Elles sont nombreuses les séries qui racontent les aventures d'un(e) gamin(e) à l'école, et qui portent un regard espiègle sur ce monde complexe de l'enfance. C'est au tour de Malik Bentalha, humoriste passé par le Jamel Comedy Club, de se lancer, en racontant ses bêtises d'enfance, avec l'aide de Pacco, dessinateur chevronné dans la jeunesse et l'humour.
Je n'ai rien contre Malik Bentalha, mieux, je ne le connaissais pas avant de lire sa "bio" sur le site de l'éditeur. Mais je dirais que s'il veut faire une carrière dans la BD (ce que je lui souhaite), il va falloir qu'il "muscle son jeu", qu'il en apprenne les codes narratifs. Parce que même avec l'aide de Pacco, ça ne vole pas bien haut. Ce n'est pas vulgaire, crade, ou neuneu, non, ça manque singulièrement de rythme, de ressort, bref, c'est plat. Sur les 42 planches que comporte ce premier tome, j'ai esquissé 5 fois un sourire. J'imagine que les anecdotes transposées en BD sont plus ou moins authentiques, probablement un peu "arrangées" par Pacco, mais hélas, cela ne suffit pas. Du tout.
Côté graphique, Pacco me semble avoir simplifié son trait, au point de lui avoir ôté presque toute expression. Le personnage de Malik est particulièrement impavide, tuant un peu dans l'oeuf tout début d'intérêt à ce niveau. Alors bien sûr, c'est l'avis d'un adulte de 45 ans, pas d'un enfant de 9-11 ans qui constitue le coeur de cible de l'album, mais sur le plan de la BD pure, ce n'est vraiment pas bon... Espérons que les deux auteurs rectifieront le tir sur le deuxième tome.
Certains succès éditoriaux m'échappent complètement. C'est le cas de cette série dont je vois les tomes se succéder depuis 2014 en m'étonnant à chaque fois d'en voir un nouveau sortir. C'est la même incompréhension pour moi que pour les séries Angry Birds et The Lapins crétins, elles aussi inspirées de jeux vidéos.
Le jeu Plants Vs. Zombies a eu son petit succès il y a une dizaine d'années, et même si je n'ai joué qu'à la version IOS gratuite donc très réduite, je trouvais ça sympa même si pas différent des jeux Tower Defense classiques. Je ne voyais en tout cas pas ce qui pouvait en être extrait pour réaliser un récit en bande dessinée. Et encore moins une série complète qui atteint actuellement 13 tomes.
Chacun de ces tomes forme une histoire complète.
Le premier est introductif… et la série aurait pu s'arrêter là pour moi. On y découvre Voisinville et sa soudaine invasion de zombies sortis de nulle part. On y rencontre nos héros, Tom, un garçon casse-cou et un peu présomptueux "comme tous les garçons", Patty, une fille intelligente et débrouillarde "comme toutes les filles", et Dave le Dingo l'oncle de cette dernière, sorte de gentil savant fou et personnage bien présent dès la première version du jeu vidéo. C'est ce dernier qui a créé la colonie de plantes intelligentes et guerrières capables de combattre les zombies pour peu qu'elles soient alimentées par l'énergie solaire. Et face à eux, on découvre le chef des zombies, le Dr Zomboss, adversaire qui va devenir récurrent et lui aussi savant dirigeant sa horde de zombies décérébrés.
Après ce premier tome qui est la première bataille entre les héros et les zombies, les suivants exploitent le filon en imaginant des intrigues plutôt bidons, comme des voyages dans le temps avec des zombies à chaque époque, une course automobile héros contre zombies, les héros et les zombies en vacances, les héros et les zombies au cirque, les héros et les zombies au club de lecture... Non, je ne me moque pas, ce sont vraiment les scénarios de ces albums. Chaque intrigue étant prétexte à une suite de cavalcades et de situations chaotiques où les héros et leurs plantes intelligentes alternent les moments de fuites et moments où elles se rebiffent et tuent les zombies à tour de bras, sauf bien sûr le fameux Zomboss qui revient toujours avec une nouveau plan diabolique.
Le ton est à la grosse déconnade. Les zombies sont forcément ridicules, mais les gentils aussi. Le danger n'est jamais pris au sérieux, et les péripéties s'enchainent comme une suite de gags tartes-à-la-crème qui tombent tous complètement à plat. L'exemple le plus flagrant est le fameux Dave le Dingo qui parle en débitant des gargouillis et des mots sans aucun sens et que seule sa nièce comprend : ce gag aurait pu convenir sur une ou deux cases, mais là on y a droit sur des planches entières tome après tome. Qui ça fait rire ?
Quant au dessin, je n'aime pas du tout celui du dessinateur principal, Ron Chan. On dirait du dessin de studio sans profondeur et aux couleurs atroces avec cette sensation permanente d'avoir été réalisé aussi rapidement que possible, pour produire de la page à la chaîne. D'autres dessinateurs, tout aussi inconnus que le principal, se sont succédés pour réaliser quelques-uns des tomes suivants de la série, mais même si en réalité je préfère leur style à celui de Ron Chan, aucun ne trouve grâce à mes yeux, à part peut-être Jacob Chabot.
Je ne saurais dire à qui la série s'adresse. L'humour est vraiment basique et enfantin mais en même temps le récit est parfois inutilement bavard. La narration est complètement décousue, les personnages surjouent, certains enchainements sont tellement ratés qu'on se demande si on a manqué une case entre l'une et sa suivante. Tant les intrigues que les tentatives laborieuses de faire rire sont franchement médiocres. Et puis les enfants qui jouaient à Plants Vs. Zombies sont maintenant des adultes ou au mieux de grands adolescents donc qui achète cette BD ?
J'avoue n'avoir pas lu la série au-delà du 5e tome car dès le premier j'ai dû me forcer pour arriver au bout de l'album et ce fut un calvaire pour moi de lire les trois suivants, calvaire que j'ai enduré uniquement pour tenter de comprendre ce qui expliquait le succès commercial relatif de cette BD : échec total sur ce plan.
A oublier !
Je vais être plus dur que Ro dans mon avis, duquel je ressors un seul mot : rébarbatif.
Je ne connais pas grand-chose de la franc-maçonnerie, et j’ai vu cet ouvrage comme une occasion d’en savoir plus… mais j’ai jeté l’éponge à la moitié de l’album, découragé par le côté trop didactique du récit, qui m’a bombardé de faits, dates, noms, lieux, etc… et le pire, c’est que je n’avais pas du tout l’impression d’en apprendre plus sur le sujet… un comble !
Ça me fait un peu mal de mettre une note aussi mauvaise à une nouveauté qui a clairement nécessité beaucoup de travail et de sérieux de la part des auteurs… mais en tant que simple lecteur avide d’en savoir plus sur la franc-maçonnerie, je vous conseille plutôt de lire la page Wikipédia et d’éviter de vous infliger les 240 de ce pavé soporifique.
Bref, je n’ai vraiment pas aimé !
Sincèrement je n'ai pas aimé. on n'arrive pas à se mettre dans l'histoire. Je trouve même que c'est "fouillis", mais enfin, ce n'est que mon avis personnel, je n'achèterai pas les autres numéros désolé !!!
J'ai vu que les images sur cette série étaient revenues, tant mieux je peux aviser, ça semblait bizarre quand on peut les voir partout sur internet.
J'avais complètement oublié cette Bd que j'ai essayé de lire vainement lorsqu'elle est apparue en 1982 dans la revue Circus, je dis vainement parce qu'il faut véritablement s'accrocher et en vouloir pour essayer de comprendre quelque chose là-dedans.
Pourtant, la base du sujet était bonne : occupé par les Hollandais depuis la fin du XVIème siècle, le Sud-Est asiatique, qui deviendra en 1947 l'Indonésie, est une plaque tournante pour les cargos déversant des trésors aux yeux des indigènes. C'est dans ce contexte de fin de colonialisme des années 30 que Michel Schetter entraine le lecteur, au sein d'un décor riche où s'entremêlent exotisme, sorcellerie et érotisme. Il est question de piraterie javanaise depuis le port de Surabaya, de colon hollandais cruel et débauché qui a kidnappé une fille... voila à peu près tout ce que j'ai pu capter dans cette bande.
Cet argument aurait pu donner un bon récit d'aventure dans le ton de certains épisodes de Bernard Prince, mais Schetter part dans un délire narratif incompréhensible et abscons dans un mélange de mystère et de sensualité perverse, utilisant l'érotisme de façon souvent gratuite et pas crédible : une femme qui se ballade à poil au milieu de tout le monde sans que ça se remarque, ou ses poses suggestives avec un serpent, tout ceci est assez freudien et totalement déroutant. Véritable kaléidoscope d'images, labyrinthe souvent confus aux textes parfois prolixes où il est facile de s'égarer, cette Bd trouble, surprend et intrigue à travers sa complexité. Je le déplore d'autant plus que le dessin de Schetter est bon, il pourrait illustrer un récit plus académique, et je trouve que l'érotisme qui se prêtait au décor aurait pu être bien mieux utilisé ; ses indéniables qualités graphiques ne suffisent hélas pas à me convaincre d'aimer cette série dont j'avais lu dans Circus ou plutôt essayé de lire, les 3 premiers épisodes.
Je suis plutôt fan habituellement des scénarios de Luc Brunschwig. Mais cette fois-ci, avec cette série je n’accroche pas du tout. Trop alambiqué à mon goût. Obligé de relire certains passages pour comprendre le sens du récit, rendant la lecture des albums peu fluide. Cette ville de tous les plaisirs ne m'a pas séduit. Au final je n’ai pris aucun plaisir à parcourir les différents albums. J’ai même failli lâcher prise après le tome 2.
En parallèle le dessin de Roberto Ricci ne m’a pas emballé, ce qui est notamment lié à une colorisation terne par moment et trop claquante sur certaines planches. L’atmosphère oppressante attendue n’est pas au rendez-vous.
A lire les avis précédents, il y a pourtant des lecteurs conquis. Désolé mais me concernant, je me suis ennuyé. Une série que je vais vite oublier.
Je tente régulièrement des expériences de lecture pour essayer de découvrir des horizons littéraires plus larges que ceux que je connais déjà. Ce qui fait que j'essaye fréquemment de sortir de ma zone de confort en ouvrant des bandes dessinées qui ne m'attirent pas spécialement, mais qui pourraient m'emmener sur des voies différentes que je ne connais pas. Donc j'avoue que la bande dessinée romantique, et même dramatique de manière générale, ce n'est pas ce que j'aime le plus. Mais j'ai voulu essayer quelque chose de différent avec Cynthia de Leo Ortolani.
Le sujet de l'orientation sexuelle est un sujet qui, bien souvent, me barbe complètement, mais justement, je voulais voir si une bande dessinée traitant de cela pouvait avoir quelque chose à me dire, il fallait bien essayer. Et bien, c'est raté.
Je ne dirais pas que Cynthia est une mauvaise bande dessinée en tant que telle. Le trait de Leo Ortolani est plutôt pas mal et très adapté au média BD, mais déjà, outre le fait que tous les personnages ont plus ou moins la même tête, il leur donne des traits bizarrement déformés que je trouve assez désagréables. On dirait qu'ils ont tous des têtes de singe, c'est plutôt laid.
Concernant l'histoire en elle-même, il y a des moments assez drôles, mais l'humour ne s'intègre pas toujours bien au récit. Leo Ortolani essaye de partir dans des scènes plus oniriques, notamment en intégrant l'arche de Noé au récit (avec Noé qui n'accepte que les animaux hétérosexuels et Paul/Cynthia qui essaye de forcer l'entrée) ou en faisant partir ses personnages dans des séquences chantées (pourquoi ? En BD, ça ne marche absolument pas !). Personnellement, j'ai été tout-à-fait hermétique à ces tentatives pourtant louables.
Les personnages, eux, ne sont pas intéressants du tout et très unilatéraux. Je n'aime pas vraiment quand un personnage de fiction se résume à son identité sexuelle et que ce qui lui sert de cerveau se situe en-dessous de la ceinture... Ici, Ortolani essaye bien de sortir de cette ornière et de faire partir son intrigue sur d'intéressantes pistes de réflexion mais ne la creuse jamais.
Le moment le plus intéressant de la BD est sans nul doute quand Paul/Cynthia se pose des questions sur la marginalisation des homo/bi/transsexuels. En revendiquant leur identité sexuelle et en se coupant volontairement des hétérosexuels, ne créent-ils pas un communautarisme semblable à celui qu'ils reprochent aux hétéros ? Être homo ou trans doit-il interdire de tomber amoureux d'un hétérosexuel ? A ce moment-là, tout à coup, oui, Cynthia devient une BD intéressante, qui interroge intelligemment les grandes problématiques de son temps.
Malheureusement, ça ne va pas du tout assez loin, ça ne dure que quelques pages et retombe vite dans la bassesse ambiante de cet album franchement pas intéressant.
Après, je ne dirais pas que cette bande dessinée est une véritable catastrophe, même si ma note est sévère (mais elle exprime un ressenti personnel, rien d'objectif). Il y a quand même quelques moments d'humour qui fonctionnent à peu près, malgré une vulgarité bien trop présente à mes yeux (le nombre de fois que l'auteur fait une blague sur la longueur d'objets censés évoquer un sexe masculin...), qui alourdit considérablement ce qui aurait pu être drôle par ailleurs.
Mais vraiment, je n'ai jamais réussi à m'intéresser à l'histoire. Pour quelques moments qui prêtent vaguement à sourire, l'ensemble est très souvent plat voire carrément ennuyeux. Il faut dire que les bandes dessinées sur le sujet ne m'ont jamais vraiment emballé, alors je ne dois pas être le mieux placé pour en parler. Après Le Bleu est une couleur chaude (une de mes pires expériences de lecture de BD), je crois qu'il faut que j'arrête définitivement ce genre de bande dessinée.
Bref, je ne déconseille cela à personne, et sans doute certains adhéreront-ils mieux que moi, mais je ne suis clairement pas le public visé.
1,5/5
Une série Z au scénario tellement ultra capillotracté qu’on a mal pour les futurs lecteurs qui auraient le malheur de tomber sur cet objet maudit. Une histoire qui se situe quelque part entre Alien, La machine à voyager dans le temps et Edge of Tomorrow, pour donner une idée du type de récit. Seulement les engrenages ne s’emboîtent pas, tant et si mal (si j’ose dire) que dès le premier tome la suspension consentie d’incrédulité a sauté. Pour le dire autrement : c’est nul de chez nul. Pourquoi Wynn met-elle autant de temps à se décider à plomber Bogdan, contaminé par le virus. Oliver explore la tombe parce qu’il a peur des pilleurs, sachant que le mécène milliardaire débarque le lendemain, il aurait très bien pu monter la garde juste pour une nuit. En 2544 on n’a toujours pas inventé des armures 100 % par-balles au revolver… J’en passe des pires et des moins bonnes, c’est complètement illogique de bout en bout, et je passe sous silence les problèmes liés aux voyages de temps que tout le monde connaît bien. Ce n’est vraiment pas du bon Desberg et le mal est si profond que cela touche aux dialogues mêmes, comme cette sailli à l’encontre de Donald Trump : ridicule et inutile (l’auteur n’aime pas le président américain et veut le faire savoir… voilà c’est fait. Super…). Quant à la voix off, elle est bien à l’image de cette histoire : un parasite, vide et inefficace, elle ne fait que décrire ce qu’on a sous les yeux.
Et c’est pareil pour le dessin, rushé à mort. La raison peut s’expliquer par les délais imposés, le délai entre les deux albums fut très bref, mais bon ça c’est la faute de l’éditeur. Griffo bosse en urgence et ça se voit : visages approximatifs, décors bâclés, pas une grosse réflexion au niveau de la recherche graphique, etc. Bref c’est dommage, il y avait de bonnes intentions là-dedans mais il n’y a absolument rien de réussi au final (peut être les couvertures à la limite).
Erase, rewind.
Cette sorte de conte futuriste à l'ancienne adapté du premier roman de Stefan Wul edité en 1956, n'a pas fonctionné sur moi, désolé mais je suis vraiment réfractaire à cette science-fiction qui pourtant par ses thèmes développés et son ton renvoyant à un futurisme à tendance pulp typique des années 50, aurait pu me plaire, je suis un peu plus attiré par ces thématiques à l'ancienne que par celles développées de nos jours par des auteurs modernes.
Cette histoire d'espion lunaire avait je le sens un potentiel , mais cette adaptation m'a laissé totalement indifférent et m'a même à la limite ennuyé, je l'ai trouvé complètement invraisemblable, je l'ai lu par curiosité parce que j'avais bien aimé l'adaptation de Niourk du même Stefan Wul, même si ses univers sont souvent déroutants, mais cette lecture fut assez pénible, en fait ce qui m'a énormément freiné, c'est la partie graphique. En effet, ce style peinture à l'allure vintage ne m'a pas séduit du tout, ça donne au récit un aspect très naïf et une impression de pas sérieux, et je ne trouve pas ce dessin joli. L'ensemble aurait peut-être gagné en vraisemblance et plaisir de lecture avec un dessin plus réaliste et soigné. Pour moi, ça reste un exercice de style laborieux et pas du tout passionnant.
Sur la base des deux avis précédents, j’ai lu le premier tome et n’ai pas vraiment aimé. Néanmoins, comme le second tome était paraît-il meilleur, j’ai tenu à le lire avant de donner un avis.
Comme l’écrit très justement Mc Arthur, les personnages sont stéréotypés et l’intrigue est convenue. Les pilotes, qui sont parmi les meilleurs de l’aéronavale, manquent de self-control et se comportent souvent comme des gamins. L’humour de Alf est très basique et les rapports d’Hadrien avec Karlos ne sont pas dignes de pilotes professionnels militaires sensés savoir se maîtriser en toutes circonstances. L’intrigue est plus qu’improbable surtout à la fin avec les explications données à Hadrien en plein désert. Les explications techniques plombent l’action avec de nombreux détails inutiles voire surprenants (la piste d’envol du Rafale sur le Charles-de-Gaulle ne serait que de 75 m pour un navire d’une longueur totale de 262 m, bizarre, bizarre…). Le dessin et la colorisation semblent avoir été réalisés par un robot tant ils sont froids et artificiels.
Je ne parle même pas du côté manichéen de l’histoire où l’on voit les bons militaires français lutter contre les mauvais terroristes arabes.
Bref, cette série n’a pas grand-chose pour me plaire.
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Elles sont nombreuses les séries qui racontent les aventures d'un(e) gamin(e) à l'école, et qui portent un regard espiègle sur ce monde complexe de l'enfance. C'est au tour de Malik Bentalha, humoriste passé par le Jamel Comedy Club, de se lancer, en racontant ses bêtises d'enfance, avec l'aide de Pacco, dessinateur chevronné dans la jeunesse et l'humour. Je n'ai rien contre Malik Bentalha, mieux, je ne le connaissais pas avant de lire sa "bio" sur le site de l'éditeur. Mais je dirais que s'il veut faire une carrière dans la BD (ce que je lui souhaite), il va falloir qu'il "muscle son jeu", qu'il en apprenne les codes narratifs. Parce que même avec l'aide de Pacco, ça ne vole pas bien haut. Ce n'est pas vulgaire, crade, ou neuneu, non, ça manque singulièrement de rythme, de ressort, bref, c'est plat. Sur les 42 planches que comporte ce premier tome, j'ai esquissé 5 fois un sourire. J'imagine que les anecdotes transposées en BD sont plus ou moins authentiques, probablement un peu "arrangées" par Pacco, mais hélas, cela ne suffit pas. Du tout. Côté graphique, Pacco me semble avoir simplifié son trait, au point de lui avoir ôté presque toute expression. Le personnage de Malik est particulièrement impavide, tuant un peu dans l'oeuf tout début d'intérêt à ce niveau. Alors bien sûr, c'est l'avis d'un adulte de 45 ans, pas d'un enfant de 9-11 ans qui constitue le coeur de cible de l'album, mais sur le plan de la BD pure, ce n'est vraiment pas bon... Espérons que les deux auteurs rectifieront le tir sur le deuxième tome.
Plants Vs. Zombies
Certains succès éditoriaux m'échappent complètement. C'est le cas de cette série dont je vois les tomes se succéder depuis 2014 en m'étonnant à chaque fois d'en voir un nouveau sortir. C'est la même incompréhension pour moi que pour les séries Angry Birds et The Lapins crétins, elles aussi inspirées de jeux vidéos. Le jeu Plants Vs. Zombies a eu son petit succès il y a une dizaine d'années, et même si je n'ai joué qu'à la version IOS gratuite donc très réduite, je trouvais ça sympa même si pas différent des jeux Tower Defense classiques. Je ne voyais en tout cas pas ce qui pouvait en être extrait pour réaliser un récit en bande dessinée. Et encore moins une série complète qui atteint actuellement 13 tomes. Chacun de ces tomes forme une histoire complète. Le premier est introductif… et la série aurait pu s'arrêter là pour moi. On y découvre Voisinville et sa soudaine invasion de zombies sortis de nulle part. On y rencontre nos héros, Tom, un garçon casse-cou et un peu présomptueux "comme tous les garçons", Patty, une fille intelligente et débrouillarde "comme toutes les filles", et Dave le Dingo l'oncle de cette dernière, sorte de gentil savant fou et personnage bien présent dès la première version du jeu vidéo. C'est ce dernier qui a créé la colonie de plantes intelligentes et guerrières capables de combattre les zombies pour peu qu'elles soient alimentées par l'énergie solaire. Et face à eux, on découvre le chef des zombies, le Dr Zomboss, adversaire qui va devenir récurrent et lui aussi savant dirigeant sa horde de zombies décérébrés. Après ce premier tome qui est la première bataille entre les héros et les zombies, les suivants exploitent le filon en imaginant des intrigues plutôt bidons, comme des voyages dans le temps avec des zombies à chaque époque, une course automobile héros contre zombies, les héros et les zombies en vacances, les héros et les zombies au cirque, les héros et les zombies au club de lecture... Non, je ne me moque pas, ce sont vraiment les scénarios de ces albums. Chaque intrigue étant prétexte à une suite de cavalcades et de situations chaotiques où les héros et leurs plantes intelligentes alternent les moments de fuites et moments où elles se rebiffent et tuent les zombies à tour de bras, sauf bien sûr le fameux Zomboss qui revient toujours avec une nouveau plan diabolique. Le ton est à la grosse déconnade. Les zombies sont forcément ridicules, mais les gentils aussi. Le danger n'est jamais pris au sérieux, et les péripéties s'enchainent comme une suite de gags tartes-à-la-crème qui tombent tous complètement à plat. L'exemple le plus flagrant est le fameux Dave le Dingo qui parle en débitant des gargouillis et des mots sans aucun sens et que seule sa nièce comprend : ce gag aurait pu convenir sur une ou deux cases, mais là on y a droit sur des planches entières tome après tome. Qui ça fait rire ? Quant au dessin, je n'aime pas du tout celui du dessinateur principal, Ron Chan. On dirait du dessin de studio sans profondeur et aux couleurs atroces avec cette sensation permanente d'avoir été réalisé aussi rapidement que possible, pour produire de la page à la chaîne. D'autres dessinateurs, tout aussi inconnus que le principal, se sont succédés pour réaliser quelques-uns des tomes suivants de la série, mais même si en réalité je préfère leur style à celui de Ron Chan, aucun ne trouve grâce à mes yeux, à part peut-être Jacob Chabot. Je ne saurais dire à qui la série s'adresse. L'humour est vraiment basique et enfantin mais en même temps le récit est parfois inutilement bavard. La narration est complètement décousue, les personnages surjouent, certains enchainements sont tellement ratés qu'on se demande si on a manqué une case entre l'une et sa suivante. Tant les intrigues que les tentatives laborieuses de faire rire sont franchement médiocres. Et puis les enfants qui jouaient à Plants Vs. Zombies sont maintenant des adultes ou au mieux de grands adolescents donc qui achète cette BD ? J'avoue n'avoir pas lu la série au-delà du 5e tome car dès le premier j'ai dû me forcer pour arriver au bout de l'album et ce fut un calvaire pour moi de lire les trois suivants, calvaire que j'ai enduré uniquement pour tenter de comprendre ce qui expliquait le succès commercial relatif de cette BD : échec total sur ce plan. A oublier !
La Franc-maçonnerie dévoilée
Je vais être plus dur que Ro dans mon avis, duquel je ressors un seul mot : rébarbatif. Je ne connais pas grand-chose de la franc-maçonnerie, et j’ai vu cet ouvrage comme une occasion d’en savoir plus… mais j’ai jeté l’éponge à la moitié de l’album, découragé par le côté trop didactique du récit, qui m’a bombardé de faits, dates, noms, lieux, etc… et le pire, c’est que je n’avais pas du tout l’impression d’en apprendre plus sur le sujet… un comble ! Ça me fait un peu mal de mettre une note aussi mauvaise à une nouveauté qui a clairement nécessité beaucoup de travail et de sérieux de la part des auteurs… mais en tant que simple lecteur avide d’en savoir plus sur la franc-maçonnerie, je vous conseille plutôt de lire la page Wikipédia et d’éviter de vous infliger les 240 de ce pavé soporifique. Bref, je n’ai vraiment pas aimé !
X-Men - Genèse Mutante
Sincèrement je n'ai pas aimé. on n'arrive pas à se mettre dans l'histoire. Je trouve même que c'est "fouillis", mais enfin, ce n'est que mon avis personnel, je n'achèterai pas les autres numéros désolé !!!
Cargo
J'ai vu que les images sur cette série étaient revenues, tant mieux je peux aviser, ça semblait bizarre quand on peut les voir partout sur internet. J'avais complètement oublié cette Bd que j'ai essayé de lire vainement lorsqu'elle est apparue en 1982 dans la revue Circus, je dis vainement parce qu'il faut véritablement s'accrocher et en vouloir pour essayer de comprendre quelque chose là-dedans. Pourtant, la base du sujet était bonne : occupé par les Hollandais depuis la fin du XVIème siècle, le Sud-Est asiatique, qui deviendra en 1947 l'Indonésie, est une plaque tournante pour les cargos déversant des trésors aux yeux des indigènes. C'est dans ce contexte de fin de colonialisme des années 30 que Michel Schetter entraine le lecteur, au sein d'un décor riche où s'entremêlent exotisme, sorcellerie et érotisme. Il est question de piraterie javanaise depuis le port de Surabaya, de colon hollandais cruel et débauché qui a kidnappé une fille... voila à peu près tout ce que j'ai pu capter dans cette bande. Cet argument aurait pu donner un bon récit d'aventure dans le ton de certains épisodes de Bernard Prince, mais Schetter part dans un délire narratif incompréhensible et abscons dans un mélange de mystère et de sensualité perverse, utilisant l'érotisme de façon souvent gratuite et pas crédible : une femme qui se ballade à poil au milieu de tout le monde sans que ça se remarque, ou ses poses suggestives avec un serpent, tout ceci est assez freudien et totalement déroutant. Véritable kaléidoscope d'images, labyrinthe souvent confus aux textes parfois prolixes où il est facile de s'égarer, cette Bd trouble, surprend et intrigue à travers sa complexité. Je le déplore d'autant plus que le dessin de Schetter est bon, il pourrait illustrer un récit plus académique, et je trouve que l'érotisme qui se prêtait au décor aurait pu être bien mieux utilisé ; ses indéniables qualités graphiques ne suffisent hélas pas à me convaincre d'aimer cette série dont j'avais lu dans Circus ou plutôt essayé de lire, les 3 premiers épisodes.
Urban
Je suis plutôt fan habituellement des scénarios de Luc Brunschwig. Mais cette fois-ci, avec cette série je n’accroche pas du tout. Trop alambiqué à mon goût. Obligé de relire certains passages pour comprendre le sens du récit, rendant la lecture des albums peu fluide. Cette ville de tous les plaisirs ne m'a pas séduit. Au final je n’ai pris aucun plaisir à parcourir les différents albums. J’ai même failli lâcher prise après le tome 2. En parallèle le dessin de Roberto Ricci ne m’a pas emballé, ce qui est notamment lié à une colorisation terne par moment et trop claquante sur certaines planches. L’atmosphère oppressante attendue n’est pas au rendez-vous. A lire les avis précédents, il y a pourtant des lecteurs conquis. Désolé mais me concernant, je me suis ennuyé. Une série que je vais vite oublier.
Cynthia
Je tente régulièrement des expériences de lecture pour essayer de découvrir des horizons littéraires plus larges que ceux que je connais déjà. Ce qui fait que j'essaye fréquemment de sortir de ma zone de confort en ouvrant des bandes dessinées qui ne m'attirent pas spécialement, mais qui pourraient m'emmener sur des voies différentes que je ne connais pas. Donc j'avoue que la bande dessinée romantique, et même dramatique de manière générale, ce n'est pas ce que j'aime le plus. Mais j'ai voulu essayer quelque chose de différent avec Cynthia de Leo Ortolani. Le sujet de l'orientation sexuelle est un sujet qui, bien souvent, me barbe complètement, mais justement, je voulais voir si une bande dessinée traitant de cela pouvait avoir quelque chose à me dire, il fallait bien essayer. Et bien, c'est raté. Je ne dirais pas que Cynthia est une mauvaise bande dessinée en tant que telle. Le trait de Leo Ortolani est plutôt pas mal et très adapté au média BD, mais déjà, outre le fait que tous les personnages ont plus ou moins la même tête, il leur donne des traits bizarrement déformés que je trouve assez désagréables. On dirait qu'ils ont tous des têtes de singe, c'est plutôt laid. Concernant l'histoire en elle-même, il y a des moments assez drôles, mais l'humour ne s'intègre pas toujours bien au récit. Leo Ortolani essaye de partir dans des scènes plus oniriques, notamment en intégrant l'arche de Noé au récit (avec Noé qui n'accepte que les animaux hétérosexuels et Paul/Cynthia qui essaye de forcer l'entrée) ou en faisant partir ses personnages dans des séquences chantées (pourquoi ? En BD, ça ne marche absolument pas !). Personnellement, j'ai été tout-à-fait hermétique à ces tentatives pourtant louables. Les personnages, eux, ne sont pas intéressants du tout et très unilatéraux. Je n'aime pas vraiment quand un personnage de fiction se résume à son identité sexuelle et que ce qui lui sert de cerveau se situe en-dessous de la ceinture... Ici, Ortolani essaye bien de sortir de cette ornière et de faire partir son intrigue sur d'intéressantes pistes de réflexion mais ne la creuse jamais. Le moment le plus intéressant de la BD est sans nul doute quand Paul/Cynthia se pose des questions sur la marginalisation des homo/bi/transsexuels. En revendiquant leur identité sexuelle et en se coupant volontairement des hétérosexuels, ne créent-ils pas un communautarisme semblable à celui qu'ils reprochent aux hétéros ? Être homo ou trans doit-il interdire de tomber amoureux d'un hétérosexuel ? A ce moment-là, tout à coup, oui, Cynthia devient une BD intéressante, qui interroge intelligemment les grandes problématiques de son temps. Malheureusement, ça ne va pas du tout assez loin, ça ne dure que quelques pages et retombe vite dans la bassesse ambiante de cet album franchement pas intéressant. Après, je ne dirais pas que cette bande dessinée est une véritable catastrophe, même si ma note est sévère (mais elle exprime un ressenti personnel, rien d'objectif). Il y a quand même quelques moments d'humour qui fonctionnent à peu près, malgré une vulgarité bien trop présente à mes yeux (le nombre de fois que l'auteur fait une blague sur la longueur d'objets censés évoquer un sexe masculin...), qui alourdit considérablement ce qui aurait pu être drôle par ailleurs. Mais vraiment, je n'ai jamais réussi à m'intéresser à l'histoire. Pour quelques moments qui prêtent vaguement à sourire, l'ensemble est très souvent plat voire carrément ennuyeux. Il faut dire que les bandes dessinées sur le sujet ne m'ont jamais vraiment emballé, alors je ne dois pas être le mieux placé pour en parler. Après Le Bleu est une couleur chaude (une de mes pires expériences de lecture de BD), je crois qu'il faut que j'arrête définitivement ce genre de bande dessinée. Bref, je ne déconseille cela à personne, et sans doute certains adhéreront-ils mieux que moi, mais je ne suis clairement pas le public visé. 1,5/5
Oliver Page & les tueurs de temps
Une série Z au scénario tellement ultra capillotracté qu’on a mal pour les futurs lecteurs qui auraient le malheur de tomber sur cet objet maudit. Une histoire qui se situe quelque part entre Alien, La machine à voyager dans le temps et Edge of Tomorrow, pour donner une idée du type de récit. Seulement les engrenages ne s’emboîtent pas, tant et si mal (si j’ose dire) que dès le premier tome la suspension consentie d’incrédulité a sauté. Pour le dire autrement : c’est nul de chez nul. Pourquoi Wynn met-elle autant de temps à se décider à plomber Bogdan, contaminé par le virus. Oliver explore la tombe parce qu’il a peur des pilleurs, sachant que le mécène milliardaire débarque le lendemain, il aurait très bien pu monter la garde juste pour une nuit. En 2544 on n’a toujours pas inventé des armures 100 % par-balles au revolver… J’en passe des pires et des moins bonnes, c’est complètement illogique de bout en bout, et je passe sous silence les problèmes liés aux voyages de temps que tout le monde connaît bien. Ce n’est vraiment pas du bon Desberg et le mal est si profond que cela touche aux dialogues mêmes, comme cette sailli à l’encontre de Donald Trump : ridicule et inutile (l’auteur n’aime pas le président américain et veut le faire savoir… voilà c’est fait. Super…). Quant à la voix off, elle est bien à l’image de cette histoire : un parasite, vide et inefficace, elle ne fait que décrire ce qu’on a sous les yeux. Et c’est pareil pour le dessin, rushé à mort. La raison peut s’expliquer par les délais imposés, le délai entre les deux albums fut très bref, mais bon ça c’est la faute de l’éditeur. Griffo bosse en urgence et ça se voit : visages approximatifs, décors bâclés, pas une grosse réflexion au niveau de la recherche graphique, etc. Bref c’est dommage, il y avait de bonnes intentions là-dedans mais il n’y a absolument rien de réussi au final (peut être les couvertures à la limite). Erase, rewind.
Retour à zéro
Cette sorte de conte futuriste à l'ancienne adapté du premier roman de Stefan Wul edité en 1956, n'a pas fonctionné sur moi, désolé mais je suis vraiment réfractaire à cette science-fiction qui pourtant par ses thèmes développés et son ton renvoyant à un futurisme à tendance pulp typique des années 50, aurait pu me plaire, je suis un peu plus attiré par ces thématiques à l'ancienne que par celles développées de nos jours par des auteurs modernes. Cette histoire d'espion lunaire avait je le sens un potentiel , mais cette adaptation m'a laissé totalement indifférent et m'a même à la limite ennuyé, je l'ai trouvé complètement invraisemblable, je l'ai lu par curiosité parce que j'avais bien aimé l'adaptation de Niourk du même Stefan Wul, même si ses univers sont souvent déroutants, mais cette lecture fut assez pénible, en fait ce qui m'a énormément freiné, c'est la partie graphique. En effet, ce style peinture à l'allure vintage ne m'a pas séduit du tout, ça donne au récit un aspect très naïf et une impression de pas sérieux, et je ne trouve pas ce dessin joli. L'ensemble aurait peut-être gagné en vraisemblance et plaisir de lecture avec un dessin plus réaliste et soigné. Pour moi, ça reste un exercice de style laborieux et pas du tout passionnant.
Flottille 66
Sur la base des deux avis précédents, j’ai lu le premier tome et n’ai pas vraiment aimé. Néanmoins, comme le second tome était paraît-il meilleur, j’ai tenu à le lire avant de donner un avis. Comme l’écrit très justement Mc Arthur, les personnages sont stéréotypés et l’intrigue est convenue. Les pilotes, qui sont parmi les meilleurs de l’aéronavale, manquent de self-control et se comportent souvent comme des gamins. L’humour de Alf est très basique et les rapports d’Hadrien avec Karlos ne sont pas dignes de pilotes professionnels militaires sensés savoir se maîtriser en toutes circonstances. L’intrigue est plus qu’improbable surtout à la fin avec les explications données à Hadrien en plein désert. Les explications techniques plombent l’action avec de nombreux détails inutiles voire surprenants (la piste d’envol du Rafale sur le Charles-de-Gaulle ne serait que de 75 m pour un navire d’une longueur totale de 262 m, bizarre, bizarre…). Le dessin et la colorisation semblent avoir été réalisés par un robot tant ils sont froids et artificiels. Je ne parle même pas du côté manichéen de l’histoire où l’on voit les bons militaires français lutter contre les mauvais terroristes arabes. Bref, cette série n’a pas grand-chose pour me plaire.