Mon Dieu ! Ce titre avait tout pour plaire à commencer par une belle couverture et une édition de qualité. Le graphisme est plutôt satisfaisant même si certaines cases apparaissent assez inachevées dans la finition. Quant au scénario, c’est une tout autre histoire.
J’ai rarement lu quelque chose d’aussi pathétique et d’invraisemblable. Bref, admettons qu’une assemblée de dieux de toutes les religions veut détruire la Terre dans une grande apocalypse sur un coup de caprice.
Nous avons de gentilles walkyries qui proposent des combats dans l’arène entre le meilleur spécimen du genre humain et les dieux. Il y aura en tout 13 combats pour sauver l’humanité de 1000 années supplémentaires. Dans l’arène, on pourra retrouver Jack l’éventreur contre Zeus etc… On choisit les 13 héros humains les plus légendaires.
Rien n’est crédible. Tout est tourné pour de la baston divertissante avec des pointes d’humour. Il y a une très mauvaise exploitation du pitch de départ car on perd tous les enjeux. Franchement, on peut faire l’impasse sur ce titre qui n’apportera rien. Ki-Oon nous avait habitués à beaucoup mieux. C’est presque une honte.
Oulaaaa !!! Mais c'est quoi cette série ? Franchement la drogue c'est mal !!! (Ou alors l'auteur sait pas s'en servir...)
Car c'est quoi cette idée à deux balles ??? Pour faire court voilà le pitch : un jeune dragon un peu neuneu se fait jeter de chez lui après avoir échoué à la seule mission que lui ont confié ses parents. Le pauvre ère abandonné va devoir se trouver un nouveau chez lui et va rapidement tomber sur un elfe agent immobilier (ah ah ! vous l'aviez pas vu venir celui là !) qui va lui faire visiter moult demeures toutes plus abracadabrantesques les unes que les autres. Temple, maison hantée, tout y passe...
Alors déjà que l'histoire n'avait rien pour me passionner, Letty notre jeune dracon (nan y'a pas de faute de frappe) est juste insupportable. Quand vous avez envie de baffer votre "héros" toutes les 3 cases, je crois qu'à un moment faut pas non plus pousser plus loin, à moins d'aimer se faire mal et être un peu maso. J'ai fini par lâcher l'affaire 20 pages avant la fin (oui je dois être un peu maso quand même) et la suite de ces pérégrinations immobilières se fera sans moi !
Ah, et si je ne vous ai pas parlé du dessin de Choco Aya c'est qu'il n'est ni bon ni mauvais, un peu passe partout... voire quelconque.
La suite se fera sans moi.
Quelquefois, il me prend de lire des bd consacrées à des célébrités afin de mieux les connaître. Je ne suis pas un grand fan de ses films.
Je m’aperçois également qu’on a beau être un grand cinéaste ou un grand producteur, on peut être rattrapé par la justice pour des faits de harcèlement sexuel. Cela arrive même à des chanteurs populaires ayant leurs entrées sur les prime-time de la plus grande chaîne de télévision.
On ne présente plus Woody Allen qui est l'un des cinéastes américains les plus connus et les plus prolifiques de ces quarante dernières années. Ses comédies de mœurs sur fond de psychanalyse ont leurs adeptes. Il fallait sans doute compléter par une commande au niveau de la bande dessinée.
Résultat ? Cela ne me fait pas rire non plus. C’est la vraie caricature de l'intellectuel juif new-yorkais en proie à des affres tragi-comiques, principalement sexuelles, existentielles et métaphysiques. Visiblement, il aurait un problème avec les femmes. Il est vrai qu’il était marié avec Mia Farrow qui l’a quitté quand elle a découvert qu’il avait une liaison avec sa fille adoptive âgée de 22 ans. Sans commentaire. Malgré des faits accablants, sa réputation n’a pas faibli devant le génie de son cinéma.
J’avoue que je voulais savoir comment était présenté le personnage que je n’aimais pas dans ces strips. Évidemment, l’auteur le présente comme quelqu’un de très sympathique et attachant même si on ne cache pas ses défauts comme la névrose et l’angoisse.
Bref, je n’ai pas aimé ces saynètes dont la plupart sont répétitives et qui confinent à un ennui mortel. Ce ne fut pas une lecture plaisante avec ce petit bonhomme qui parle sans arrêt en s’interrogeant sur tout. Un intellectualisme de base qui me fait horreur. Cet humour incisif peut toutefois plaire, j’en conviens. A vrai dire, je préfère nettement le Woody de Toy Story.
Nous avons un scénario d’un classicisme absolu c’est à dire dénué de toute originalité. Les extraterrestres ont envahi la Terre en commençant par l’Europe qui a sombré puis par les Etats-Unis qui eux résistent. On ne parlera pas de la Russie, ni de la Chine et encore moins de l’Iran qui ont dû se faire décimer. Bref, les meilleurs résistants sont aux States comme chacun le sait. Question crédibilité, il faudra repasser.
On comprend au bout de 2 pages que ce comics est définitivement raté, et le reste de la lecture est franchement pénible. C’est une adaptation d’un jeu vidéo qui ne passe pas le cap de l’illustration graphique.
Le rendu du dessin est flou et assez illisible surtout au niveau des visages des personnages. C’est du traitement informatisé sans aucune âme.
Au final, encore une lecture oubliable et dispensable.
J’adore les documentaires, j’ai beaucoup d’affection pour l’éditeur « La Boîte à Bulles » et j’ai adoré tous les albums de Simon Hureau lus à ce jour… cet album avait donc tout pour me plaire.
Pourtant je n’ai même pas réussi à le terminer (chose rare). Le contenu est certes intéressant, et le peuple Himba fascinant… mais j’ai trouvé l’ensemble indigeste et trop dense. L’auteur incorpore dans son histoire une quantité inouïe de détails en tout genre, et les planches sont souvent recouvertes de textes imposants (voir images dans la galerie). Ce niveau de détail est à mon humble avis plus adapté à un documentaire télévisé en plusieurs parties, et je trouve que l’auteur aurait dû synthétiser son imposant contenu pour le medium de la BD.
Je me suis forcé, j’ai fait de longues pauses de plusieurs jours voire semaines pendant ma lecture, avant de jeter l’éponge vers la page 200 (sur 300). Je vois que les autres posteurs notent aussi cette densité, sans que cela ne les ait trop dérangés, donc clairement certains lecteurs vont apprécier… mais pour moi cette lecture fut un vrai calvaire.
Un proverbe yiddish nous dit que quand un voleur t'embrasse, recompte tes dents. Ce récit est ponctué par ce genre de dicton car il met en scène le milieu yiddish dans le Miami de 1982 en proie à de la violence mafieuse.
J'avoue ne pas avoir aimé ces pérégrinations cocasses d'un immigré juif. Le dessin est très coloré car il fait très années 80. On se croirait parfois dans la série 2 flics à Miami pour ceux qui connaissent. Il ne manque plus que les flamands roses et le coucher de soleil.
En ce qui me concerne, la lecture a été assez confuse. Il y a bien quelques pointes d'humour au milieu de scènes violentes mais c'est tellement peu crédible que cela en devient risible.
Nous allons avoir droit à une vraie bd prise de tête. Il faut comprendre qu'une série de personnages est dans le cerveau d'une jeune fille, Ichiko, qui se fait séduire par un beau garçon. C'est une sorte de Vice-Versa, pour ceux qui connaissent ce film d'animation des studios Disney et Pixar.
Au début, on essaye d'accepter ce principe mais chaque action de la vie quotidienne va donner lieu à des débats intenses entre ces différents personnages composant le Comité mental afin de juger l'action et les décisions prises. C'est vraiment à chaque fois une prise de tête, si bien qu'à la longue, on aura la migraine.
Ce manga assez insolite peut être lu, mais avec une bonne dose de paracétamol.
Un jeune garçon se plaint de sa famille car chacun de ses membres ressemble à une gravure de mode, à commencer par des parents pré-pubères. Il pense qu'il n'est pas mignon et donc qu'il fait tache. On croit rêver !
Pour autant, la différence au niveau graphisme n'est pas évidente. Notre garçon reste tout de même très beau, ce qui ne confère pas une crédibilité à ce récit. Quand on songe que dans les familles, il y a certainement des problèmes plus graves que l'apparence physique, on se dit qu'on est dans le très léger et superficiel.
Par la suite, cela va se compliquer davantage car on nous explique que quand on est beau, on subit également des désagréments comme le harcèlement sexuel et qu'à la longue, cela use un peu. De pareilles sottises se multiplient dans ce manga qui se prend au sérieux.
Franchement, on pourra passer son chemin. J'hésite entre le rire nerveux ou les sanglots désespérés...
C’est véritablement le genre de bd qui me donne la nausée dès les premières pages. On est tout de suite plongé dans un milieu très glauque avec des personnes sans aucune classe, ni moralité, qui s’adonnent à la drogue, à l’alcool et au sexe pour résumer la situation. A noter que le point de vue de la femme est totalement absent car elle est réduite à un pur objet. Bref, très peu pour moi.
Si encore leur récit était intéressant mais il n’y a rien. Bien sûr, le contexte permet de donner un sauf-conduit à l’auteur. Pour moi, ce n’est qu’un détail parmi d’autres. Je déteste ce genre de bd porno chic avec ce concept intellectualisant. Je n’irai pas par quatre chemins au niveau de la notation qui reflète ma déception. Même le graphisme m’a semblé très pauvre. C’est sans appel en ce qui me concerne.
J'ai acheté les 3 premiers tomes il y a quelques années, après avoir lu des bons avis.
Mais, ça fait plusieurs fois que je tente de lire la série, et ça fait deux fois déjà que je ne dépasse pas le premier tome.
Pourquoi ? Ce n'est sans doute pas pour moi, et malgré des qualités graphiques intéressantes, parfois les personnages se ressemblent de trop et cela complique fortement la lecture.
Mais ce n'est pas le principal problème, au niveau scénario je trouve que c'est trop fouillis, et le choix de vouloir coller à des événements historiques réels m'exaspère aussi profondément.
Je ne dis pas que je ne ferai pas une dernière tentative, mais cette série risque de finir avant dans le carton des A VENDRE, pour faire de la place à une autre que je trouverais plus intéressante (à mon goût).
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Valkyrie Apocalypse
Mon Dieu ! Ce titre avait tout pour plaire à commencer par une belle couverture et une édition de qualité. Le graphisme est plutôt satisfaisant même si certaines cases apparaissent assez inachevées dans la finition. Quant au scénario, c’est une tout autre histoire. J’ai rarement lu quelque chose d’aussi pathétique et d’invraisemblable. Bref, admettons qu’une assemblée de dieux de toutes les religions veut détruire la Terre dans une grande apocalypse sur un coup de caprice. Nous avons de gentilles walkyries qui proposent des combats dans l’arène entre le meilleur spécimen du genre humain et les dieux. Il y aura en tout 13 combats pour sauver l’humanité de 1000 années supplémentaires. Dans l’arène, on pourra retrouver Jack l’éventreur contre Zeus etc… On choisit les 13 héros humains les plus légendaires. Rien n’est crédible. Tout est tourné pour de la baston divertissante avec des pointes d’humour. Il y a une très mauvaise exploitation du pitch de départ car on perd tous les enjeux. Franchement, on peut faire l’impasse sur ce titre qui n’apportera rien. Ki-Oon nous avait habitués à beaucoup mieux. C’est presque une honte.
Jeune dragon recherche appartement ou donjon
Oulaaaa !!! Mais c'est quoi cette série ? Franchement la drogue c'est mal !!! (Ou alors l'auteur sait pas s'en servir...) Car c'est quoi cette idée à deux balles ??? Pour faire court voilà le pitch : un jeune dragon un peu neuneu se fait jeter de chez lui après avoir échoué à la seule mission que lui ont confié ses parents. Le pauvre ère abandonné va devoir se trouver un nouveau chez lui et va rapidement tomber sur un elfe agent immobilier (ah ah ! vous l'aviez pas vu venir celui là !) qui va lui faire visiter moult demeures toutes plus abracadabrantesques les unes que les autres. Temple, maison hantée, tout y passe... Alors déjà que l'histoire n'avait rien pour me passionner, Letty notre jeune dracon (nan y'a pas de faute de frappe) est juste insupportable. Quand vous avez envie de baffer votre "héros" toutes les 3 cases, je crois qu'à un moment faut pas non plus pousser plus loin, à moins d'aimer se faire mal et être un peu maso. J'ai fini par lâcher l'affaire 20 pages avant la fin (oui je dois être un peu maso quand même) et la suite de ces pérégrinations immobilières se fera sans moi ! Ah, et si je ne vous ai pas parlé du dessin de Choco Aya c'est qu'il n'est ni bon ni mauvais, un peu passe partout... voire quelconque. La suite se fera sans moi.
Woody Allen en comics
Quelquefois, il me prend de lire des bd consacrées à des célébrités afin de mieux les connaître. Je ne suis pas un grand fan de ses films. Je m’aperçois également qu’on a beau être un grand cinéaste ou un grand producteur, on peut être rattrapé par la justice pour des faits de harcèlement sexuel. Cela arrive même à des chanteurs populaires ayant leurs entrées sur les prime-time de la plus grande chaîne de télévision. On ne présente plus Woody Allen qui est l'un des cinéastes américains les plus connus et les plus prolifiques de ces quarante dernières années. Ses comédies de mœurs sur fond de psychanalyse ont leurs adeptes. Il fallait sans doute compléter par une commande au niveau de la bande dessinée. Résultat ? Cela ne me fait pas rire non plus. C’est la vraie caricature de l'intellectuel juif new-yorkais en proie à des affres tragi-comiques, principalement sexuelles, existentielles et métaphysiques. Visiblement, il aurait un problème avec les femmes. Il est vrai qu’il était marié avec Mia Farrow qui l’a quitté quand elle a découvert qu’il avait une liaison avec sa fille adoptive âgée de 22 ans. Sans commentaire. Malgré des faits accablants, sa réputation n’a pas faibli devant le génie de son cinéma. J’avoue que je voulais savoir comment était présenté le personnage que je n’aimais pas dans ces strips. Évidemment, l’auteur le présente comme quelqu’un de très sympathique et attachant même si on ne cache pas ses défauts comme la névrose et l’angoisse. Bref, je n’ai pas aimé ces saynètes dont la plupart sont répétitives et qui confinent à un ennui mortel. Ce ne fut pas une lecture plaisante avec ce petit bonhomme qui parle sans arrêt en s’interrogeant sur tout. Un intellectualisme de base qui me fait horreur. Cet humour incisif peut toutefois plaire, j’en conviens. A vrai dire, je préfère nettement le Woody de Toy Story.
Résistance
Nous avons un scénario d’un classicisme absolu c’est à dire dénué de toute originalité. Les extraterrestres ont envahi la Terre en commençant par l’Europe qui a sombré puis par les Etats-Unis qui eux résistent. On ne parlera pas de la Russie, ni de la Chine et encore moins de l’Iran qui ont dû se faire décimer. Bref, les meilleurs résistants sont aux States comme chacun le sait. Question crédibilité, il faudra repasser. On comprend au bout de 2 pages que ce comics est définitivement raté, et le reste de la lecture est franchement pénible. C’est une adaptation d’un jeu vidéo qui ne passe pas le cap de l’illustration graphique. Le rendu du dessin est flou et assez illisible surtout au niveau des visages des personnages. C’est du traitement informatisé sans aucune âme. Au final, encore une lecture oubliable et dispensable.
Rouge Himba, carnet d'amitié avec les éleveurs nomades de Namibie
J’adore les documentaires, j’ai beaucoup d’affection pour l’éditeur « La Boîte à Bulles » et j’ai adoré tous les albums de Simon Hureau lus à ce jour… cet album avait donc tout pour me plaire. Pourtant je n’ai même pas réussi à le terminer (chose rare). Le contenu est certes intéressant, et le peuple Himba fascinant… mais j’ai trouvé l’ensemble indigeste et trop dense. L’auteur incorpore dans son histoire une quantité inouïe de détails en tout genre, et les planches sont souvent recouvertes de textes imposants (voir images dans la galerie). Ce niveau de détail est à mon humble avis plus adapté à un documentaire télévisé en plusieurs parties, et je trouve que l’auteur aurait dû synthétiser son imposant contenu pour le medium de la BD. Je me suis forcé, j’ai fait de longues pauses de plusieurs jours voire semaines pendant ma lecture, avant de jeter l’éponge vers la page 200 (sur 300). Je vois que les autres posteurs notent aussi cette densité, sans que cela ne les ait trop dérangés, donc clairement certains lecteurs vont apprécier… mais pour moi cette lecture fut un vrai calvaire.
Meyer - Derniers pas dans la mafia
Un proverbe yiddish nous dit que quand un voleur t'embrasse, recompte tes dents. Ce récit est ponctué par ce genre de dicton car il met en scène le milieu yiddish dans le Miami de 1982 en proie à de la violence mafieuse. J'avoue ne pas avoir aimé ces pérégrinations cocasses d'un immigré juif. Le dessin est très coloré car il fait très années 80. On se croirait parfois dans la série 2 flics à Miami pour ceux qui connaissent. Il ne manque plus que les flamands roses et le coucher de soleil. En ce qui me concerne, la lecture a été assez confuse. Il y a bien quelques pointes d'humour au milieu de scènes violentes mais c'est tellement peu crédible que cela en devient risible.
Brainstorm' seduction
Nous allons avoir droit à une vraie bd prise de tête. Il faut comprendre qu'une série de personnages est dans le cerveau d'une jeune fille, Ichiko, qui se fait séduire par un beau garçon. C'est une sorte de Vice-Versa, pour ceux qui connaissent ce film d'animation des studios Disney et Pixar. Au début, on essaye d'accepter ce principe mais chaque action de la vie quotidienne va donner lieu à des débats intenses entre ces différents personnages composant le Comité mental afin de juger l'action et les décisions prises. C'est vraiment à chaque fois une prise de tête, si bien qu'à la longue, on aura la migraine. Ce manga assez insolite peut être lu, mais avec une bonne dose de paracétamol.
Family Complex
Un jeune garçon se plaint de sa famille car chacun de ses membres ressemble à une gravure de mode, à commencer par des parents pré-pubères. Il pense qu'il n'est pas mignon et donc qu'il fait tache. On croit rêver ! Pour autant, la différence au niveau graphisme n'est pas évidente. Notre garçon reste tout de même très beau, ce qui ne confère pas une crédibilité à ce récit. Quand on songe que dans les familles, il y a certainement des problèmes plus graves que l'apparence physique, on se dit qu'on est dans le très léger et superficiel. Par la suite, cela va se compliquer davantage car on nous explique que quand on est beau, on subit également des désagréments comme le harcèlement sexuel et qu'à la longue, cela use un peu. De pareilles sottises se multiplient dans ce manga qui se prend au sérieux. Franchement, on pourra passer son chemin. J'hésite entre le rire nerveux ou les sanglots désespérés...
Inner City Romance
C’est véritablement le genre de bd qui me donne la nausée dès les premières pages. On est tout de suite plongé dans un milieu très glauque avec des personnes sans aucune classe, ni moralité, qui s’adonnent à la drogue, à l’alcool et au sexe pour résumer la situation. A noter que le point de vue de la femme est totalement absent car elle est réduite à un pur objet. Bref, très peu pour moi. Si encore leur récit était intéressant mais il n’y a rien. Bien sûr, le contexte permet de donner un sauf-conduit à l’auteur. Pour moi, ce n’est qu’un détail parmi d’autres. Je déteste ce genre de bd porno chic avec ce concept intellectualisant. Je n’irai pas par quatre chemins au niveau de la notation qui reflète ma déception. Même le graphisme m’a semblé très pauvre. C’est sans appel en ce qui me concerne.
La Licorne
J'ai acheté les 3 premiers tomes il y a quelques années, après avoir lu des bons avis. Mais, ça fait plusieurs fois que je tente de lire la série, et ça fait deux fois déjà que je ne dépasse pas le premier tome. Pourquoi ? Ce n'est sans doute pas pour moi, et malgré des qualités graphiques intéressantes, parfois les personnages se ressemblent de trop et cela complique fortement la lecture. Mais ce n'est pas le principal problème, au niveau scénario je trouve que c'est trop fouillis, et le choix de vouloir coller à des événements historiques réels m'exaspère aussi profondément. Je ne dis pas que je ne ferai pas une dernière tentative, mais cette série risque de finir avant dans le carton des A VENDRE, pour faire de la place à une autre que je trouverais plus intéressante (à mon goût).