C'est vrai que les histoires de femmes égocentriques avec leur problème de vêtements pas assortis ou leur obsession de maintien de poids et autres plan de coucheries racontés à leurs copines sur fond d'amour dans le pré ne m'intéressent guère. C'est quand même assez plat.
Certes, je ne suis pas le bon public pour cette bd, uniquement girly, qui attaque d'ailleurs le grand méchant lourd. On a d'ailleurs l'impression de feuilleter un magazine féminin, sans vouloir être méprisant, car on y retrouve d'ailleurs tous les thèmes. Bref, c'est le manque d'intérêt qui aura raison de moi.
Ce one shot ne m'était pas destiné. Il est vrai que j'ai déjà lu mieux dans ce genre particulier.
Après Les Blondes, voici les « mini-blondes ». On pourrait penser légitimement que cela va apporter quelque chose de nouveau par rapport à la série mère, mais c’est très loin d’être le cas.
En effet, c’est le genre de bd humoristique qui ne fait même pas sourire, tant le ressort des gags est vraiment ridicule. C’est de l’humour forcé.
On tourne inlassablement les pages en espérant sourire à au moins un seul gag, mais non. On s’ennuie vraiment.
Les illustrations n’ont aucun charme et pourtant, j’adore réellement les blondes. Pour ce qui est des dessins, c'est du classique. Un trait net et sans aucune rature. Cependant, il faut bien avouer que le rendu n'est pas terrible.
La lecture de cette bd a été une punition pour moi.
Les baby-sitters est l’une des meilleures bd de Christian Godard, qui signe là son chef d’œuvre absolu. On reconnait le scénariste de grand talent, ainsi que l’auteur prolifique.
Dans son style, il arrive véritablement à nous faire tordre de rire sans jamais tomber dans la répétition. On ne s’ennuie pas, tant les situations varient considérablement. Différentes baby-sitters se relaient : des jeunes, des vieilles, des bardées de diplômes, des anciennes militaires, etc…
Le dessin ne manque pas de charme avec une mention spéciale pour les baby-sitters sans compter sur les affreux garnements. C’est une bd à acheter sans aucune modération.
Heu… je plaisantais car c’est tout le contraire. A fuir car vraiment nullissime !
Bon... J'ai rien compris...
Cette BD est complètement muette et met en scène un unique personnage, une jeune femme, dans un décor quasiment vide et une atmosphère onirique, voire même plutôt symbolique. Dans un paysage totalement blanc, elle se trouve face à une porte sortie de nulle part et elle hésite à en tourner la poignée. Elle reste ainsi plantée devant cet obstacle aussi bien physique que psychologique et il lui faudra probablement de l'aide pour venir au bout de sa peur et finalement ouvrir la porte et passer à l'étape suivante de son errance mentale. Je n'en dirai pas plus de cette dernière car c'est la partie que j'ai le moins comprise.
Le dessin de la jeune héroïne est bien réalisé. Son anatomie est maîtrisée, ses postures bien dynamiques et les images sont jolies à regarder. Et c'est heureux car hormis celle-ci il n'y a quasiment rien d'autre de dessiné tout au long des quelques 100 pages de l'album hormis des formes géométriques minimalistes.
J'ai eu l'impression d'assister à une portion d'un ballet de danse moderne d'art et d'essai, qu'on imaginerait facilement accompagné de musique expérimentale discordante, une création artistique d'un auteur qui se parle avant tout à lui même et aux rares élus capables de capter son esprit tourmenté ou d'en faire semblant. Je n'en fais pas partie et je suis resté complètement en dehors de ce récit qui n'a eu comme intérêt que de se lire très vite et de se terminer avant d'avoir pu achever de m'ennuyer.
Je me réjouissais de découvrir ce nouveau président qui va remettre en marche le pays. Cependant, cette bd se base sur un humour un peu spécial. Il y a un style à la Fabcaro mais sans véritablement l’égaler. C’est très caustique et parfois trop fantaisiste pour en rigoler (confer le lobby du parmesan).
L’idée est qu’on prend les Français pour des imbéciles mais c’est bien eux qui votent et qui choisissent le dirigeant qui va appliquer les réformes indiquées dans un programme politique. Cependant, il ne faut pas venir pleurer après dans la rue car c’est bien cela la démocratie.
Ce nouveau président semble diriger le pays comme s’il était un gamin. La critique est à peine voilée.
C’est vrai que le niveau ne vole pas haut avec ces vannes puériles qui tombent à plat. Bref, une bd humoristique décalée qui ne m’a pas fait rire du tout.
Je suis moi aussi complètement passé à côté de ce court album, alors que généralement j’adore ce que fait cet auteur.
J’ai trouvé la narration lourde et confuse (j’ai du vérifier que je n’avais pas manqué une page en début de récit), et l’histoire peu passionnante. Le format très court (32 pages) fait que rien ne se développe, tout va très vite, et la fin arrive brusquement, sans apporter de réponses ou un quelconque intérêt à cette triste aventure.
J’adore toujours le dessin élégant de Álvaro Ortiz, mais c’est bien trop peu pour sauver cet album à mes yeux. Je n’ai tout simplement pas compris où l’auteur voulait en venir. Tant pis.
N'ayant rien trouvé de neuf à lire en bibli, je me rabat sur cette Bd, attiré par le dessin séduisant de Ladronn, et malheur à moi ! où avais-je la tête ? que suis-je allé faire ? Je m'aperçois qu'il y a le nom de Jodorowski sur la couv... bon je continue quand même pour voir, sans grand espoir, et encore une fois, j'ai perdu un temps précieux.
On est encore dans un délire à la Jodo qui se met en scène puisque c'est sa tête qui est sur le personnage principal. C'est un mix d'errance métaphysique, de violence gratuite et de sexe gratuit, avec un fort aspect mystique et une dose de fantastique étrange. En fait, il s'agit d'une suite au film El Topo qu'il a réalisé en 1970, véritable ovni cinématographique que je n'ai pas vu, et que je n'ai nullement l'intention de voir d'ailleurs ; alors, peut-être que la compréhension de l'album est dépendante du film, je ne sais pas, toujours est-il que je n'ai pas capté grand chose, ou plutôt si, j'ai l'impression que c'est une sorte de compilation de tout ce que j'ai pu voir dans les autres Bd de Jodo, on y retrouve les mêmes thèmes et la même folie hallucinatoire, avec en plus des dialogues idiots, des scènes incompréhensibles, des situations aberrantes, trop de métaphysique, trop de surréalisme, trop de débordements incongrus, trop l'envie de se démarquer, bref pour moi c'est trop de tout ce que je n'aime pas, en plus le tout étant situé dans un décor de western, je crois que ça m'a achevé, ce n'est pas du tout ma conception du genre que j'adore par dessus tout. Donc dès ce premier album, j'avais déjà la nausée.
C'est dommage pour le dessinateur Ladronn que je découvrais et qui s'est fait embringuer par Jodo dans sa folie, car son dessin est beau et d'une grande finesse de trait ; je l'avais déjà signalé, mais je sais pas comment ce gars dégote des dessinateurs qui plus est de talent qui veulent bien illustrer ses récits improbables : après Manara sur sa relecture fantasmatique de Borgia, après Theo et ses excès papouillards sur Le Pape Terrible, après Jérémy sur Les Chevaliers d'Héliopolis, maintenant c'est au tour de Ladronn qui met en scène cette aberration. Bref, c'est le genre de Bd qu'on aime ou qu'on déteste, pour moi, je crois que tout le monde a compris ce que j'en pense.
Aïe… Il y a encore quelque temps, il est possible que j’aurais eu un jugement moins sévère envers cette bd. Mais voilà, le temps a passé, j’ai lu et découvert pas mal de bds (et une bonne partie grâce à ce site), et ce genre de bds là est devenu indigeste. Perso, je n’ai rien contre les séries comiques à thème : il y en a des tout à fait passables, comme Les Profs et Les Rugbymen, et mêmes certaines qui me font vraiment rire, comme Joe Bar Team par exemple. Après, je reconnais qu’il s’agit de séries que j’ai découvert quand j’étais plus jeune et donc moins exigeant. Mais même si mon jugement peut être (rien qu’un poil) biaisé par la nostalgie, “Les fondus de la cuisine” ne remplit pas du tout le cahier des charges.
C’est la première fois que je suis ces fameux "fondus", qui semblent être toujours les mêmes d’album en album si j’en crois les couvertures. Nous suivons donc une bande, de laquelle se détache un héros et sa femme ; ce sont les principaux protagonistes qui seront le plus souvent mis en avant. Je répète ce que j’ai dit dans d’autres avis, mais pour moi, dans une bd, il est très important de pouvoir s’attacher au(x) héro(ïne)(s), encore plus dans le genre de l’humour.
Pour reprendre mes exemples précédents, les profs, les rugbymen et les motards du bar de Joe sont marrants, on a droit à quelques développements de leurs personnages pour mieux les connaître et voir leurs spécificités. Ainsi, les gags qui les mettent en scène sont différents et marchent bien parce qu’ils fonctionnent avec leur héros. Là, tout est un peu fait au hasard, il n’y a aucun personnage qui soit un tantinet développé et qui a un trait de personnalité marquant, à part le couple asiatique (et leur “développement” n’est pas très original, ils ne savent juste pas faire à bouffer, mais au moins je me souviens d’eux au moment de reparler de cette bd). Après, peut être que les personnages sont plus développés avec les autres albums des “fondus”. Mais vu qu’ils doivent tout le temps changer de hobby, je ne vois pas trop comment.
Quant aux gags, ils ne sont pas drôles. J’ai esquissé un demi sourire une fois dans l’album, et encore. C’est facile, maintes et maintes fois revu, pas crédible, mal amené. Le dessin n’apporte pas grand chose à l’ensemble, c’est du classique pour ce genre de bd, mais qui ne se démarque pas du tout. C’est un peu plat quoi.
Bref, je m’arrête là, et je ne suis pas prêt à recommencer de suite.
Qu'on veuille déconner un peu avec ses potes, OK. Qu'on décide d'en faire un blog BD sur internet, pourquoi pas ? Si ça fait marrer nos potes, il y a pas de raison qu'ils soient les seuls à se marrer. Mais qu'un éditeur aussi sérieux que Delcourt décide d'en faire un album papier, je ne comprends pas. Cette chose était destinée à internet, conçue uniquement pour internet, ne dépare pas sur internet, mais ne mérite absolument pas d'en faire une édition papier. Parce que là, ça dépare...
Concernant l'oeuvre en elle-même, je ne conspuerai pas ceux qu'elle fait rire. Tant mieux si elle trouve son lectorat, je peux comprendre qu'on apprécie ce type de délire. Mais pour ma part, je suis totalement hermétique à ce genre d'humour, et il ne faut pas trop m'en demander, ici, c'est au-dessus de mes capacités. Et tous les arguments du type "C'est moche mais c'est voulu", "C'est bourré de fautes d'orthographe mais c'est voulu", "C'est con mais c'est voulu" ne me suffiront pas pour essayer d'apprécier un minimum ce truc de Philippe Valette que je n'ose appeler une BD, par respect pour ce genre si beau.
C'est vraiment trop laid, trop con, et trop vulgaire pour moi. C'est volontaire, oui, et ça, j'en ai bien conscience, mais ça ne me donne pas envie pour autant de me plonger dans un truc pareil, quand on a un tas d'autres BD loufoques et intelligentes qui existent à côté. Assumer son mauvais goût ne suffit pas à rendre bon quoi que ce soit.
A noter que le tome 2 améliore certains aspects du tome 1, notamment en termes de mise en scène et de timing comique, qui s'y montrent un peu plus efficaces. Rien de bien fou, hein, mais au moins, j'ai eu quelques légers sourires. M'enfin, tant que le mauvais goût reste aussi extrême, je ne peux rien faire pour améliorer mon avis...
Bref, si vous aimez l'humour scatologique, (volontairement) con et ultra-délirant, foncez, vous allez adorer "Georges Clooney, une histoire vrai". Sinon, ne faites pas comme moi, passez votre chemin. Ne gâchez surtout pas vos 30€.
Oulàààààà !!! J'ai du oublier de prendre mes psychotropes avant d'attaquer cette lecture !!! Parce que là, côté grand n'importe nawak, je crois qu'on a un gagnant ! Car c'est pas le tout d'avoir une idée délirante, encore faut-il maîtriser un tant soit peu la nitro avant d'aller jouer les yamakazis en collant !
Sur la Terre Alpha, le super-héros L'Homme-Libellule et son acolyte le Dard (déjà ça part mal avec des noms pareils...) évoluent dans une espèce de show TV édulcorée où les méchants ne le sont pas vraiment et les gentils, très. Les méchants s'échappent tout le temps et leurs méfaits sont plus des happenings tarte à la crème & co qu'autre chose. Leurs pseudos en disent déjà long : Le Toreador, Mamie Oakley, Dr Yoyo ou encore Chef Escargot (Brrrrr... ça fait peur...).
En revanche sur la Terre Oméga, Dragonfly et son partenaire Stinger évoluent dans un monde pourri où les méchants le sont vraiment vraiment, la police est corrompue et la classe politique, on en parle même pas. Et c'est quand en passant à travers un miroir magique nos deux Libellules en collant vont échanger de monde que tout part en vrille... Mettez un gentil super héros face à des vrais gangsters, des flics qui répondent au plus offrant d'un côté et un super héros désabusé qui n'hésite pas à buter les malfrats fantoche de l'autre et vous avez une situation intéressante !
Sauf que pour moi ça a fait flop ! Le scénario concocté par Tom Peyer m'a paru trop tiré par les cheveux et il ne suffit pas d'avoir une bonne idée pour réussir une série. Entre les noms débiles et leurs costumes, les héros et leurs adversaires ne sont pas crédibles pour un sou. Les dialogues et l'histoire sont assez affligeants aussi, il ne reste que le dessin de Jamal Igle pour sauver le tout du naufrage. Amateur de parodie, je ne sais pas qu'elle était l’intention première des auteurs, mais pour ce qui me concerne je suis complètement passé à côté si c'était le cas..
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Une journée avec Bérengère Krief
C'est vrai que les histoires de femmes égocentriques avec leur problème de vêtements pas assortis ou leur obsession de maintien de poids et autres plan de coucheries racontés à leurs copines sur fond d'amour dans le pré ne m'intéressent guère. C'est quand même assez plat. Certes, je ne suis pas le bon public pour cette bd, uniquement girly, qui attaque d'ailleurs le grand méchant lourd. On a d'ailleurs l'impression de feuilleter un magazine féminin, sans vouloir être méprisant, car on y retrouve d'ailleurs tous les thèmes. Bref, c'est le manque d'intérêt qui aura raison de moi. Ce one shot ne m'était pas destiné. Il est vrai que j'ai déjà lu mieux dans ce genre particulier.
Les Mini Blondes
Après Les Blondes, voici les « mini-blondes ». On pourrait penser légitimement que cela va apporter quelque chose de nouveau par rapport à la série mère, mais c’est très loin d’être le cas. En effet, c’est le genre de bd humoristique qui ne fait même pas sourire, tant le ressort des gags est vraiment ridicule. C’est de l’humour forcé. On tourne inlassablement les pages en espérant sourire à au moins un seul gag, mais non. On s’ennuie vraiment. Les illustrations n’ont aucun charme et pourtant, j’adore réellement les blondes. Pour ce qui est des dessins, c'est du classique. Un trait net et sans aucune rature. Cependant, il faut bien avouer que le rendu n'est pas terrible. La lecture de cette bd a été une punition pour moi.
Les Baby-sitters
Les baby-sitters est l’une des meilleures bd de Christian Godard, qui signe là son chef d’œuvre absolu. On reconnait le scénariste de grand talent, ainsi que l’auteur prolifique. Dans son style, il arrive véritablement à nous faire tordre de rire sans jamais tomber dans la répétition. On ne s’ennuie pas, tant les situations varient considérablement. Différentes baby-sitters se relaient : des jeunes, des vieilles, des bardées de diplômes, des anciennes militaires, etc… Le dessin ne manque pas de charme avec une mention spéciale pour les baby-sitters sans compter sur les affreux garnements. C’est une bd à acheter sans aucune modération. Heu… je plaisantais car c’est tout le contraire. A fuir car vraiment nullissime !
Now
Bon... J'ai rien compris... Cette BD est complètement muette et met en scène un unique personnage, une jeune femme, dans un décor quasiment vide et une atmosphère onirique, voire même plutôt symbolique. Dans un paysage totalement blanc, elle se trouve face à une porte sortie de nulle part et elle hésite à en tourner la poignée. Elle reste ainsi plantée devant cet obstacle aussi bien physique que psychologique et il lui faudra probablement de l'aide pour venir au bout de sa peur et finalement ouvrir la porte et passer à l'étape suivante de son errance mentale. Je n'en dirai pas plus de cette dernière car c'est la partie que j'ai le moins comprise. Le dessin de la jeune héroïne est bien réalisé. Son anatomie est maîtrisée, ses postures bien dynamiques et les images sont jolies à regarder. Et c'est heureux car hormis celle-ci il n'y a quasiment rien d'autre de dessiné tout au long des quelques 100 pages de l'album hormis des formes géométriques minimalistes. J'ai eu l'impression d'assister à une portion d'un ballet de danse moderne d'art et d'essai, qu'on imaginerait facilement accompagné de musique expérimentale discordante, une création artistique d'un auteur qui se parle avant tout à lui même et aux rares élus capables de capter son esprit tourmenté ou d'en faire semblant. Je n'en fais pas partie et je suis resté complètement en dehors de ce récit qui n'a eu comme intérêt que de se lire très vite et de se terminer avant d'avoir pu achever de m'ennuyer.
Le Nouveau Président
Je me réjouissais de découvrir ce nouveau président qui va remettre en marche le pays. Cependant, cette bd se base sur un humour un peu spécial. Il y a un style à la Fabcaro mais sans véritablement l’égaler. C’est très caustique et parfois trop fantaisiste pour en rigoler (confer le lobby du parmesan). L’idée est qu’on prend les Français pour des imbéciles mais c’est bien eux qui votent et qui choisissent le dirigeant qui va appliquer les réformes indiquées dans un programme politique. Cependant, il ne faut pas venir pleurer après dans la rue car c’est bien cela la démocratie. Ce nouveau président semble diriger le pays comme s’il était un gamin. La critique est à peine voilée. C’est vrai que le niveau ne vole pas haut avec ces vannes puériles qui tombent à plat. Bref, une bd humoristique décalée qui ne m’a pas fait rire du tout.
Deux Hollandais à Naples
Je suis moi aussi complètement passé à côté de ce court album, alors que généralement j’adore ce que fait cet auteur. J’ai trouvé la narration lourde et confuse (j’ai du vérifier que je n’avais pas manqué une page en début de récit), et l’histoire peu passionnante. Le format très court (32 pages) fait que rien ne se développe, tout va très vite, et la fin arrive brusquement, sans apporter de réponses ou un quelconque intérêt à cette triste aventure. J’adore toujours le dessin élégant de Álvaro Ortiz, mais c’est bien trop peu pour sauver cet album à mes yeux. Je n’ai tout simplement pas compris où l’auteur voulait en venir. Tant pis.
Les Fils d'El Topo
N'ayant rien trouvé de neuf à lire en bibli, je me rabat sur cette Bd, attiré par le dessin séduisant de Ladronn, et malheur à moi ! où avais-je la tête ? que suis-je allé faire ? Je m'aperçois qu'il y a le nom de Jodorowski sur la couv... bon je continue quand même pour voir, sans grand espoir, et encore une fois, j'ai perdu un temps précieux. On est encore dans un délire à la Jodo qui se met en scène puisque c'est sa tête qui est sur le personnage principal. C'est un mix d'errance métaphysique, de violence gratuite et de sexe gratuit, avec un fort aspect mystique et une dose de fantastique étrange. En fait, il s'agit d'une suite au film El Topo qu'il a réalisé en 1970, véritable ovni cinématographique que je n'ai pas vu, et que je n'ai nullement l'intention de voir d'ailleurs ; alors, peut-être que la compréhension de l'album est dépendante du film, je ne sais pas, toujours est-il que je n'ai pas capté grand chose, ou plutôt si, j'ai l'impression que c'est une sorte de compilation de tout ce que j'ai pu voir dans les autres Bd de Jodo, on y retrouve les mêmes thèmes et la même folie hallucinatoire, avec en plus des dialogues idiots, des scènes incompréhensibles, des situations aberrantes, trop de métaphysique, trop de surréalisme, trop de débordements incongrus, trop l'envie de se démarquer, bref pour moi c'est trop de tout ce que je n'aime pas, en plus le tout étant situé dans un décor de western, je crois que ça m'a achevé, ce n'est pas du tout ma conception du genre que j'adore par dessus tout. Donc dès ce premier album, j'avais déjà la nausée. C'est dommage pour le dessinateur Ladronn que je découvrais et qui s'est fait embringuer par Jodo dans sa folie, car son dessin est beau et d'une grande finesse de trait ; je l'avais déjà signalé, mais je sais pas comment ce gars dégote des dessinateurs qui plus est de talent qui veulent bien illustrer ses récits improbables : après Manara sur sa relecture fantasmatique de Borgia, après Theo et ses excès papouillards sur Le Pape Terrible, après Jérémy sur Les Chevaliers d'Héliopolis, maintenant c'est au tour de Ladronn qui met en scène cette aberration. Bref, c'est le genre de Bd qu'on aime ou qu'on déteste, pour moi, je crois que tout le monde a compris ce que j'en pense.
Les Fondus de la cuisine
Aïe… Il y a encore quelque temps, il est possible que j’aurais eu un jugement moins sévère envers cette bd. Mais voilà, le temps a passé, j’ai lu et découvert pas mal de bds (et une bonne partie grâce à ce site), et ce genre de bds là est devenu indigeste. Perso, je n’ai rien contre les séries comiques à thème : il y en a des tout à fait passables, comme Les Profs et Les Rugbymen, et mêmes certaines qui me font vraiment rire, comme Joe Bar Team par exemple. Après, je reconnais qu’il s’agit de séries que j’ai découvert quand j’étais plus jeune et donc moins exigeant. Mais même si mon jugement peut être (rien qu’un poil) biaisé par la nostalgie, “Les fondus de la cuisine” ne remplit pas du tout le cahier des charges. C’est la première fois que je suis ces fameux "fondus", qui semblent être toujours les mêmes d’album en album si j’en crois les couvertures. Nous suivons donc une bande, de laquelle se détache un héros et sa femme ; ce sont les principaux protagonistes qui seront le plus souvent mis en avant. Je répète ce que j’ai dit dans d’autres avis, mais pour moi, dans une bd, il est très important de pouvoir s’attacher au(x) héro(ïne)(s), encore plus dans le genre de l’humour. Pour reprendre mes exemples précédents, les profs, les rugbymen et les motards du bar de Joe sont marrants, on a droit à quelques développements de leurs personnages pour mieux les connaître et voir leurs spécificités. Ainsi, les gags qui les mettent en scène sont différents et marchent bien parce qu’ils fonctionnent avec leur héros. Là, tout est un peu fait au hasard, il n’y a aucun personnage qui soit un tantinet développé et qui a un trait de personnalité marquant, à part le couple asiatique (et leur “développement” n’est pas très original, ils ne savent juste pas faire à bouffer, mais au moins je me souviens d’eux au moment de reparler de cette bd). Après, peut être que les personnages sont plus développés avec les autres albums des “fondus”. Mais vu qu’ils doivent tout le temps changer de hobby, je ne vois pas trop comment. Quant aux gags, ils ne sont pas drôles. J’ai esquissé un demi sourire une fois dans l’album, et encore. C’est facile, maintes et maintes fois revu, pas crédible, mal amené. Le dessin n’apporte pas grand chose à l’ensemble, c’est du classique pour ce genre de bd, mais qui ne se démarque pas du tout. C’est un peu plat quoi. Bref, je m’arrête là, et je ne suis pas prêt à recommencer de suite.
Georges Clooney
Qu'on veuille déconner un peu avec ses potes, OK. Qu'on décide d'en faire un blog BD sur internet, pourquoi pas ? Si ça fait marrer nos potes, il y a pas de raison qu'ils soient les seuls à se marrer. Mais qu'un éditeur aussi sérieux que Delcourt décide d'en faire un album papier, je ne comprends pas. Cette chose était destinée à internet, conçue uniquement pour internet, ne dépare pas sur internet, mais ne mérite absolument pas d'en faire une édition papier. Parce que là, ça dépare... Concernant l'oeuvre en elle-même, je ne conspuerai pas ceux qu'elle fait rire. Tant mieux si elle trouve son lectorat, je peux comprendre qu'on apprécie ce type de délire. Mais pour ma part, je suis totalement hermétique à ce genre d'humour, et il ne faut pas trop m'en demander, ici, c'est au-dessus de mes capacités. Et tous les arguments du type "C'est moche mais c'est voulu", "C'est bourré de fautes d'orthographe mais c'est voulu", "C'est con mais c'est voulu" ne me suffiront pas pour essayer d'apprécier un minimum ce truc de Philippe Valette que je n'ose appeler une BD, par respect pour ce genre si beau. C'est vraiment trop laid, trop con, et trop vulgaire pour moi. C'est volontaire, oui, et ça, j'en ai bien conscience, mais ça ne me donne pas envie pour autant de me plonger dans un truc pareil, quand on a un tas d'autres BD loufoques et intelligentes qui existent à côté. Assumer son mauvais goût ne suffit pas à rendre bon quoi que ce soit. A noter que le tome 2 améliore certains aspects du tome 1, notamment en termes de mise en scène et de timing comique, qui s'y montrent un peu plus efficaces. Rien de bien fou, hein, mais au moins, j'ai eu quelques légers sourires. M'enfin, tant que le mauvais goût reste aussi extrême, je ne peux rien faire pour améliorer mon avis... Bref, si vous aimez l'humour scatologique, (volontairement) con et ultra-délirant, foncez, vous allez adorer "Georges Clooney, une histoire vrai". Sinon, ne faites pas comme moi, passez votre chemin. Ne gâchez surtout pas vos 30€.
L'autre Terre (Delcourt)
Oulàààààà !!! J'ai du oublier de prendre mes psychotropes avant d'attaquer cette lecture !!! Parce que là, côté grand n'importe nawak, je crois qu'on a un gagnant ! Car c'est pas le tout d'avoir une idée délirante, encore faut-il maîtriser un tant soit peu la nitro avant d'aller jouer les yamakazis en collant ! Sur la Terre Alpha, le super-héros L'Homme-Libellule et son acolyte le Dard (déjà ça part mal avec des noms pareils...) évoluent dans une espèce de show TV édulcorée où les méchants ne le sont pas vraiment et les gentils, très. Les méchants s'échappent tout le temps et leurs méfaits sont plus des happenings tarte à la crème & co qu'autre chose. Leurs pseudos en disent déjà long : Le Toreador, Mamie Oakley, Dr Yoyo ou encore Chef Escargot (Brrrrr... ça fait peur...). En revanche sur la Terre Oméga, Dragonfly et son partenaire Stinger évoluent dans un monde pourri où les méchants le sont vraiment vraiment, la police est corrompue et la classe politique, on en parle même pas. Et c'est quand en passant à travers un miroir magique nos deux Libellules en collant vont échanger de monde que tout part en vrille... Mettez un gentil super héros face à des vrais gangsters, des flics qui répondent au plus offrant d'un côté et un super héros désabusé qui n'hésite pas à buter les malfrats fantoche de l'autre et vous avez une situation intéressante ! Sauf que pour moi ça a fait flop ! Le scénario concocté par Tom Peyer m'a paru trop tiré par les cheveux et il ne suffit pas d'avoir une bonne idée pour réussir une série. Entre les noms débiles et leurs costumes, les héros et leurs adversaires ne sont pas crédibles pour un sou. Les dialogues et l'histoire sont assez affligeants aussi, il ne reste que le dessin de Jamal Igle pour sauver le tout du naufrage. Amateur de parodie, je ne sais pas qu'elle était l’intention première des auteurs, mais pour ce qui me concerne je suis complètement passé à côté si c'était le cas..