Les derniers avis (5163 avis)

Par Erik
Note: 1/5
Couverture de la série Airpussy
Airpussy

C'est voulu comme poétique mais c'est plutôt érotique de façon quand même assez déplacée. C'est surtout éminemment féministe en donnant tout son sens à la femme et à son seul plaisir. Il faut savoir que les hommes seront humiliés d'une façon qui m'a fort dérangé. Mais bon, c'est voulu. Si cela peut faire du bien, alors pourquoi pas ? Mais bon, on ne peut pas m'obliger à aimer cela. Airpussy se veut allégorique en produisant une sorte de déesse à respecter mais je n'ai pas très bien compris le sens de tout cela. Trop métaphorique ! C'est destiné à un public averti.

10/11/2019 (modifier)
Par Erik
Note: 1/5
Couverture de la série X-Men - L'ère d'Apocalypse
X-Men - L'ère d'Apocalypse

Dieu sait que j'ai aimé les X-Men mais Apocalypse, c'était celui de trop. De même pour cette bd dont le scénario est ennuyeux à mourir. Encore un univers parallèle pour faire varier les péripéties et créer un effet de surprise. Les personnages semblent même dépourvus de charisme ce qui est quand même un comble. Il est vrai qu'il y en a trop. On retrouve d'ailleurs tous les stéréotypes propres aux années 90. Quant au graphisme, j'ai pu relever une certaine irrégularité dans le trait. La colorisation m'a paru assez hideuse. Bref, cela ne sera pas mon titre préféré des X-Men.

10/11/2019 (modifier)
Par Erik
Note: 1/5
Couverture de la série Sláine - L'Aventurier
Sláine - L'Aventurier

Je m’attendais sans doute à la lecture de ce titre à une aventure à la Conan le Barbare. Certes, c’est très barbare et ultra violent mais on est loin de la qualité du titre évoqué. N’est pas Conan qui veut. Visiblement, ce barbare solitaire, celte de surcroît, ne possède pas plus de deux neurones au niveau réflexion mais il est très fort physiquement parlant. Je n’ai jamais trop aimé ce genre de héros qui fait fantasmer pas mal de gens en ce bas monde. Je me suis quand même demandé à qui cela peut plaire mais cela existe tout de même. Il est vrai qu’il se sert très souvent de sa hache mais pas pour couper du bois. On aura droit à de la violence et de l’inhumanité dans toute sa splendeur ou devrais-je dire laideur. Rien ni personne, et ni même des monstres démesurés ne résisteront à Slaine. C’est lui le plus fort, point barre. Il est vrai que graphiquement parlant, cela ne casse pas des briques. C’est plutôt assez sombre et très flou. Les images sont presque informatisées dans le rendu. Honnêtement, ce fouillis est laid. Le trait n'a pas de finesse. C’est disgracieux au possible. On est quand même dans l’ordre de ce qu’on peut faire de pire en matière de bande dessinée sans vouloir être offensant et en restant correct. Un comics très bourrin qui ne fera pas forcément du bien. Un album à éviter, vraiment.

07/11/2019 (modifier)
Couverture de la série De mémoire
De mémoire

OK, le découpage est bon et le dessin est agréable. Passe encore le personnage central hypermnésique qui se sert de boîtes à chaussures pour ‘ranger’ tous ses souvenirs depuis sa petite enfance (j’oublierai le fait que manifestement, depuis sa petite enfance, il n’a pas tant de souvenirs que ça au vu du nombre de boîtes qu’il conserve). Mais pour le reste, c’est du grand n’importe quoi : l’enlèvement effectué par des membres de la CIA d’une crétinerie sans fond (tant l’enlèvement que les agents), l’évasion réalisée avec une facilité déconcertante, mais surtout les raisons de cet enlèvement et l’absence de suites données à cette évasion. En fait, on a l’impression que le gars possède un secret qui peut changer la face du monde (quand on apprend enfin ce que c’est, déjà, on se dit « bof bof bof ») mais que, comme il a dit à ses ravisseurs qu’il ne le leur divulguerait pas, ceux-ci se sont dit « ben ok, rentre chez toi, c’est bon ! » C’est … ubuesque. Et je ne crois pas que c’était le but recherché. Du coup, une note sévère pour un album qui m’a fait perdre mon temps.

07/11/2019 (modifier)
Par Erik
Note: 1/5
Couverture de la série Dicks
Dicks

Ce comics n'a réellement aucun intérêt scénaristique. C’est même assez vulgaire. En guise de divertissement, on aura droit à des choses très scato pour ne pas dire anti-catho. Peut-on tomber plus bas entre les losers et les alcooliques ? Je ne le pense pas. Je crois que je ne suis pas assez réceptif pour ce genre d’histoire : c’est bien le cas pour autant qu’on puisse avoir un cerveau en bon état de fonctionnement. Grâce et élégance sont totalement absentes. On pourrait également penser que mon avis est typiquement un avis abusif car il fallait réussir à aller jusqu’au bout. Cette lecture fut pénible entre crado et humour potache. Retenter une lecture pourrait même être perçu comme un véritable supplice. Ne surtout pas m’enterrer avec ! Au niveau du graphisme, c'est plutôt un dessin grossier au niveau du trait et assez simpliste avec par exemple des décors vides ainsi que des personnages dont les visages sont aussi moches les uns des autres. Dicks est tout simplement ce qu’on pourrait appeler une œuvre de mauvais goût. Cependant, il faut bien se rendre compte qu’il faut de tout pour faire un monde.

06/11/2019 (modifier)
Par gruizzli
Note: 1/5
Couverture de la série Elles
Elles

Bon, deuxième Boilet que je lis, deuxième BD a côté de laquelle j'ai la sensation de passer. Non pas que je trouve que Boilet fait un mauvais travail, mais j'ai surtout l'impression que ce qu'il développe ne me touche pas plus que ça. Les récits développés sont dans l'ensemble peu intéressants. Je n'attends souvent pas grand chose de récits aussi courts, mais pour le coup ils n'ont pas vraiment beaucoup de développement et j'ai trouvé souvent qu'ils étaient trop courts. Je comprends que ce sont des nouvelles tournant autour de l'érotisme, mais c'est trop peu pour moi. Niveau dessin ... Je n'aime pas. C'est trop souvent inexpressif, ou les têtes sont étranges ... Je ne sais pas vraiment comment, mais j'aime pas le style qu'il développe, le trait. C'est le deuxième livre de l'auteur que je lis, et je n'ai pas adhéré à nouveau. Il semblerait que ce soit en définitive un problème d'incompatibilité entre lui et moi. J'en essaye encore un et j'arrête !

05/11/2019 (modifier)
Par Jetjet
Note: 1/5
Couverture de la série Carmen Cru
Carmen Cru

Hum, je te vois venir, toi lecteur et amateur des beaux albums cartonnés de Fluide Glacial. Tu pensais avoir tout lu de toutes ces histoires courtes que ton magazine préféré compilait dans les années 80. Oh il y en avait bien une que tu zappais régulièrement entre les histoires répugnantes de Foerster ou les Idées Noires de Franquin et c'était généralement celles de Carmen Cru. Il faut bien dire qu'entre les idioties de Clark Gaybeul ou les sortilèges ratés de Radada, on avait bien de quoi se marrer ou de s'extasier avec ces prépublications noir et blanc sans s'attarder sur cette vieille bonne femme pas très poilante. Au vu des éloges sur cette Carmen, tu as cru bon de t'offrir les intégrales soigneusement collectées dans ces 2 beaux bouquins tout de rouge habillés. Et passer un bon moment à contempler la méchanceté ordinaire, celle d'une vieille bonne femme aigrie aimant faire chier son entourage du soir au matin. Et tu t'es planté, royalement. Tu as beau avoir apprécié le dessin du regretté Jean-Marc Lelong, aucune mais strictement aucune de ses histoires ne t'a fait rigoler ou même amuser. Les dialogues sont même pénibles à lire. C'est étonnamment bavard et long. Si long qu'il t'a fallu plusieurs mois avant de revenir et de finir cette pénible lecture. Ok elle est méchante mais elle est surtout redondante, Carmen. Le souci c'est que ça n'évolue pas beaucoup et qu'il n'y pas franchement d'intérêt. Bref, tu n'aimais pas avant et tu n'aimes toujours pas maintenant. La question qui te préoccupe maintenant est de savoir ce que tu vas faire de ces deux belles intégrales ? Les offrir ? Ce serait cru et pas très galant.

05/11/2019 (modifier)
Par Ro
Note: 1/5
Couverture de la série Mister Miracle
Mister Miracle

Je suis ressorti énervé de cette lecture, avec l'impression d'avoir perdu une heure de ma vie. Dès les premières pages, je n'ai pas accroché du tout. La mise en scène m'a rapidement agacé. Le graphisme mêle des effets de flou, de parasitage et de déformation des images, l'ensemble sensé à priori refléter l'état psychologique instable du héros. Le récit est sensé représenter un super-héros dépressif et raconter en parallèle sa vie intime avec sa femme et ses affrontements à l'échelle super-héroïque aux côtés des Néo-Dieux et face aux forces d'Apokolips. Mais les deux se mélangent de manière bizarre et assez pénible, à la manière de ce chapitre où Mister Miracle et Barda s'infiltrent dans le palais du Très-Haut, en combattant les gardes et en évitant les pièges mortels, tout en maintenant de bout en bout une très ennuyeuse discussion sur la décoration de leur appartement et la place des meubles. Ou encore cet autre paragraphe qui alterne tout du long une page sur le combat apocalyptique du héros dans la guerre des dieux complètement survolé et sans intérêt, et une page sur de tout aussi ennuyeuses discussions de couples dans sa vie intime. Rien n'est prenant. Tout est superficiel, soit raconté trop vite, soit au contraire approfondi à chaque fois que c'est le plus inintéressant possible. Et avec toujours ce maniérisme dans le graphisme, comme une recherche manifeste de montrer qu'on peut dessiner différemment un récit de super-héros, en sortant des sentiers battus, sauf que tout cela a été déjà fait il y a des années par exemple par Frank Miller et Bill Sienkiewicz sur Elektra, sans davantage me plaire soit dit en passant. J'ai continué péniblement ma lecture, espérant à chaque chapitre que l'histoire prenne enfin son envol et cesse de faire autant de simagrées... que je comprenne enfin où l'auteur voulait en venir et si quelque chose allait finalement m'éclairer sur pourquoi il rend son récit aussi brouillon, s'attache à des sujets aussi inintéressants et en parallèle raconte à vitesse grand V une histoire qui bouleverse comme si de rien était une part secondaire de l’univers des super-héros DC Comics. Mais plus je m'approchais de la fin, plus je constatais que cela continuait dans l'exacte même foulée. Tant et si bien que j'ai fini par craquer et à survoler les derniers chapitres pour arriver à une fin en complète queue de poisson qui a achevé de me décevoir. C'est comme un très long film d'art et d'essai hermétique qui ne parle qu'à son auteur et laisse le public lambda sur le carreau.

01/11/2019 (modifier)
Couverture de la série Le Monde selon Kev
Le Monde selon Kev

Je trouve le dessin de faible qualité, un peu semblable à celui que l’on retrouve parfois dans des brochures d’entreprise. C’est propre, très lisible, mais sans âme, sans passion. Les personnages manquent de dynamisme malgré le fait qu'ils semblent bien excités. Les décors sont neutres, présents mais sans intérêt. Les gags ne m’ont pas fait rire. Soit il s’agit d’idées éculées, soit je les trouvais vraiment idiots, soit je ne voyais pas à quel moment c’était censé être amusant. Je sais qu’ils s’adressent à des enfants de 8, 9 ans maximum mais même pour eux, j’ai trouvé ça très, très, très léger. Qu'il s'agisse de gags en une planche (majoritaires dans ce premier album), en deux ou trois planches, ou d'une histoire courte en cinq planches comme celle qui ponctue ce premier opus, c'est toujours le même constat : un gros manque de rythme et des chutes qui tombent à plat. L’écriture est assez terne, sans relief, sans pep’s. Le vocabulaire est peu crédible pour un enfant de 10 ans (‘il a un PH d’extraterrestre’ : quel enfant de cet âge va parler du PH de quelqu’un ?), les expressions détournées m'ont parfois consterné ('Cette fois, c'est le goulot qui fait déborder le naze'... bof bof bof). Bref, j’ai pas aimé.

30/10/2019 (modifier)
Par Erik
Note: 1/5
Couverture de la série La Cendre et le Trognon
La Cendre et le Trognon

Il n'y a pas grand chose à dire de La Cendre et le Trognon, mais je me permets quand même. Il est question de personnages urbains transportant toujours de grands sacs. Le style graphique est celui de l'ébauche crayonnée. L'objectif de la moralité des auteurs est sans doute de nous faire comprendre qu'il faut se débarrasser du fardeau matérialiste que l'on transporte. J'avoue ne pas être totalement en phase. Le minimalisme du trait totalement épuré font que je n'ai pas trop apprécié cette bd. Cela part dans tous les sens au niveau d'un scénario qui m'est apparu totalement incohérent rendant la lecture assez pénible. Au final, je n'ai pris aucun plaisir car je n'ai pas accroché. Du coup, ma note est sans appel en reflétant une triste réalité. En espérant que d'autres lecteurs puissent y trouver le cas échéant leur compte...

29/10/2019 (modifier)