les volumes dans ma bibliothèque, c'est plutôt un mauvais signe.
Classé en humour , j'attendais beaucoup plus de Mr Lupano et pour tout dire je croyais, non pas être plié en deux de rire ( depuis Gaston, bien peu d'auteurs m'ont fait cet effet-là). Au moins croyais-je sourire. Le sieur Berdemol n'est pas sympathique, il me fait plus l'effet d'un gros beauf rural voulant se la jouer. Autre personnage, le testeur déprimé des odeurs de caca de chats, très bof.
Comme le dit PAco dans son avis les auteurs de Traquemage semblent avoir perdu pied dans cette pochade. Je ne vais pas aller plus loin au risque de violer les règles du site, je n'aurais pas cru devoir mettre la note la plus basse à ces deux auteurs et à leur production.
Le scénario ne tient pas vraiment la route, le sujet n’est pas maîtrisé, et l’éditeur devait être absent, avec outre le football américain qui n’a pas été étudié (admettons), l’équipe des beavers fait sourire (même si les Badgers sont rois au Wisconsin) et le sommet avec l’étrange cas de la blessure par arme contendante qui s’avère être... un couteau.
Bref, on remontera la note avec un dessin efficace et l’astuce des 9 cases qui posent les protagonistes au début et à la fin de chaque album, mais il vaut mieux pour moi passer son chemin.
J’ai vraiment de temps en temps l’impression de vivre dans un autre monde. Cet album de Nate Powell a été couronné par le très prestigieux prix Eisner Award 2009 du meilleur roman graphique et je le trouve perso, proche d’une daube. Désolé. Je ne trouve rien de bon dans cette BD.
L’histoire tout d’abord. C’est confus. Le rythme est lent. Tu suis pendant plus de 200 pages, deux adolescents avec des tendances schizophrènes. Un frère et une sœur. Ruth collectionne des insectes dans des bocaux avec lesquels elle tente de communiquer. Avec les insectes pas avec les bocaux ! Perry quant à lui est guidé dans son quotidien par un crayon avec une tête de sorcier comme embout. Ca vous plaît comme pitch ?
On s’ennuie ferme.
Du côté du graphisme, ce n’est pas terrible du tout. Pour moi c’est bâclé. Pas ou peu de décor. C’est minimaliste au possible. Visuellement ça pique les yeux. Certaines séquences se poursuivent sur plusieurs pages. Aucun intérêt.
Je reconnais que je suis peut-être passé complétement à côté d’un truc fantastique. Cet univers ne me convient pas. Et la fin me direz-vous ? Quelle fin ? Ca fini en eau de boudin. A toi de trouver le dénouement qui conviendrait le mieux.
Bouaaaah ! que je n'aime pas cette série, rien que d'en parler, ça me file de l'urticaire. Apparue dans le journal Spirou en 1995, j'ai eu l'occasion d'en lire parfois, et je n'aime vraiment pas l'idée de départ de bouffer des humains de cette famille anthropophage qui sous le couvert d'un family strip classique, plonge dans un humour qui se veut noir, mais qui finit par très vite me dégoûter, tout ceci est immoral, je me demande comment la direction du journal Spirou à l'époque a pu accepter ce concept, quand on sait qu'ils tordaient le nez dès qu'une Bd anti-politiquement correcte apparaissait dans leurs pages, je me souviens du tollé lors de l'apparition de Archie Cash... et là ça passe. Incompréhensible. Cette idée de cannibales ça n'est pas tellement pour un jeune public je trouve, ou alors je suis rétrograde.
Déjà que Trolls de Troy où les trolls bouffaient des humains dans un délire gore et sanglant, je n'aimais pas des masses, mais les gags ne reposaient pas que là-dessus, alors qu'avec "les Crannibales", les gags ne tournent qu'autour des plats concoctés par la mère Ducroc grâce aux malheureux qui finissent dans le four de ces ogres des temps modernes, si bien qu'au bout d'un moment, ça devient ultra répétitif, ça n'est pas drôle, ça ne me fait absolument pas rire, et il n'y a rien pour renouveler quoi que ce soit. Alors 1 album à la rigueur, j'aurais pu trouver l'idée certes saugrenue et audacieuse pour un journal jeunesse, mais ça en serait resté là. Seulement voila, décliner toujours la même idée en 8 albums, non merci ! En plus, le dessin est affreux, Fournier simplifie au maximum son graphisme, déjà que j'ai jamais trop apprécié son dessin sur Spirou et Fantasio, c'est pas ici que que je vais changer d'avis. Pour moi, c'est une Bd à remiser aux oubliettes.
Il y a des fois, quand ça ne passe pas, ça ne passe pas ! C'est peu dire que L'Odeur des garçons affamés m'a complètement, mais alors complètement, laissé sur le carreau !
Au rang des qualités, on peut éventuellement citer le dessin de Peeters... Il m'a pourtant un peu dérangé, je ne saurais trop dire pourquoi, mais indéniablement, il dégage une atmosphère. Un peu trop statique à mes yeux, certains de ses gros plans sur les visages révèlent une belle vie qui parcourt les lignes de son crayon. Mais dès qu'on s'éloigne, dans les plans larges, son trait est moins fin, moins léger, alourdi par des couleurs criardes et écrasantes.
C'est voulu, mais c'est un parti-pris que je n'approuve pas plus que ça. Enfin, dans l'ensemble, le trait de Peeters reste assez élégant, et même joliment puissant dans les brefs moments où il nous immisce au fond de l'intimité des personnages, dans des scènes d'une sensualité efficace.
En revanche, qu'est-ce que c'est que ce scénario ? En fait, il compile tout ce que je n'aime pas (jusqu'au titre bizarroïde qui aurait dû me mettre la puce à l'oreille) : absence quasi-totale d'action pour une centaine de pages, drame sur l'identité sexuelle, le rejet de l'autre et autres problématiques qui n'arrivent que très rarement à m'impliquer, manichéisme outrancier dans les personnages, délire mystico-ésotérique qu'on dirait conçu exprès pour m'égarer, et scénario tellement abscons qu'il en devient incompréhensible.
Loo Hui Phang réunit donc tous ces éléments pour mon plus grand déplaisir, tant ils me rendent la lecture presque insupportable.
Donc bon, en fait, qu'on ne me fasse pas dire ce que je n'ai pas dit : cette BD n'est pas mauvaise en soi, et je ne vais pas la dézinguer pour le plaisir. Elle n'est juste absolument pas faite pour moi.
Pouah ! Voilà un investissement complétement raté ! Presque 35 euros qui partent en fumée. Je me suis ennuyé. J’ai feuilleté une centaine de pages et j’ai lâché prise. Que cet album soit autant récompensé, je ne comprends pas. Je ne vois aucun justificatif pour le porter au pinacle de la réussite. Nous voilà avec un cahier de croquis plutôt réussis visuellement - mais ce n est pas suffisant - entre-mêlés des pensées d’Emil Ferris. C’est confus et au final on se perd dans ce journal intime.
J’aurais dû garder mon cahier de philo de terminal – j’y ai fait quelques gribouillis – il aurait pu être édité ! J’aurais fait un carton !
Ce n’est pas - clairement - une bande dessinée. C’est plutôt un artbook.
Et en plus, il y d’autres tomes à venir. Sur ce coup-là je passe mon tour.
J’ai vraiment peiné dans la lecture de ce récit. La tentation de laisser cet album de côté a été grande. Mais j’ai été fort et j’ai tenu le coup au prix de gros efforts.
L’histoire n’est pas du tout exaltante. Je me suis ennuyé. Je vous fais un topo pour que vous vous rendiez compte par vous-même.
Walter Gilman est étudiant en mathématique. C’est un excellent élève notamment sur les matières relevant de la physique quantique et des lois dimensionnelles. Il est souffreteux depuis quelques semaines. Il loge dans un taudis autrefois habité par Keziah Mason, une vieille sorcière qui s’est échappée de la prison de Salem. Walter fait des cauchemars dans lesquels la sorcière et son rat sont omniprésents. Hou hou ça fait peur ! En parallèle notre Walter se sent pousser des ailes. Il pense que tout un chacun peut se rendre dans la quatrième dimension. J’avoue là j’ai commencé à perdre le fil de l’histoire.
C’est confus. Le style narratif est au final une très mauvaise idée. Le procédé est agaçant. Les informations viennent au fil de l’eau sans lien particulier. C’est décousu. Des planches en noir et blanc, ou plutôt des esquisses crayonnées, viennent s’intercaler entre les planches colorisées. Ca n’apporte rien. Visuellement c’est bizarre et cela ne donne pas envie de continuer la lecture. Les auteurs ont sans doute voulu montrer les modifications physiques et psychiques de Walter. Pour moi c’est raté.
Rien ne m’a séduit dans cet album. Je referme l’album éreinté par sa lecture et déçu.
Je pourrais reprendre exactement mon avis sur Le Signe du Taureau car c'est le même genre d'univers tordu et zarb qui ne me plait pas. Décidément, avec Marcelé, j'ai du mal, beaucoup de mal, avec en plus son dessin très spécial. J'ai retrouvé ces 2 récits parus dans Pilote en 1978 et en 1980.
Certes, ça sort de l'ordinaire, on est dans le domaine du rêve, mais ce fantastique étrange et cette volupté incongrue ont tendance à m'ennuyer, je n'y comprends rien, ou sans doute n'y a-t-il rien à comprendre, mais moi dans une Bd, je suis plutôt cartésien, j'aime bien maîtriser un sujet et avoir quelque chose à quoi me raccrocher, même si parfois je ne rechigne pas à certaines formes de surréalisme. Mais là, non, tout ceci relève de fantasmes cauchemardesques et torturés, c'est pas du tout mon truc.
Là-dessus, il y a le dessin de Marcelé dont je ne suis absolument pas client, déjà sur Les Capahuchos, j'aimais pas, il n'y a donc rien pour m'attirer dans cette Bd.
Comment dire ? Quelle frustration en arrivant à la fin du deuxième tome !
Mist Gears Blast est un projet transmedia développé à la fois sous forme de manga (ces deux tomes), de jeux vidéo et de roman.
Les deux auteurs nous proposent de suivre Nagi, une jeune orpheline réfugiée sous terre avec une poignée de survivants. Après "Le jour du purgatoire" une brume mortelle a envahie l’atmosphère rendant la surface inhabitable. Après 70 ans, elle décide de braver cet interdit pour découvrir que d'autres survivants existent pourtant bien à la surface et tentent de percer le mystère de cette brume afin d'y mettre un terme.
Entre la fantasy steam punk et le post apocalyptique, l'univers est riche et le bestiaire intéressant. Si le scénario reste basique, on se laisse prendre par cette quête grâce au dessin de Yoichi Amano et à l'action. Les créatures sont impressionnantes et l'équipe des Mist Gears et ses pouvoirs aussi. Reste que j'ai déchanté en arrivant à la fin du 2e tome...
Moi qui ne suis pas un adepte des séries manga à rallonge, je me suis dit "chouette ! un manga court en 3 tomes". Le dessin à l'air sympa, le scénario pas prise de tête, ça va me faire un bon petit divertissement en ces temps de confinement. J'en ai été pour mes frais... A la fin du 2e tome que peut-on lire ? :
"Merci pour votre fidélité ! Le manga de Mist Gears Blast se termine avec ce volume, mais le combat de Nagi et de la 4e escouade continue ! Si vous en avez l'occasion, n'hésitez pas à lire le chapitre final du roman (disponible en japonais sur le site officiel) dans lequel les univers du manga et du jeu vidéo se recoupent"
Heuuuuuu... Comment dire ???? Foutage de gueule en règle ? En gros on te publie un manga en 2 tomes dont la fin n'existe qu'en roman et qu'en japonais... C'est comme si je vous écrivais la fin de ma chronique en japonais dans le quotidien de Tokyo...
Bref, aucun intérêt pour moi et je pense que je ne serai pas le seul. Une belle erreur éditoriale à mon sens...
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Le Chant des Elfes
Je suis retombé dessus en rangeant ma bibliothèque, et cette série m'avait tellement peu marquée que j'en avais oublié son existence. C'est le genre de série qui me semble trop générique et sans réel intérêt. L'idée de mélanger la fantasy et l'Histoire au moment de l'arrivée d'Attila en Gaule est plaisante sur papier, mais sacrément mal réalisé. Ça part vite dans le grivois, les protagonistes sont monolithiques et les péripéties bien peu intéressantes. J'ai suivi l'histoire sans m'intéresser à ce qui suivrait, jusqu'à un final qui conclut le tout de manière satisfaisante. Mais rien n'a retenu mon attention dans tout ceci, et la relecture est aussi peu intéressée que la première lecture. Je crois que le dessin y est pour beaucoup dans cette passivité face au récit. Les cases sont trop chargées, peu souvent belles et j'ai plusieurs fois trouvé que le rendu était moche. Ça manque de maitrise et de lisibilité, les cases sont longues et contiennent trop d'informations, plusieurs fois j'ai trouvé les personnages figés, dans des postures trop factices. Bref, une série largement oubliable, et que j'avais d'ailleurs oubliée pendant plusieurs années. Je ne pense pas que je garderais les volumes dans ma bibliothèque, c'est plutôt un mauvais signe.
Maharadchat - C'est tellement d'amour !
Classé en humour , j'attendais beaucoup plus de Mr Lupano et pour tout dire je croyais, non pas être plié en deux de rire ( depuis Gaston, bien peu d'auteurs m'ont fait cet effet-là). Au moins croyais-je sourire. Le sieur Berdemol n'est pas sympathique, il me fait plus l'effet d'un gros beauf rural voulant se la jouer. Autre personnage, le testeur déprimé des odeurs de caca de chats, très bof. Comme le dit PAco dans son avis les auteurs de Traquemage semblent avoir perdu pied dans cette pochade. Je ne vais pas aller plus loin au risque de violer les règles du site, je n'aurais pas cru devoir mettre la note la plus basse à ces deux auteurs et à leur production.
Quarterback
Le scénario ne tient pas vraiment la route, le sujet n’est pas maîtrisé, et l’éditeur devait être absent, avec outre le football américain qui n’a pas été étudié (admettons), l’équipe des beavers fait sourire (même si les Badgers sont rois au Wisconsin) et le sommet avec l’étrange cas de la blessure par arme contendante qui s’avère être... un couteau. Bref, on remontera la note avec un dessin efficace et l’astuce des 9 cases qui posent les protagonistes au début et à la fin de chaque album, mais il vaut mieux pour moi passer son chemin.
Swallow me whole
J’ai vraiment de temps en temps l’impression de vivre dans un autre monde. Cet album de Nate Powell a été couronné par le très prestigieux prix Eisner Award 2009 du meilleur roman graphique et je le trouve perso, proche d’une daube. Désolé. Je ne trouve rien de bon dans cette BD. L’histoire tout d’abord. C’est confus. Le rythme est lent. Tu suis pendant plus de 200 pages, deux adolescents avec des tendances schizophrènes. Un frère et une sœur. Ruth collectionne des insectes dans des bocaux avec lesquels elle tente de communiquer. Avec les insectes pas avec les bocaux ! Perry quant à lui est guidé dans son quotidien par un crayon avec une tête de sorcier comme embout. Ca vous plaît comme pitch ? On s’ennuie ferme. Du côté du graphisme, ce n’est pas terrible du tout. Pour moi c’est bâclé. Pas ou peu de décor. C’est minimaliste au possible. Visuellement ça pique les yeux. Certaines séquences se poursuivent sur plusieurs pages. Aucun intérêt. Je reconnais que je suis peut-être passé complétement à côté d’un truc fantastique. Cet univers ne me convient pas. Et la fin me direz-vous ? Quelle fin ? Ca fini en eau de boudin. A toi de trouver le dénouement qui conviendrait le mieux.
Les Crannibales
Bouaaaah ! que je n'aime pas cette série, rien que d'en parler, ça me file de l'urticaire. Apparue dans le journal Spirou en 1995, j'ai eu l'occasion d'en lire parfois, et je n'aime vraiment pas l'idée de départ de bouffer des humains de cette famille anthropophage qui sous le couvert d'un family strip classique, plonge dans un humour qui se veut noir, mais qui finit par très vite me dégoûter, tout ceci est immoral, je me demande comment la direction du journal Spirou à l'époque a pu accepter ce concept, quand on sait qu'ils tordaient le nez dès qu'une Bd anti-politiquement correcte apparaissait dans leurs pages, je me souviens du tollé lors de l'apparition de Archie Cash... et là ça passe. Incompréhensible. Cette idée de cannibales ça n'est pas tellement pour un jeune public je trouve, ou alors je suis rétrograde. Déjà que Trolls de Troy où les trolls bouffaient des humains dans un délire gore et sanglant, je n'aimais pas des masses, mais les gags ne reposaient pas que là-dessus, alors qu'avec "les Crannibales", les gags ne tournent qu'autour des plats concoctés par la mère Ducroc grâce aux malheureux qui finissent dans le four de ces ogres des temps modernes, si bien qu'au bout d'un moment, ça devient ultra répétitif, ça n'est pas drôle, ça ne me fait absolument pas rire, et il n'y a rien pour renouveler quoi que ce soit. Alors 1 album à la rigueur, j'aurais pu trouver l'idée certes saugrenue et audacieuse pour un journal jeunesse, mais ça en serait resté là. Seulement voila, décliner toujours la même idée en 8 albums, non merci ! En plus, le dessin est affreux, Fournier simplifie au maximum son graphisme, déjà que j'ai jamais trop apprécié son dessin sur Spirou et Fantasio, c'est pas ici que que je vais changer d'avis. Pour moi, c'est une Bd à remiser aux oubliettes.
L'Odeur des garçons affamés
Il y a des fois, quand ça ne passe pas, ça ne passe pas ! C'est peu dire que L'Odeur des garçons affamés m'a complètement, mais alors complètement, laissé sur le carreau ! Au rang des qualités, on peut éventuellement citer le dessin de Peeters... Il m'a pourtant un peu dérangé, je ne saurais trop dire pourquoi, mais indéniablement, il dégage une atmosphère. Un peu trop statique à mes yeux, certains de ses gros plans sur les visages révèlent une belle vie qui parcourt les lignes de son crayon. Mais dès qu'on s'éloigne, dans les plans larges, son trait est moins fin, moins léger, alourdi par des couleurs criardes et écrasantes. C'est voulu, mais c'est un parti-pris que je n'approuve pas plus que ça. Enfin, dans l'ensemble, le trait de Peeters reste assez élégant, et même joliment puissant dans les brefs moments où il nous immisce au fond de l'intimité des personnages, dans des scènes d'une sensualité efficace. En revanche, qu'est-ce que c'est que ce scénario ? En fait, il compile tout ce que je n'aime pas (jusqu'au titre bizarroïde qui aurait dû me mettre la puce à l'oreille) : absence quasi-totale d'action pour une centaine de pages, drame sur l'identité sexuelle, le rejet de l'autre et autres problématiques qui n'arrivent que très rarement à m'impliquer, manichéisme outrancier dans les personnages, délire mystico-ésotérique qu'on dirait conçu exprès pour m'égarer, et scénario tellement abscons qu'il en devient incompréhensible. Loo Hui Phang réunit donc tous ces éléments pour mon plus grand déplaisir, tant ils me rendent la lecture presque insupportable. Donc bon, en fait, qu'on ne me fasse pas dire ce que je n'ai pas dit : cette BD n'est pas mauvaise en soi, et je ne vais pas la dézinguer pour le plaisir. Elle n'est juste absolument pas faite pour moi.
Moi, ce que j'aime, c'est les monstres
Pouah ! Voilà un investissement complétement raté ! Presque 35 euros qui partent en fumée. Je me suis ennuyé. J’ai feuilleté une centaine de pages et j’ai lâché prise. Que cet album soit autant récompensé, je ne comprends pas. Je ne vois aucun justificatif pour le porter au pinacle de la réussite. Nous voilà avec un cahier de croquis plutôt réussis visuellement - mais ce n est pas suffisant - entre-mêlés des pensées d’Emil Ferris. C’est confus et au final on se perd dans ce journal intime. J’aurais dû garder mon cahier de philo de terminal – j’y ai fait quelques gribouillis – il aurait pu être édité ! J’aurais fait un carton ! Ce n’est pas - clairement - une bande dessinée. C’est plutôt un artbook. Et en plus, il y d’autres tomes à venir. Sur ce coup-là je passe mon tour.
Les Rêves dans la Maison de la Sorcière
J’ai vraiment peiné dans la lecture de ce récit. La tentation de laisser cet album de côté a été grande. Mais j’ai été fort et j’ai tenu le coup au prix de gros efforts. L’histoire n’est pas du tout exaltante. Je me suis ennuyé. Je vous fais un topo pour que vous vous rendiez compte par vous-même. Walter Gilman est étudiant en mathématique. C’est un excellent élève notamment sur les matières relevant de la physique quantique et des lois dimensionnelles. Il est souffreteux depuis quelques semaines. Il loge dans un taudis autrefois habité par Keziah Mason, une vieille sorcière qui s’est échappée de la prison de Salem. Walter fait des cauchemars dans lesquels la sorcière et son rat sont omniprésents. Hou hou ça fait peur ! En parallèle notre Walter se sent pousser des ailes. Il pense que tout un chacun peut se rendre dans la quatrième dimension. J’avoue là j’ai commencé à perdre le fil de l’histoire. C’est confus. Le style narratif est au final une très mauvaise idée. Le procédé est agaçant. Les informations viennent au fil de l’eau sans lien particulier. C’est décousu. Des planches en noir et blanc, ou plutôt des esquisses crayonnées, viennent s’intercaler entre les planches colorisées. Ca n’apporte rien. Visuellement c’est bizarre et cela ne donne pas envie de continuer la lecture. Les auteurs ont sans doute voulu montrer les modifications physiques et psychiques de Walter. Pour moi c’est raté. Rien ne m’a séduit dans cet album. Je referme l’album éreinté par sa lecture et déçu.
Lolla
Je pourrais reprendre exactement mon avis sur Le Signe du Taureau car c'est le même genre d'univers tordu et zarb qui ne me plait pas. Décidément, avec Marcelé, j'ai du mal, beaucoup de mal, avec en plus son dessin très spécial. J'ai retrouvé ces 2 récits parus dans Pilote en 1978 et en 1980. Certes, ça sort de l'ordinaire, on est dans le domaine du rêve, mais ce fantastique étrange et cette volupté incongrue ont tendance à m'ennuyer, je n'y comprends rien, ou sans doute n'y a-t-il rien à comprendre, mais moi dans une Bd, je suis plutôt cartésien, j'aime bien maîtriser un sujet et avoir quelque chose à quoi me raccrocher, même si parfois je ne rechigne pas à certaines formes de surréalisme. Mais là, non, tout ceci relève de fantasmes cauchemardesques et torturés, c'est pas du tout mon truc. Là-dessus, il y a le dessin de Marcelé dont je ne suis absolument pas client, déjà sur Les Capahuchos, j'aimais pas, il n'y a donc rien pour m'attirer dans cette Bd.
Mist Gears Blast
Comment dire ? Quelle frustration en arrivant à la fin du deuxième tome ! Mist Gears Blast est un projet transmedia développé à la fois sous forme de manga (ces deux tomes), de jeux vidéo et de roman. Les deux auteurs nous proposent de suivre Nagi, une jeune orpheline réfugiée sous terre avec une poignée de survivants. Après "Le jour du purgatoire" une brume mortelle a envahie l’atmosphère rendant la surface inhabitable. Après 70 ans, elle décide de braver cet interdit pour découvrir que d'autres survivants existent pourtant bien à la surface et tentent de percer le mystère de cette brume afin d'y mettre un terme. Entre la fantasy steam punk et le post apocalyptique, l'univers est riche et le bestiaire intéressant. Si le scénario reste basique, on se laisse prendre par cette quête grâce au dessin de Yoichi Amano et à l'action. Les créatures sont impressionnantes et l'équipe des Mist Gears et ses pouvoirs aussi. Reste que j'ai déchanté en arrivant à la fin du 2e tome... Moi qui ne suis pas un adepte des séries manga à rallonge, je me suis dit "chouette ! un manga court en 3 tomes". Le dessin à l'air sympa, le scénario pas prise de tête, ça va me faire un bon petit divertissement en ces temps de confinement. J'en ai été pour mes frais... A la fin du 2e tome que peut-on lire ? : "Merci pour votre fidélité ! Le manga de Mist Gears Blast se termine avec ce volume, mais le combat de Nagi et de la 4e escouade continue ! Si vous en avez l'occasion, n'hésitez pas à lire le chapitre final du roman (disponible en japonais sur le site officiel) dans lequel les univers du manga et du jeu vidéo se recoupent" Heuuuuuu... Comment dire ???? Foutage de gueule en règle ? En gros on te publie un manga en 2 tomes dont la fin n'existe qu'en roman et qu'en japonais... C'est comme si je vous écrivais la fin de ma chronique en japonais dans le quotidien de Tokyo... Bref, aucun intérêt pour moi et je pense que je ne serai pas le seul. Une belle erreur éditoriale à mon sens...