Je n'ai pas aimé Hyperboréa pour de multiples raisons, tant sur le fond et sur la forme. Avec une aussi belle couverture et un tel format, on aurait pu s'attendre à un graphisme coloré. Cependant, on aura droit à du noir et blanc. Le rendu graphique est très inégal et assez disparate.
Au niveau du scénario, il y a quelque chose qui fait que d'emblée, on n'y croit pas à cette coexistence entre les êtres humains et les hyperboréens venus de l'espace. Cela tourne au vulgaire comics avec un scénario inutilement alambiqué qui ne donne pas envie. Ma lecture a été assez fastidieuse à la manière d'un calvaire. On comprend d'ailleurs dès les premières pages, mais on se met à rêver d'un brusque changement positif comme une illumination qui ne viendra pas.
C'est un peu fait à la manière d'autrefois sans cette touche de modernisme propre à la bd actuelle. Bref, je ne suis guère ce genre de lectorat en adéquation sans vouloir offenser qui que ce soit. Cette œuvre n'est pas pour moi.
Après les Echo des Savanes, A Suivre ou Circus, cette fois je farfouille dans mes numéros de Métal Hurlant,et je tombe sur cette Bd de Bilal que je n'avais pas encore avisée... heu j'aurais mieux fait de la laisser de côté parce que c'est vraiment pas ma came, ou plutôt si, j'ai bien fait de la lire, ça me conforte dans mon aversion envers ce type de SF. C'est de la science-fiction que je n'aime pas, celle où je m'ennuie et où je ne prend aucun plaisir de lecture, celle où je ne suis jamais à l'aise, celle qui aborde un futur mécanique et démoralisant, bref où je n'ai aucun repère.
Publié dans Métal Hurlant presque à ses débuts, en 1976, le récit que j'ai lu a été maintes fois réédité, il doit donc s'agir de l'édition d'origine, le dessin de Bilal n'a pas encore tout à fait trouvé son style définitif, c'est encore un dessin à la Moebius, mais qui est de bonne qualité, je préfère son dessin dès qu'il aura trouvé son style sur La Trilogie Nikopol, mais je ne déteste pas celui-ci. Je ne peux donc pas comparer avec les éditions récentes car je ne sais pas ce que ça donne avec les nouvelles colorisations.
C'est au niveau scénario que ça ne va pas ; Dionnet réussit mieux dans la fantasy avec Epopées fantastiques (Arn, Les armées du conquérant), pour la SF en 1976, il n'a pas l'air d'être à l'aise, son scénario est décousu, confus, très plat et pas du tout captivant. Pourtant, l'idée de départ semblait intéressante, ce type d'histoire d'androïdes se soulevant contre leurs créateurs, était encore à la mode à l'époque, c'est le vieux thème de l'homme contre la machine, mais Dionnet se dépatouille mal d'une intrigue laborieuse et trop classique, sans y apporter de renouvellement. Il est clair que jamais je ne relirai cette Bd.
Le « problème » avec cet excellent site, c’est qu’en suivant les avis, on finit par ne lire que de très bonnes BD ! Bon, ce n’est pas le cas de celle-ci en ce qui me concerne... Je ne suis pas du tout allergique à Tezuka et j’ai beaucoup apprécié certaines de ses productions destinées à un lectorat adulte. Mais ici justement, quel est le lectorat visé ??
J’ai trouvé le message simpliste, la morale exaspérante, le dessin médiocre et j’ai eu un mal fou à finir le livre en essayant de me motiver à chaque chapitre, en me disant que beaucoup de lecteurs avaient apprécié l’oeuvre, qu’il y avait sûrement un intérêt à cette lecture... mais non décidément ça ne passe pas...
Je viens de découvrir une autre Bd dans l'Echo des Savanes de 2001, et visiblement ça ne m'attire pas du tout, c'est un récit sidéral ou un opéra spatial c'est comme on veut, mais moi quand on me connait, on sait que je ne suis pas à l'aise dans ce genre d'univers. Je sors de La Bombe (Now future) qui brassait aussi un univers dans ce style, sauf que là c'est beaucoup plus spatial et pas cyberpunk, mais il y a aussi du gore et du sexe.
Si j'ai bien compris (et j'avais pas trop envie de faire d'effort), il est question de forces obscures, de gentils et de grands méchants, avec un Central qui contrôle tout et organise tout à la façon d'un Big Brother, le fond de l'histoire est une sorte de quête de liberté par une humanité oppressée, bref la technique de narration n'a rien de révolutionnaire par rapport à d'autres Bd de SF modernes, mais moi tout ceci me laisse froid.
Au niveau graphique, c'est de l'assistance numérique ou informatique, enfin j'y connais pas grand chose dans ces techniques et je vois pas trop la différence, mais il faut avouer que c'est pas vraiment joli, je sais même pas s'il y a du vrai dessin dans ce fatras graphique... à la rigueur, ça serait pas trop mal, mais en réalité, c'est trop inégal, irrégulier, il y a des pages qui sont très potables, et d'autres qui sont une sorte de bouillie numérique, avec des tronches de personnages déshumanisés et des yeux vides, ça fait vraiment bizarre. Voila donc une bande d'un auteur que je ne connaissais pas, ça peut peut-être plaire aux amateurs de SF un peu zarb, en tout cas, je leur laisse volontiers.
Avec cette BD, nous sommes dans la caricature de la production commerciale médiocre. Un éditeur américain s'est dit qu'il y aurait peut-être un petit filon à exploiter en utilisant l'image d'un chat célèbre d'Internet, connu juste pour avoir un faciès qui fait la gueule de manière naturelle, et a embauché deux jeunes auteurs pour produire des histoires courtes le mettant en scène dans des histoires complètement bidons.
On lui a adjoint un jeune compagnon idiot qui servira à faire le contraste avec son caractère grincheux et l'intelligence manipulatrice qu'on voudra bien lui donner. On leur a mis comme principale préoccupation leurs croquettes, qui serviront de prétexte ou de monnaie d'échange dans toutes leurs aventures. Et les voilà partis pour 4 histoires courtes sans aucun intérêt, avec une mise en scène et un humour dignes des premières classes de l'école primaire, mises en image avec un dessin formaté, expédié à peu de frais, et enlaidi par des couleurs informatiques plutôt moches.
Bref, c'est laid, idiot, ennuyeux et purement commercial. Passez votre chemin.
La courbe est le trait que l'on trouve le plus communément dans la nature, point de ligne droite.
J'ai découvert l'univers "Minecraft" par le biais de mon boulot ou certains jeunes ne juraient que par ces constructions, personnages aux allures de robots, etc...
Quelle bizarre idée d'en faire une BD. Un rapide feuilletage suffit pour se rendre compte du problème. C'est du marketing pur. Idée de scénario : zéro, dessin : zéro. Tout zéro quoi, si le terme d'indigence devait s'appliquer un jour à une BD se serait celle-ci.
Vous me direz que je ne suis pas dans la cible, certes ! mais si l'occasion faisait que vous tombiez sur cet objet, votre avis m'intéresse.
Je racle les fonds de tiroirs en avisant cette Bd alors que c'était pas une de mes priorités, j'en connais l'existence depuis longtemps, je l'avais aperçue vers 1984 dans Pilote, mais c'est vraiment pas dans mes goûts, et comme il faut qu'il y ait des avis très différents sur BDT, eh ben voila, je sers la soupe mais je la renverse en fait car vous l'aurez compris à ma note, c'est le genre de bande que je n'aime pas, mais alors pas DU TOUT comme dirait JM Bigard !
Alors certes, Baru est sans doute doué pour décrire les affres de la vie quotidienne dans un milieu social défavorisé, mais ce genre de truc je le vis assez quotidiennement dans le quartier de la commune où j'habite, quand je lis cette Bd, j'ai l'impression de regarder dans un miroir et de voir ces bandes de petits merdeux chelous qui font n'importe quoi, c'est assez proche de Pascal Brutal encore que cette dernière est parfois drôle, là c'est pas drôle, c'est souvent graveleux, lourd, pathétique et d'un ennui mortel. Je n'aime donc pas ces dérives et cet environnement délétère où certaines situations témoignent d'une connerie monumentale. Sans doute est-ce de la provoc', mais ces mecs sont vraiment atteints, je n'ai aucun attachement pour eux.
Mais par dessus tout, c'est le dessin qui me rebute à 100%, là je peux vraiment pas adhérer à ce genre de graphisme, c'est d'une laideur repoussante qui me fait mal aux yeux, j'arrive même pas à comprendre comment on peut dessiner comme ça, c'est beaucoup trop loin de mes conceptions graphiques, très très loin du beau dessin que j'aime habituellement.
Vision purement "photographique" d’événements perçus - ou plutôt racolés les uns aux autres - par une sympathisante pseudo-touriste désœuvrée...
BD flop sans intérêt ni pour l'Art de la BD ni pour le thème ... qui gagnerait à être écrit par des historiens, pas des amateurs.
Une vision à 0.5° des événements. Un prix pour cette œuvre ?! j'en ai mal au cœur.
En résumé je dirais : valeur bien en deçà de la nullité ou plutôt à ne pas lire pour éviter la propagation de déformations de mémoire.
Un sujet pour Cunningham à mon humble avis.
Ça sent les fonds de tiroirs, je n'irais pas jusqu'à dire que la série est moisie mais pas loin. Jamais je n'ai voulu être pilote de chasse, cosmonaute à la rigueur, mais bon.
T&L c'est de la vieille BD verbeuse dont le dessin réaliste sûrement très précis en ce qui concerne les avions et l'aspect technique de la chose ravit les aficionados. Les autres dont je fais partie ne vibrent pas à ces aventures hautement improbables.
Un autre aspect rédhibitoire pour moi c'est le côté cocardier de la série et moi je n'ai pas cet esprit un peu IIIème République, où parce que c'est la France il faut soulever sa casquette.
Une série très vieillotte donc, trop ancrée dans les années soixante, avec des héros finalement peu charismatiques. Laverdure ne me fait pas rire et Tanguy en bellâtre ténébreux est une sorte de Michel Vaillant pilotant un autre bolide.
A réserver aux fans d'antan.
J'ai commencé cette BD sans savoir à quoi m'attendre et j'ai compris dès les premières pages qu'il me manquait quelque chose. On est plongé dès la première page dans un contexte qui n'est pas expliqué du tout, comme si on débarquait en plein milieu d'une histoire déjà entamée et dont on n'a pas les éléments. Et rien ne sera expliqué du tout au long de l'album. Car ce n'est qu'après coup que j'ai appris qu'il s'agissait de la "BD officielle" d'une série télé pour la jeunesse, plus précisément d'une telenovela colombienne, et que cet album est destiné aux purs fans de la série, ceux qui la connaissent au moins jusqu'à la fin de la saison 2 vu le résumé que j'en ai lu sur Wikipedia.
Pour ceux qui ne la connaissent pas, ce n'est pas le petit résumé en 4e de couverture qui va vraiment vous y aider. On y apprend juste que l'un des personnages est une fille robot adolescente et qu'elle a beaucoup d'amis. Ce n'est qu'en cours de lecture que j'ai compris qu'un autre personnage était aussi un robot, mais jamais rien ne vient expliquer pourquoi et comment ils ont été créés, et comment se fait-il que personne dans leur entourage n'ait capté leur comportement bizarre. Ou certains l'ont-ils capté ? On n'en saura rien. Au lieu de ça, on a droit à des histoires de midinettes de collège, des romances bidons, des manigances d'une riche chipie et autres maladresses de l'autre robot idiot... Concrètement, les scénarios des histoires courtes qui composent cet album sont complètement nuls et inintéressants, même pour un lectorat de gamines qui semblent le public cible.
Quant au dessin, c'est du pur graphisme de studio sans âme, avec beaucoup de copier-coller, et des personnages qui semblent plaqués sans aucun naturel sur un décor dessiné par un autre, avec un respect très relatif des perspectives et des expressions de visages qui sont comme des masques exagérés qui regardent dans le vide.
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Hyperboréa - L'ire des Dieux
Je n'ai pas aimé Hyperboréa pour de multiples raisons, tant sur le fond et sur la forme. Avec une aussi belle couverture et un tel format, on aurait pu s'attendre à un graphisme coloré. Cependant, on aura droit à du noir et blanc. Le rendu graphique est très inégal et assez disparate. Au niveau du scénario, il y a quelque chose qui fait que d'emblée, on n'y croit pas à cette coexistence entre les êtres humains et les hyperboréens venus de l'espace. Cela tourne au vulgaire comics avec un scénario inutilement alambiqué qui ne donne pas envie. Ma lecture a été assez fastidieuse à la manière d'un calvaire. On comprend d'ailleurs dès les premières pages, mais on se met à rêver d'un brusque changement positif comme une illumination qui ne viendra pas. C'est un peu fait à la manière d'autrefois sans cette touche de modernisme propre à la bd actuelle. Bref, je ne suis guère ce genre de lectorat en adéquation sans vouloir offenser qui que ce soit. Cette œuvre n'est pas pour moi.
Exterminateur 17
Après les Echo des Savanes, A Suivre ou Circus, cette fois je farfouille dans mes numéros de Métal Hurlant,et je tombe sur cette Bd de Bilal que je n'avais pas encore avisée... heu j'aurais mieux fait de la laisser de côté parce que c'est vraiment pas ma came, ou plutôt si, j'ai bien fait de la lire, ça me conforte dans mon aversion envers ce type de SF. C'est de la science-fiction que je n'aime pas, celle où je m'ennuie et où je ne prend aucun plaisir de lecture, celle où je ne suis jamais à l'aise, celle qui aborde un futur mécanique et démoralisant, bref où je n'ai aucun repère. Publié dans Métal Hurlant presque à ses débuts, en 1976, le récit que j'ai lu a été maintes fois réédité, il doit donc s'agir de l'édition d'origine, le dessin de Bilal n'a pas encore tout à fait trouvé son style définitif, c'est encore un dessin à la Moebius, mais qui est de bonne qualité, je préfère son dessin dès qu'il aura trouvé son style sur La Trilogie Nikopol, mais je ne déteste pas celui-ci. Je ne peux donc pas comparer avec les éditions récentes car je ne sais pas ce que ça donne avec les nouvelles colorisations. C'est au niveau scénario que ça ne va pas ; Dionnet réussit mieux dans la fantasy avec Epopées fantastiques (Arn, Les armées du conquérant), pour la SF en 1976, il n'a pas l'air d'être à l'aise, son scénario est décousu, confus, très plat et pas du tout captivant. Pourtant, l'idée de départ semblait intéressante, ce type d'histoire d'androïdes se soulevant contre leurs créateurs, était encore à la mode à l'époque, c'est le vieux thème de l'homme contre la machine, mais Dionnet se dépatouille mal d'une intrigue laborieuse et trop classique, sans y apporter de renouvellement. Il est clair que jamais je ne relirai cette Bd.
Demain les Oiseaux
Le « problème » avec cet excellent site, c’est qu’en suivant les avis, on finit par ne lire que de très bonnes BD ! Bon, ce n’est pas le cas de celle-ci en ce qui me concerne... Je ne suis pas du tout allergique à Tezuka et j’ai beaucoup apprécié certaines de ses productions destinées à un lectorat adulte. Mais ici justement, quel est le lectorat visé ?? J’ai trouvé le message simpliste, la morale exaspérante, le dessin médiocre et j’ai eu un mal fou à finir le livre en essayant de me motiver à chaque chapitre, en me disant que beaucoup de lecteurs avaient apprécié l’oeuvre, qu’il y avait sûrement un intérêt à cette lecture... mais non décidément ça ne passe pas...
L'Impondérable
Je viens de découvrir une autre Bd dans l'Echo des Savanes de 2001, et visiblement ça ne m'attire pas du tout, c'est un récit sidéral ou un opéra spatial c'est comme on veut, mais moi quand on me connait, on sait que je ne suis pas à l'aise dans ce genre d'univers. Je sors de La Bombe (Now future) qui brassait aussi un univers dans ce style, sauf que là c'est beaucoup plus spatial et pas cyberpunk, mais il y a aussi du gore et du sexe. Si j'ai bien compris (et j'avais pas trop envie de faire d'effort), il est question de forces obscures, de gentils et de grands méchants, avec un Central qui contrôle tout et organise tout à la façon d'un Big Brother, le fond de l'histoire est une sorte de quête de liberté par une humanité oppressée, bref la technique de narration n'a rien de révolutionnaire par rapport à d'autres Bd de SF modernes, mais moi tout ceci me laisse froid. Au niveau graphique, c'est de l'assistance numérique ou informatique, enfin j'y connais pas grand chose dans ces techniques et je vois pas trop la différence, mais il faut avouer que c'est pas vraiment joli, je sais même pas s'il y a du vrai dessin dans ce fatras graphique... à la rigueur, ça serait pas trop mal, mais en réalité, c'est trop inégal, irrégulier, il y a des pages qui sont très potables, et d'autres qui sont une sorte de bouillie numérique, avec des tronches de personnages déshumanisés et des yeux vides, ça fait vraiment bizarre. Voila donc une bande d'un auteur que je ne connaissais pas, ça peut peut-être plaire aux amateurs de SF un peu zarb, en tout cas, je leur laisse volontiers.
Les Mésaventures de Grumpy Cat
Avec cette BD, nous sommes dans la caricature de la production commerciale médiocre. Un éditeur américain s'est dit qu'il y aurait peut-être un petit filon à exploiter en utilisant l'image d'un chat célèbre d'Internet, connu juste pour avoir un faciès qui fait la gueule de manière naturelle, et a embauché deux jeunes auteurs pour produire des histoires courtes le mettant en scène dans des histoires complètement bidons. On lui a adjoint un jeune compagnon idiot qui servira à faire le contraste avec son caractère grincheux et l'intelligence manipulatrice qu'on voudra bien lui donner. On leur a mis comme principale préoccupation leurs croquettes, qui serviront de prétexte ou de monnaie d'échange dans toutes leurs aventures. Et les voilà partis pour 4 histoires courtes sans aucun intérêt, avec une mise en scène et un humour dignes des premières classes de l'école primaire, mises en image avec un dessin formaté, expédié à peu de frais, et enlaidi par des couleurs informatiques plutôt moches. Bref, c'est laid, idiot, ennuyeux et purement commercial. Passez votre chemin.
Minecraft - La BD officielle
La courbe est le trait que l'on trouve le plus communément dans la nature, point de ligne droite. J'ai découvert l'univers "Minecraft" par le biais de mon boulot ou certains jeunes ne juraient que par ces constructions, personnages aux allures de robots, etc... Quelle bizarre idée d'en faire une BD. Un rapide feuilletage suffit pour se rendre compte du problème. C'est du marketing pur. Idée de scénario : zéro, dessin : zéro. Tout zéro quoi, si le terme d'indigence devait s'appliquer un jour à une BD se serait celle-ci. Vous me direz que je ne suis pas dans la cible, certes ! mais si l'occasion faisait que vous tombiez sur cet objet, votre avis m'intéresse.
Quéquette blues
Je racle les fonds de tiroirs en avisant cette Bd alors que c'était pas une de mes priorités, j'en connais l'existence depuis longtemps, je l'avais aperçue vers 1984 dans Pilote, mais c'est vraiment pas dans mes goûts, et comme il faut qu'il y ait des avis très différents sur BDT, eh ben voila, je sers la soupe mais je la renverse en fait car vous l'aurez compris à ma note, c'est le genre de bande que je n'aime pas, mais alors pas DU TOUT comme dirait JM Bigard ! Alors certes, Baru est sans doute doué pour décrire les affres de la vie quotidienne dans un milieu social défavorisé, mais ce genre de truc je le vis assez quotidiennement dans le quartier de la commune où j'habite, quand je lis cette Bd, j'ai l'impression de regarder dans un miroir et de voir ces bandes de petits merdeux chelous qui font n'importe quoi, c'est assez proche de Pascal Brutal encore que cette dernière est parfois drôle, là c'est pas drôle, c'est souvent graveleux, lourd, pathétique et d'un ennui mortel. Je n'aime donc pas ces dérives et cet environnement délétère où certaines situations témoignent d'une connerie monumentale. Sans doute est-ce de la provoc', mais ces mecs sont vraiment atteints, je n'ai aucun attachement pour eux. Mais par dessus tout, c'est le dessin qui me rebute à 100%, là je peux vraiment pas adhérer à ce genre de graphisme, c'est d'une laideur repoussante qui me fait mal aux yeux, j'arrive même pas à comprendre comment on peut dessiner comme ça, c'est beaucoup trop loin de mes conceptions graphiques, très très loin du beau dessin que j'aime habituellement.
Après le printemps - Une jeunesse tunisienne
Vision purement "photographique" d’événements perçus - ou plutôt racolés les uns aux autres - par une sympathisante pseudo-touriste désœuvrée... BD flop sans intérêt ni pour l'Art de la BD ni pour le thème ... qui gagnerait à être écrit par des historiens, pas des amateurs. Une vision à 0.5° des événements. Un prix pour cette œuvre ?! j'en ai mal au cœur. En résumé je dirais : valeur bien en deçà de la nullité ou plutôt à ne pas lire pour éviter la propagation de déformations de mémoire. Un sujet pour Cunningham à mon humble avis.
Tanguy et Laverdure
Ça sent les fonds de tiroirs, je n'irais pas jusqu'à dire que la série est moisie mais pas loin. Jamais je n'ai voulu être pilote de chasse, cosmonaute à la rigueur, mais bon. T&L c'est de la vieille BD verbeuse dont le dessin réaliste sûrement très précis en ce qui concerne les avions et l'aspect technique de la chose ravit les aficionados. Les autres dont je fais partie ne vibrent pas à ces aventures hautement improbables. Un autre aspect rédhibitoire pour moi c'est le côté cocardier de la série et moi je n'ai pas cet esprit un peu IIIème République, où parce que c'est la France il faut soulever sa casquette. Une série très vieillotte donc, trop ancrée dans les années soixante, avec des héros finalement peu charismatiques. Laverdure ne me fait pas rire et Tanguy en bellâtre ténébreux est une sorte de Michel Vaillant pilotant un autre bolide. A réserver aux fans d'antan.
Franky
J'ai commencé cette BD sans savoir à quoi m'attendre et j'ai compris dès les premières pages qu'il me manquait quelque chose. On est plongé dès la première page dans un contexte qui n'est pas expliqué du tout, comme si on débarquait en plein milieu d'une histoire déjà entamée et dont on n'a pas les éléments. Et rien ne sera expliqué du tout au long de l'album. Car ce n'est qu'après coup que j'ai appris qu'il s'agissait de la "BD officielle" d'une série télé pour la jeunesse, plus précisément d'une telenovela colombienne, et que cet album est destiné aux purs fans de la série, ceux qui la connaissent au moins jusqu'à la fin de la saison 2 vu le résumé que j'en ai lu sur Wikipedia. Pour ceux qui ne la connaissent pas, ce n'est pas le petit résumé en 4e de couverture qui va vraiment vous y aider. On y apprend juste que l'un des personnages est une fille robot adolescente et qu'elle a beaucoup d'amis. Ce n'est qu'en cours de lecture que j'ai compris qu'un autre personnage était aussi un robot, mais jamais rien ne vient expliquer pourquoi et comment ils ont été créés, et comment se fait-il que personne dans leur entourage n'ait capté leur comportement bizarre. Ou certains l'ont-ils capté ? On n'en saura rien. Au lieu de ça, on a droit à des histoires de midinettes de collège, des romances bidons, des manigances d'une riche chipie et autres maladresses de l'autre robot idiot... Concrètement, les scénarios des histoires courtes qui composent cet album sont complètement nuls et inintéressants, même pour un lectorat de gamines qui semblent le public cible. Quant au dessin, c'est du pur graphisme de studio sans âme, avec beaucoup de copier-coller, et des personnages qui semblent plaqués sans aucun naturel sur un décor dessiné par un autre, avec un respect très relatif des perspectives et des expressions de visages qui sont comme des masques exagérés qui regardent dans le vide. De la pure BD commerciale à éviter.