Mon dieu. Par où commencer. Tout d'abord je n'ai découvert que via le tome 11 World War. Cadeau de mes fils qui pensaient me donner un grand plaisir de lecture.
L'histoire. Le scénario tient sur un ticket de métro. Il est agrémenté de tout un tas de morceaux censés être bravaches et rigolos, subversifs et tout et tout. En fait de subversif, juste 3 nanas à poil, mais pas trop de détails corporels tout de même, le subversif a ses limites. De la déconne sans queue ni tête ni humour, des champignons hallucinogènes et de la drogue mais qu'on ne voit pas, des filles qui supplantent leurs homologues masculins (par dizaines) mais sans justification. Bref. Niveau zéro.
Le dessin, lui, semble sorti des bd de gare italiennes, des Rodeo et autre Akim. Pas mieux.
On ajoute des kangourous, des sauts spatio-temporels..... Et on referme. En fait le subversif, ça semble vouloir dire sans fond, sans forme, sans réflexion.
Sans queue ni tête, aussi bien littéralement que métaphoriquement...
Le scénario est basique et ressemble plutôt à un scénar de hentai mais on est ici dans un manga tout public donc il ne se passe absolument rien, il n'y a aucun rebondissement et l'auteur se contente d'introduire de nouvelles filles de races différentes qui vont évidemment se retrouver les seins à l'air (mais avec une censure).
Bref, ça peut peut-être exciter un ado à peine pubère mais n'a vraiment aucun intérêt pour les autres.
Je termine cette année merdique en lisant une bande dessinée qui m'a vraiment ennuyé....
Je le dis tout de suite, je n'ai pas réussi à terminer l'album. J'ai arrêté après la lecture des 6 premiers chapitres. Je connais peu le personnage de Black Canary et je la connais surtout comme la petite amie de Green Arrow et je dois dire que j'aime bien leurs relations. Je me demandais ce que cela donnait une série avec Black Canary en solo et franchement je n'ai pas du tout accroché.
C'est le concept que je n'ai pas aimé: Black Canary est maintenant dans un groupe de rock et c'est une rebelle qui n'aime pas l'injustice. J'ai trouvé ça lourd, Black Canary est énervante par moment, mais surtout je me suis juste ennuyé. Je n'aime pas le ton de la série et ce qui arrivait à Black Canary et ses potes m'a franchement laissé indifférent.
Il reste le dessin qui est correct. C'est le style qu'on retrouve souvent dans les comics modernes, surtout dans des histoires de non-super-héros alors voir ce style dans une bd DC Comics est plutôt rigolo.
Ce recueil de gags ne m’a pas fait rire.
La plupart du temps, il s’agit de réflexions en une case et une ou deux phrases. Parfois nous avons droit à un strip en trois cases. Dans tous les cas, la thématique se veut tendance actuelle et sexy. Mademoiselle F. dégage l’image d’une jeune femme qui couche un peu avec tout le monde, qui n’a rien contre le harcèlement sexuel, qui n’aime pas trop travailler, qui veille sur son apparence, (poids, vêtements, coiffure). Ses comparses ne sont pas en reste, les copines sont angoissées par leur poids, le patron est obsédé par les femmes.
Honnêtement, je trouve l’ensemble des personnages assez quelconques et déplaisants. Quant à l’aspect humoristique, et bien comme déjà dit, je n’ai jamais trouvé ça drôle. Le dessin rond et très lisible, passe bien, quant à lui… mais convient clairement mieux en dessin d’illustration dans un magazine que comme support pour une bande dessinée (ces dessins étaient publiés à l’origine pour illustrer des articles dans un magazine féminin).
Est-ce de la bande dessinée ? Autant que « Le Chat » de Geluck, serais-je tenté de dire. Mais bon, je trouve chez « Le Chat » des éclairs de génie dans ses réflexions que j’ai été très (mais alors là, trrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèssssssssssssss) loin de retrouver ici.
J’ai rarement lu une bande dessinée dans laquelle les dialogues sonnaient aussi faux à mes oreilles.
Voici un exemple pris au hasard :
- A chaque fois, je ressens ici la même impression, mille yeux nous observent et nous sommes aveugles. Deux poissons dans un bocal.
- Ca ira ici Tonio. Je me sens pleinement rassurée à présent.
Si ce genre de narration et de dialogues vous plaisent, vous pouvez tenter l’aventure. Sinon, sachez que tout est écrit de la sorte, voire parfois même en rimes de mirlitons, ce qui ne fait qu’accroître le caractère lourdingue du récit.
Au niveau du dessin, je n’ai pas trop compris le concept. Les personnages féminins et plusieurs personnages masculins sont dessinés dans un style semi-réaliste très classique mais d’autres personnages, à commencer par le héros de ces aventures, ont des traits monstrueux qui ne correspondent ni au genre humain ni à un animal. Ils sont juste moches et difformes et je ne comprends pas pourquoi. C’est… perturbant.
Au niveau des scénarios (et je n’ai lu que le premier tome), nous sommes dans un récit d’aventure avec des éléments fantastiques qui s’insèrent dans un univers réaliste. Dans le premier tome, c’est surtout la découverte d’un quartier uniquement accessible par des souterrains qui est au centre du récit, quartier menacé par un homme d’affaire, un flic à sa solde et quelques affreux à la solde du flic susmentionné. Déjà que ce type de montage en cascade n’a que peu d’intérêt mais comme l’intrigue est cousue de fil blanc, c’est tout l’album qui m’a paru lourd et peu entrainant.
Honnêtement, je me suis ennuyé. Je passe mon tour pour le tome 2. 'Vraiment pas aimé' est un peu sévère, mais clairement, je n'ai pas aimé.
Ahhhh, offrir une BD a un fan de BD... Très bonne idée... Encore faudrait-il ne pas se planter...
Même si ça part d'un très bon sentiment, là je crois qu'on pouvait difficilement tomber plus à côté de la plaque. Alors ok, c'était le dernier tome et il y avait peu de chances que je l'ai, mais en fait il y avait peu de chances tout court pour que j'ai un Lefranc tellement c'est à l'opposé de ce que je cherche dans une BD. Je vous renvoie a mon excellent avis sur Alix et son intro :
"Je n'aime pas ce que fait Jacques Martin", "Je n'aime pas ce que fait Jacques Martin", "Je n'aime pas ce que fait Jacques Martin", "Je n'aime pas ce que fait Jacques Martin", "Je n'aime pas ce que fait Jacques Martin"... Encore une ? "Je n'aime pas ce que fait Jacques Martin"... bon je m'arrête là, ou alors je colle/copie direct dans Jhen et Lefranc ?
J'avais oublié Lefranc, la chose est donc réparée.
N'étant pas mufle j'ai quand même pris la peine de lire ce 31e album de cette série. Je m'attendais à pire, mais franchement qu'est-ce que c'est convenu et ennuyeux !!! Alors oui c'est méticuleux et documenté, mais ça c'est ce que je demande à un documentaire historique. Et ce dessin froid et figé, pute-borgne ! Ils ont oublié qu'on était passé à autre chose depuis les hiéroglyphes ???
Bref, je ne vais pas m'étaler plus que ça, je ne lirais pas d'autre album de cette série, un c'est déjà un bel effort pour mézigue.
Comment cette BD peut avoir une telle note (3,72 sur 5) me dépasse.
Certes le dessin, de bonne qualité, est bien adapté à l'histoire mais le parti-pris de ne pas reprendre seulement les éléments essentiels du scénario en cartouches dans l'image oblige à lire les extraits du roman (reproduits, eux en cartouches) pour comprendre l'histoire. Or ce roman a été écrit en 1908 et donc dans un style "légèrement" lourd pour dire les choses gentiment.
J'aime la belle prose mais ce style ampoulé vient alourdir la lecture et, au final, gâche le plaisir.
La grosse arnaque, dans le tome 4, le n°5 est annoncé, mais jamais édité... juste 4 planches dans l'intégrale, alors que tout le monde attendait un album complet. Très déçu et je crois que je vais boycotter les éditions Glenat et J-Y Delitte dans ce genre de BD (à suite) ou alors je vais attendre que tous les tomes soient sortis, et encore car chez ce dessinateur c'est presque toujours la même chose, le dernier ouvrage entre-ouvre la porte à une suite possible, mais rien ne sort de sa planche à dessin. Dire que c'est le seul à avoir ce genre de pratique, je ne crois pas, je me souviens de la série Ramiro de W.Vance qui a eu le mérite de me passionner autant que de m'énerver quand la série s'est arrêtée en pleine histoire après 3 tomes du trésor des Wisigoths.
Alors messieurs les éditeurs, les dessinateurs, les scénaristes, si vous voulez que l'on vous suive, essayez de nous respecter, nous les lecteurs, et terminez les séries commencées et lancées avec fracas.....
Rentrer une nouvelle série et la noter avec une seule petite étoile, avouez que c'est un comble. Il faut aimer notre beau site pour se prendre le chou à rentrer les différents éléments renseignant l'ouvrage en question.
Dois-je vraiment vous faire un résumé de la dite BD, allez soyons fous. Sachez donc que 96 ans (c'est précis) après la chute, le monde n'est plus peuplé que par des hordes d'humains plus ou moins mélangées à de gentils mutants. Une de ces tribus se fait attaquer par une autre qui vient enlever les femmes. Pendant la bagarre, les enfants (et des nourrissons!) se mettent à l'abri, mais une chute de pierres vient boucher l'entrée de leur abri. Une des jeunes femmes enlevées n'aura de cesse de s'échapper afin de revenir vers les enfants, elle sera aidée dans sa quête par une autre tribu de mutants.
Voilà le pitch de cette série, en fait l'album se décompose en deux parties. La première nous narrant la capture des femmes par les vilains, la deuxième s'intéressant aux origines de la catastrophe qui a mené le monde où il en est.
88 pages de dessins informatisés et une colorisation assez terne. J'ai lu par ailleurs que des lecteurs y avaient vu une influence du manga pour ma part c'est plutôt une influence comics mais bien mal assimilée. Si l'on y rajoute des personnages avec des dialogues indigents cela devient hilarant à force d'à force. Des mecs bodybuildés on se demande comment, a priori les salles de sports et les compléments hormonaux sont disponibles. Les femmes sont des bombasses aux seins siliconés, la chirurgie esthétique doit toujours marcher.
Beaucoup de planches muettes nous permettent d'admirer la plastique des uns et des autres. De grosses bestioles parcourent les rues de la ville en ruine mais évidemment tout le monde s'en sort. Deux cases m'ont fait un brin frémir où l'on voit un méchant poinçonnant un rat de la pointe de son coutelas directement pompée sur l'image d'un personnage du premier "Predator" avec Schwarzy, sauf que là c'était un scorpion. Un hommage sans doute.
Comme dit plus haut la deuxième partie se concentre sur les origines de cette fin du monde qui voit deux frères s'affronter. Ils aiment la paix mais œuvrent à la destruction du monde et je vous passe la fin où nous avons droit non pas à "Je suis ton père", mais "je suis ton grand-père". Je vous jure!!
Bon, je me suis acquitté de ma mission, à savoir enrichir la base de données de notre site chéri, pour le reste passez votre chemin à moins de vouloir vous payer une bonne tranche de rigolade.
J'ai une amie qui achète beaucoup de BD, mais ses goûts sont très différents des miens. Mais c'est un avantage puisque comme ça, j'ai l'occasion de lui emprunter des ouvrages que je n'aurai jamais pensé lire sans ça.
Carthago en fait partie. Je l'avais choisie pour la couverture de son tome 3 qui était jolie et qui représentait un Mégalodon. Or, j'ai toujours eu un penchant pour ce qui est en lien avec la nature, présente ou passée.
Mais si Carthago a un beau dessin et une belle mise en page, c'est à peu près tout.
L'histoire est décousue et parfois confuse. Les personnages sans reliefs. Les mégalodons sont légions et leur comportement incohérent. Déception.
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Tank Girl
Mon dieu. Par où commencer. Tout d'abord je n'ai découvert que via le tome 11 World War. Cadeau de mes fils qui pensaient me donner un grand plaisir de lecture. L'histoire. Le scénario tient sur un ticket de métro. Il est agrémenté de tout un tas de morceaux censés être bravaches et rigolos, subversifs et tout et tout. En fait de subversif, juste 3 nanas à poil, mais pas trop de détails corporels tout de même, le subversif a ses limites. De la déconne sans queue ni tête ni humour, des champignons hallucinogènes et de la drogue mais qu'on ne voit pas, des filles qui supplantent leurs homologues masculins (par dizaines) mais sans justification. Bref. Niveau zéro. Le dessin, lui, semble sorti des bd de gare italiennes, des Rodeo et autre Akim. Pas mieux. On ajoute des kangourous, des sauts spatio-temporels..... Et on referme. En fait le subversif, ça semble vouloir dire sans fond, sans forme, sans réflexion.
50 nuances de gras - L'elfe qui aimait trop les frites
Sans queue ni tête, aussi bien littéralement que métaphoriquement... Le scénario est basique et ressemble plutôt à un scénar de hentai mais on est ici dans un manga tout public donc il ne se passe absolument rien, il n'y a aucun rebondissement et l'auteur se contente d'introduire de nouvelles filles de races différentes qui vont évidemment se retrouver les seins à l'air (mais avec une censure). Bref, ça peut peut-être exciter un ado à peine pubère mais n'a vraiment aucun intérêt pour les autres.
Birds of prey – Black Canary
Je termine cette année merdique en lisant une bande dessinée qui m'a vraiment ennuyé.... Je le dis tout de suite, je n'ai pas réussi à terminer l'album. J'ai arrêté après la lecture des 6 premiers chapitres. Je connais peu le personnage de Black Canary et je la connais surtout comme la petite amie de Green Arrow et je dois dire que j'aime bien leurs relations. Je me demandais ce que cela donnait une série avec Black Canary en solo et franchement je n'ai pas du tout accroché. C'est le concept que je n'ai pas aimé: Black Canary est maintenant dans un groupe de rock et c'est une rebelle qui n'aime pas l'injustice. J'ai trouvé ça lourd, Black Canary est énervante par moment, mais surtout je me suis juste ennuyé. Je n'aime pas le ton de la série et ce qui arrivait à Black Canary et ses potes m'a franchement laissé indifférent. Il reste le dessin qui est correct. C'est le style qu'on retrouve souvent dans les comics modernes, surtout dans des histoires de non-super-héros alors voir ce style dans une bd DC Comics est plutôt rigolo.
Mademoiselle F.
Ce recueil de gags ne m’a pas fait rire. La plupart du temps, il s’agit de réflexions en une case et une ou deux phrases. Parfois nous avons droit à un strip en trois cases. Dans tous les cas, la thématique se veut tendance actuelle et sexy. Mademoiselle F. dégage l’image d’une jeune femme qui couche un peu avec tout le monde, qui n’a rien contre le harcèlement sexuel, qui n’aime pas trop travailler, qui veille sur son apparence, (poids, vêtements, coiffure). Ses comparses ne sont pas en reste, les copines sont angoissées par leur poids, le patron est obsédé par les femmes. Honnêtement, je trouve l’ensemble des personnages assez quelconques et déplaisants. Quant à l’aspect humoristique, et bien comme déjà dit, je n’ai jamais trouvé ça drôle. Le dessin rond et très lisible, passe bien, quant à lui… mais convient clairement mieux en dessin d’illustration dans un magazine que comme support pour une bande dessinée (ces dessins étaient publiés à l’origine pour illustrer des articles dans un magazine féminin). Est-ce de la bande dessinée ? Autant que « Le Chat » de Geluck, serais-je tenté de dire. Mais bon, je trouve chez « Le Chat » des éclairs de génie dans ses réflexions que j’ai été très (mais alors là, trrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèssssssssssssss) loin de retrouver ici.
J. comme John (Une aventure de)
J’ai rarement lu une bande dessinée dans laquelle les dialogues sonnaient aussi faux à mes oreilles. Voici un exemple pris au hasard : - A chaque fois, je ressens ici la même impression, mille yeux nous observent et nous sommes aveugles. Deux poissons dans un bocal. - Ca ira ici Tonio. Je me sens pleinement rassurée à présent. Si ce genre de narration et de dialogues vous plaisent, vous pouvez tenter l’aventure. Sinon, sachez que tout est écrit de la sorte, voire parfois même en rimes de mirlitons, ce qui ne fait qu’accroître le caractère lourdingue du récit. Au niveau du dessin, je n’ai pas trop compris le concept. Les personnages féminins et plusieurs personnages masculins sont dessinés dans un style semi-réaliste très classique mais d’autres personnages, à commencer par le héros de ces aventures, ont des traits monstrueux qui ne correspondent ni au genre humain ni à un animal. Ils sont juste moches et difformes et je ne comprends pas pourquoi. C’est… perturbant. Au niveau des scénarios (et je n’ai lu que le premier tome), nous sommes dans un récit d’aventure avec des éléments fantastiques qui s’insèrent dans un univers réaliste. Dans le premier tome, c’est surtout la découverte d’un quartier uniquement accessible par des souterrains qui est au centre du récit, quartier menacé par un homme d’affaire, un flic à sa solde et quelques affreux à la solde du flic susmentionné. Déjà que ce type de montage en cascade n’a que peu d’intérêt mais comme l’intrigue est cousue de fil blanc, c’est tout l’album qui m’a paru lourd et peu entrainant. Honnêtement, je me suis ennuyé. Je passe mon tour pour le tome 2. 'Vraiment pas aimé' est un peu sévère, mais clairement, je n'ai pas aimé.
Lefranc
Ahhhh, offrir une BD a un fan de BD... Très bonne idée... Encore faudrait-il ne pas se planter... Même si ça part d'un très bon sentiment, là je crois qu'on pouvait difficilement tomber plus à côté de la plaque. Alors ok, c'était le dernier tome et il y avait peu de chances que je l'ai, mais en fait il y avait peu de chances tout court pour que j'ai un Lefranc tellement c'est à l'opposé de ce que je cherche dans une BD. Je vous renvoie a mon excellent avis sur Alix et son intro : "Je n'aime pas ce que fait Jacques Martin", "Je n'aime pas ce que fait Jacques Martin", "Je n'aime pas ce que fait Jacques Martin", "Je n'aime pas ce que fait Jacques Martin", "Je n'aime pas ce que fait Jacques Martin"... Encore une ? "Je n'aime pas ce que fait Jacques Martin"... bon je m'arrête là, ou alors je colle/copie direct dans Jhen et Lefranc ? J'avais oublié Lefranc, la chose est donc réparée. N'étant pas mufle j'ai quand même pris la peine de lire ce 31e album de cette série. Je m'attendais à pire, mais franchement qu'est-ce que c'est convenu et ennuyeux !!! Alors oui c'est méticuleux et documenté, mais ça c'est ce que je demande à un documentaire historique. Et ce dessin froid et figé, pute-borgne ! Ils ont oublié qu'on était passé à autre chose depuis les hiéroglyphes ??? Bref, je ne vais pas m'étaler plus que ça, je ne lirais pas d'autre album de cette série, un c'est déjà un bel effort pour mézigue.
Le Vent dans les Saules
Comment cette BD peut avoir une telle note (3,72 sur 5) me dépasse. Certes le dessin, de bonne qualité, est bien adapté à l'histoire mais le parti-pris de ne pas reprendre seulement les éléments essentiels du scénario en cartouches dans l'image oblige à lire les extraits du roman (reproduits, eux en cartouches) pour comprendre l'histoire. Or ce roman a été écrit en 1908 et donc dans un style "légèrement" lourd pour dire les choses gentiment. J'aime la belle prose mais ce style ampoulé vient alourdir la lecture et, au final, gâche le plaisir.
Le Neptune
La grosse arnaque, dans le tome 4, le n°5 est annoncé, mais jamais édité... juste 4 planches dans l'intégrale, alors que tout le monde attendait un album complet. Très déçu et je crois que je vais boycotter les éditions Glenat et J-Y Delitte dans ce genre de BD (à suite) ou alors je vais attendre que tous les tomes soient sortis, et encore car chez ce dessinateur c'est presque toujours la même chose, le dernier ouvrage entre-ouvre la porte à une suite possible, mais rien ne sort de sa planche à dessin. Dire que c'est le seul à avoir ce genre de pratique, je ne crois pas, je me souviens de la série Ramiro de W.Vance qui a eu le mérite de me passionner autant que de m'énerver quand la série s'est arrêtée en pleine histoire après 3 tomes du trésor des Wisigoths. Alors messieurs les éditeurs, les dessinateurs, les scénaristes, si vous voulez que l'on vous suive, essayez de nous respecter, nous les lecteurs, et terminez les séries commencées et lancées avec fracas.....
Après la chute
Rentrer une nouvelle série et la noter avec une seule petite étoile, avouez que c'est un comble. Il faut aimer notre beau site pour se prendre le chou à rentrer les différents éléments renseignant l'ouvrage en question. Dois-je vraiment vous faire un résumé de la dite BD, allez soyons fous. Sachez donc que 96 ans (c'est précis) après la chute, le monde n'est plus peuplé que par des hordes d'humains plus ou moins mélangées à de gentils mutants. Une de ces tribus se fait attaquer par une autre qui vient enlever les femmes. Pendant la bagarre, les enfants (et des nourrissons!) se mettent à l'abri, mais une chute de pierres vient boucher l'entrée de leur abri. Une des jeunes femmes enlevées n'aura de cesse de s'échapper afin de revenir vers les enfants, elle sera aidée dans sa quête par une autre tribu de mutants. Voilà le pitch de cette série, en fait l'album se décompose en deux parties. La première nous narrant la capture des femmes par les vilains, la deuxième s'intéressant aux origines de la catastrophe qui a mené le monde où il en est. 88 pages de dessins informatisés et une colorisation assez terne. J'ai lu par ailleurs que des lecteurs y avaient vu une influence du manga pour ma part c'est plutôt une influence comics mais bien mal assimilée. Si l'on y rajoute des personnages avec des dialogues indigents cela devient hilarant à force d'à force. Des mecs bodybuildés on se demande comment, a priori les salles de sports et les compléments hormonaux sont disponibles. Les femmes sont des bombasses aux seins siliconés, la chirurgie esthétique doit toujours marcher. Beaucoup de planches muettes nous permettent d'admirer la plastique des uns et des autres. De grosses bestioles parcourent les rues de la ville en ruine mais évidemment tout le monde s'en sort. Deux cases m'ont fait un brin frémir où l'on voit un méchant poinçonnant un rat de la pointe de son coutelas directement pompée sur l'image d'un personnage du premier "Predator" avec Schwarzy, sauf que là c'était un scorpion. Un hommage sans doute. Comme dit plus haut la deuxième partie se concentre sur les origines de cette fin du monde qui voit deux frères s'affronter. Ils aiment la paix mais œuvrent à la destruction du monde et je vous passe la fin où nous avons droit non pas à "Je suis ton père", mais "je suis ton grand-père". Je vous jure!! Bon, je me suis acquitté de ma mission, à savoir enrichir la base de données de notre site chéri, pour le reste passez votre chemin à moins de vouloir vous payer une bonne tranche de rigolade.
Carthago
J'ai une amie qui achète beaucoup de BD, mais ses goûts sont très différents des miens. Mais c'est un avantage puisque comme ça, j'ai l'occasion de lui emprunter des ouvrages que je n'aurai jamais pensé lire sans ça. Carthago en fait partie. Je l'avais choisie pour la couverture de son tome 3 qui était jolie et qui représentait un Mégalodon. Or, j'ai toujours eu un penchant pour ce qui est en lien avec la nature, présente ou passée. Mais si Carthago a un beau dessin et une belle mise en page, c'est à peu près tout. L'histoire est décousue et parfois confuse. Les personnages sans reliefs. Les mégalodons sont légions et leur comportement incohérent. Déception.