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Couverture de la série Avant
Avant

Grosse, grosse, grosse déception pour ma part que ce premier tome pourtant réalisé par deux vieux (et talentueux) briscards de la bande dessinée. Le point de départ est déjà très classique. Un univers préhistorique pas vraiment crédible mais amusant (avec une nette influence de Trolls de Troy pour certains aspects), des péripéties, de l’action et… pas de véritable fil conducteur jusqu’à présent sinon le fait que l’on suit Musaraigne, la fille du chef Smilodon. Et dès cet instant, le bât blesse quelque peu. Cette absence de fil narratif donne à ce premier tome un aspect décousu, assez semblable à celui de vieilles bd d’abord publiées dans des magazines avant d’être regroupées dans un seul album. Ce ne serait pas grave si ces différents chapitres étaient prenants et amusants. Mais je ne me suis jamais enthousiasmé pour ces histoires. Le chien de service m’énerve plus qu’autre chose avec ses aboiements préhistoriques (il fait ‘grox grox’ au lieu de ‘waf waf’ et je ne vois pas l’intérêt de la chose). Les rebondissements m’ont paru extrêmement prévisibles et l’humour est très peu présent. Enfin, l’héroïne ayant grosso modo entre 8 et 10 ans, les allusions sexuelles venant de sa petite personne (« ça me fout des frissons à l’intérieur des cuisses ») me semblent assez déplacées (surtout chez un éditeur grand public tel que Dupuis). Le dessin de Lereculey ne m’a pas convaincu non plus pour ce type de récit (il m’a déjà convaincu dans d’autres registres, bien entendu). Trop statique pour des visages qui semblent du coup figés dans leurs expressions, il ressemble à un mélange peu heureux entre Mourier (Trolls de Troy, on y revient) et Relom (Traquemage). Le style de Relom aurait pu fonctionner avec moi si le récit avait été plus décalé, avec un humour plus second degré. Le style de Mourier aurait pu fonctionner si le récit avait été plus exubérant, plus déjanté. Le mélange des deux ne fonctionne pas du tout, lui. Une grosse déception, donc. J’aurais pu dire « bof » mais je m’attendais à tellement mieux qu’en vérité je peux dire que je n’ai pas aimé ce qui m’a été proposé ici. Le moment le plus amusant de l’album ayant été l’autocollant ajouté sur la couverture.

04/06/2019 (modifier)
Par Erik
Note: 1/5
Couverture de la série Orc Stain
Orc Stain

Tout d'abord, je suis plus que réservé sur le dessin totalement déstructuré. Les défauts de perspective et de proportions sont présents. Les couleurs peu nuancées n'arrivent pas à contrecarrer cette impression. Sur le fond, je regrette un sérieux manque de développement. J'ai presque eu l'impression de lire un résumé alors qu'il y avait sans doute matière à approfondir. Que dire des dialogues qui sont à la fois vulgaires et qui sonnent souvent creux ? Et puis, c'est ultra violent. Je ne suis guère fan de ce genre de fantasy qui verse dans le carnage et dans le totalement déjanté et funky.

03/06/2019 (modifier)
Par gruizzli
Note: 1/5
Couverture de la série Comment comprendre Israël en 60 jours (ou moins) ?
Comment comprendre Israël en 60 jours (ou moins) ?

Je ne suis que moyennement convaincu par ce voyage en terre d’Israël, et je dois avouer être même un peu déçu de ce qui est proposé au final. Cette BD est apparemment un petit succès dans sa forme prépubliée, mais je n'en ai quasiment jamais entendu parler (et je ne sais toujours pas comment elle a atterri dans ma liste d'achats mais passons). Même si elle peut sembler un peu datée aujourd'hui, puisque datant de 2007 soit douze ans, elle évoque un sujet qui continue d'être régulièrement le point d'actualité. Car la terre sainte reste encore et toujours un problème entre plusieurs nations et un point chaud de la planète. J'ai le souvenir d'avoir lu la BD de Guy Delisle qui évoque également ce conflit, et je note un grand écart entre les deux BD, avec quelque chose qui me titille beaucoup plus dans celle-ci. Je sais que le point de vue change beaucoup, et entre une Américaine juive et un français moyen, on a un grand écart d'idées à la base. Sans compter que l'auteure va ici découvrir le pays via un système de voyage organisé directement par l'état d'Israël. C'est une approche bien différente, et plus sujette à caution. Ce que l'auteure ne rejette d'ailleurs pas, elle est justement très à cheval sur la notion d'objectivité et de regards croisés. Ce qui est le cœur de cette BD d'ailleurs : son opposition simple à la politique et la façon d'être d'Israël, alors qu'elle découvre une réalité bien plus nuancée et plus difficile à juger. Ce qui me dérange, et c'est sans doute lié à ma condition de français athée, c'est le point de vue très particulier des Israéliens sur les juifs et des juifs sur eux-même. Je pense que c'est le résultat de mon éducation et le fait de vivre dans un pays où l'appartenance religieuse n'est plus autant affirmée qu'elle l'était (sans que cela n'enlève toute la question de la laïcité et de ses interprétations). Mais du coup j'avais du mal à rentrer dans les émotions de l'auteure et tout ce qu'elle traversait en découvrant ce pays et son histoire. Personnellement j'ai l'impression d'avoir beaucoup moins de doutes et d'hésitations à la fin de ma lecture que l'auteure. En soi, la BD est bien faite et assez éclairante avec un recul sur ce qui est présenté, mais en même temps je ne peux m'empêcher de penser encore une fois que tout n'est qu'un problème de foi avant tout le reste. Bref, je ne suis pas rentré plus que ça dans la BD et je lui trouve beaucoup trop de petits reproches pour recommander l'achat. Tant pis, j'aurais essayé !

28/05/2019 (modifier)
Par PAco
Note: 1/5
Couverture de la série Une drôle de famille
Une drôle de famille

Que dire de ce manga ??? Déjà que j'ai vraiment dû prendre sur moi pour aller jusqu'à son terme... Je n'aime pas ne pas terminer un album que j'entame, mais ce manga a bien failli réussir à m'y contraindre. Franchement le quotidien de cette famille japonaise m'a ennuyé d'une force... (et je reste poli). Yumi Unita, l'auteure, nous propose de suivre le quotidien de la famille Honda, composée du couple Tarô et Chiharu, de leur fille Yuki et de leur jeune fils Kotarô. On est dans l'ordinaire, le banal, en suivant les joies mais aussi les menus problèmes auxquels ils sont confrontés chaque jour. Le manga est découpé en scénettes de quelques pages nous narrant à chaque fois une de ces anecdotes. Voilà, voilà, voilà... Sauf que passé les quatre premières, je m'ennuyais déjà... et qu'il restait 200 pages ! Bref, j'ai poussivement terminé ma lecture mais sans y trouver de réel plaisir. Surtout que le dessin ne m'a pas emballé non plus. Les décors sont minimalistes, les expressions des personnages quasiment toujours exagérées, et ça je n'aime pas. "Une drôle de famille" trouvera peut-être un certain public, mais très peu pour moi, ce premier tome m'aura grandement suffit.

27/05/2019 (modifier)
Par Erik
Note: 1/5
Couverture de la série La Soutenable Légèreté de l'être
La Soutenable Légèreté de l'être

Je suis plutôt preneur de ce genre d'histoire mais en l’occurrence, cela n'a pas du tout pris. Je pense avoir détesté d'emblée une héroïne qui est hypocondriaque et angoissée à longueur de journée. Elle est surtout assez détestable dans ses relations avec ses parents ou même ses amis. Et puis, il y a tout ce côté démarrage scato qui a finit par me rebuter au plus haut degré. Si on ajoute ce côté hyper nombriliste, alors c'est la totale. Les dialogues m'ont pas du tout séduit car ils sont parfois d'une grande vulgarité et non-respect. Par contre, le dessin reste tout à fait convenable dans une simplicité et une rondeur du trait. Cependant, je n'ai pas trouvé mon compte et au final, le bilan est plus que mitigé.

26/05/2019 (modifier)
Par Erik
Note: 1/5
Couverture de la série Aspirine
Aspirine

Comment peut-on aimer un jour un auteur puis ne plus apprécier du tout ses oeuvres avec le temps qui passe ? Il faut dire que ce dernier privilégie le caractère philosophique de ses histoires au détriment de l'intrigue et de l'action du récit proprement dit. Pour autant, il y a toujours ce côté intriguant au départ comme cette adolescente vampire de 300 ans étudiante à la Sorbonne. Cependant, la voilà qui va méditer sur des thèmes comme l'immortalité. Et c'est parti pour de longs monologues assez stériles (en ce qui me concerne) dans un conte déjanté et moderne... J'avoue m'être royalement ennuyé lors de cette lecture. Où est passé l'auteur qui me faisait vibrer ? L'auteur a fait un choix délirant qui plaira sans doute à une grande partie de ces lecteurs mais pas à tous.

19/05/2019 (modifier)
Couverture de la série Terreur Sainte
Terreur Sainte

Un comics sans aucun intérêt si ce n'est de démontrer aux lecteurs combien Miller est devenu xénophobe avec le temps. C'est un pamphlet pro américain, bien loin de ce qu'a pu nous pondre Miller auparavant, avec un discours axé sur la haine des musulmans dans leur ensemble et faisant une assimilation très dangereuse entre le radicalisme et l'islam. Heureusement DC a refusé de voir l'image de Batman assimilé à ce scénario, aussi Miller a t-il dû opter pour la création d'un nouveau super-héros facho, qui n'a pas laissé les lecteurs indifférents. Et ainsi de créer l'émoi autour de ce torchon qu'une très grande part du public à rejeté. Les seuls à avoir "accroché" à ce propos dénué de tout humanisme, sont les bas de plafond d’extrême droite qui se sont reconnus dans ce héros obtus, xénophobe et dont la violence n'a d'égal que la bêtise. Un ouvrage à ne pas posséder.

17/05/2019 (modifier)
Par Erik
Note: 1/5
Couverture de la série The Legend of Zelda - Four Swords Adventures
The Legend of Zelda - Four Swords Adventures

Je croyais avoir lu tous les Zelda mais les séries sur ce jeu vidéo sont innombrables. Je précise tout de suite que j'ai été un des plus grand fan de ce jeu vidéo quand il est sorti et qu'il a marqué toute ma génération de gamers. Pour autant, le jeu vidéo, c'est une chose et la bd , c'est autre chose. Cela ne fait pas la paire en l’occurrence. Bien au contraire ! Le dessin est truffé de facilités sans aucune subtilité, ni grâce. Au niveau du scénario, beaucoup de raccourcis et de choses assez convenues. Ennui et démotivation seront de la partie pour une lecture qui ne sera pas un pur plaisir. Quelques fois, on peut s'énerver à lire des mangas aussi mauvais. Cependant, je suis vacciné. Il suffit de passer à autre chose.

12/05/2019 (modifier)
Couverture de la série Xerxès - La Chute de l'empire de Darius et l'ascension d'Alexandre
Xerxès - La Chute de l'empire de Darius et l'ascension d'Alexandre

Xerxès, la suite du célèbre 300 de Frank Miller, devenu une icône cinématographique entre les mains du réalisateur Zack Snyder… c’est un vieux serpent de mer dont on avait plus entendu parler depuis des années et qu’on espérait plus. Il semblerait que ce soit désormais chose faite, l’édition sort enfin plus d’un an après sa publication aux USA. Le cinéma avait déjà pris les devants en réalisant une suite intitulée 300 : La naissance d’un empire au succès relatif. Le film débutait par la bataille de Marathon qui se soldait par l’échec des perses et la renaissance de l’empereur-dieu Xerxès, avant de s’attarder sur la victoire décisive des grecques à Salamine. Le comics Xerxès reprend l’ouverture du second volet de 300 où l’on suit Thémistocle alors encore simple capitaine à Marathon, accompagné de l’improbable Eschyle en tueur expert. L’on se dit que le récit va suivre plus ou moins à la lettre le déroulé de 300-2 seulement ce n’est pas le cas. Cela ne dure que les deux premiers chapitres. Ensuite c’est une histoire complètement décousue où l’on traverse les époques, du côté de la Perse, pour finalement aboutir au roi Darius III qui se fait écraser par le roi macédonien Alexandre le Grand. C’est une sorte de revisite expresse de l’histoire des conflits entre l’empire Perse et les cités-Etats grecs en quelques sorte. Franchement, il n’y a pas grand-chose à en retirer. Je surestime presque la note parce que cet album était tellement inattendu désormais que j’ai envie de placer cette note juste parce qu’il est sorti. Le dessin de Frank Miller est égal à lui-même, reconnaissable entre mille, mais là où il était servi par un scénario puissant et intellectuellement engagé sur 300, ici je ne vois que raccourcis facile et absence d’idée. En fait le début se déroule plutôt bien, on suit la 2ème guerre médique du point de vu athénien qui est beaucoup plus ouvert d’esprit que celui nettement plus obtus et xénophobe du spartiate (coucou les anti-Miller !:) ), Thémistocle se révèle un fin stratège, on a hâte de voir comment tout cela est vécu côté athénien tandis que de l’autre côté de la mer Égée Xerxès « perce » les mystères magiques et devient l’équivalent d’un dieu. Et puis on ne sait trop pourquoi, d’un chapitre à l’autre « Xerxès meurt assassiné »… Bon…. Puis on passe à autre chose, on avance dans le temps mais honnêtement, on s’en bat les steaks, il n’y a quasiment pas de dialogues, juste des illustrations ou dessins en pleines pages qui racontent du rien. Donc voilà, c’est à réserver aux gros fans comme moi, et encore, une lecture peut se suffire à elle-même. Franchement, Miller aurait dû adapter le film de Noam Murro 300 : Rise of an Empire, c’est un comble, quoi ! Je regrette un peu mon achat…

09/05/2019 (MAJ le 09/05/2019) (modifier)
Par Erik
Note: 1/5
Couverture de la série Les Blondes
Les Blondes

De la vraie bande dessinée de supermarché. C'est toujours utile pour une frange de la population et l'amener parfois vers quelque chose de plus mâture. Cependant, en l’occurrence, c'est immature et pas très drôle. Il y a un sérieux manque d'originalité sur le fond et sur la forme. Je n'ai pris aucun plaisir à la lecture. C'était encore une fois un véritable calvaire. Mais bon, il faut se faire violence. Au final, je ne retiendrai pas grand chose de ces blondes. Un mot pour résumer : vacuité.

08/05/2019 (modifier)