BD trouvée dans mes errances de brocantes.
Dessin plutôt sympa quand on feuillette, du dessinateur Les Gardiens du Maser (que je ne connais que de nom et n'ai pas encore eu l'occasion de lire).
Au niveau scénario c'est navrant, vide et insipide, pour résumer l’héroïne part à Manhattan pour devenir actrice et se retrouve responsable de chantier de démolition !
Ne gardera pas sa place dans ma collection, et partira dans le carton des A VENDRE.
Je ne suis absolument pas fan de Beigbeder, j'ai juste emprunté ces 2 albums à un ami , pour voir, par curiosité. Je me doutais un peu du contenu, connaissant un peu le bonhomme, et le plus drôle dans tout ça c'est qu'un gars comme Beigbeder qui est un prototype de bobo parigot, se moque d'une société parisienne et futile dans laquelle il évolue habituellement, sauf que c'est creux et d'un ennui mortel, on a l'impression qu'il charge exprès, c'est une sorte d'étalage de travers humains sans aucune narration construite.
Les auteurs explorent le coeur de la jet-set pour livrer des reportages ultra caricaturaux qui ne risquent pas de redorer le blason de ces gens pétés de tunes qui se posent des questions existentielles du genre "vaut-il mieux prendre sa coke avant ou après le petit-déj ?", et plein d'autres dans ce style. Le ton est donc très provoc et cynique, en versant dans la facilité la plus convenue, bref je n'adhère évidemment pas à ce type de bande.
Le dessin de Philippe Bertrand, je connais depuis Linda aime l'art, c'est parfaitement adapté au ton employé par Beigbeder, mais même s'il a légèrement changé (dessin en couleurs directes on dirait), je n'aime pas ce style moderniste et maniéré.
Honnêtement, j'ai du mal à trouver un quelconque intérêt pour cette série.
Un peu comme Dragon Ball Super, cette suite par un autre auteur a perdu tout son charme très rapidement. Des personnages antipathiques, des situations étranges et pas vraiment cohérentes avec l'univers original, bref on est loin de Naruto.
Les dessins sont corrects mais les designs ratés et certaines cases sont désespérément vides et blanches (c'est à dire sans détails).
Bref, pas vraiment d'intérêt. Si vous aimez Naruto, essayez plutôt des séries similaires comme Hunter x Hunter, My Hero Academia ou encore Full Metal Alchemist...
Ce sont des histoires très courtes et finalement peu développées par l’auteur du fameux Hellboy. Je n’ai guère retenu mon attention à ces récits. Cela manque singulièrement de profondeur.
On dirait que l’auteur, fort de son succès certainement mérité, a fait ses fonds de tiroir pour nous les balancer pêle-mêle dans une incohérence assez marquante.
Pour le reste, j’ai trouvé le graphisme assez inégal. Certes, il permet de nous immerger dans une atmosphère assez spéciale propre à l’auteur de ce qui a fait sa renommée.
Bref, il m’en faut beaucoup plus. C’est trop léger et assez dispensable en ce qui me concerne. La note reflète le vide que j’ai ressenti en lisant ce comics.
Peut-on tomber plus bas ? Malheureusement, c'est toujours possible en ce bas monde. La vulgarité n'est absolument pas ma tasse de thé. On repassera derrière.
J'ai trouvé les dialogues d’ailleurs assez fort insipide et ennuyeux à mourir. Oui, on peut dire que les textes sont assez pompeux. La lecture a été un long sacerdoce cruel et venimeux.
Un mot sur le dessin pour dire qu'il semble assez attractif mais le scénario ne suit pas.
A oublier sachant que c'est déjà sorti de mon cerveau. Deux mots pour résumer : médiocre et vulgaire. Le tome 2, s'il existe un jour, se fera sans moi.
Parmi les nombreuses parodies sexuelles de Tintin (Les aventures de), celle de Jan Bucquoy est particulièrement outrancière et pornographique, on sent qu'il veut choquer, il est dans son rôle de provocateur. Malgré les procès intentés par les ayant droits de Hergé, Bucquoy n'a cessé de récidiver en jouant la provocation à fond. Il faut dire que le caractère falot de Tintin, l'absence de femmes et le côté bon enfant de la bande se prêtent naturellement à la moquerie, c'est un terrain idéal pour les humoristes, mais je n'imaginais pas que Bucquoy verserait dans une telle bassesse, lui que j'avais connu plus pertinent et hyper subversif dans des séries comme Chooz, Stone ou Alain Moreau... c'est ce Bucquoy là que je préfère, pas ce pornographe à deux balles.
Le style graphique imite maladroitement la Ligne claire hergéenne et tente de reproduire quelques postures normales de vignettes vues dans les albums Tintin, ça s'approche du pastiche qui dans sa définition est une réalisation "à la manière de", mais la désacralisation du héros de BD est la base de la parodie qui elle, détourne l'oeuvre en la moquant, dans le cas présent très vertement, je dirais même sordidement.
J'avoue que ces turpitudes sexuelles ne m'ont guère amusé, la première fois, j'ai un peu souri à 2 ou 3 images, notamment lorsque Tintin s'enfile la Castafiore, mais on imagine mal ces personnages se prêter à des séances copulatoires, et voir le capitaine Haddock coucher avec Tchang, les Dupondt transsexuels, Rastapopoulos en gros pervers, ou une secte puritaine tenter d'interdire les partouzes de Moulinsart, ça m'a laissé totalement indifférent, de plus le scénario est nul, on sent que l'auteur a voulu ridiculiser un maximum de personnages, l'ensemble est donc forcé et ça n'est pas drôle.
C'est plus par esprit de complétion que j'ai lu cet album que par véritable intérêt ; en effet c'est l'un des rares titres de la collection Vécu qui n'était pas encore dans la base de données. Je l'ai attaqué sans aucun a priori, sans même savoir de quoi il parlait réellement.
Ainsi ai-je appris qu'il s'agissait de la vie et des aventures d'un moine, ancien tribun romain, qui a par son action évangélisé et fédéré de nombreuses personnes dans la région de Tours, alors qu'il était originaire de Hongrie. Sa vie fut émaillée de hauts faits héroïques ou miraculeux, comme le fait de soumettre un ours qui tenta de les attaquer, un ami et lui, ou alors l'apparition de Jésus en rêve après qu'il ait donné son manteau à un nécessiteux... certainement très intéressant pour une personne travaillant sur le personnage ou s'intéressant aux vies des saints.
Sur le plan technique, l'album n'est pas exempt de défauts. Confié à trois jeunes auteurs de la région tourangelle à la fois par l'éditeur historique Glénat et par le quotidien local, l'aspect graphique est assez... calamiteux. Mise en scène, morphologies des personnages, designs architecturaux, on sent qu'il y a beaucoup de progrès à faire. La mise en couleurs, jouant uniquement sur du vert et du brun, n'incite pas à la lecture. En prime le scénario est complètement décousu, sautant de personnages difficilement identifiables à des situations confuses sans cesse sur les deux premiers tiers de l'album. le troisième est plus réussi, sur les deux plans (dessin et scénario), mais il est trop tard pour récupérer l'intérêt largement émoussé par les 30 premières pages.
Bref, à éviter sauf si le sujet vous intéresse.
Pour moi avec du Warren Ellis c'est soit excellent, comme avec Black Summer ou No Hero, soit indigeste comme Supergod.
Ici on est dans le 2ème cas, la narration est ici fouillis, le découpage pas clair, des brides d'informations arrivent ainsi que des explications pompeuses et incompréhensibles.
Ça a été relativement pénible à lire, au point de me demander ce que je faisais là.
J'ai lu les tomes 1 à 4 et malgré les commentaires que j'ai lus sur le forum (expliquant que tout s'explique avec les tomes suivants) ça ne prendra pas avec moi, j'arrête là.
Pourtant fortement conseillé par mon libraire, j'ai finalement emprunté ce livre à la médiathèque,et j'ai bien fait...
En effet, je pense être passé à côté de quelque chose, tant ce one shot m'a déçu. Je n'ai pas compris l'engouement de certains autour de cette fable écolo qui n'a m'a guère touché.
Autant La Saga de Grimr m'avait emballé, autant les aventures de Penss, personnage que je ne trouve pas sympathique, m'ont laissé perplexe.
Seules les pages sur le sort que Penss réserve à sa mère, après sa mort, m'ont littéralement étonné voire dérangé.
Sinon, le sort de Penss m'a laissé complétement indifférent.
Je passe sans doute à côté d'un bon album, mais je n'ai guère trouvé un intérêt dans cette histoire.
Oh le joli foutoir que voilà !
Xoco est pourtant un des gros titres du franco-belge fantastique des divines nineties. Une belle époque où Internet n'existait pas encore sous sa forme actuelle et où on pouvait facilement se perdre parmi les titres de notre librairie sans avoir le nez collé sur son téléphone à savoir si tel ou tel bouquin méritait plus de louanges par sa couverture et son contenu que par son 4ème de couverture.
Qu'on apprécie le travail de Ledroit ou pas, j'aurais donc tendance à dire que sa place est dans un musée ! Euh dans une exposition ou par des peintures, aucun doute que l'artiste dispose d'un certain talent. Mais sous un format de bande dessinée, c'est surtout confus et illisible. Difficile dans cette position d'apprécier une histoire policière virant au fantastique d'autant plus que c'est au mieux inintéressant, au pire incompréhensible ou l'inverse au choix. J'avais pourtant déjà "tâté" les scénarios de Mosdi avec L'Ile des morts avec un rendu presque équivalent : on perd le lecteur pour ne plus jamais le retrouver indemne ou endormi.
Ici c'est encore bien pire : on ne s'attache à aucun personnage et on garde juste les yeux bien ouverts pour apprécier le travail chiadé de Ledroit car oui, c'est beau. Encore faudrait-il qu'une certaine émotion ou qu'un MacGuffin retienne l'attention mais il ne faut guère plus de quelques pages pour être complètement détaché... Au mieux on continue de lire (en vain) pour retrouver un fil conducteur qui ne viendra jamais, au mieux on feuillette les pages pour y admirer de belles planches. C'est agaçant au possible et me ferait presque réévaluer un Tremen à la hausse mais bon rien n'y fait. Xoco est un immense ratage à tous les niveaux qui ne s'arrangera guère avec un second cycle encore plus ridicule alors que l'histoire semblait bouclée dès le second tome.
Je pense préférer m'initier au macramé plutôt que de lire un autre bouquin de Thomas Mosdi. J'y trouverais probablement plus de satisfaction. Quel gachis car Xoco partait sur de très bonnes intentions.
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Margot
BD trouvée dans mes errances de brocantes. Dessin plutôt sympa quand on feuillette, du dessinateur Les Gardiens du Maser (que je ne connais que de nom et n'ai pas encore eu l'occasion de lire). Au niveau scénario c'est navrant, vide et insipide, pour résumer l’héroïne part à Manhattan pour devenir actrice et se retrouve responsable de chantier de démolition ! Ne gardera pas sa place dans ma collection, et partira dans le carton des A VENDRE.
Rester Normal
Je ne suis absolument pas fan de Beigbeder, j'ai juste emprunté ces 2 albums à un ami , pour voir, par curiosité. Je me doutais un peu du contenu, connaissant un peu le bonhomme, et le plus drôle dans tout ça c'est qu'un gars comme Beigbeder qui est un prototype de bobo parigot, se moque d'une société parisienne et futile dans laquelle il évolue habituellement, sauf que c'est creux et d'un ennui mortel, on a l'impression qu'il charge exprès, c'est une sorte d'étalage de travers humains sans aucune narration construite. Les auteurs explorent le coeur de la jet-set pour livrer des reportages ultra caricaturaux qui ne risquent pas de redorer le blason de ces gens pétés de tunes qui se posent des questions existentielles du genre "vaut-il mieux prendre sa coke avant ou après le petit-déj ?", et plein d'autres dans ce style. Le ton est donc très provoc et cynique, en versant dans la facilité la plus convenue, bref je n'adhère évidemment pas à ce type de bande. Le dessin de Philippe Bertrand, je connais depuis Linda aime l'art, c'est parfaitement adapté au ton employé par Beigbeder, mais même s'il a légèrement changé (dessin en couleurs directes on dirait), je n'aime pas ce style moderniste et maniéré.
Boruto - Naruto Next Generations
Honnêtement, j'ai du mal à trouver un quelconque intérêt pour cette série. Un peu comme Dragon Ball Super, cette suite par un autre auteur a perdu tout son charme très rapidement. Des personnages antipathiques, des situations étranges et pas vraiment cohérentes avec l'univers original, bref on est loin de Naruto. Les dessins sont corrects mais les designs ratés et certaines cases sont désespérément vides et blanches (c'est à dire sans détails). Bref, pas vraiment d'intérêt. Si vous aimez Naruto, essayez plutôt des séries similaires comme Hunter x Hunter, My Hero Academia ou encore Full Metal Alchemist...
L'Homme à la tête de vis
Ce sont des histoires très courtes et finalement peu développées par l’auteur du fameux Hellboy. Je n’ai guère retenu mon attention à ces récits. Cela manque singulièrement de profondeur. On dirait que l’auteur, fort de son succès certainement mérité, a fait ses fonds de tiroir pour nous les balancer pêle-mêle dans une incohérence assez marquante. Pour le reste, j’ai trouvé le graphisme assez inégal. Certes, il permet de nous immerger dans une atmosphère assez spéciale propre à l’auteur de ce qui a fait sa renommée. Bref, il m’en faut beaucoup plus. C’est trop léger et assez dispensable en ce qui me concerne. La note reflète le vide que j’ai ressenti en lisant ce comics.
Very Bad Twinz
Peut-on tomber plus bas ? Malheureusement, c'est toujours possible en ce bas monde. La vulgarité n'est absolument pas ma tasse de thé. On repassera derrière. J'ai trouvé les dialogues d’ailleurs assez fort insipide et ennuyeux à mourir. Oui, on peut dire que les textes sont assez pompeux. La lecture a été un long sacerdoce cruel et venimeux. Un mot sur le dessin pour dire qu'il semble assez attractif mais le scénario ne suit pas. A oublier sachant que c'est déjà sorti de mon cerveau. Deux mots pour résumer : médiocre et vulgaire. Le tome 2, s'il existe un jour, se fera sans moi.
La Vie sexuelle de Tintin
Parmi les nombreuses parodies sexuelles de Tintin (Les aventures de), celle de Jan Bucquoy est particulièrement outrancière et pornographique, on sent qu'il veut choquer, il est dans son rôle de provocateur. Malgré les procès intentés par les ayant droits de Hergé, Bucquoy n'a cessé de récidiver en jouant la provocation à fond. Il faut dire que le caractère falot de Tintin, l'absence de femmes et le côté bon enfant de la bande se prêtent naturellement à la moquerie, c'est un terrain idéal pour les humoristes, mais je n'imaginais pas que Bucquoy verserait dans une telle bassesse, lui que j'avais connu plus pertinent et hyper subversif dans des séries comme Chooz, Stone ou Alain Moreau... c'est ce Bucquoy là que je préfère, pas ce pornographe à deux balles. Le style graphique imite maladroitement la Ligne claire hergéenne et tente de reproduire quelques postures normales de vignettes vues dans les albums Tintin, ça s'approche du pastiche qui dans sa définition est une réalisation "à la manière de", mais la désacralisation du héros de BD est la base de la parodie qui elle, détourne l'oeuvre en la moquant, dans le cas présent très vertement, je dirais même sordidement. J'avoue que ces turpitudes sexuelles ne m'ont guère amusé, la première fois, j'ai un peu souri à 2 ou 3 images, notamment lorsque Tintin s'enfile la Castafiore, mais on imagine mal ces personnages se prêter à des séances copulatoires, et voir le capitaine Haddock coucher avec Tchang, les Dupondt transsexuels, Rastapopoulos en gros pervers, ou une secte puritaine tenter d'interdire les partouzes de Moulinsart, ça m'a laissé totalement indifférent, de plus le scénario est nul, on sent que l'auteur a voulu ridiculiser un maximum de personnages, l'ensemble est donc forcé et ça n'est pas drôle.
Martin de Tours
C'est plus par esprit de complétion que j'ai lu cet album que par véritable intérêt ; en effet c'est l'un des rares titres de la collection Vécu qui n'était pas encore dans la base de données. Je l'ai attaqué sans aucun a priori, sans même savoir de quoi il parlait réellement. Ainsi ai-je appris qu'il s'agissait de la vie et des aventures d'un moine, ancien tribun romain, qui a par son action évangélisé et fédéré de nombreuses personnes dans la région de Tours, alors qu'il était originaire de Hongrie. Sa vie fut émaillée de hauts faits héroïques ou miraculeux, comme le fait de soumettre un ours qui tenta de les attaquer, un ami et lui, ou alors l'apparition de Jésus en rêve après qu'il ait donné son manteau à un nécessiteux... certainement très intéressant pour une personne travaillant sur le personnage ou s'intéressant aux vies des saints. Sur le plan technique, l'album n'est pas exempt de défauts. Confié à trois jeunes auteurs de la région tourangelle à la fois par l'éditeur historique Glénat et par le quotidien local, l'aspect graphique est assez... calamiteux. Mise en scène, morphologies des personnages, designs architecturaux, on sent qu'il y a beaucoup de progrès à faire. La mise en couleurs, jouant uniquement sur du vert et du brun, n'incite pas à la lecture. En prime le scénario est complètement décousu, sautant de personnages difficilement identifiables à des situations confuses sans cesse sur les deux premiers tiers de l'album. le troisième est plus réussi, sur les deux plans (dessin et scénario), mais il est trop tard pour récupérer l'intérêt largement émoussé par les 30 premières pages. Bref, à éviter sauf si le sujet vous intéresse.
Planetary
Pour moi avec du Warren Ellis c'est soit excellent, comme avec Black Summer ou No Hero, soit indigeste comme Supergod. Ici on est dans le 2ème cas, la narration est ici fouillis, le découpage pas clair, des brides d'informations arrivent ainsi que des explications pompeuses et incompréhensibles. Ça a été relativement pénible à lire, au point de me demander ce que je faisais là. J'ai lu les tomes 1 à 4 et malgré les commentaires que j'ai lus sur le forum (expliquant que tout s'explique avec les tomes suivants) ça ne prendra pas avec moi, j'arrête là.
Penss et les plis du monde
Pourtant fortement conseillé par mon libraire, j'ai finalement emprunté ce livre à la médiathèque,et j'ai bien fait... En effet, je pense être passé à côté de quelque chose, tant ce one shot m'a déçu. Je n'ai pas compris l'engouement de certains autour de cette fable écolo qui n'a m'a guère touché. Autant La Saga de Grimr m'avait emballé, autant les aventures de Penss, personnage que je ne trouve pas sympathique, m'ont laissé perplexe. Seules les pages sur le sort que Penss réserve à sa mère, après sa mort, m'ont littéralement étonné voire dérangé. Sinon, le sort de Penss m'a laissé complétement indifférent. Je passe sans doute à côté d'un bon album, mais je n'ai guère trouvé un intérêt dans cette histoire.
Xoco
Oh le joli foutoir que voilà ! Xoco est pourtant un des gros titres du franco-belge fantastique des divines nineties. Une belle époque où Internet n'existait pas encore sous sa forme actuelle et où on pouvait facilement se perdre parmi les titres de notre librairie sans avoir le nez collé sur son téléphone à savoir si tel ou tel bouquin méritait plus de louanges par sa couverture et son contenu que par son 4ème de couverture. Qu'on apprécie le travail de Ledroit ou pas, j'aurais donc tendance à dire que sa place est dans un musée ! Euh dans une exposition ou par des peintures, aucun doute que l'artiste dispose d'un certain talent. Mais sous un format de bande dessinée, c'est surtout confus et illisible. Difficile dans cette position d'apprécier une histoire policière virant au fantastique d'autant plus que c'est au mieux inintéressant, au pire incompréhensible ou l'inverse au choix. J'avais pourtant déjà "tâté" les scénarios de Mosdi avec L'Ile des morts avec un rendu presque équivalent : on perd le lecteur pour ne plus jamais le retrouver indemne ou endormi. Ici c'est encore bien pire : on ne s'attache à aucun personnage et on garde juste les yeux bien ouverts pour apprécier le travail chiadé de Ledroit car oui, c'est beau. Encore faudrait-il qu'une certaine émotion ou qu'un MacGuffin retienne l'attention mais il ne faut guère plus de quelques pages pour être complètement détaché... Au mieux on continue de lire (en vain) pour retrouver un fil conducteur qui ne viendra jamais, au mieux on feuillette les pages pour y admirer de belles planches. C'est agaçant au possible et me ferait presque réévaluer un Tremen à la hausse mais bon rien n'y fait. Xoco est un immense ratage à tous les niveaux qui ne s'arrangera guère avec un second cycle encore plus ridicule alors que l'histoire semblait bouclée dès le second tome. Je pense préférer m'initier au macramé plutôt que de lire un autre bouquin de Thomas Mosdi. J'y trouverais probablement plus de satisfaction. Quel gachis car Xoco partait sur de très bonnes intentions.