J'ai l'impression que depuis quelques années Joann Sfar fait partie de ces auteurs qu'il est de bon ton de porter au pinacle. Quelle que soit l’œuvre qu'ils nous proposent une certaine coterie se pâme, crie au génie et s'esbaudit. Sur ce coup là, ne comptez pas sur moi. La BD, les films, les livres de cet acabit contentent sûrement une élite, encore que.
Ici tout n'est que propos décousus, pseudo tout ce que l'on voudra avec la petite touche anti-ceci anti-cela mais sans que cela ne fasse trop de vagues. Comble du culot, notre pseudo peintre intello fait même des blagues sur les juifs. Si moi je m'insurge contre la politique d'Israël vis-à-vis des Palestiniens, je serais taxé d'antisémite ! Dès lors que c'est J. Sfar c'est fabuleux cette capacité à prendre du recul sur soi même.
Franchement je trouve, et cela n'engage que moi, que cette BD est une bouse. Le contenu, bon nous en avons parlé, discours autocentré ; signe annonciateur de la grosse tête qui pousse ? Et puis le dessin je n'ai jamais été un grand fan, pour vous en convaincre, voyez un peu mes autres avis.
Que les bobos et autres lisent s'ils le souhaitent, c'est pas prêt de les rapprocher du bon peuple cher à notre président, mais au fait veulent-ils vraiment s'en rapprocher ?
Le titre est intriguant, la couverture l’est tout autant.
Mais je m’interroge sur la portée de la chose et sur les motivations de David B. Car il narre ici quelques-uns de ses rêves qui sont par essence décousus et sans queue ni tête. J’aime bien me laisser porter par ce genre de récit pour autant qu’il y ait un minimum de construction. Ici, ce n’est malheureusement pas le cas.
Il y a bien des thèmes récurrents ou l’auteur se fait poursuivre par des tueurs ou bien il est un des leurs. Les récits sont toutefois trop brefs que pour s’y immerger avec, à chaque fois, un final aux abonnés absents. Du coup, je trouve l’exercice vain et superflu.
Je n'aime pas ce genre de bd qui ne m'apporte pas grand chose à part de la déception. C'est de la bd muette. Il faudrait pour cela une bonne maîtrise pour tenir le lecteur en haleine et surtout dans la compréhension sans jamais dévoiler le moindre dialogue. Un art que tout le monde ne peut pas maîtriser.
Encore faut-il que le dessin soit suffisamment exploitable. Cela ne sera guère le cas avec ce minimalisme du trait qui multiplie pour autant des effets de style autour de cette île mystérieuse avec son monolithe pouvant nous expédier dans une autre dimension. Une influence Lost sans doute...
J'avoue que je n'ai pas été séduit par cette version très vulgaire des contes des mille et une nuit. Il est vrai que je n'aime pas déjà les huîtres mais là n'est pas la question. J'avoue également que l'humour de Fluide glacial est à mille lieux du mien.
Pourquoi alors vouloir insisté ? On ne sait jamais sur quoi on tombe. Cela peut parfois surprendre dans le bon sens du terme. Là, tout n'est que désolation et acidité. Même le dessin semble renvoyer au siècle dernier.
Allez c'est pas avec cet avis que je vais gagner le trophée du plus long avis. Comme dit dans l'avis précédent c'est con, l'auteur de cet avis précise mais c'est bon. Ah bon ! En quoi donc ? Personnellement je me suis forcé à aller jusqu'au bout.
S'il n'y avait que l'humour ou devrais-je dire la tentative pitoyable d'humour mais j'y ajoute un dessin moche, du coup je ne parle même pas de la colorisation, bref ça m'indiffère.
Les quelques vagues allusions à des western ou séries télé ne sont pas drôles. Allez, m'en vais relire un vieux Gaston Lagaffe, je viens bêtement de perdre mon temps.
Payot Graphic n'existe pas dans le répertoire BDthèque : soit c'est leur premier essai en matière d'édition BD (et dans ce cas il est encore temps d'abandonner cette idée) soit j'aurais peut-être du éviter de l'y faire entrer...
Les situations sont très statiques, les dialogues caricaturaux et sans saveur. Quant aux personnages : pour moi ils restent du domaine de l'abstrait. Des milieux sociaux qui essayent d'être variés, des grands bourgeois aux adolescents illétrés, ne parviennent pas à surprendre. Les scènes de sexe assez nombreuses n'ont vraiment rien d'excitantes, un coup à rendre frigide.
Bref, c'est une sorte d'adaptation branchouille de l'esprit de Michel Houellebèque. Un monde dominé par des désirs sexuels mal assouvis, une famille impossible, des rapports de couple atones, bref la déprime totale. J'ai classé ça dans humour, parce que je suppose que c'était l'objectif...
Je sauverai quand même le dessin.
Faisant preuve d'une certaine recherche graphique (soit dit sans snobisme aucun !), Lucie Caron (alias Lucy Macaroni) réalise des groupements de pages répétitives où la situation varie très peu mais varie tout de même. Une variation graphique sur une situation.
Les personnages sont segmentés en parties délimitées par des contours colorés, et d'autres en aplats sans contours. Cela donne une sorte de caractère abstrait aux personnages qui deviennent le morceau d'une composition générale très chiadée, et équilibrée. Peu de couleurs, très vives, à la limite du violent mais avec cet rigueur du peintre moderne. La modernité du début du XXème siècle revisitée avec les moyens informatiques.
Le seul moyen pour moi de lire cette BD serait d'enlever le contenu des phylactères... Comme un catalogue d'exposition de Juan Miro ou de Fernand Léger... A réserver aux initiés sortis des Beaux-Arts donc... Et de préférence ne parlant pas français.
Vraiment dommage mais rien n'est crédible dans cette suite de péripéties d'une jeune gamine qui part sur les routes pour retrouver son père à Washington au milieu de la grande dépression de la fin des années 20.
Il y a comme un air de hobos et de Steamboat Willie dans ce road-movie. Oui, c'est bien beau mais cela ne le fait pas faut d'avoir su donner une véritable dimension psychologique au personnage principal à savoir Dusty.
Si on ajoute la vulgarité de certains passages, on obtient une ballade pas très mélodieuse. Reste de beaux décors de l'Amérique mais cela ne me console guère. Dans le même genre, on préfèrera Tom Sawyer.
On en a vraiment marre de ce type de manga qui fleurisse un peu partout et qui sont tellement niais. Cela commence par une phrase du style: "ma mère a toujours eu un faible pour les hommes, et un soir de fête traditionnelle; elle est tombée amoureuse de mon père qui avait plus de 450 ans".
On a tout de suite l'envie irrésistible d'arrêter de lire mais non, on se force jusqu'au bout et cela devient un véritable calvaire tant les inepties s'enchaînent inlassablement entre une tranche de vie adolescente et le folklore japonais en milieu provincial.
Ouh la... Maitre Gims qui nous sort un manga.
Que dire, si ce n'est que c'est cliché, inintéressant et vide de sens ?
On dirait du sous Hokuto no Ken (Ken le survivant), sans le côté Mad Max. Le personnage principal n'a aucun charisme, le déroulement de l'histoire n'a ni queue ni tête et franchement aucun intérêt.
Les dessins sont passables mais très quelconques. Mais qu'est allé faire Morvan dans cette histoire ?
Passez votre chemin, c'est très mauvais.
Je rejoins entièrement l'avis de Chéreau.
J'ajouterai que les personnages à tête de mannequin, moulés dans leurs habits en cuirs n'ajoutent vraiment rien.
On peut supposer que cette série ne sera plus éditée dans une dizaine d'années et qu'on la trouvera en occasion à droite à gauche, regardée comme un produit de la surproduction bd des années 2000, vaguement sympathique. Peut être même qu'elle sera typée et plaira aux amateurs du genre, comme certains amateurs de genre aiment à retrouver des nanards cultes oubliés. Espérons le pour cette série, c'est pour moi sa seule porte salvatrice.
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Tu n'as rien à craindre de moi
J'ai l'impression que depuis quelques années Joann Sfar fait partie de ces auteurs qu'il est de bon ton de porter au pinacle. Quelle que soit l’œuvre qu'ils nous proposent une certaine coterie se pâme, crie au génie et s'esbaudit. Sur ce coup là, ne comptez pas sur moi. La BD, les films, les livres de cet acabit contentent sûrement une élite, encore que. Ici tout n'est que propos décousus, pseudo tout ce que l'on voudra avec la petite touche anti-ceci anti-cela mais sans que cela ne fasse trop de vagues. Comble du culot, notre pseudo peintre intello fait même des blagues sur les juifs. Si moi je m'insurge contre la politique d'Israël vis-à-vis des Palestiniens, je serais taxé d'antisémite ! Dès lors que c'est J. Sfar c'est fabuleux cette capacité à prendre du recul sur soi même. Franchement je trouve, et cela n'engage que moi, que cette BD est une bouse. Le contenu, bon nous en avons parlé, discours autocentré ; signe annonciateur de la grosse tête qui pousse ? Et puis le dessin je n'ai jamais été un grand fan, pour vous en convaincre, voyez un peu mes autres avis. Que les bobos et autres lisent s'ils le souhaitent, c'est pas prêt de les rapprocher du bon peuple cher à notre président, mais au fait veulent-ils vraiment s'en rapprocher ?
Les Complots nocturnes
Le titre est intriguant, la couverture l’est tout autant. Mais je m’interroge sur la portée de la chose et sur les motivations de David B. Car il narre ici quelques-uns de ses rêves qui sont par essence décousus et sans queue ni tête. J’aime bien me laisser porter par ce genre de récit pour autant qu’il y ait un minimum de construction. Ici, ce n’est malheureusement pas le cas. Il y a bien des thèmes récurrents ou l’auteur se fait poursuivre par des tueurs ou bien il est un des leurs. Les récits sont toutefois trop brefs que pour s’y immerger avec, à chaque fois, un final aux abonnés absents. Du coup, je trouve l’exercice vain et superflu.
Isles - La Grande Odyssée
Je n'aime pas ce genre de bd qui ne m'apporte pas grand chose à part de la déception. C'est de la bd muette. Il faudrait pour cela une bonne maîtrise pour tenir le lecteur en haleine et surtout dans la compréhension sans jamais dévoiler le moindre dialogue. Un art que tout le monde ne peut pas maîtriser. Encore faut-il que le dessin soit suffisamment exploitable. Cela ne sera guère le cas avec ce minimalisme du trait qui multiplie pour autant des effets de style autour de cette île mystérieuse avec son monolithe pouvant nous expédier dans une autre dimension. Une influence Lost sans doute...
Les Contes d'Emile et une huître
J'avoue que je n'ai pas été séduit par cette version très vulgaire des contes des mille et une nuit. Il est vrai que je n'aime pas déjà les huîtres mais là n'est pas la question. J'avoue également que l'humour de Fluide glacial est à mille lieux du mien. Pourquoi alors vouloir insisté ? On ne sait jamais sur quoi on tombe. Cela peut parfois surprendre dans le bon sens du terme. Là, tout n'est que désolation et acidité. Même le dessin semble renvoyer au siècle dernier.
Santiago
Allez c'est pas avec cet avis que je vais gagner le trophée du plus long avis. Comme dit dans l'avis précédent c'est con, l'auteur de cet avis précise mais c'est bon. Ah bon ! En quoi donc ? Personnellement je me suis forcé à aller jusqu'au bout. S'il n'y avait que l'humour ou devrais-je dire la tentative pitoyable d'humour mais j'y ajoute un dessin moche, du coup je ne parle même pas de la colorisation, bref ça m'indiffère. Les quelques vagues allusions à des western ou séries télé ne sont pas drôles. Allez, m'en vais relire un vieux Gaston Lagaffe, je viens bêtement de perdre mon temps.
La Vie est bonne
Payot Graphic n'existe pas dans le répertoire BDthèque : soit c'est leur premier essai en matière d'édition BD (et dans ce cas il est encore temps d'abandonner cette idée) soit j'aurais peut-être du éviter de l'y faire entrer... Les situations sont très statiques, les dialogues caricaturaux et sans saveur. Quant aux personnages : pour moi ils restent du domaine de l'abstrait. Des milieux sociaux qui essayent d'être variés, des grands bourgeois aux adolescents illétrés, ne parviennent pas à surprendre. Les scènes de sexe assez nombreuses n'ont vraiment rien d'excitantes, un coup à rendre frigide. Bref, c'est une sorte d'adaptation branchouille de l'esprit de Michel Houellebèque. Un monde dominé par des désirs sexuels mal assouvis, une famille impossible, des rapports de couple atones, bref la déprime totale. J'ai classé ça dans humour, parce que je suppose que c'était l'objectif... Je sauverai quand même le dessin. Faisant preuve d'une certaine recherche graphique (soit dit sans snobisme aucun !), Lucie Caron (alias Lucy Macaroni) réalise des groupements de pages répétitives où la situation varie très peu mais varie tout de même. Une variation graphique sur une situation. Les personnages sont segmentés en parties délimitées par des contours colorés, et d'autres en aplats sans contours. Cela donne une sorte de caractère abstrait aux personnages qui deviennent le morceau d'une composition générale très chiadée, et équilibrée. Peu de couleurs, très vives, à la limite du violent mais avec cet rigueur du peintre moderne. La modernité du début du XXème siècle revisitée avec les moyens informatiques. Le seul moyen pour moi de lire cette BD serait d'enlever le contenu des phylactères... Comme un catalogue d'exposition de Juan Miro ou de Fernand Léger... A réserver aux initiés sortis des Beaux-Arts donc... Et de préférence ne parlant pas français.
La Ballade de Dusty
Vraiment dommage mais rien n'est crédible dans cette suite de péripéties d'une jeune gamine qui part sur les routes pour retrouver son père à Washington au milieu de la grande dépression de la fin des années 20. Il y a comme un air de hobos et de Steamboat Willie dans ce road-movie. Oui, c'est bien beau mais cela ne le fait pas faut d'avoir su donner une véritable dimension psychologique au personnage principal à savoir Dusty. Si on ajoute la vulgarité de certains passages, on obtient une ballade pas très mélodieuse. Reste de beaux décors de l'Amérique mais cela ne me console guère. Dans le même genre, on préfèrera Tom Sawyer.
Spiritual Princess
On en a vraiment marre de ce type de manga qui fleurisse un peu partout et qui sont tellement niais. Cela commence par une phrase du style: "ma mère a toujours eu un faible pour les hommes, et un soir de fête traditionnelle; elle est tombée amoureuse de mon père qui avait plus de 450 ans". On a tout de suite l'envie irrésistible d'arrêter de lire mais non, on se force jusqu'au bout et cela devient un véritable calvaire tant les inepties s'enchaînent inlassablement entre une tranche de vie adolescente et le folklore japonais en milieu provincial.
Devil's Relics
Ouh la... Maitre Gims qui nous sort un manga. Que dire, si ce n'est que c'est cliché, inintéressant et vide de sens ? On dirait du sous Hokuto no Ken (Ken le survivant), sans le côté Mad Max. Le personnage principal n'a aucun charisme, le déroulement de l'histoire n'a ni queue ni tête et franchement aucun intérêt. Les dessins sont passables mais très quelconques. Mais qu'est allé faire Morvan dans cette histoire ? Passez votre chemin, c'est très mauvais.
Arthus Trivium
Je rejoins entièrement l'avis de Chéreau. J'ajouterai que les personnages à tête de mannequin, moulés dans leurs habits en cuirs n'ajoutent vraiment rien. On peut supposer que cette série ne sera plus éditée dans une dizaine d'années et qu'on la trouvera en occasion à droite à gauche, regardée comme un produit de la surproduction bd des années 2000, vaguement sympathique. Peut être même qu'elle sera typée et plaira aux amateurs du genre, comme certains amateurs de genre aiment à retrouver des nanards cultes oubliés. Espérons le pour cette série, c'est pour moi sa seule porte salvatrice.