Ayant lu certains albums des « Winners », une bande de personnes complètement accros au travail, on peut dire que ce monde bureautique ne m’a pas trop intéressé.
Les dessins ne sont pas vraiment moches plutôt colorés mais restent assez simplistes. Mais voilà en lisant je me suis ennuyé on peut dire, les gags sont plats et sans âme. C’est ce genre de séries de bd qui sont là et qui sont vite oubliées et peut marquantes. Je n’ai aimé aucun gag et pourtant je suis pas une difficile loin de là, je ris facilement et très peu de bd m’ennuient mais celle là c’est une exception, un ennui mortel, au moins c’est efficace pour s’endormir le soir.
‘tain ! J’ai rien compris…
Côté positif : j’ai bien aimé le dessin et je trouve le format du livre bien adapté à la richesse de celui-ci.
Côté négatif : tout le reste…
Un scénario abscons auquel je crains n’avoir rien capté.
Une narration lourde et emphatique avec des phrases tellement allongées que j’en avais oublié le début avant même d’en voir la fin trois planches plus loin (et la calligraphie très synthétique n'est pas du genre à m'aider).
Un découpage avec flash-backs, flash-forward, passages dans un univers démoniaque (ça, je n’en suis pas sûr mais il me semble qu’à un moment ça doit être un truc du genre) qui n’aura pas été de nature à m’aider dans la compréhension de l’intrigue.
En fait, je me demande si hormis les auteurs et John Constantine (personnage secondaire de ce récit mais qui semble tirer toutes les ficelles), quelqu’un a compris quoi que ce soit à ce qui arrivait. Le pauvre Batman me semblait encore plus paumé que moi (et sincèrement ce n’est pas peu dire !)
C’est con parce que le livre fait envie. La couverture est soignée, le format plus grand que le format traditionnel des comics est agréable, le dessin est d’une noirceur envoûtante et garde toujours une parfaite lisibilité... Ça aurait pu être chouette (et ce le sera sans doute pour d’autres lecteurs).
Je n’avais peut-être pas les codes (je suis loin d’être un spécialiste des séries de super-héros) ou bien le but des auteurs était véritablement de nous égarer pour nous convier à une ballade graphique dans un Gotham City sombre à souhait. Toujours est-il que moi, quand je ne comprends pas, je n’aime pas !
A noter que cet album est proposé sous trois couvertures différentes (pour le même contenu).
Bon, je vais faire court. Ce genre d’album n’est vraiment pas ma tasse de thé.
Je reconnais volontiers du talent à l’auteur, qui maitrise parfaitement les codes du medium de la BD… mais je ne retire rien de cette lecture. La narration est complètement muette et l’album se lit donc très vite. L’histoire ne raconte pas grand-chose, il n’a aucun scenario, juste une course en avant, aucune émotion (en ce qui me concerne en tout cas). Le dessin est certes joli, mais encore une fois rien d’exceptionnel.
A recommander aux amateurs d’essais graphiques psychédéliques et d’histoires oniriques complétement barges.
Découvert grâce (à cause) de la rubrique « immanquables » du site, mal m’en a pris. Je ne partage absolument pas certains avis élogieux sur cette série. Mon avis porte sur le premier cycle uniquement. Voici pourquoi.
Le dessin m’a réellement rebuté. Les cases de personnages façon « arrêt sur image » à la colorisation saturée ne collent pas vraiment avec cet univers assez mystérieux, ces monstres ne manquant pas d’originalité, cette végétation étonnante.
Finalement la découverte de ce monde a été plutôt plaisante. Mais je n’ai pas accroché à ces personnages et à leurs péripéties, plombé comme Kim et Marc, par un dessin pour lequel il n’a pas été possible de faire abstraction.
Je n’ai pas aimé. Ce n’est pas grave. Les goûts et les couleurs...
Depuis longtemps je fouine dans les vide-greniers et à maintes reprises j'ai aperçu le tome un de cette série. Dernièrement j'ai sauté le pas en tombant sur les deux premiers tomes pour un prix dérisoire.
Alors oui je lis ici ou là que Mr Segrelles est un grand illustrateur, sûrement mais pas un auteur de BD, oui certains ont le droit de trouver que certains de ses paysages sont superbes. Moi ils ne me font pas cet effet, je trouve ça froid et sans âme et que dire du fameux mercenaire ? Une tronche de premier de la classe jamais décoiffé, gaulé comme...je ne parle même pas de son regard (cf la planche du tome 1 dans la galerie, ça doit être ça qu'on appelle un regard de bovin) et les femmes mon dieu, j'en croise tous les jours des comme ça. Nous sommes dans l'archétype de la bombasse sans cervelle à gros poumons. Bon j'arrête là c'est les codes du genre, mais jamais ça ne m'avait déplu à ce point.
Parlons un peu du scénario, si, si il yen a un mais j'ai pas bien vu, sûrement à cause de mes yeux qui étaient trop attirés par les formes de ces dames. C'est limite de la franche rigolade, sans bien sûr oublier les dialogues, je me réfère encore une fois à la galerie et la planche du tome 3 "Pour intégrer notre ordre il faut affronter des épreuves très dures, si dures qu'on risque d'y périr." Merde alors moi qui pensait que ça irait tout seul.
Bon je vais arrêter là mes élucubrations, respectons la charte du site, mais mes achats heureusement dérisoires m’auront permis de découvrir le summum du kitch. Amateurs d'Heroic Fantasy passez votre chemin.
Je me suis franchement ennuyé durant ma lecture de cet album. Je n’ai rien contre les récits symboliques mais ça me saoule grave quand je capte pas ce qu’ils sont sensés symboliser. Je n’ai rien contre les récits fantastiques, tant que j’y découvre une certaine logique et surtout une résonance avec notre propre quotidien. Et là, ben on est en plein dans ce qui m’énerve : l’univers me semble réduit et ennuyeux et je ne comprends pas la finalité du récit.
Par ailleurs, le dessin de Mélissa Morin n’est pas de ceux que j’apprécie particulièrement. Les décors sont extrêmement basiques (une route, quelques roulottes sommairement dessinées, des cratères de temps à autres), les visages et physionomies des personnages sont extrêmement caricaturaux, les perspectives sont très libres, les couleurs sont extrêmement flashy. En fait, tout est simplifié au possible, jusqu’aux visages très régulièrement dépourvus d’yeux et de bouche.
En résumé : le dessin ne m’a pas séduit, l’histoire ne m’a pas passionné du tout et je n’ai pas compris le sens profond de cette aventure sans doute symbolique. Que voulez-vous que je dise d’autre que « je n’ai pas aimé » ?
Alors là, que dire !?
Autant être direct et honnête : on frise ici le ridicule. Je rejoins donc totalement l’avis de Gaendoul. Pourquoi une actrice pornographique, à part pour attirer l’adolescent (l’adulte ?) en rut ? Le scénario est totalement vide et mélange maladroitement les genres SF, érotique et fantastique. Papico est pathétique et niaise… pour rester poli. Les situations ne sont pas crédibles et les rapports entre Rei et son actrice préférée totalement artificiels.
Le dessin est correct sans toutefois redresser la barre. Attribuer à Papico un bonnet G était-il nécessaire ? D ne suffisait-il pas ? Pas pour attirer le chaland visiblement…
La suite se déroulera sans moi… En manga ou non, il y a mille fois mieux et plus profond, avec tout le respect que j’ai pour Papico...
Je pense que je fais définitivement un blocage avec cette oeuvre de Boris Vian. Que ce soit le roman, son adaptation en film ou maintenant cette adaptation en BD, j'ai à chaque fois décroché dès les premiers instants, totalement incapable de rentrer dans l'univers absurde et l'imaginaire débridé de cet auteur.
Et pourtant j'aime l'absurde, j'aime les univers loufoques, mais il y a quelque chose qui ne passe pas ici pour moi, une accumulation je pense. Il n'y a pas un dialogue, une scène, un décor qui ne parte pas dans le farfelu, l'incongru. C'est trop pour être digeste.
Alors comme ici c'est une BD, j'en ai profité pour aller plus loin que les premières pages, sauter directement après au premier tiers, voir si j'accrochais davantage, mais toujours pas moyen de m'intéresser au récit. Pas plus qu'aux deux tiers, ni au final. Je suis resté en permanence à la porte, non affecté par le scénario et son imaginaire et l'émotion qu'il devrait dégager.
Je dois en plus dire que le dessin n'aide pas. Je ne trouve pas son trait mauvais, ça non, j'aime même bien la façon dont il représente les femmes. Mais je le trouve confus. Cela vient d'une part de beaucoup de plans assez serrés, étouffants, et d'autre part d'un encrage uniforme, de la même épaisseur qu'un élément soit au premier plan ou en décor, ce qui détruit l'impression de profondeur, d'autant que les perspectives n'ont rien ici de réalistes. Par conséquent, à plusieurs moments, je n'arrivais pas à déchiffrer ce que je voyais pour de bon. Cela a commencé dès la première page quand je n'ai pas compris du tout ce qu'était la sorte d'engin-perceuse ou je ne sais quoi qui descendait dans la salle de bain du héros ni ce qu'il se passait ensuite chez les voisins. Et cela a continué à bien des moments par la suite. Cela n'arrange rien quand beaucoup de ces éléments sont des inventions de l'imaginaire de l'auteur du roman et qu'au lieu de saisir l'idée, on n'y voit qu'un assemblage de traits peu compréhensibles.
Je sais que l’Écume des jours est un livre qui a charmé nombre de lecteurs et lectrices. Cela me frustre un peu d'y être aussi peu réceptif. Mais peut-être que ceux qui ont aimé ce roman sauront aussi apprécier cette BD davantage que moi...
Le moins que l’on puisse dire est que cette série ne m’a pas convaincu.
Pourtant les couvertures donnent envie. Je pensais tomber sur un petit thriller des familles, pas révolutionnaire mais une honnête série B. Une histoire qui se déroulerait dans un cadre réaliste mais avec une petite touche de fantastique, de paranormal qui aurait créé le décalage nécessaire pour qu’à la fois je croie à cette histoire et qu’elle me surprenne.
Sauf qu’ici, tout est énorme, exagéré, grotesque serais-je presque tenté d’écrire. Les ficelles sont beaucoup trop grosses, les personnages ne sont absolument pas crédibles dans leurs réactions. Et au plus on avance, au plus on tombe sur des passages forcés. Alors oui, j’ai lu les trois tomes, j’étais tout de même curieux de voir jusqu’où les auteurs allaient aller et surtout comment ils allaient s’en sortir. Et comme la série se lit vite et qu’elle vide bien le cerveau -parce que si vous vous arrêtez en cours de route pour réfléchir un instant à la séquence que vous venez de lire, vous êtes foutu- elle m’a bien servi de somnifère au cours des deux dernières soirées.
Si je devais analyser les trois tomes, je dirais que le premier est encore « passable » si on oublie le personnage central irritant et pénible au possible (ainsi que quelques incongruités comme celle visible dans la galerie qui voit notre héros en train de parler à sa petite amie sur une case et, une fraction de seconde plus tard, se retrouve dans les toilettes du bus sans même avoir fait signe de se lever). Mais dans le deuxième tome, si les auteurs ajoutent un peu de fesses pour rendre la sauce plus digeste, ils ne savent par moment clairement pas quoi raconter pour remplir leur album. Sur certaines planches, j’ai vraiment eu le sentiment qu’ils se sont dit « crotte, il nous faut encore deux cases. Bon ! On dira que machin tousse, ça peut bien prendre deux cases, non ? » Résultat, un tome rempli de vide avec quelques séquences vraiment risibles dans son final (j’ai bien apprécié le gars qui se protège consciencieusement les mains -un passage étalé sur la moitié d'une planche- et qui, la planche d’après n’a plus aucune protection… et ce sans raison logique bien évidemment). Le troisième tome ne relève pas le niveau. Pour cacher le vide du scénario, on ajoute encore quelques scènes lesbiennes sans autre intérêt que de mettre des filles à poil. Côté cohérence, les auteurs vont provoquer une collision entre deux navires sans que rien ne la justifie (sauf les besoins du concept). Côté psychologie des personnages, c’est un mélange de néant et d’inepties. Et côté suspense, ben si après trois tomes vous n’avez pas compris le concept de « SEUL survivant », je pense que c’est peine perdue…
Et enfin vient la conclusion… qui parvient à la fois à être quasi surréaliste (avec un gaillard sorti de nulle part pour y retourner aussi sec) et à ne rien conclure du tout. Ca, franchement, c’est un bel exploit !
Côté dessin, ce trait aurait pu être simplement passe-partout… sauf qu’une fois qu’une petite difficulté technique se présente, les limites de José Malaga (dessinateur sur les deux derniers tomes) apparaissent clairement. Un simple coup d’œil sur une fille en train de brûler dans le tome deux permet de comprendre ce que je veux dire (la fille, elle brûle pas, sa peau est nickel, sa chevelure ondule soyeusement et les flammes ne semblent que lécher son corps de pin-up standardisée alors qu’elle tombe d’une nacelle). Par ailleurs tous les personnages présentent la même morphologie, on peut facilement s’amuser à coller la tête de l’un sur le corps de l’autre, on voit pas ce que ça change. Jorge Miguel s’en sort mieux sur le tome un mais son style est quand même très passe-partout.
Non, vraiment, à part le côté aguicheur des couvertures, je ne trouve rien à sauver dans cette série.
J’aime bien le trait de Daniel Casanave. Allez comprendre pourquoi mais je trouve qu’il s’en dégage une poésie naïve, une douceur que j’apprécie. Par contre, je sais le gars assez pointu dans ses goûts littéraires, n’hésitant pas à s’aventurer sur des terres qui sont pour moi de réels sables mouvants. Des textes symboliques, des récits abstraits auxquels il me manque les codes pour en comprendre la signification profonde font partie des œuvres qu’il se plait à mettre en image.
Diên Biên Phu fait partie de ces textes auxquels je ne comprends rien. Tiré d’une pièce de théâtre de Noël Tuot, ce récit nous conte les aventures d’un soldat sur le champ de bataille. Tout ici est absurde. On croise un cadavre qui parle ou Louis Pasteur, on évoque Jeanne d’Arc… et je ne trouve aucune cohérence, aucune logique, aucune finalité à cet enchaînement de scènes. Le soldat finit par tuer tous ceux qu’il rencontre car personne ne parvient à ramener à la vie son compagnon d’arme mort sur le champ de bataille. Chaque case est pourvue de textes qui semblent tous dits sur le même ton monocorde, comme si les protagonistes étaient indifférents à leurs propres propos. Il n’y a pas d’émotion, tout semble distant, ouaté, analgésié.
Clairement, je me suis ennuyé. Il reste le dessin de Daniel Casanave mais ici il est insuffisant pour me faire oublier le fait que je n’ai rien compris à la finalité de ce récit.
… en fait, j’ai vraiment eu l’impression de retomber dans mon adolescence, lorsqu’un professeur méritant essayait de m’expliquer l’importance d’Eugène Ionesco alors que le texte qu’il venait de me lire n’avait eu pour seul effet que d’éteindre le dernier neurone vaillant qu’il me restait.
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Les Winners
Ayant lu certains albums des « Winners », une bande de personnes complètement accros au travail, on peut dire que ce monde bureautique ne m’a pas trop intéressé. Les dessins ne sont pas vraiment moches plutôt colorés mais restent assez simplistes. Mais voilà en lisant je me suis ennuyé on peut dire, les gags sont plats et sans âme. C’est ce genre de séries de bd qui sont là et qui sont vite oubliées et peut marquantes. Je n’ai aimé aucun gag et pourtant je suis pas une difficile loin de là, je ris facilement et très peu de bd m’ennuient mais celle là c’est une exception, un ennui mortel, au moins c’est efficace pour s’endormir le soir.
Batman - Damned
‘tain ! J’ai rien compris… Côté positif : j’ai bien aimé le dessin et je trouve le format du livre bien adapté à la richesse de celui-ci. Côté négatif : tout le reste… Un scénario abscons auquel je crains n’avoir rien capté. Une narration lourde et emphatique avec des phrases tellement allongées que j’en avais oublié le début avant même d’en voir la fin trois planches plus loin (et la calligraphie très synthétique n'est pas du genre à m'aider). Un découpage avec flash-backs, flash-forward, passages dans un univers démoniaque (ça, je n’en suis pas sûr mais il me semble qu’à un moment ça doit être un truc du genre) qui n’aura pas été de nature à m’aider dans la compréhension de l’intrigue. En fait, je me demande si hormis les auteurs et John Constantine (personnage secondaire de ce récit mais qui semble tirer toutes les ficelles), quelqu’un a compris quoi que ce soit à ce qui arrivait. Le pauvre Batman me semblait encore plus paumé que moi (et sincèrement ce n’est pas peu dire !) C’est con parce que le livre fait envie. La couverture est soignée, le format plus grand que le format traditionnel des comics est agréable, le dessin est d’une noirceur envoûtante et garde toujours une parfaite lisibilité... Ça aurait pu être chouette (et ce le sera sans doute pour d’autres lecteurs). Je n’avais peut-être pas les codes (je suis loin d’être un spécialiste des séries de super-héros) ou bien le but des auteurs était véritablement de nous égarer pour nous convier à une ballade graphique dans un Gotham City sombre à souhait. Toujours est-il que moi, quand je ne comprends pas, je n’aime pas ! A noter que cet album est proposé sous trois couvertures différentes (pour le même contenu).
B+F
Bon, je vais faire court. Ce genre d’album n’est vraiment pas ma tasse de thé. Je reconnais volontiers du talent à l’auteur, qui maitrise parfaitement les codes du medium de la BD… mais je ne retire rien de cette lecture. La narration est complètement muette et l’album se lit donc très vite. L’histoire ne raconte pas grand-chose, il n’a aucun scenario, juste une course en avant, aucune émotion (en ce qui me concerne en tout cas). Le dessin est certes joli, mais encore une fois rien d’exceptionnel. A recommander aux amateurs d’essais graphiques psychédéliques et d’histoires oniriques complétement barges.
Aldébaran
Découvert grâce (à cause) de la rubrique « immanquables » du site, mal m’en a pris. Je ne partage absolument pas certains avis élogieux sur cette série. Mon avis porte sur le premier cycle uniquement. Voici pourquoi. Le dessin m’a réellement rebuté. Les cases de personnages façon « arrêt sur image » à la colorisation saturée ne collent pas vraiment avec cet univers assez mystérieux, ces monstres ne manquant pas d’originalité, cette végétation étonnante. Finalement la découverte de ce monde a été plutôt plaisante. Mais je n’ai pas accroché à ces personnages et à leurs péripéties, plombé comme Kim et Marc, par un dessin pour lequel il n’a pas été possible de faire abstraction. Je n’ai pas aimé. Ce n’est pas grave. Les goûts et les couleurs...
Le Mercenaire
Depuis longtemps je fouine dans les vide-greniers et à maintes reprises j'ai aperçu le tome un de cette série. Dernièrement j'ai sauté le pas en tombant sur les deux premiers tomes pour un prix dérisoire. Alors oui je lis ici ou là que Mr Segrelles est un grand illustrateur, sûrement mais pas un auteur de BD, oui certains ont le droit de trouver que certains de ses paysages sont superbes. Moi ils ne me font pas cet effet, je trouve ça froid et sans âme et que dire du fameux mercenaire ? Une tronche de premier de la classe jamais décoiffé, gaulé comme...je ne parle même pas de son regard (cf la planche du tome 1 dans la galerie, ça doit être ça qu'on appelle un regard de bovin) et les femmes mon dieu, j'en croise tous les jours des comme ça. Nous sommes dans l'archétype de la bombasse sans cervelle à gros poumons. Bon j'arrête là c'est les codes du genre, mais jamais ça ne m'avait déplu à ce point. Parlons un peu du scénario, si, si il yen a un mais j'ai pas bien vu, sûrement à cause de mes yeux qui étaient trop attirés par les formes de ces dames. C'est limite de la franche rigolade, sans bien sûr oublier les dialogues, je me réfère encore une fois à la galerie et la planche du tome 3 "Pour intégrer notre ordre il faut affronter des épreuves très dures, si dures qu'on risque d'y périr." Merde alors moi qui pensait que ça irait tout seul. Bon je vais arrêter là mes élucubrations, respectons la charte du site, mais mes achats heureusement dérisoires m’auront permis de découvrir le summum du kitch. Amateurs d'Heroic Fantasy passez votre chemin.
Céphéide
Je me suis franchement ennuyé durant ma lecture de cet album. Je n’ai rien contre les récits symboliques mais ça me saoule grave quand je capte pas ce qu’ils sont sensés symboliser. Je n’ai rien contre les récits fantastiques, tant que j’y découvre une certaine logique et surtout une résonance avec notre propre quotidien. Et là, ben on est en plein dans ce qui m’énerve : l’univers me semble réduit et ennuyeux et je ne comprends pas la finalité du récit. Par ailleurs, le dessin de Mélissa Morin n’est pas de ceux que j’apprécie particulièrement. Les décors sont extrêmement basiques (une route, quelques roulottes sommairement dessinées, des cratères de temps à autres), les visages et physionomies des personnages sont extrêmement caricaturaux, les perspectives sont très libres, les couleurs sont extrêmement flashy. En fait, tout est simplifié au possible, jusqu’aux visages très régulièrement dépourvus d’yeux et de bouche. En résumé : le dessin ne m’a pas séduit, l’histoire ne m’a pas passionné du tout et je n’ai pas compris le sens profond de cette aventure sans doute symbolique. Que voulez-vous que je dise d’autre que « je n’ai pas aimé » ?
Gigant
Alors là, que dire !? Autant être direct et honnête : on frise ici le ridicule. Je rejoins donc totalement l’avis de Gaendoul. Pourquoi une actrice pornographique, à part pour attirer l’adolescent (l’adulte ?) en rut ? Le scénario est totalement vide et mélange maladroitement les genres SF, érotique et fantastique. Papico est pathétique et niaise… pour rester poli. Les situations ne sont pas crédibles et les rapports entre Rei et son actrice préférée totalement artificiels. Le dessin est correct sans toutefois redresser la barre. Attribuer à Papico un bonnet G était-il nécessaire ? D ne suffisait-il pas ? Pas pour attirer le chaland visiblement… La suite se déroulera sans moi… En manga ou non, il y a mille fois mieux et plus profond, avec tout le respect que j’ai pour Papico...
L'Écume des jours
Je pense que je fais définitivement un blocage avec cette oeuvre de Boris Vian. Que ce soit le roman, son adaptation en film ou maintenant cette adaptation en BD, j'ai à chaque fois décroché dès les premiers instants, totalement incapable de rentrer dans l'univers absurde et l'imaginaire débridé de cet auteur. Et pourtant j'aime l'absurde, j'aime les univers loufoques, mais il y a quelque chose qui ne passe pas ici pour moi, une accumulation je pense. Il n'y a pas un dialogue, une scène, un décor qui ne parte pas dans le farfelu, l'incongru. C'est trop pour être digeste. Alors comme ici c'est une BD, j'en ai profité pour aller plus loin que les premières pages, sauter directement après au premier tiers, voir si j'accrochais davantage, mais toujours pas moyen de m'intéresser au récit. Pas plus qu'aux deux tiers, ni au final. Je suis resté en permanence à la porte, non affecté par le scénario et son imaginaire et l'émotion qu'il devrait dégager. Je dois en plus dire que le dessin n'aide pas. Je ne trouve pas son trait mauvais, ça non, j'aime même bien la façon dont il représente les femmes. Mais je le trouve confus. Cela vient d'une part de beaucoup de plans assez serrés, étouffants, et d'autre part d'un encrage uniforme, de la même épaisseur qu'un élément soit au premier plan ou en décor, ce qui détruit l'impression de profondeur, d'autant que les perspectives n'ont rien ici de réalistes. Par conséquent, à plusieurs moments, je n'arrivais pas à déchiffrer ce que je voyais pour de bon. Cela a commencé dès la première page quand je n'ai pas compris du tout ce qu'était la sorte d'engin-perceuse ou je ne sais quoi qui descendait dans la salle de bain du héros ni ce qu'il se passait ensuite chez les voisins. Et cela a continué à bien des moments par la suite. Cela n'arrange rien quand beaucoup de ces éléments sont des inventions de l'imaginaire de l'auteur du roman et qu'au lieu de saisir l'idée, on n'y voit qu'un assemblage de traits peu compréhensibles. Je sais que l’Écume des jours est un livre qui a charmé nombre de lecteurs et lectrices. Cela me frustre un peu d'y être aussi peu réceptif. Mais peut-être que ceux qui ont aimé ce roman sauront aussi apprécier cette BD davantage que moi...
Seul survivant
Le moins que l’on puisse dire est que cette série ne m’a pas convaincu. Pourtant les couvertures donnent envie. Je pensais tomber sur un petit thriller des familles, pas révolutionnaire mais une honnête série B. Une histoire qui se déroulerait dans un cadre réaliste mais avec une petite touche de fantastique, de paranormal qui aurait créé le décalage nécessaire pour qu’à la fois je croie à cette histoire et qu’elle me surprenne. Sauf qu’ici, tout est énorme, exagéré, grotesque serais-je presque tenté d’écrire. Les ficelles sont beaucoup trop grosses, les personnages ne sont absolument pas crédibles dans leurs réactions. Et au plus on avance, au plus on tombe sur des passages forcés. Alors oui, j’ai lu les trois tomes, j’étais tout de même curieux de voir jusqu’où les auteurs allaient aller et surtout comment ils allaient s’en sortir. Et comme la série se lit vite et qu’elle vide bien le cerveau -parce que si vous vous arrêtez en cours de route pour réfléchir un instant à la séquence que vous venez de lire, vous êtes foutu- elle m’a bien servi de somnifère au cours des deux dernières soirées. Si je devais analyser les trois tomes, je dirais que le premier est encore « passable » si on oublie le personnage central irritant et pénible au possible (ainsi que quelques incongruités comme celle visible dans la galerie qui voit notre héros en train de parler à sa petite amie sur une case et, une fraction de seconde plus tard, se retrouve dans les toilettes du bus sans même avoir fait signe de se lever). Mais dans le deuxième tome, si les auteurs ajoutent un peu de fesses pour rendre la sauce plus digeste, ils ne savent par moment clairement pas quoi raconter pour remplir leur album. Sur certaines planches, j’ai vraiment eu le sentiment qu’ils se sont dit « crotte, il nous faut encore deux cases. Bon ! On dira que machin tousse, ça peut bien prendre deux cases, non ? » Résultat, un tome rempli de vide avec quelques séquences vraiment risibles dans son final (j’ai bien apprécié le gars qui se protège consciencieusement les mains -un passage étalé sur la moitié d'une planche- et qui, la planche d’après n’a plus aucune protection… et ce sans raison logique bien évidemment). Le troisième tome ne relève pas le niveau. Pour cacher le vide du scénario, on ajoute encore quelques scènes lesbiennes sans autre intérêt que de mettre des filles à poil. Côté cohérence, les auteurs vont provoquer une collision entre deux navires sans que rien ne la justifie (sauf les besoins du concept). Côté psychologie des personnages, c’est un mélange de néant et d’inepties. Et côté suspense, ben si après trois tomes vous n’avez pas compris le concept de « SEUL survivant », je pense que c’est peine perdue… Et enfin vient la conclusion… qui parvient à la fois à être quasi surréaliste (avec un gaillard sorti de nulle part pour y retourner aussi sec) et à ne rien conclure du tout. Ca, franchement, c’est un bel exploit ! Côté dessin, ce trait aurait pu être simplement passe-partout… sauf qu’une fois qu’une petite difficulté technique se présente, les limites de José Malaga (dessinateur sur les deux derniers tomes) apparaissent clairement. Un simple coup d’œil sur une fille en train de brûler dans le tome deux permet de comprendre ce que je veux dire (la fille, elle brûle pas, sa peau est nickel, sa chevelure ondule soyeusement et les flammes ne semblent que lécher son corps de pin-up standardisée alors qu’elle tombe d’une nacelle). Par ailleurs tous les personnages présentent la même morphologie, on peut facilement s’amuser à coller la tête de l’un sur le corps de l’autre, on voit pas ce que ça change. Jorge Miguel s’en sort mieux sur le tome un mais son style est quand même très passe-partout. Non, vraiment, à part le côté aguicheur des couvertures, je ne trouve rien à sauver dans cette série.
Diên Biên Phu (Daniel Casanave)
J’aime bien le trait de Daniel Casanave. Allez comprendre pourquoi mais je trouve qu’il s’en dégage une poésie naïve, une douceur que j’apprécie. Par contre, je sais le gars assez pointu dans ses goûts littéraires, n’hésitant pas à s’aventurer sur des terres qui sont pour moi de réels sables mouvants. Des textes symboliques, des récits abstraits auxquels il me manque les codes pour en comprendre la signification profonde font partie des œuvres qu’il se plait à mettre en image. Diên Biên Phu fait partie de ces textes auxquels je ne comprends rien. Tiré d’une pièce de théâtre de Noël Tuot, ce récit nous conte les aventures d’un soldat sur le champ de bataille. Tout ici est absurde. On croise un cadavre qui parle ou Louis Pasteur, on évoque Jeanne d’Arc… et je ne trouve aucune cohérence, aucune logique, aucune finalité à cet enchaînement de scènes. Le soldat finit par tuer tous ceux qu’il rencontre car personne ne parvient à ramener à la vie son compagnon d’arme mort sur le champ de bataille. Chaque case est pourvue de textes qui semblent tous dits sur le même ton monocorde, comme si les protagonistes étaient indifférents à leurs propres propos. Il n’y a pas d’émotion, tout semble distant, ouaté, analgésié. Clairement, je me suis ennuyé. Il reste le dessin de Daniel Casanave mais ici il est insuffisant pour me faire oublier le fait que je n’ai rien compris à la finalité de ce récit. … en fait, j’ai vraiment eu l’impression de retomber dans mon adolescence, lorsqu’un professeur méritant essayait de m’expliquer l’importance d’Eugène Ionesco alors que le texte qu’il venait de me lire n’avait eu pour seul effet que d’éteindre le dernier neurone vaillant qu’il me restait.