J’ai essayé de lire cette BD mais je ne suis pas arrivé au bout et je n’ai pas aimé. Le texte est trop compliqué et difficile à suivre. Alan Moore utilise beaucoup de mots et de références que je ne comprends pas. C’est fatigant et ennuyeux. Les dessins de Eddie Campbell sont parfois beaux, mais ils ne suffisent pas à rendre la lecture agréable. Il n’y a pas de scénario clair, ce qui rend l’histoire confuse. J’ai eu l’impression de ne rien comprendre et de perdre mon temps.
Bonjour à tous,
Entièrement de l'avis des critiques précédentes. Des avions, des révolvers, des autos style Bugatti année 1920, des chemises et pantalons similaires à ceux des bipèdes terriens et.... cerise sur le gâteau: le mot ‘Hotel’, fièrement affiché au fronton de l'établissement dans lequel souhaitent séjourner nos héroïnes! (page 8) Aïe... c'est à croire qu'on parle des langues de la terre sur Bellatrix. Alors, dans ces conditions, pourquoi avoir besoin de traducteurs fournis par les Avarans pour dialoguer sans encombre avec les autochtones!
Mais comment Leo a-t-il pu commettre une pareille bourde!
A l'instar de Cacal69, je me suis laissé tenté par l'offre découverte à 10€ de Made in Korea. Une couverture sympathique et un pitch intéressant (à défaut d'être original) sur la parentalité et l'IA avaient fini de me convaincre à l'acheter.
Je le regrette : Made in Korea est médiocre. Les sujets abordés s'empilent à une telle vitesse qu'ils ne sont qu'à peine effleurés. Cela ressemble à une sorte de check-list avec autant de thèmes à cocher pour remplir les cases. L'écriture de l'univers et des personnages est tellement sommaire qu'elle ne crée aucune attache, aucune émotion entre le lecteur et des protagonistes au comportement aberrant. La fin est écrite à l'arrachée, sans queue ni tête et finit de clore un récit insipide et rapidement oubliable, avec un dessin inégal qui ne remontera pas la note de cet album.
Enfant, j'ai lu la plupart des livres de Jules Verne, y compris les moins connus.
C'est donc avec un certain intérêt mêlé à la curiosité que j'ai entamé la lecture de ce diptyque qui met en scène Jules Verne qui se mue en chasseur de fantôme et qui découvrira un complot dantesque.
Dit comme cela, c'est un peu idiot, et ce n'est pas totalement faux: c'est un peu grand-guignolesque, avec un savant fou bien fou, le tout mâtiné de visions du IIIème Reich. C'est cliché, mais cela pourrait à priori être potable/distrayant pour peu qu'on ne connaisse pas l'œuvre de Jules Verne.
Hélas c'est mon cas, et très franchement c'est la catastrophe: le scénario n'est qu'un plagia assumé de plusieurs livres de Verne qui ont été mixés ensemble pour faire une espèce de bouillie indigeste.
Nous avons donc :
1)"Une ville flottante" pour la partie sur le Great Eastern
2)Le Château des Carpathes pour toute la partie sur le fantôme
3)"Maître du monde" pour toute la partie savant fou (second tome)
Avec des allusions diverses et variées à "20000 lieues sous les mers", Le Tour du monde en 80 jours, et Voyage au centre de la Terre qui ont en commun leur absence de subtilité.
Ajoutons à cela d'autres soucis:
D'abord, l'auteur s'est très mal documenté: l'intérieur du Great Eastern est en fait celui du Titanic (par exemple), et dans le premier tome, on nous explique que ce voyage est un cadeau fait à Jules Verne par son frère afin de le distraire...Sauf que voyager à bord du Great Eastern était un rêve que Jules Verne poursuivait depuis presque 10 ans, et il s'agissait une des motivations premières de sa carrière d'écrivain au départ, car il s'était juré de pouvoir un jour gagner assez d'argent pour se payer le trajet....Quand quelque chose définit à ce point un homme, on ne le passe pas sous silence.
Jules Verne lui-même est présenté comme un gamin immature, sachant à quel point le personnage était calculateur, cela laisse sans voix. De même que la part d'ombre de l'auteur (un certain antisémitisme) est tout simplement ignoré, car on est dans un univers assez manichéen: le méchant est méchant (ses motivations sont grotesques), et le gentil est gentil.
Je vais contredire l'avis précédent car je suis fan de Sherlock Holmes et je n'ai pas du tout accroché à cette série.
Que l'on vante les charmes patrimoniaux d'une région est légitime. Par contre utiliser de façon indue la notoriété d'un illustre personnage pour vendre une soupe tiède m'ennuie fortement. Notre héros débarque en touriste dans un scénario vide et peu crédible qui se partage entre résumé historique d'un syndicat d'initiative et pseudo récit d'espionnage qui tourne vite au ridicule.
Pour gonfler un scénario qui hésite entre Mata-Hari et Da Vinci Code les auteurs piochent dans les méchants et stupides prêtres du Vatican pour donner du corps à un récit très creux. Les dialogues sont d'une grande banalité et presque aucun code traditionnel du héros n'est respecté.
Pour compléter ce quasi sacrilège, le graphisme de Manunta ne m'a pas convaincu. Sherlock Holmes déjà mûr est présenté comme un jeune dandy au look très moderne. Les personnages sont très figés avec une mise en couleur criarde qui enlaidit les beaux villages alsaciens.
L'introduction du personnage de l'espionne n'a pour unique but de proposer une page de nue chère à l'auteur.
Une lecture qui m'a déplu de bout en bout.
Gâchis industriel
-
Pour la deuxième fois, Neil Gaiman travaille pour Marvel Comics. le premier essai (Marvel 1602) en 2003 ne m'avait pas convaincu. de juin 2006 à février 2007 (en 7 épisodes), Gaiman se consacre à ramener sur le devant de la scène une création de Jack Kirby (19 épisodes de juillet 1976 à janvier 1978).
Un jeune interne de médecine rêve (ou cauchemarde) d'une race de dieux créant 2 espèces pour peupler la terre. Il reçoit la visite d'un homme étrange lui promettant de lui révéler les mystères de ce qui ressemble fort à une secte de fous furieux. Il est agressé et enlevé sous ses yeux peu de temps après par des hommes en noir. Une jeune femme fort séduisante, sans le sou et avec une prédilection pour la couleur vert organise une soirée pou un curieux ambassadeur. Iron Man reconnaît en elle une ancienne membre des Avengers.
Un enfant de onze ans est la coqueluche des médias et il accepte de croire l'histoire du jeune interne. Une brillante jeune femme au passé inexistant invente des armes innovantes pour le compte de Stark Industries. Petit à petit la mythologie associée aux Eternals refait surface au fur et à mesure que les uns et les autres recouvrent la mémoire et découvrent qui a ravalé les Eternals au rang de simples humains.
À la fin de ma lecture, je suis incapable de trouver un seul aspect positif à cette histoire. Pour commencer, je ne comprends pas à qui elle est destinée. Soit vous connaissez déjà les Eternals, et dans ce cas, leur recherche d'identité n'a aucun commencement d'intérêt puisque la fin est courue d'avance. Soit vous ne les connaissez pas et dans ce cas ils resteront pour vous des gens avec des jolis costumes (mais guère plus) car Gaiman ne prend pas la peine de les doter d'une personnalité propre.
Ensuite les illustrations sont réalisées par John Romita Jr. Et le pire, c'est qu'il s'est appliqué. Ce dessinateur réussit l'exploit peu enviable de me faire préférer les cases sans décors à celles où il esquisse l'environnement. Je préfère de loin les harmonies de mise en couleur de Matt Hollingsworth à ces décors en parton pâte sans âme, ni caractéristiques. John Romita Jr. Exécute des dessins qui sont tout en apparence, sans aucune substance. Lorsqu'il singe Jack Kirby, il rend évidente son incapacité à ne serait-ce qu'utiliser correctement les points noirs d'énergie à la Kirby ou à rendre impressionnante la dimension d'un Céleste.
Sous sa plume tout semble n'être qu'un décor de cinéma sans épaisseur, 100% artificiel. Les expressions des visages sont limitées à une demi-douzaine, toutes interchangeables d'un visage masculin à un visage féminin. Il sature ses cases de traits non signifiants dépourvus de tout impact visuel. Tout est en toc, c'est un naufrage graphique d'autant plus navrant qu'il a dû passer pas mal de temps sur ses planches.
Et le scénario de Neil Gaiman est à l'unisson de ces illustrations. À l'évidence il a mis son talent au service des exigences éditoriales de Marvel et le récit comporte des passages à ce point artificiels que même le lecteur le plus indulgent se surprend à tiquer. On a ainsi le droit à plusieurs références à Civil War qui tombent comme un cheveu sur la soupe. Mais au-delà de ces références, c'est tout l'objectif de cette histoire qui apparaît comme téléguidé par Joe Quesada, l'éditeur en chef de Marvel. En gros, Gaiman se contente de présenter les Eternals à une nouvelle génération de lecteurs pour que Marvel lance derrière une nouvelle série qui aura duré tout juste 9 épisodes. L'histoire se termine sans que le lecteur ait doit à une fin en bonne et due forme. La majeure partie de l'intrigue est laissée en plan pour que le suivant puisse continuer. Neil Gaiman bute également sur la même difficulté que Jack Kirby : la mythologie des Eternals est tellement riche que l'univers partagé de Marvel n'est pas assez grand pour l'accueillir.
Soit vous êtes un fan de Neil Gaiman, et il vaut mieux que vous évitiez de lire ce recueil qui le ferait chuter de plusieurs crans dans votre estime. Soit vous ne connaissez pas Gaiman (si, il paraît qu'il en existe encore) et il vaut mieux que vous commenciez par une autre de ses histoires. Enfin, si vous avez une attirance pour les Eternals, je vous conseille de lire Earth X dans lequel Alex Ross et Jim Krueger mettent en valeur de manière admirable l'héritage de Jack Kirby.
Le scénario est indigent. La BD ne s'adresse à personne:
Ni aux enfants, qui ne doivent rien comprendre avec des références à d'autres albums, et un thème et des personnages historiques non contextualisés.
Ni aux adultes, avec une histoire simplète, des dialogues avec des accents ridicules, un traitement des personnages historiques catastrophique.
Passez votre tour sur cet album, il y a des sorties bien plus intéressantes avec Spirou!
J'ai été vraiment étonné de la BD, mais je suis vraiment pas du tout intéressé par celle-ci. En fait, il va être difficile d'expliquer ce qui m'a rebuté dans la BD.
Déjà, le premier hic c'est que je trouve qu'on est dans les limites de la bande-dessinée. Il s'agit de planches entières (sur les deux pages) dans laquelle des personnages évoluent, sans parole. Lorsque je dis qu'on est dans les limites de la bande-dessinée, c'est que l'histoire est presque inexistante. Il n'y a que le texte d'introduction suivi d'un long voyage des personnages. La lecture est vraiment brève la première fois, et c'est surtout une question d'appréciation personnelle : pour ma part, on est dans de l'illustration plus que de la narration. De façon formelle, il y a bien une juxtaposition volontaire entre les images qui racontent quelque chose, mais chaque image a été travaillée pour elle même, pas en rapport avec les autres. Ça se tient sur la corde raide entre l'illustration pure (ce qu'elle est selon moi) et la BD, ce qu'elle est aussi selon la définition de chacun.
Maintenant, qu'en est-il de l'histoire ? Eh bien, je n'ai pas trouvé grand chose d'intéressant à celle-ci. Pour faire court, il y a une multitude de personnages décrits à la fin par leur rôle, et l'expédition va les voir disparaitre petit à petit. Sauf qu'à la différence d'une BD de Claude Ponti où les arrières-plans sont truffés d'histoires secondaires dans laquelle il est possible de voir des personnages vivre une tout autre aventure que celle présentée en premier plan, là ils vivent tous l'aventure du voyage. La différence me semble plus être le moment où ils disparaissent. Après deux lectures successives, je n'ai pas vu l'intérêt de la relire.
C'est difficile de parler d'une telle BD : je n'ai pas aimé la lecture, je trouve qu'on est dans la limite d'une BD, les personnages qui sont l'intérêt de l'histoire n'occupent qu'une place minuscule dans le dessin de son ensemble. Bref, je n'ai pas vraiment saisi l’intérêt de la BD au-delà des jolies images. Et je dois dire que c'est difficile pour moi d'en parler.
Que faut-il faire lorsque l'on est à ce point là déçu à la lecture d'une BD dont on avait entendu plutôt du bien ?
Pour tout dire, je m'apprêtais à fermer ma grande bouche, à ne pas laisser le moindre avis, lorsque je suis tombé sur la chronique précédente de 'balai à Chiotte'.
Je dois avouer me retrouver dans de nombreux arguments avancés par mon devancier. Je ne vais donc pas les répéter, ni insister encore sur l'épaisseur du scénario qui pourrait entrer en compétition avec une feuille de papier à cigarette, ou sur les poncifs, et autres stéréotypes mille fois ressassés qui donnent l'impression que le lecteur / la lectrice est un peu pris pour un benêt. Bref....
Surtout, ce qui gêne principalement l'amateur de westerns que je suis, c'est cette tendance très actuelle à se livrer à des déchaînements purement gratuits de violence, juste pour le plaisir de montrer des meurtres, des viols, des suicides, des décapitations, des gens scalpés, etc, etc, n'en jetez plus !!
Alors bien sûr, la 2de moitié du XIXème siècle aux US ne fut pas une époque de tout repos, ni 'a bed of roses' comme ils disent là-bas, soit, dont acte, mais de là à utiliser le moindre ersatz de scénario, la moindre pseudo vengeance, pour s'adonner à ce que j'imagine être un plaisir voyeur, et laisser libre cours à son goût du sang, me laisse plus que dubitatif. A cela, on rajoutera que, comme cela a largement été documenté par de nombreux historiens, le quotidien de celles et ceux qui ont vécu le conquête de l'ouest, la 'Frontier', et la progression vers le Far West, n'était pas une suite sans fin de tueries. Le quotidien des habitants était, la plupart du temps, d'une grande banalité. (Sans pour autant oublier les épisodes sanglants et dramatiques qui ont aussi émaillé la vie des gens, bien sûr).
Donc, on voit bien que l'on est dans le prétexte. Le sang, le cul, ça fait peut-être vendre, mais ça ne donne pas d'intérêt spécifique à une oeuvre, surtout dans les années 2000. Quand Peckinpah a sorti 'The wild Bunch' (la horde sauvage) à la fin des années soixante, ou quand Eastwood a sorti des westerns apocalyptiques ou crépusculaires quelques années plus tard, cela pouvait faire sens par rapport à l'histoire du western (classique + néo-western).
Mais là, on est bien loin de tout cela, malheureusement.
Je ne sais pas ce que l'appétence actuelle pour la radicalité (idéologique ou politique), voire la fascination pour la violence, dit de nos sociétés, de ce que nous sommes collectivement, mais je dois avouer me poser de sérieuses questions.
Avons-nous collectivement oublié, dans cette période bénie de 80 ans sans guerre sur notre sol, ce qu'était le prix de la vie, ce que cela faisait de voir des gens mourir par milliers ? On me répondra sans doute qu'il faut arrêter d'aller chercher midi à quatorze heures, qu'il s'agit en l'espèce d'une oeuvre de fiction, que c'est pas sérieux, qu'il faut arrêter de tout sur-analyser, etc....
Mouuais...si on veut. Je garde mes questionnements malgré tout, mais n'en dis pas davantage, ce n'est pas le lieu.
Je finirai quand même par quelque chose de positif, à savoir le dessin de Boucq et les choix de colorisation, bien en rapport avec l'histoire racontée pour les derniers, et très agréable à regarder pour le premier. C'est, à mon humble, le seul vrai point positif de ce Bouncer. (je précise par honnêteté que je me suis arrêté à la fin du deuxième tome, et n'ai donc pas d'avis sur l'entièreté de la série).
Voilà, désolé pour le côté 'règlement de compte à OK Bouncer', je ne prends aucun plaisir à descendre (sic !) le travail de quelqu'un, mais, au moins, les gens qui décideront d'acheter la BD en ayant lu ma petite chronique, sauront exactement à quoi s'attendre. Libre à eux de voir ensuite si ça leur plaît, ou pas....
Je n'ai vraiment pas aimé cette lecture. Pour le moment j'ai beaucoup de mal avec les scénarii de Runberg. Encore une fois, j'ai trouvé le récit très convenu avec des schémas d'une trop grande facilité.
De plus j'ai vite trouvé Xia l'héroïne principale très vite insupportable avec son langage ado relâché et lourdingue à force d'insister sur la sexualité supposée de Vitellius son pseudo coéquipier.
L'introduction d'un personnage mâle très cliché macho qui se révèle archi nul en comparaison de Xia aurait pu être une bonne idée. Mais la dérision tourne vite court et les situations sont si insignifiantes que cela ne m'a même pas fait sourire.
Enfin avoir une héroïne qui a constamment une bouteille d'alcool à la bouche n'est pas dans mes goûts.
Le graphisme de Grun aurait pu me faire ajouter une étoile mais contrairement aux avis précédents j'ai tiqué sur plusieurs passages. En premier lieu Xia est le cliché de la bombasse sexuelle attrape-ado mâle. Ensuite j'ai trouvé que son visage n'était pas du tout constant au fil des cases avec certains dessins où elle est franchement vieille et laide.
Enfin je n'ai pas été séduit par une mise en couleur assez pâlotte à mes yeux.
Une lecture très décevante.
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Serpents et Échelles
J’ai essayé de lire cette BD mais je ne suis pas arrivé au bout et je n’ai pas aimé. Le texte est trop compliqué et difficile à suivre. Alan Moore utilise beaucoup de mots et de références que je ne comprends pas. C’est fatigant et ennuyeux. Les dessins de Eddie Campbell sont parfois beaux, mais ils ne suffisent pas à rendre la lecture agréable. Il n’y a pas de scénario clair, ce qui rend l’histoire confuse. J’ai eu l’impression de ne rien comprendre et de perdre mon temps.
Bellatrix
Bonjour à tous, Entièrement de l'avis des critiques précédentes. Des avions, des révolvers, des autos style Bugatti année 1920, des chemises et pantalons similaires à ceux des bipèdes terriens et.... cerise sur le gâteau: le mot ‘Hotel’, fièrement affiché au fronton de l'établissement dans lequel souhaitent séjourner nos héroïnes! (page 8) Aïe... c'est à croire qu'on parle des langues de la terre sur Bellatrix. Alors, dans ces conditions, pourquoi avoir besoin de traducteurs fournis par les Avarans pour dialoguer sans encombre avec les autochtones! Mais comment Leo a-t-il pu commettre une pareille bourde!
Made in Korea
A l'instar de Cacal69, je me suis laissé tenté par l'offre découverte à 10€ de Made in Korea. Une couverture sympathique et un pitch intéressant (à défaut d'être original) sur la parentalité et l'IA avaient fini de me convaincre à l'acheter. Je le regrette : Made in Korea est médiocre. Les sujets abordés s'empilent à une telle vitesse qu'ils ne sont qu'à peine effleurés. Cela ressemble à une sorte de check-list avec autant de thèmes à cocher pour remplir les cases. L'écriture de l'univers et des personnages est tellement sommaire qu'elle ne crée aucune attache, aucune émotion entre le lecteur et des protagonistes au comportement aberrant. La fin est écrite à l'arrachée, sans queue ni tête et finit de clore un récit insipide et rapidement oubliable, avec un dessin inégal qui ne remontera pas la note de cet album.
Jules Verne et l'astrolabe d'Uranie
Enfant, j'ai lu la plupart des livres de Jules Verne, y compris les moins connus. C'est donc avec un certain intérêt mêlé à la curiosité que j'ai entamé la lecture de ce diptyque qui met en scène Jules Verne qui se mue en chasseur de fantôme et qui découvrira un complot dantesque. Dit comme cela, c'est un peu idiot, et ce n'est pas totalement faux: c'est un peu grand-guignolesque, avec un savant fou bien fou, le tout mâtiné de visions du IIIème Reich. C'est cliché, mais cela pourrait à priori être potable/distrayant pour peu qu'on ne connaisse pas l'œuvre de Jules Verne. Hélas c'est mon cas, et très franchement c'est la catastrophe: le scénario n'est qu'un plagia assumé de plusieurs livres de Verne qui ont été mixés ensemble pour faire une espèce de bouillie indigeste. Nous avons donc : 1)"Une ville flottante" pour la partie sur le Great Eastern 2)Le Château des Carpathes pour toute la partie sur le fantôme 3)"Maître du monde" pour toute la partie savant fou (second tome) Avec des allusions diverses et variées à "20000 lieues sous les mers", Le Tour du monde en 80 jours, et Voyage au centre de la Terre qui ont en commun leur absence de subtilité. Ajoutons à cela d'autres soucis: D'abord, l'auteur s'est très mal documenté: l'intérieur du Great Eastern est en fait celui du Titanic (par exemple), et dans le premier tome, on nous explique que ce voyage est un cadeau fait à Jules Verne par son frère afin de le distraire...Sauf que voyager à bord du Great Eastern était un rêve que Jules Verne poursuivait depuis presque 10 ans, et il s'agissait une des motivations premières de sa carrière d'écrivain au départ, car il s'était juré de pouvoir un jour gagner assez d'argent pour se payer le trajet....Quand quelque chose définit à ce point un homme, on ne le passe pas sous silence. Jules Verne lui-même est présenté comme un gamin immature, sachant à quel point le personnage était calculateur, cela laisse sans voix. De même que la part d'ombre de l'auteur (un certain antisémitisme) est tout simplement ignoré, car on est dans un univers assez manichéen: le méchant est méchant (ses motivations sont grotesques), et le gentil est gentil.
Sherlock Holmes (Le Verger éditeur)
Je vais contredire l'avis précédent car je suis fan de Sherlock Holmes et je n'ai pas du tout accroché à cette série. Que l'on vante les charmes patrimoniaux d'une région est légitime. Par contre utiliser de façon indue la notoriété d'un illustre personnage pour vendre une soupe tiède m'ennuie fortement. Notre héros débarque en touriste dans un scénario vide et peu crédible qui se partage entre résumé historique d'un syndicat d'initiative et pseudo récit d'espionnage qui tourne vite au ridicule. Pour gonfler un scénario qui hésite entre Mata-Hari et Da Vinci Code les auteurs piochent dans les méchants et stupides prêtres du Vatican pour donner du corps à un récit très creux. Les dialogues sont d'une grande banalité et presque aucun code traditionnel du héros n'est respecté. Pour compléter ce quasi sacrilège, le graphisme de Manunta ne m'a pas convaincu. Sherlock Holmes déjà mûr est présenté comme un jeune dandy au look très moderne. Les personnages sont très figés avec une mise en couleur criarde qui enlaidit les beaux villages alsaciens. L'introduction du personnage de l'espionne n'a pour unique but de proposer une page de nue chère à l'auteur. Une lecture qui m'a déplu de bout en bout.
Les Eternels - Dessein intelligent
Gâchis industriel - Pour la deuxième fois, Neil Gaiman travaille pour Marvel Comics. le premier essai (Marvel 1602) en 2003 ne m'avait pas convaincu. de juin 2006 à février 2007 (en 7 épisodes), Gaiman se consacre à ramener sur le devant de la scène une création de Jack Kirby (19 épisodes de juillet 1976 à janvier 1978). Un jeune interne de médecine rêve (ou cauchemarde) d'une race de dieux créant 2 espèces pour peupler la terre. Il reçoit la visite d'un homme étrange lui promettant de lui révéler les mystères de ce qui ressemble fort à une secte de fous furieux. Il est agressé et enlevé sous ses yeux peu de temps après par des hommes en noir. Une jeune femme fort séduisante, sans le sou et avec une prédilection pour la couleur vert organise une soirée pou un curieux ambassadeur. Iron Man reconnaît en elle une ancienne membre des Avengers. Un enfant de onze ans est la coqueluche des médias et il accepte de croire l'histoire du jeune interne. Une brillante jeune femme au passé inexistant invente des armes innovantes pour le compte de Stark Industries. Petit à petit la mythologie associée aux Eternals refait surface au fur et à mesure que les uns et les autres recouvrent la mémoire et découvrent qui a ravalé les Eternals au rang de simples humains. À la fin de ma lecture, je suis incapable de trouver un seul aspect positif à cette histoire. Pour commencer, je ne comprends pas à qui elle est destinée. Soit vous connaissez déjà les Eternals, et dans ce cas, leur recherche d'identité n'a aucun commencement d'intérêt puisque la fin est courue d'avance. Soit vous ne les connaissez pas et dans ce cas ils resteront pour vous des gens avec des jolis costumes (mais guère plus) car Gaiman ne prend pas la peine de les doter d'une personnalité propre. Ensuite les illustrations sont réalisées par John Romita Jr. Et le pire, c'est qu'il s'est appliqué. Ce dessinateur réussit l'exploit peu enviable de me faire préférer les cases sans décors à celles où il esquisse l'environnement. Je préfère de loin les harmonies de mise en couleur de Matt Hollingsworth à ces décors en parton pâte sans âme, ni caractéristiques. John Romita Jr. Exécute des dessins qui sont tout en apparence, sans aucune substance. Lorsqu'il singe Jack Kirby, il rend évidente son incapacité à ne serait-ce qu'utiliser correctement les points noirs d'énergie à la Kirby ou à rendre impressionnante la dimension d'un Céleste. Sous sa plume tout semble n'être qu'un décor de cinéma sans épaisseur, 100% artificiel. Les expressions des visages sont limitées à une demi-douzaine, toutes interchangeables d'un visage masculin à un visage féminin. Il sature ses cases de traits non signifiants dépourvus de tout impact visuel. Tout est en toc, c'est un naufrage graphique d'autant plus navrant qu'il a dû passer pas mal de temps sur ses planches. Et le scénario de Neil Gaiman est à l'unisson de ces illustrations. À l'évidence il a mis son talent au service des exigences éditoriales de Marvel et le récit comporte des passages à ce point artificiels que même le lecteur le plus indulgent se surprend à tiquer. On a ainsi le droit à plusieurs références à Civil War qui tombent comme un cheveu sur la soupe. Mais au-delà de ces références, c'est tout l'objectif de cette histoire qui apparaît comme téléguidé par Joe Quesada, l'éditeur en chef de Marvel. En gros, Gaiman se contente de présenter les Eternals à une nouvelle génération de lecteurs pour que Marvel lance derrière une nouvelle série qui aura duré tout juste 9 épisodes. L'histoire se termine sans que le lecteur ait doit à une fin en bonne et due forme. La majeure partie de l'intrigue est laissée en plan pour que le suivant puisse continuer. Neil Gaiman bute également sur la même difficulté que Jack Kirby : la mythologie des Eternals est tellement riche que l'univers partagé de Marvel n'est pas assez grand pour l'accueillir. Soit vous êtes un fan de Neil Gaiman, et il vaut mieux que vous évitiez de lire ce recueil qui le ferait chuter de plusieurs crans dans votre estime. Soit vous ne connaissez pas Gaiman (si, il paraît qu'il en existe encore) et il vaut mieux que vous commenciez par une autre de ses histoires. Enfin, si vous avez une attirance pour les Eternals, je vous conseille de lire Earth X dans lequel Alex Ross et Jim Krueger mettent en valeur de manière admirable l'héritage de Jack Kirby.
Spirou et Fantasio Classique - La Baie des Cochons
Le scénario est indigent. La BD ne s'adresse à personne: Ni aux enfants, qui ne doivent rien comprendre avec des références à d'autres albums, et un thème et des personnages historiques non contextualisés. Ni aux adultes, avec une histoire simplète, des dialogues avec des accents ridicules, un traitement des personnages historiques catastrophique. Passez votre tour sur cet album, il y a des sorties bien plus intéressantes avec Spirou!
Helios
J'ai été vraiment étonné de la BD, mais je suis vraiment pas du tout intéressé par celle-ci. En fait, il va être difficile d'expliquer ce qui m'a rebuté dans la BD. Déjà, le premier hic c'est que je trouve qu'on est dans les limites de la bande-dessinée. Il s'agit de planches entières (sur les deux pages) dans laquelle des personnages évoluent, sans parole. Lorsque je dis qu'on est dans les limites de la bande-dessinée, c'est que l'histoire est presque inexistante. Il n'y a que le texte d'introduction suivi d'un long voyage des personnages. La lecture est vraiment brève la première fois, et c'est surtout une question d'appréciation personnelle : pour ma part, on est dans de l'illustration plus que de la narration. De façon formelle, il y a bien une juxtaposition volontaire entre les images qui racontent quelque chose, mais chaque image a été travaillée pour elle même, pas en rapport avec les autres. Ça se tient sur la corde raide entre l'illustration pure (ce qu'elle est selon moi) et la BD, ce qu'elle est aussi selon la définition de chacun. Maintenant, qu'en est-il de l'histoire ? Eh bien, je n'ai pas trouvé grand chose d'intéressant à celle-ci. Pour faire court, il y a une multitude de personnages décrits à la fin par leur rôle, et l'expédition va les voir disparaitre petit à petit. Sauf qu'à la différence d'une BD de Claude Ponti où les arrières-plans sont truffés d'histoires secondaires dans laquelle il est possible de voir des personnages vivre une tout autre aventure que celle présentée en premier plan, là ils vivent tous l'aventure du voyage. La différence me semble plus être le moment où ils disparaissent. Après deux lectures successives, je n'ai pas vu l'intérêt de la relire. C'est difficile de parler d'une telle BD : je n'ai pas aimé la lecture, je trouve qu'on est dans la limite d'une BD, les personnages qui sont l'intérêt de l'histoire n'occupent qu'une place minuscule dans le dessin de son ensemble. Bref, je n'ai pas vraiment saisi l’intérêt de la BD au-delà des jolies images. Et je dois dire que c'est difficile pour moi d'en parler.
Bouncer
Que faut-il faire lorsque l'on est à ce point là déçu à la lecture d'une BD dont on avait entendu plutôt du bien ? Pour tout dire, je m'apprêtais à fermer ma grande bouche, à ne pas laisser le moindre avis, lorsque je suis tombé sur la chronique précédente de 'balai à Chiotte'. Je dois avouer me retrouver dans de nombreux arguments avancés par mon devancier. Je ne vais donc pas les répéter, ni insister encore sur l'épaisseur du scénario qui pourrait entrer en compétition avec une feuille de papier à cigarette, ou sur les poncifs, et autres stéréotypes mille fois ressassés qui donnent l'impression que le lecteur / la lectrice est un peu pris pour un benêt. Bref.... Surtout, ce qui gêne principalement l'amateur de westerns que je suis, c'est cette tendance très actuelle à se livrer à des déchaînements purement gratuits de violence, juste pour le plaisir de montrer des meurtres, des viols, des suicides, des décapitations, des gens scalpés, etc, etc, n'en jetez plus !! Alors bien sûr, la 2de moitié du XIXème siècle aux US ne fut pas une époque de tout repos, ni 'a bed of roses' comme ils disent là-bas, soit, dont acte, mais de là à utiliser le moindre ersatz de scénario, la moindre pseudo vengeance, pour s'adonner à ce que j'imagine être un plaisir voyeur, et laisser libre cours à son goût du sang, me laisse plus que dubitatif. A cela, on rajoutera que, comme cela a largement été documenté par de nombreux historiens, le quotidien de celles et ceux qui ont vécu le conquête de l'ouest, la 'Frontier', et la progression vers le Far West, n'était pas une suite sans fin de tueries. Le quotidien des habitants était, la plupart du temps, d'une grande banalité. (Sans pour autant oublier les épisodes sanglants et dramatiques qui ont aussi émaillé la vie des gens, bien sûr). Donc, on voit bien que l'on est dans le prétexte. Le sang, le cul, ça fait peut-être vendre, mais ça ne donne pas d'intérêt spécifique à une oeuvre, surtout dans les années 2000. Quand Peckinpah a sorti 'The wild Bunch' (la horde sauvage) à la fin des années soixante, ou quand Eastwood a sorti des westerns apocalyptiques ou crépusculaires quelques années plus tard, cela pouvait faire sens par rapport à l'histoire du western (classique + néo-western). Mais là, on est bien loin de tout cela, malheureusement. Je ne sais pas ce que l'appétence actuelle pour la radicalité (idéologique ou politique), voire la fascination pour la violence, dit de nos sociétés, de ce que nous sommes collectivement, mais je dois avouer me poser de sérieuses questions. Avons-nous collectivement oublié, dans cette période bénie de 80 ans sans guerre sur notre sol, ce qu'était le prix de la vie, ce que cela faisait de voir des gens mourir par milliers ? On me répondra sans doute qu'il faut arrêter d'aller chercher midi à quatorze heures, qu'il s'agit en l'espèce d'une oeuvre de fiction, que c'est pas sérieux, qu'il faut arrêter de tout sur-analyser, etc.... Mouuais...si on veut. Je garde mes questionnements malgré tout, mais n'en dis pas davantage, ce n'est pas le lieu. Je finirai quand même par quelque chose de positif, à savoir le dessin de Boucq et les choix de colorisation, bien en rapport avec l'histoire racontée pour les derniers, et très agréable à regarder pour le premier. C'est, à mon humble, le seul vrai point positif de ce Bouncer. (je précise par honnêteté que je me suis arrêté à la fin du deuxième tome, et n'ai donc pas d'avis sur l'entièreté de la série). Voilà, désolé pour le côté 'règlement de compte à OK Bouncer', je ne prends aucun plaisir à descendre (sic !) le travail de quelqu'un, mais, au moins, les gens qui décideront d'acheter la BD en ayant lu ma petite chronique, sauront exactement à quoi s'attendre. Libre à eux de voir ensuite si ça leur plaît, ou pas....
Space Relic Hunters
Je n'ai vraiment pas aimé cette lecture. Pour le moment j'ai beaucoup de mal avec les scénarii de Runberg. Encore une fois, j'ai trouvé le récit très convenu avec des schémas d'une trop grande facilité. De plus j'ai vite trouvé Xia l'héroïne principale très vite insupportable avec son langage ado relâché et lourdingue à force d'insister sur la sexualité supposée de Vitellius son pseudo coéquipier. L'introduction d'un personnage mâle très cliché macho qui se révèle archi nul en comparaison de Xia aurait pu être une bonne idée. Mais la dérision tourne vite court et les situations sont si insignifiantes que cela ne m'a même pas fait sourire. Enfin avoir une héroïne qui a constamment une bouteille d'alcool à la bouche n'est pas dans mes goûts. Le graphisme de Grun aurait pu me faire ajouter une étoile mais contrairement aux avis précédents j'ai tiqué sur plusieurs passages. En premier lieu Xia est le cliché de la bombasse sexuelle attrape-ado mâle. Ensuite j'ai trouvé que son visage n'était pas du tout constant au fil des cases avec certains dessins où elle est franchement vieille et laide. Enfin je n'ai pas été séduit par une mise en couleur assez pâlotte à mes yeux. Une lecture très décevante.