Bon, la note est un peu sévère, j'en conviens, mais franchement, je trouve que cet album n'a aucun intérêt, et même un 2/5 m'aurait paru trop généreux... Il faut vraiment être un des plus grands fans de Franquin pour adhérer un tant soit peu à ce recueil de dessins agrémenté de quelques gags inédits, et dieu merci, il y en a, de tels fans. Malheureusement, même si j'adore Gaston Lagaffe ou Spirou et Fantasio, je ne dirai pas que je figure parmi les plus grands fans de Franquin : ses dessins de monstres et ses Idées Noires me laissent complètement froid, notamment.
Or, des dessins de monstres et des idées vaguement noires, c'est tout ce que comporte le recueil : 2 gags m'ont fait sourire, mais tout le reste n'est qu'une succession de dessins (voire d'esquisses) de monstres ou de caricatures, et même les gags en planche sont bien fades. Si le simple fait de découvrir de nouveaux dessins de Franquin vous satisfait, alors aucun problème, vous trouverez votre compte dans cet album. Sinon, ça vous paraîtra plus qu'insignifiant, comme à moi. A mon sens, il n'y avait vraiment pas de quoi faire un album, mais ça n'engage que moi.
Un sous-produit de la ligne claire.
Le dessin en lui-même n'est pas mauvais, même s'il cède souvent à la facilité. Pour être gentil, on dira que c'est un "style" particulier.
Par contre, l'histoire en elle-même est un fourre-tout, avec ci et là du sexe, sans doute pour la provoc et pour faire dans le vent. Il y a un semblant de trame, dirons-nous, un semblant.
Quant à la fin... je me suis même demandé s'il ne manquait pas une page à la BD !
Bref, ça m'a fait songer à ces "œuvres" de l'art moderne, dans lesquelles on n'est même pas sûr et certain que l'auteur voulait vraiment dire quelque chose... sauf, ici, aligner les vignettes.
A lire quand même, parce que ça en devient un cas d'école !
(même si on n'arrive pas jusqu'au bout)
---Ajout de juillet 2020---
Je viens de relire cette BD à tête reposée, et je ne suis pas certain que l'auteur lui-même savait vraiment où il allait, malgré une vague trame de fond (de couleur verte). On dirait presque du scénario automatique pondu à la petite semaine avec quelques points de raccrochement pour ne pas sombrer définitivement dans le grand n'importe quoi.
C'est juste un peu mystérieux pour essayer d'entretenir le lecteur dans la poursuite de sa lecture, avec une grosse pincée de sexe pour éviter qu'il ne parte trop vite. Par contre, le dessin et la couleur sont maintenant terriblement datés, pire que bon nombre de BD des années 40-50, c'est dire !
De plus, ça se lit très vite, malgré une quarantaine de planches. Il est vrai qu'il y a beaucoup de grosses cases et souvent peu à lire textuellement. Pas beaucoup de détails dans les vignettes pour essayer de capturer un semblant d'explication. Bien que parfois, on croit avoir saisi un fil, mais non. Sans doute qu'il faut se résigner : il n'y a pas d'allusion cachée pour tenter de rattraper ce ratage. Même moi, j'ai la sensation (à la fois au dessin et au scénario) de pouvoir faire 10 fois, 100 fois mieux...
Si cette BD tombait dans les mains de divers quidams trop dans l'air du temps actuel et un poil inquisiteurs, l'auteur se ferait lyncher sur les réseaux sociaux à cause surtout de sa représentation "y a bon banania" d'une certaine catégorie de personne. On me dira que c'est humoristique. Peut-être, mais faire parler un ex-roi africain avec l'accent germanique, ça décoiffe un peu, sans parler des propos tenus ! On constate au passage d'autres dérives graphiques, sans doute de la provoc d'époque. Idem pour la roulette russe qui finit en rouge sur jaune.
Plus que jamais, ça me fait songer à certaines "œuvres d'art" que certains "experts" louangent et continuent de louanger pour ne pas avouer qu'ils se sont royalement plantés et que c'est définitivement vide ou presque vide (soyons bons et généreux). Cette BD est un exemple d'illustration du concept de vacuité...
Maintenant, si quelqu'un de plus "intellectualisé" que moi est capable de me faire comprendre les tenants et les aboutissants réels de cette BD, sans tomber dans les explications bateaux du style "oui, mais c'est une critique-eu de la société-eu", il sera le bienvenu :)
J'aime vraiment bien Blake et Mortimer, pas tous les albums mais la plupart. Je vois de nombreux commentaires ici vantant le coup de crayon de Schuiten mais j'ai pour ma part détesté : j'ai trouvé la BD complètement dénaturée, je ne reconnais pas les personnages, je n'arrive pas à lire leurs expressions. Mortimer est méconnaissable, quel dommage ...
Bref, cela a tellement gâché ma lecture que je suis bien incapable de dire si j'ai aimé l'intrigue, j'en suis sorti avec un goût amer et la volonté de ne plus jamais relire ce tome.
Je suis collégienne. Enfin plus pour longtemps, et heureusement et bien sûr j’ai connu ces bd dans les Okapi qui trainaient dans la perm, mais surtout en albums qui étaient aussi en permanence.
Bah comment dire, ça m’agaçait tout le temps et je tournait très vite les pages, les dessins sont laids, fades et sans saveur, en voulant être trop réalistes, bah c’est moche.
Les morales sont très bateaux et enfin bref, c’est juste pas intéressant, je lis des bd pour m’amuser, pas pour me prendre la tête.
Bref un carnage de la BD.
Alors là, on touche vraiment le niveau zéro de la bande dessinée... Sfar se regarde dessiner et s'écoute parler avec une autosatisfaction proprement insupportable, et à aucun moment, il ne semble penser à son lecteur. En tous cas, on ne voit vraiment pas ce qui devrait nous faire accrocher à ces dialogues idiots sur le sexe, les juifs et l'art, qui réussissent le prodige d'enchaîner banalité sur banalité, en faisant croire à chaque fois que c'est le fruit d'une réflexion géniale...
Bon, en plus de ça, je n'ai jamais été fan du dessin de Sfar, que je trouve généralement d'une laideur assez prodigieuse. Tu n'as rien à craindre de moi confirme mon jugement : c'est visuellement atroce. Le dessin ne dégage rien, il n'y a aucune vie dans ce trait, juste une caricature sordide de créatures qui n'ont déjà plus grand-chose d'humain, l'auteur ayant oublié de leur donner un cerveau.
Bref, je sais que je ne suis pas le public cible, mais enfin, là, je me demande quand même vraiment s'il peut y en avoir un... En tous cas, en ce qui me concerne, le jugement est sans appel : pour une bouse, c'est une belle bouse.
Bon ... je n’ai absolument rien compris.
Je ne doute pas que le travail du dialecte a dû être fastidieux à poser sur papier et le dessin, bien que déroutant, montre une maîtrise non négligeable de son auteur ...
MAIS ! Je n’ai absolument pas le courage de me tuer l’œil à déchiffrer des textes d'un dialecte ancien (au vu de la purge je comprends qu’il ait disparu...) accompagné de dessins ( certes beaux selon mon avis) enchevêtré de manière bordélique pour accélérer à un scénario déjà pauvre à la base (du moins du peu que j ai compris)
Cette Bande dessinée trouvera sûrement son public mais je n’en ferai pas partie !
Bon, bah ce n'est pas moi qui vais redresser la moyenne de cette bande dessinée... Clairement, je ne suis absolument pas rentré dans le délire. Je veux bien apprécier les oeuvres fantaisistes, oniriques, voire absurdes, du moment qu'il reste un fil directeur qui conserve un minimum de cohérence à l'ensemble.
Ici, rien de tout ça. On ne sait pas trop quel est le but de cette bande dessinée, sinon de nous perdre complètement dans un univers graphique varié et délirant, d'inspiration plutôt cubiste (pour la majorité des histoires, en tous cas). La variété graphique de cet univers est d'ailleurs la seule qualité que je voudrai bien lui reconnaître, n'adhérant pas trop aux différents styles qui se succèdent.
Quant aux différentes histoires, leur principe étant de n'avoir aucun sens, j'ai bien du mal à y trouver le moindre intérêt. Je trouve que l'auteur s'appuie trop facilement sur son humour supposé pour qu'on arrive à déterminer si c'est vraiment censé être de l'humour ou du foutage de gueule. En tous cas, si ça n'en est pas, c'est souvent bien imité.
Alors ici ou là, on trouve quelque chose de plus concret, qui commence à attirer l'attention, mais ça va rarement très loin. A mon sens, la seule histoire un tant soit peu réussie est celle de la jeune fille qui a perdu son innocence. Bon, rien de bien transcendant, mais au moins, il y a des personnages, un onirisme intéressant et des graphismes qui ne partent pas dans tous les sens.
Pour le reste, c'est très abstrait, parfois, on ne comprend même pas ce qui se passe (si tant est qu'il se passe quelque chose) et le dessin ne me suffit clairement pas pour me laisser porter par la seule force des images...
Bref, il n'y a guère que l'éditeur pour voir là de la finesse et de l'intelligence, et encore peut-on légitimement supposer que c'est pour des raisons purement commerciales... En ce qui me concerne, je n'y ai vu qu'une nouvelle preuve que l'Art, s'il est quelque chose sans doute difficile à cerner et à définir, peut en tous cas facilement se définir par ce qu'il n'est pas : indéniablement, l'Art ne consiste pas - et ne consistera jamais - à faire n'importe quoi.
Je n'ai guère été convaincu par ces histoires courtes car trop décalées et abstraites à mon goût non pas que je recherche un peu de sophistication. Les considérations sont mi-philosophiques, mi-poétiques sur un mode assez bobo comme une abstraction de l'art.
Il n'y aura pas de fil conducteur dans ce scénario qui part dans tous les sens.
Graphiquement, c'est assez basique même s'il y a des effets au niveau des couleurs. Le décor ainsi que les personnages restent assez sobres. Le style reste d'inspiration cubique dans une forme assez géométrique.
Bref, je n'ai pas été convaincu par cette œuvre d'ambiance par manque de visibilité essentiellement.
C'est l'histoire d'une jeune fille naïve à en donner des claques qui se fait martyriser et exploiter par toute une galerie de personnages détestables.
Ah, et aussi elle est haïe par la terre entière, pour de fausses raisons.
Je ne vois pas comment on peut lire et supporter 15 tomes comme ça, à moins d'être un peu sadique sur les bords... (Désolé pour ceux qui ont aimé !)
Et pourtant j'aime bien l'auteur et le tennis...
Je vous avoue ne pas trop savoir quoi dire…
Rien dans ce mini album ne trouve grâce à mes yeux, à l'exception de quelques jolies cases nocturnes, lorsqu'un bâtiment ou autre est éclairé de l'intérieur.
Le reste est l'incarnation même de ce que j'abhorre en matière d'art, du 1er au 10ème : la création médiocre, pour ne pas dire nulle, habillée d'un concept dont le but est d'obtenir les hourras d'une fraction de passionnés en quête de nouveauté. On dirait que cela a fonctionné ici, puisque "Lucarne" a remporté le prix de la révélation à Angoulême en 2020... je n'arrive toujours pas à y croire…
Du dessin au scénario, le lecteur vogue en plein cauchemar. Couleurs hideuses, trait grossier, planches brouillonnes, passages incompréhensibles, histoire sans intérêt et sans but… dois-je poursuivre ?
Si ce genre d'œuvre (le mot me fait mal) n'est pas ma tasse de thé, je ne savais pas à quoi m'attendre en ouvrant l'album. Ma lecture a donc débuté en toute objectivité. La réalité m'a rapidement rattrapé et conduit à l'abandon.
Cet album me fâche… espérons qu'une prochaine lecture me le fasse oublier rapidement.
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Cauchemarrant
Bon, la note est un peu sévère, j'en conviens, mais franchement, je trouve que cet album n'a aucun intérêt, et même un 2/5 m'aurait paru trop généreux... Il faut vraiment être un des plus grands fans de Franquin pour adhérer un tant soit peu à ce recueil de dessins agrémenté de quelques gags inédits, et dieu merci, il y en a, de tels fans. Malheureusement, même si j'adore Gaston Lagaffe ou Spirou et Fantasio, je ne dirai pas que je figure parmi les plus grands fans de Franquin : ses dessins de monstres et ses Idées Noires me laissent complètement froid, notamment. Or, des dessins de monstres et des idées vaguement noires, c'est tout ce que comporte le recueil : 2 gags m'ont fait sourire, mais tout le reste n'est qu'une succession de dessins (voire d'esquisses) de monstres ou de caricatures, et même les gags en planche sont bien fades. Si le simple fait de découvrir de nouveaux dessins de Franquin vous satisfait, alors aucun problème, vous trouverez votre compte dans cet album. Sinon, ça vous paraîtra plus qu'insignifiant, comme à moi. A mon sens, il n'y avait vraiment pas de quoi faire un album, mais ça n'engage que moi.
Mort aux autres
Un sous-produit de la ligne claire. Le dessin en lui-même n'est pas mauvais, même s'il cède souvent à la facilité. Pour être gentil, on dira que c'est un "style" particulier. Par contre, l'histoire en elle-même est un fourre-tout, avec ci et là du sexe, sans doute pour la provoc et pour faire dans le vent. Il y a un semblant de trame, dirons-nous, un semblant. Quant à la fin... je me suis même demandé s'il ne manquait pas une page à la BD ! Bref, ça m'a fait songer à ces "œuvres" de l'art moderne, dans lesquelles on n'est même pas sûr et certain que l'auteur voulait vraiment dire quelque chose... sauf, ici, aligner les vignettes. A lire quand même, parce que ça en devient un cas d'école ! (même si on n'arrive pas jusqu'au bout) ---Ajout de juillet 2020--- Je viens de relire cette BD à tête reposée, et je ne suis pas certain que l'auteur lui-même savait vraiment où il allait, malgré une vague trame de fond (de couleur verte). On dirait presque du scénario automatique pondu à la petite semaine avec quelques points de raccrochement pour ne pas sombrer définitivement dans le grand n'importe quoi. C'est juste un peu mystérieux pour essayer d'entretenir le lecteur dans la poursuite de sa lecture, avec une grosse pincée de sexe pour éviter qu'il ne parte trop vite. Par contre, le dessin et la couleur sont maintenant terriblement datés, pire que bon nombre de BD des années 40-50, c'est dire ! De plus, ça se lit très vite, malgré une quarantaine de planches. Il est vrai qu'il y a beaucoup de grosses cases et souvent peu à lire textuellement. Pas beaucoup de détails dans les vignettes pour essayer de capturer un semblant d'explication. Bien que parfois, on croit avoir saisi un fil, mais non. Sans doute qu'il faut se résigner : il n'y a pas d'allusion cachée pour tenter de rattraper ce ratage. Même moi, j'ai la sensation (à la fois au dessin et au scénario) de pouvoir faire 10 fois, 100 fois mieux... Si cette BD tombait dans les mains de divers quidams trop dans l'air du temps actuel et un poil inquisiteurs, l'auteur se ferait lyncher sur les réseaux sociaux à cause surtout de sa représentation "y a bon banania" d'une certaine catégorie de personne. On me dira que c'est humoristique. Peut-être, mais faire parler un ex-roi africain avec l'accent germanique, ça décoiffe un peu, sans parler des propos tenus ! On constate au passage d'autres dérives graphiques, sans doute de la provoc d'époque. Idem pour la roulette russe qui finit en rouge sur jaune. Plus que jamais, ça me fait songer à certaines "œuvres d'art" que certains "experts" louangent et continuent de louanger pour ne pas avouer qu'ils se sont royalement plantés et que c'est définitivement vide ou presque vide (soyons bons et généreux). Cette BD est un exemple d'illustration du concept de vacuité... Maintenant, si quelqu'un de plus "intellectualisé" que moi est capable de me faire comprendre les tenants et les aboutissants réels de cette BD, sans tomber dans les explications bateaux du style "oui, mais c'est une critique-eu de la société-eu", il sera le bienvenu :)
Blake et Mortimer - Le Dernier Pharaon
J'aime vraiment bien Blake et Mortimer, pas tous les albums mais la plupart. Je vois de nombreux commentaires ici vantant le coup de crayon de Schuiten mais j'ai pour ma part détesté : j'ai trouvé la BD complètement dénaturée, je ne reconnais pas les personnages, je n'arrive pas à lire leurs expressions. Mortimer est méconnaissable, quel dommage ... Bref, cela a tellement gâché ma lecture que je suis bien incapable de dire si j'ai aimé l'intrigue, j'en suis sorti avec un goût amer et la volonté de ne plus jamais relire ce tome.
Tendre banlieue
Je suis collégienne. Enfin plus pour longtemps, et heureusement et bien sûr j’ai connu ces bd dans les Okapi qui trainaient dans la perm, mais surtout en albums qui étaient aussi en permanence. Bah comment dire, ça m’agaçait tout le temps et je tournait très vite les pages, les dessins sont laids, fades et sans saveur, en voulant être trop réalistes, bah c’est moche. Les morales sont très bateaux et enfin bref, c’est juste pas intéressant, je lis des bd pour m’amuser, pas pour me prendre la tête. Bref un carnage de la BD.
Tu n'as rien à craindre de moi
Alors là, on touche vraiment le niveau zéro de la bande dessinée... Sfar se regarde dessiner et s'écoute parler avec une autosatisfaction proprement insupportable, et à aucun moment, il ne semble penser à son lecteur. En tous cas, on ne voit vraiment pas ce qui devrait nous faire accrocher à ces dialogues idiots sur le sexe, les juifs et l'art, qui réussissent le prodige d'enchaîner banalité sur banalité, en faisant croire à chaque fois que c'est le fruit d'une réflexion géniale... Bon, en plus de ça, je n'ai jamais été fan du dessin de Sfar, que je trouve généralement d'une laideur assez prodigieuse. Tu n'as rien à craindre de moi confirme mon jugement : c'est visuellement atroce. Le dessin ne dégage rien, il n'y a aucune vie dans ce trait, juste une caricature sordide de créatures qui n'ont déjà plus grand-chose d'humain, l'auteur ayant oublié de leur donner un cerveau. Bref, je sais que je ne suis pas le public cible, mais enfin, là, je me demande quand même vraiment s'il peut y en avoir un... En tous cas, en ce qui me concerne, le jugement est sans appel : pour une bouse, c'est une belle bouse.
Troubadour
Bon ... je n’ai absolument rien compris. Je ne doute pas que le travail du dialecte a dû être fastidieux à poser sur papier et le dessin, bien que déroutant, montre une maîtrise non négligeable de son auteur ... MAIS ! Je n’ai absolument pas le courage de me tuer l’œil à déchiffrer des textes d'un dialecte ancien (au vu de la purge je comprends qu’il ait disparu...) accompagné de dessins ( certes beaux selon mon avis) enchevêtré de manière bordélique pour accélérer à un scénario déjà pauvre à la base (du moins du peu que j ai compris) Cette Bande dessinée trouvera sûrement son public mais je n’en ferai pas partie !
Aujourd'hui, demain, hier
Bon, bah ce n'est pas moi qui vais redresser la moyenne de cette bande dessinée... Clairement, je ne suis absolument pas rentré dans le délire. Je veux bien apprécier les oeuvres fantaisistes, oniriques, voire absurdes, du moment qu'il reste un fil directeur qui conserve un minimum de cohérence à l'ensemble. Ici, rien de tout ça. On ne sait pas trop quel est le but de cette bande dessinée, sinon de nous perdre complètement dans un univers graphique varié et délirant, d'inspiration plutôt cubiste (pour la majorité des histoires, en tous cas). La variété graphique de cet univers est d'ailleurs la seule qualité que je voudrai bien lui reconnaître, n'adhérant pas trop aux différents styles qui se succèdent. Quant aux différentes histoires, leur principe étant de n'avoir aucun sens, j'ai bien du mal à y trouver le moindre intérêt. Je trouve que l'auteur s'appuie trop facilement sur son humour supposé pour qu'on arrive à déterminer si c'est vraiment censé être de l'humour ou du foutage de gueule. En tous cas, si ça n'en est pas, c'est souvent bien imité. Alors ici ou là, on trouve quelque chose de plus concret, qui commence à attirer l'attention, mais ça va rarement très loin. A mon sens, la seule histoire un tant soit peu réussie est celle de la jeune fille qui a perdu son innocence. Bon, rien de bien transcendant, mais au moins, il y a des personnages, un onirisme intéressant et des graphismes qui ne partent pas dans tous les sens. Pour le reste, c'est très abstrait, parfois, on ne comprend même pas ce qui se passe (si tant est qu'il se passe quelque chose) et le dessin ne me suffit clairement pas pour me laisser porter par la seule force des images... Bref, il n'y a guère que l'éditeur pour voir là de la finesse et de l'intelligence, et encore peut-on légitimement supposer que c'est pour des raisons purement commerciales... En ce qui me concerne, je n'y ai vu qu'une nouvelle preuve que l'Art, s'il est quelque chose sans doute difficile à cerner et à définir, peut en tous cas facilement se définir par ce qu'il n'est pas : indéniablement, l'Art ne consiste pas - et ne consistera jamais - à faire n'importe quoi.
Aujourd'hui, demain, hier
Je n'ai guère été convaincu par ces histoires courtes car trop décalées et abstraites à mon goût non pas que je recherche un peu de sophistication. Les considérations sont mi-philosophiques, mi-poétiques sur un mode assez bobo comme une abstraction de l'art. Il n'y aura pas de fil conducteur dans ce scénario qui part dans tous les sens. Graphiquement, c'est assez basique même s'il y a des effets au niveau des couleurs. Le décor ainsi que les personnages restent assez sobres. Le style reste d'inspiration cubique dans une forme assez géométrique. Bref, je n'ai pas été convaincu par cette œuvre d'ambiance par manque de visibilité essentiellement.
Happy!
C'est l'histoire d'une jeune fille naïve à en donner des claques qui se fait martyriser et exploiter par toute une galerie de personnages détestables. Ah, et aussi elle est haïe par la terre entière, pour de fausses raisons. Je ne vois pas comment on peut lire et supporter 15 tomes comme ça, à moins d'être un peu sadique sur les bords... (Désolé pour ceux qui ont aimé !) Et pourtant j'aime bien l'auteur et le tennis...
Lucarne
Je vous avoue ne pas trop savoir quoi dire… Rien dans ce mini album ne trouve grâce à mes yeux, à l'exception de quelques jolies cases nocturnes, lorsqu'un bâtiment ou autre est éclairé de l'intérieur. Le reste est l'incarnation même de ce que j'abhorre en matière d'art, du 1er au 10ème : la création médiocre, pour ne pas dire nulle, habillée d'un concept dont le but est d'obtenir les hourras d'une fraction de passionnés en quête de nouveauté. On dirait que cela a fonctionné ici, puisque "Lucarne" a remporté le prix de la révélation à Angoulême en 2020... je n'arrive toujours pas à y croire… Du dessin au scénario, le lecteur vogue en plein cauchemar. Couleurs hideuses, trait grossier, planches brouillonnes, passages incompréhensibles, histoire sans intérêt et sans but… dois-je poursuivre ? Si ce genre d'œuvre (le mot me fait mal) n'est pas ma tasse de thé, je ne savais pas à quoi m'attendre en ouvrant l'album. Ma lecture a donc débuté en toute objectivité. La réalité m'a rapidement rattrapé et conduit à l'abandon. Cet album me fâche… espérons qu'une prochaine lecture me le fasse oublier rapidement.