Bon, j'ai relu deux fois l'album avant d'exprimer mon ressenti mais c'est bien la déception qui l'emporte.
L'atmosphère avec envahissement extraterrestre et tout le toutim, ça m'amuse et c'est souvent intrigant mais il y a un truc qui cloche dans cette histoire. Déjà, la manière dont c'est raconté, avec des termes scientifiques pénibles, la vitesse d'exécution des faits et l'absence de sympathie envers les protagonistes à peine esquissés.
Ensuite, les dessins même si corrects dans l'ensemble, font preuve d'une grande pauvreté au niveau des décors et les créatures ne marquent pas, ne sont jamais excitantes pour la rétine.
En fait, c'est mou du genou. Le dernier quart a fini par m'achever puisque ça part dans tout les sens (la machine à remonter le temps réalisée à la six-quatre-deux, les tirades incompréhensibles autour du "temps"...) si bien que je ne suis pas sûr d'avoir compris grand chose à cette histoire confuse qui se finit dans une indifférence totale de ma part.
Le terme de kitch a dû être inventé par je ne sais qui à la suite de sa lecture de cette série. Action capillotractée, l'on passe du coq à l'âne, bon pas trop grave tout ça me direz-vous. Mais hélas, mille fois, hélas, il y a le héros qui est aussi charismatique qu'un bulot sur un étal du sud de la France en fin de marché, s'y ajoute quelques bombasses qui ont la fâcheuse tendance à égarer le haut de leurs maillots de bain. Bref scénaristiquement nous ne sommes donc pas dans des sommets.
Et puis il y a le dessin, certains considèrent Sergio Macédo comme un grand, alors oui il y a du boulot, mais le rendu ne me convient pas, il fait figé, sans âme. Pour moi dans le même genre, il y a Segrelles, Jeronaton et Macedo que je mets dans un même paquet et le moins que l'on puisse dire est que cela a beaucoup vieillit.
Pas grand chose d'autre à en dire, ces auteurs doivent avoir inspiré des dessinateurs plus récents, fort heureusement cela ne se voit pas trop dans leurs œuvres actuelles.
Aucun intérêt de lire cette BD. Surtout à ne pas offrir à quelqu'un qui tenterait pendant longtemps de tomber enceinte, surtout pas à quelqu'un qui a fait une procréation assistée. Dans un chapitre, l'héroïne s'autorise de fumer des cigarettes et boire de l'alcool pendant sa grossesse. Elle prend sa situation "avec légèreté" et donne une impression de quelqu'un de très superficiel.
Une tentative de faire rigoler, mais un échec complet.
Daniel Bultreys et moi n’avons pas le même sens de l’humour. Du coup, c’est assez difficile pour moi de juger cette série quand ce qui le fait rire me laisse de marbre ou m’horripile.
Deux exemples :
1° Un des gags de ce recueil se résume en une grande illustration sur laquelle on peut voir une vieille dame dans un parking de supermarché griffer par maladresse les voitures stationnées avec son caddie alors qu’un client rage sur elle en voyant sa voiture griffée. Sincèrement, je ne vois pas où c’est censé être amusant. La petite vieille ne fait pas exprès de griffer les voitures, la colère du type est compréhensible (ce n’est jamais amusant de retrouver sa voiture griffée de la sorte) et j’imagine la suite de l’histoire avec le type qui va trouver la vieille dame, lui montre ce qu’elle a fait. Ils rédigent un constat, la vieille dame a une assurance familiale qui prend en charge les frais de carrosserie et voilà… Et je ne vois toujours pas ce qu’il y a de drôle…
2° Un gag construit en quatre cases. Plan serré sur un vieux monsieur à qui sa femme s’adresse en lui demandant : « A ton avis, je prends l’agneau en gelée ou le filet de saumon, sauce aux herbes ? » Le monsieur répond et là, plan large, on voit la dame lui dire que ce n’est pas pour lui mais pour le chat et on voit l’étalage de boîtes d’aliments pour chat. Bon, déjà en soi, ce gag n’est pas vraiment hilarant, plutôt prévisible et assez poussif. Mais le scénariste va en faire un gag récurrent qui se présente sous la forme suivante : plan serré sur le monsieur, la dame demande « tu préfères l’agneau ou le saumon ? » Le monsieur répond et là, plan large on voit la dame devant le même étal d’aliments pour chats mais, nuance, au téléphone, et expliquant au monsieur qu’elle ne lui demande pas à lui mais bien au chat. Honnêtement, non seulement ce gag ne fonctionne pas mieux que le premier mais ce n’est même pas une récurrence tant le deuxième est similaire au premier. C’est juste du remplissage et un gros manque d’inspiration.
Par ailleurs, les personnages sont très caricaturaux et les idées préconçues sont légion. Alors certes la caricature consiste à user de ces idées préconçues mais celle qui marche avec moi se moque de ces idées et non des gens qui les illustrent. Se moquer d’une grosse dame parce qu’elle est grosse, je ne vois pas ce qu’il y a de drôle, se focaliser sur une adepte du bio et du vegan et la dessiner comme une femme aigrie et ridée, c’est sans nuance, sans subtilité et, à nouveau, je ne trouve pas ce personnage drôle. Alors quand un gag consiste à montrer la personne en surpoids tout sourire prendre une barquette de fraises du Perou à 2€ du kilo alors que la vegan aigrie en prend une bio à 15€ du kilo en lui lançant un regard qui tue… ben je comprends pas ce qu’il y a de drôle…
Sinon, le dessin de Marco Paulo est plutôt sympa et le petit format de l’album convient bien au concept.
… Mais soyons clairs : je n’ai pas aimé.
Je vais surfer sur les avis précédents. Il y a trop de scories pour cette série qui aurait pu faire beaucoup mieux et qui ne se contente que de moyen.
Graphiquement, j'aime assez la ligne claire donc je ne suis pas bloqué. D'autant que c'est souvent un choix judicieux pour donner vie à une histoire 50's ou 60's. Sauf qu'au lieu d'avoir une ligne moderne à la Caroline Baldwyn ou précise à la B&M, on a ici droit à un dessin presque destiné à un très jeune public. D'autant que ça le trait est epais. Si les voitures et l'environnement d'époque reçoivent un traitement bien travaillé, les personnages sont eux succinctement croqués. 4 traits et hop, les yeux, le nez, la bouche. Cela rend le tout inexpressif à l'extrême. Le dessin devient plus old-school que les modèles type Jourdan qui étaient elles contemporaines de cette période.
Si les divers véhicules sont bien rendus, les planches semblent travaillées pour en loger le plus possible. Ainsi des scènes de dialogue en intérieur sont entrecoupées de vues d'extérieur avec moultes camionnettes publicitaires et autres camions citernes de l'époque. Une impression de sur-abondance se dégage, comme si les auteurs n'en faisaient pas assez. Également comme si on avait affaire à une plaquette pub dont l'histoire n'est qu'un prétexte.
Ajoutons à cela que les protagonistes nous donnent systématiquement les noms de voiture. Cetyes c'est la collection Calandres mais on est là pour lire une histoire...
Et c'est là que le bat va encore plus blesser.
Les enquêtes sont assez ridicules. Déjà parce que les motivations des coupables sont vaseuses. Ensuite parce que les indices sont "posés" ça et là comme un cheveu sur la soupe. Qu ils ne sont découverts que par inadvertance mais surtout que par un journaliste, les policiers, passés avant, sont bien trop nuls et imbus pour s'abaisser à enquêter (d'ailleurs il est étonnant de voir à quel point les gens parlent à un journaliste inconnu) . Les révélations des témoins sont cachées bien souvent (dites à l'oreille du héros). Et le tout sur fond de dialogues inutiles écrits en gros dans les bulles. Bref c'est sans intérêt.
Les personnages aussi sont sans intérêt. Il n'ont pas de profondeur, souvent des réactions inappropriées. Les personnages principaux ne sont pas crédibles quant aux secondaires, ils ne servent à pas grand chose et semble être mis là comme les indices, pour pimenter l'ensemble mais sans justification vraiment nécessaire.
Les auteurs nous indiquent en fin d'albums qu'ils ont travaillé également sur une route mythique française (on est loin de la 66). OK. Mais rien dans l'histoire ne justifie cela. C'est juste posé en plus dans un carnet de documentation complémentaire avec les données techniques des voitures, ce qui renforce encore l'aspect plaquette publicitaire.
Dernier point et non des moindres, certaines paroles sont tout bonnement racistes (je pense ici à l'épisode avec les gitans). Et si les BD de notre enfance pouvaient expliquer certains de ces aspects car elles étaient contemporaines des faits et donc forcément impactées par un courant de pensée (coucou Herge), en 2013, on peut faire "d'époque" en se détachant de certaines pensées.
Bref. En résumé, les auteurs arrivent à faire des bd plus datées et désuètes que les originales d'époque. Pas utile.
Je viens enfin de lire cet album que j'ai acheté au salon de la BD il y a deux ans et que j'avais pour l'instant laissé de côté. Et bien, quelle déception !
Graphiquement rien à redire, sinon ce chapitrage qui n'apporte rien d'extraordinaire, sinon faire perdre 2 pages à chaque fois pour 2 petits dessins.
Niveau scénario, à la lecture je n'ai pas compris le message, l'histoire qu'on a voulu nous raconter : pas de trame clairement construite.
L'introduction et l'épilogue sont liés mais pour nous emmener où ?
Au milieu de l'album des choses intéressantes autour de la guerre mais où est le liant ?
A la base j'ai pris cet album car j'aime bien Riff Reb's, dont j'ai lu une partie de l'oeuvre.
Mais cet opus ne passera pas à la postérité, ni ne restera donc dans ma bibliothèque.
Mon avis sur cet album est plus que mitigé. Autant sur les Géants pétrifiés, j'ai adhéré au scénario et ai eu plus de mal avec le dessin, autant celui-ci aborde un graphisme plus conventionnel pour la série (quoique...) et autant le scénario est d'un décevant. Il utilise des ficelles grosses comme le pouce d'un haltérophile. A moins que la cible affichée soit un gamin de 10 ans…
Mais à elle seule l’histoire du mouflet qui améliore la machine est d’un pathétique grotesque.
On peut louer la qualité de documentation du Paris du début du siècle, son patois, son style vestimentaire, mais ça ne fait en aucun cas une bonne bd et surtout pas une bonne histoire.
A oublier et à ne pas renouveler…
J'emprunte cet ouvrage à la bibliothèque malgré la couverture peu engageante à mes yeux. Je n'aime à priori pas le gore mais prête à tenter de nouvelles lectures. C'est que, au vu de la mention sur la quatrième de couverture, je me dis que ça va être une dénonciation des dérives de l'utilisation du progrès scientifique à des fins d'eugénisme. Alors pour commencer je confirme, je n'aime pas le gore. Défilé de docteurs fous, de mutilations, de purulences diverses, c'est verdâtre, beuark.
Côté scénario : une histoire par chapitre. Il y avait peut-être une intention humaniste à comprendre, mais je n'ai pas pu passer outre la forme du message et j'ai dû passer à côté. Difficile pour moi également d'apprécier le dessin, quand on ne voit que des personnages à bubons suintants dans des ambiances glauques, bof... Je me suis fait la réflexion que c'était dommage de dépenser tant d'heures de travail pour ça, parce que c'est indéniable, le dessinateur a travaillé son sujet. Amis du pus, de la morve et tutti quanti, vous trouverez sans doute votre bonheur ! J'ai vu qu'il existait un tome 2, non merci.
Pas grand chose à dire sur cette bd si ce n'est qu'à sa lecture, on comprend que c'est Froideval qui tirait Ledroit vers le bas dans Les Chroniques de la Lune Noire...
Scénario inexistant, dessin moche et couleurs ratées, rien ne sauve cette bd.
C'est vulgaire, idiot et donc totalement inintéressant.
Bon, ben non, j’ai beau chercher, j’ai eu beau aller au bout de la petite centaine de pages de cet album, je n’ai pas trouvé le moindre petit truc qui m’aurait faire rire, voire même sourire. Et donc voilà la « note » en conséquence…
Je ne connais pas l’auteur – visiblement auteur de romans aussi, peut-être d’autres BD. Mais cette lecture ne me pousse pas à aller plus loin dans son œuvre.
Ici, l’auteur se met en scène, avec quelques rares autres personnages récurrents, dans un dessin et une colorisation à l’informatique visiblement, ultra simpliste et semi-caricatural. Pas du tout mon truc, mais sur des strips d’humour, ce point n’est pas forcément rédhibitoire. Sauf que là rien ne vient contrebalancer cet aspect, car je n’ai rien trouvé de drôle.
L’ensemble se présente comme une succession de constatations, de conseil, de remarques sur les « mecs » (l’auteur en étant donc l’archétype), un peu comme une foule d’albums l’ont aussi fait sur les filles, dans une vague « girly » commerciale et insipide le plus souvent.
Mais l’humour tombe à plat, l’auto-dérision, le second degré sont faiblards, mécanique du « gag » et chute ne surprenant personne.
Bref, une lecture hautement dispensable je pense !
Note réelle 1,5/5.
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Akkad
Bon, j'ai relu deux fois l'album avant d'exprimer mon ressenti mais c'est bien la déception qui l'emporte. L'atmosphère avec envahissement extraterrestre et tout le toutim, ça m'amuse et c'est souvent intrigant mais il y a un truc qui cloche dans cette histoire. Déjà, la manière dont c'est raconté, avec des termes scientifiques pénibles, la vitesse d'exécution des faits et l'absence de sympathie envers les protagonistes à peine esquissés. Ensuite, les dessins même si corrects dans l'ensemble, font preuve d'une grande pauvreté au niveau des décors et les créatures ne marquent pas, ne sont jamais excitantes pour la rétine. En fait, c'est mou du genou. Le dernier quart a fini par m'achever puisque ça part dans tout les sens (la machine à remonter le temps réalisée à la six-quatre-deux, les tirades incompréhensibles autour du "temps"...) si bien que je ne suis pas sûr d'avoir compris grand chose à cette histoire confuse qui se finit dans une indifférence totale de ma part.
Vic Voyage
Le terme de kitch a dû être inventé par je ne sais qui à la suite de sa lecture de cette série. Action capillotractée, l'on passe du coq à l'âne, bon pas trop grave tout ça me direz-vous. Mais hélas, mille fois, hélas, il y a le héros qui est aussi charismatique qu'un bulot sur un étal du sud de la France en fin de marché, s'y ajoute quelques bombasses qui ont la fâcheuse tendance à égarer le haut de leurs maillots de bain. Bref scénaristiquement nous ne sommes donc pas dans des sommets. Et puis il y a le dessin, certains considèrent Sergio Macédo comme un grand, alors oui il y a du boulot, mais le rendu ne me convient pas, il fait figé, sans âme. Pour moi dans le même genre, il y a Segrelles, Jeronaton et Macedo que je mets dans un même paquet et le moins que l'on puisse dire est que cela a beaucoup vieillit. Pas grand chose d'autre à en dire, ces auteurs doivent avoir inspiré des dessinateurs plus récents, fort heureusement cela ne se voit pas trop dans leurs œuvres actuelles.
Corps de Rêves
Aucun intérêt de lire cette BD. Surtout à ne pas offrir à quelqu'un qui tenterait pendant longtemps de tomber enceinte, surtout pas à quelqu'un qui a fait une procréation assistée. Dans un chapitre, l'héroïne s'autorise de fumer des cigarettes et boire de l'alcool pendant sa grossesse. Elle prend sa situation "avec légèreté" et donne une impression de quelqu'un de très superficiel. Une tentative de faire rigoler, mais un échec complet.
Au grand magasin
Daniel Bultreys et moi n’avons pas le même sens de l’humour. Du coup, c’est assez difficile pour moi de juger cette série quand ce qui le fait rire me laisse de marbre ou m’horripile. Deux exemples : 1° Un des gags de ce recueil se résume en une grande illustration sur laquelle on peut voir une vieille dame dans un parking de supermarché griffer par maladresse les voitures stationnées avec son caddie alors qu’un client rage sur elle en voyant sa voiture griffée. Sincèrement, je ne vois pas où c’est censé être amusant. La petite vieille ne fait pas exprès de griffer les voitures, la colère du type est compréhensible (ce n’est jamais amusant de retrouver sa voiture griffée de la sorte) et j’imagine la suite de l’histoire avec le type qui va trouver la vieille dame, lui montre ce qu’elle a fait. Ils rédigent un constat, la vieille dame a une assurance familiale qui prend en charge les frais de carrosserie et voilà… Et je ne vois toujours pas ce qu’il y a de drôle… 2° Un gag construit en quatre cases. Plan serré sur un vieux monsieur à qui sa femme s’adresse en lui demandant : « A ton avis, je prends l’agneau en gelée ou le filet de saumon, sauce aux herbes ? » Le monsieur répond et là, plan large, on voit la dame lui dire que ce n’est pas pour lui mais pour le chat et on voit l’étalage de boîtes d’aliments pour chat. Bon, déjà en soi, ce gag n’est pas vraiment hilarant, plutôt prévisible et assez poussif. Mais le scénariste va en faire un gag récurrent qui se présente sous la forme suivante : plan serré sur le monsieur, la dame demande « tu préfères l’agneau ou le saumon ? » Le monsieur répond et là, plan large on voit la dame devant le même étal d’aliments pour chats mais, nuance, au téléphone, et expliquant au monsieur qu’elle ne lui demande pas à lui mais bien au chat. Honnêtement, non seulement ce gag ne fonctionne pas mieux que le premier mais ce n’est même pas une récurrence tant le deuxième est similaire au premier. C’est juste du remplissage et un gros manque d’inspiration. Par ailleurs, les personnages sont très caricaturaux et les idées préconçues sont légion. Alors certes la caricature consiste à user de ces idées préconçues mais celle qui marche avec moi se moque de ces idées et non des gens qui les illustrent. Se moquer d’une grosse dame parce qu’elle est grosse, je ne vois pas ce qu’il y a de drôle, se focaliser sur une adepte du bio et du vegan et la dessiner comme une femme aigrie et ridée, c’est sans nuance, sans subtilité et, à nouveau, je ne trouve pas ce personnage drôle. Alors quand un gag consiste à montrer la personne en surpoids tout sourire prendre une barquette de fraises du Perou à 2€ du kilo alors que la vegan aigrie en prend une bio à 15€ du kilo en lui lançant un regard qui tue… ben je comprends pas ce qu’il y a de drôle… Sinon, le dessin de Marco Paulo est plutôt sympa et le petit format de l’album convient bien au concept. … Mais soyons clairs : je n’ai pas aimé.
Une Aventure de Jacques Gipar
Je vais surfer sur les avis précédents. Il y a trop de scories pour cette série qui aurait pu faire beaucoup mieux et qui ne se contente que de moyen. Graphiquement, j'aime assez la ligne claire donc je ne suis pas bloqué. D'autant que c'est souvent un choix judicieux pour donner vie à une histoire 50's ou 60's. Sauf qu'au lieu d'avoir une ligne moderne à la Caroline Baldwyn ou précise à la B&M, on a ici droit à un dessin presque destiné à un très jeune public. D'autant que ça le trait est epais. Si les voitures et l'environnement d'époque reçoivent un traitement bien travaillé, les personnages sont eux succinctement croqués. 4 traits et hop, les yeux, le nez, la bouche. Cela rend le tout inexpressif à l'extrême. Le dessin devient plus old-school que les modèles type Jourdan qui étaient elles contemporaines de cette période. Si les divers véhicules sont bien rendus, les planches semblent travaillées pour en loger le plus possible. Ainsi des scènes de dialogue en intérieur sont entrecoupées de vues d'extérieur avec moultes camionnettes publicitaires et autres camions citernes de l'époque. Une impression de sur-abondance se dégage, comme si les auteurs n'en faisaient pas assez. Également comme si on avait affaire à une plaquette pub dont l'histoire n'est qu'un prétexte. Ajoutons à cela que les protagonistes nous donnent systématiquement les noms de voiture. Cetyes c'est la collection Calandres mais on est là pour lire une histoire... Et c'est là que le bat va encore plus blesser. Les enquêtes sont assez ridicules. Déjà parce que les motivations des coupables sont vaseuses. Ensuite parce que les indices sont "posés" ça et là comme un cheveu sur la soupe. Qu ils ne sont découverts que par inadvertance mais surtout que par un journaliste, les policiers, passés avant, sont bien trop nuls et imbus pour s'abaisser à enquêter (d'ailleurs il est étonnant de voir à quel point les gens parlent à un journaliste inconnu) . Les révélations des témoins sont cachées bien souvent (dites à l'oreille du héros). Et le tout sur fond de dialogues inutiles écrits en gros dans les bulles. Bref c'est sans intérêt. Les personnages aussi sont sans intérêt. Il n'ont pas de profondeur, souvent des réactions inappropriées. Les personnages principaux ne sont pas crédibles quant aux secondaires, ils ne servent à pas grand chose et semble être mis là comme les indices, pour pimenter l'ensemble mais sans justification vraiment nécessaire. Les auteurs nous indiquent en fin d'albums qu'ils ont travaillé également sur une route mythique française (on est loin de la 66). OK. Mais rien dans l'histoire ne justifie cela. C'est juste posé en plus dans un carnet de documentation complémentaire avec les données techniques des voitures, ce qui renforce encore l'aspect plaquette publicitaire. Dernier point et non des moindres, certaines paroles sont tout bonnement racistes (je pense ici à l'épisode avec les gitans). Et si les BD de notre enfance pouvaient expliquer certains de ces aspects car elles étaient contemporaines des faits et donc forcément impactées par un courant de pensée (coucou Herge), en 2013, on peut faire "d'époque" en se détachant de certaines pensées. Bref. En résumé, les auteurs arrivent à faire des bd plus datées et désuètes que les originales d'époque. Pas utile.
La Crève
Je viens enfin de lire cet album que j'ai acheté au salon de la BD il y a deux ans et que j'avais pour l'instant laissé de côté. Et bien, quelle déception ! Graphiquement rien à redire, sinon ce chapitrage qui n'apporte rien d'extraordinaire, sinon faire perdre 2 pages à chaque fois pour 2 petits dessins. Niveau scénario, à la lecture je n'ai pas compris le message, l'histoire qu'on a voulu nous raconter : pas de trame clairement construite. L'introduction et l'épilogue sont liés mais pour nous emmener où ? Au milieu de l'album des choses intéressantes autour de la guerre mais où est le liant ? A la base j'ai pris cet album car j'aime bien Riff Reb's, dont j'ai lu une partie de l'oeuvre. Mais cet opus ne passera pas à la postérité, ni ne restera donc dans ma bibliothèque.
Le Spirou de Frank Le Gall - Les Marais du Temps
Mon avis sur cet album est plus que mitigé. Autant sur les Géants pétrifiés, j'ai adhéré au scénario et ai eu plus de mal avec le dessin, autant celui-ci aborde un graphisme plus conventionnel pour la série (quoique...) et autant le scénario est d'un décevant. Il utilise des ficelles grosses comme le pouce d'un haltérophile. A moins que la cible affichée soit un gamin de 10 ans… Mais à elle seule l’histoire du mouflet qui améliore la machine est d’un pathétique grotesque. On peut louer la qualité de documentation du Paris du début du siècle, son patois, son style vestimentaire, mais ça ne fait en aucun cas une bonne bd et surtout pas une bonne histoire. A oublier et à ne pas renouveler…
ADN
J'emprunte cet ouvrage à la bibliothèque malgré la couverture peu engageante à mes yeux. Je n'aime à priori pas le gore mais prête à tenter de nouvelles lectures. C'est que, au vu de la mention sur la quatrième de couverture, je me dis que ça va être une dénonciation des dérives de l'utilisation du progrès scientifique à des fins d'eugénisme. Alors pour commencer je confirme, je n'aime pas le gore. Défilé de docteurs fous, de mutilations, de purulences diverses, c'est verdâtre, beuark. Côté scénario : une histoire par chapitre. Il y avait peut-être une intention humaniste à comprendre, mais je n'ai pas pu passer outre la forme du message et j'ai dû passer à côté. Difficile pour moi également d'apprécier le dessin, quand on ne voit que des personnages à bubons suintants dans des ambiances glauques, bof... Je me suis fait la réflexion que c'était dommage de dépenser tant d'heures de travail pour ça, parce que c'est indéniable, le dessinateur a travaillé son sujet. Amis du pus, de la morve et tutti quanti, vous trouverez sans doute votre bonheur ! J'ai vu qu'il existait un tome 2, non merci.
666
Pas grand chose à dire sur cette bd si ce n'est qu'à sa lecture, on comprend que c'est Froideval qui tirait Ledroit vers le bas dans Les Chroniques de la Lune Noire... Scénario inexistant, dessin moche et couleurs ratées, rien ne sauve cette bd. C'est vulgaire, idiot et donc totalement inintéressant.
Bad Romance
Bon, ben non, j’ai beau chercher, j’ai eu beau aller au bout de la petite centaine de pages de cet album, je n’ai pas trouvé le moindre petit truc qui m’aurait faire rire, voire même sourire. Et donc voilà la « note » en conséquence… Je ne connais pas l’auteur – visiblement auteur de romans aussi, peut-être d’autres BD. Mais cette lecture ne me pousse pas à aller plus loin dans son œuvre. Ici, l’auteur se met en scène, avec quelques rares autres personnages récurrents, dans un dessin et une colorisation à l’informatique visiblement, ultra simpliste et semi-caricatural. Pas du tout mon truc, mais sur des strips d’humour, ce point n’est pas forcément rédhibitoire. Sauf que là rien ne vient contrebalancer cet aspect, car je n’ai rien trouvé de drôle. L’ensemble se présente comme une succession de constatations, de conseil, de remarques sur les « mecs » (l’auteur en étant donc l’archétype), un peu comme une foule d’albums l’ont aussi fait sur les filles, dans une vague « girly » commerciale et insipide le plus souvent. Mais l’humour tombe à plat, l’auto-dérision, le second degré sont faiblards, mécanique du « gag » et chute ne surprenant personne. Bref, une lecture hautement dispensable je pense ! Note réelle 1,5/5.