C’est le style de manga que je n’aime absolument pas du tout et je ne me forcerai pas pour dire les choses clairement. Pour autant, le dessin était fort soigné dans un style réaliste avec des décors et des personnages assez détaillés. Cependant, avant lecture, on ne sait pas vraiment sur quoi on peut tomber.
C’est en effet le genre de réflexions assez bidonnes que se pose l’auteur au travers de son anti-héros un flemmard qui ne bougerait pas sous une pluie de crottes de chien. Oui, c’est parfois assez scato. Je n'invente rien!
Pour moi, c’est une lecture totalement inutile voir débile pour y trouver le moindre sens bien que le thème principal soit les égarements de la jeunesse. Parfois, certaines personnes y arrivent quand même en présentant l'auteur comme un génie d'une nouvelle vague branchée. Je souhaite beaucoup de courage aux autres si on se laisse tenter par cette série.
On dirait un manga sponsorisé par Tepco...
Ce n'est pas possible au XXIème siècle de continuer à lire la vieille fake news que le nucléaire rend indépendant énergétiquement. Non, les bagnoles, les camions, les tracteurs ne fonctionnent pas au nucléaire mais toujours au bon vieux pétrole saoudien... L'électricité - et encore plus l'électricité d'origine nucléaire - ne représente qu'une petite partie du mix énergétique d'un pays comme le Japon ou la France.
Bon heureusement le bouquin ne propage pas l'autre bêtise du moment qui est le sauvetage possible du climat par le nucléaire (quel foutage de gueule).
Je n'ai guère été enchanté par ce récit truffé de fautes d'orthographe (exemple : cette enfant) et d'une lourdeur assez incroyable dans la mise en scène où l'on oscille sur une variation du film d'horreur Carrie tout en restant dans une certaine réalité psychologique.
Au niveau du dessin, la fillette a l'air d'avoir dans la trentaine. La perspective n'est guère réussie au niveau de certaines planches.
Que dire de plus ? C'est une bd râtée comme il en existe malheureusement des centaines. On pourra aisément passer notre chemin...
Petite précision d'emblée: ce n'est pas parce que je n'aime pas une oeuvre d'un auteur qu'elle est forcément mauvaise; loin de moi cette pensée ! En effet, cette réflexion sur des trentenaires qui font le point sur leur vie ne m'a guère passionné. On dirait qu'ils ont vécu toute une vie alors qu'ils n'ont que trente ans soit une douzaine d'années seulement après le bac.
Je n'ai pas aimé non plus le style graphique qui ne me convient pas du tout. Les personnages sont méconnaissables. On n'arrive pas à s'intéresser à eux. On arrive pas à établir un lien de connexion également. L'authenticité peut se révéler assez ennuyeuse dans certains cas. En plus, nous avons droit à 120 pages !!! Tout cela pour cela. Une bd qui m'a laissé totalement indifférent.
Comme dit, je ne me force plus. Il y a tant de bd qui me parlent et d'autres que je vais vite oublier. C'est ainsi et il faut l'accepter.
Harley Quinn Rebirth… Bon déjà il y a publicité mensongère sur le produit car le principe du Rebirth c’est bien celui de remettre les compteurs à zéro, de faire fi des évènements passées écrits par d’autres auteurs, de renouveler le mythe du personnage à travers un nouveau regard. Alors pourquoi dans ce put@!4 de comics les personnages ne cessent de faire des allusions à des péripéties s’étant déroulées dans des précédents numéros d’autres collections centrées sur la même Harley Quinn ?! Hein ? Donc déjà : foutage de gueule.
Je tiens à préciser au passage qu’on m’a offert le livre. J’adore tout ce qui tourne autour du Dark Knight mais je reste très sélectif concernant mes choix de lectures, histoire de ne pas être déçu. Ce livre comprend 3 mini-histoires où Harley Quinn incarne l’héroïne. J’aime bien l’ancienne girlfriend du Joker depuis sa première apparition dans l’animé des années 90, Batman the animated serie, mais passé le potentiel physique sexy du personnage je n’ai jamais trop compris ce qui pouvait attirer les fans chez elle au point qu’on lui consacre un film, Suicide Squad. Et qu’a-t-elle de beau à raconter cette jolie délurée qui lui vaille une série éponyme ? Bah, rien. Honnêtement je n’ai pas vu ou compris l’intérêt de ces récits : une attaque de zombies infestés par un parasite alien, une mission d’infiltration au sein d’un groupe punk-rock braqueur de fourgon postier, avant de terminer sur une vendetta en Inde où Harley en a gros contre un riche actionnaire d’une compagnie de télécom parce que… elle est folle-dingo, et au passage elle se bat contre un robot mécha géant piloter par un bébé indien. (…) Voilà voilà…
Les scénarii concoctés par Conner et Palmiotti ne possèdent aucune profondeur ni même de message ou de thématique intéressante, hormis peut-être un vague militantisme pour la cause vegan dans la première histoire de zombies, mais pour le reste c’est d’un vide abyssale. Harley Quinn est un personnage de l’univers Batman mais nous ne sommes clairement pas à Gotham City ici mais bien dans l’univers rose bonbon de l’ancienne psychiatre. Seuls demeurent à la surface des choses l’humour très américain bien gras, à base de caca, de « prout », d’allusions érotiques lourdingues. Je ne veux pas être méchant mais ça vole à peine plus haut qu’une histoire écrite au fur et à mesure par des adolescents boutonneux en pleine digestion de leur première cuite.
Les graphismes de Chad Hardin puis de John Timms n’ont pas réussi à relever mon intérêt pour cette série. C’est du comics random quoi, un trait sans personnalité, le truc bien mainstream quoi, je vous fais pas le dessin. Evidemment les couleurs pétaradantes à l’informatique suivent derrière. C’est hyper moche.
Je revends si quelqu’un est intéressé.
Voici un titre qui avait clairement attiré mon attention dès sa première édition par Soleil en deux tomes et n'avait trouvé grâce à mes yeux, l'éditeur ayant souhaité ne jamais publier la seconde partie le condamnant à la longue liste des séries abandonnées comme ce fut leur habitude.
Hicomics profite donc de la récente sortie de son adaptation sur le support vidéo pour corriger le tir et publier en un seul recueil l'intégralité de cette oeuvre culte outre-atlantique. Une bonne idée ?
Sur le papier uniquement car la déception est fortement de mise hélas.
On fait donc rapidement la connaissance de Barbara, une jeune ado au look immédiatement identifiable entre serre-tête oreilles de lapins, longs cheveux blonds et grosses lunettes constamment visées au caractère bien trempé.
Vivant sur une petite ville cotière américaine, Barbara est un personnage cynique limite antipathique, amatrice de jeux de rôle et n'ayant pas vraiment d'amis. Ah mais Barbara a un hobby bien particulier : elle tue des géants.
Entourée de gens bienveillants dont une jeune Britannique fraichement débarquée et une psychologue scolaire, Barbara n'a peur de rien et n'a besoin de personne. Elle échafaude un plan redoutable pour protéger sa ville d'une menace que elle seule perçoit : des colosses sur le point d'anéantir toute vie de la surface de son quotidien.
En dire davantage ne serait pas fair-play. Les dessins ne possèdent pas la patte "indépendante" souhaitée et ne dégagent que peu de charme... un peu à l'égal du personnage principal bien plus agaçant qu'attachant.
Les deux premiers tiers de l'histoire se déroulent sans grand enthousiasme pour mieux aboutir sur une conclusion qui se veut surprenante et émouvante mais n'a rien de bien bouleversante.
On pourrait même préciser que cette fameuse révélation a déjà été vue, lue ou relue de façon bien plus subtile dans beaucoup d'autres ouvrages impossibles à résumer ici sans dévoiler le "mécanisme".
Le petit bijou culte vendu ici et là s'est hélas bien vite transformé en vilaine fée Carabosse sans intérêt. Amère déception.
Une série vraiment mièvre (mise à part l'édition "Crée ta BD" qui elle est intéressante,car je suis fan de créativité en tout genre , voici le lien https://www.editions-delcourt.fr/serie/rose-ecarlate-cree-ta-bd.html) où le style graphique est proche de la série française Totally spies (l'auteur de la BD a d'ailleurs travaillé avec l'équipe du dessin animé,et aussi sur Martin Mystère) ,où le délire est de faire du "manga" à l'occidental,sauf que dans "La rose écarlate" les personnages sont bien plus beaux que dans Totally spies , Martin Mystère etc...Point positif,l'héroïne qui est très jolie,mais par contre je n'aime pas son héros Guilhem,soit le stéréotype du "beau gosse" qui drague les demoiselles et rend jaloux sa coéquipière. De plus l'histoire en elle-même n'est pas intéressante,et ça dégouline de sentiments à l'eau de rose.(Chose que je déteste,contrairement à la série TV "Miraculous les aventures de Ladybug et Chat Noir" et à ses BD parues dans le magazine officiel,où les sentiments de Marinette et Adrien sont très profonds et très recherchés,d'ailleurs je suis très fan de cette série signée Thomas Astruc.)Ce que je n'aime pas non plus dans "La rose écarlate" ce sont les mimiques à la bonne sauce nippone : veine qui ressort par la colère,grosses têtes à la SD,grimaces comme la bouche grande ouverte avec les canines ressorties,bref c'est à s'arracher les cheveux lorsque l'on voit ça,c'est ridicule! Une série qui va plaire à celles et ceux qui aiment ce copié-collé de"Lady Oscar" mais en version "cul-cul la praline".
L'idée de départ était très intéressante que de nous montrer cette bande de pseudo-scientifique entrain de préparer l'arme suprême afin de mettre fin au conflit mondial qui sévissait depuis 6 ans sur la planète. Par la suite, j'ai été fortement déçu par cette lecture qui est devenu totalement folle et loufoque. Je n'ai pas aimé cette direction prise.
Visiblement, c'est parti d'un postulat avec plusieurs expériences et projets sur des domaines relevant plus de la science-fiction que de la physique. On y croise Robert Oppenheimer, Albert Einstein ou encore Richard Feynman. Enrico Fermi sera également de la partie. Cela devient assez sanglant par la suite. Or trop, c'est trop. Je ne parle pas des changements d'époque et de la multitude de personnages qu'il faut suivre.
Un mot sur le graphisme pour dire qu'il ne m'a pas du tout enchanté car le trait est assez brouillon. Pourtant, les moyens de mise en forme ont été pris. C'est dommage car cela aurait pu être bien.
Voilà une série qui a droit à un gros matraquage publicitaire, dont le deuxième tome se fend d'un sticker de recommandation de "20 minutes", et dont les tomes s'étalent dans tous les supermarchés.
Si l'état civil de la scénariste explique cette situation (hallucinante pour une première œuvre !), ce n'est même pas ça qui me rend si sévère. C'est surtout que rien ne le justifie intrinsèquement !
Seul le côté graphique pourrait avoir quelques qualités. Mais je n'accroche pas à ces traits trop figés, ni à ce dessin retravaillé à l'informatique (mais là ce n'est peut-être qu'affaire de goût).
Surtout, l'intrigue et les dialogues sont d'un intérêt très faible (je vais rester dans l'euphémisme) ! Se servir de clichés, de poncifs déjà vus, si c'est juste pour pallier le manque d'imagination, cela ne m'intéresse pas. De l'action, mais sans nuance, une psychologie absente, et certains passages peu clairs...
J'avais du temps à tuer dans un supermarché, et j'ai voulu voir ce que donnait la suite (j'avais feuilleté le premier à sa sortie): j'ai lu les deux albums rapidement, et vais les oublier tout aussi vite.
Le plus chiant avec ces daubes, qui bénéficient en plus d'un gros piston, c'est qu'elles prennent dans les étals et dans le porte-monnaie des gens la place d'autres productions plus originales, plus à même de les amener vers des œuvres plus ambitieuses.
Note réelle 1,5/5.
Qu'il soit apprécié à sa juste valeur ou non, il est difficile d'échapper depuis quelques années au phénomène de foire Hanouna.
De figure discrète du PAF, l'animateur est passé à un statut de superstar autant adulé par les uns que méprisé par les autres pour les différentes polémiques de son émission phare "Touche pas à mon poste" qui consiste initialement à décrypter les programmes télés des autres chaines en mode putassier le plus souvent pour susciter clashs et buzz divers.
Si l'adaptation d'une émission ou d'une série TV en BD n'est pas chose nouvelle, elles n'ont souvent pas d'autre vocation que d'amener un public étranger à notre média préféré vers un produit dérivé quelconque souhaitant uniquement profiter des retombées du moment avant que le stock restant ne parte au pilon pour un recyclage que l'on espère meilleur.
"Touche pas à mon poste" n'échappe malheureusement pas à cette règle en proposant cet album largement médiatisé par la presse numérique et encensée par Hanouna lui-même et son équipe.
S'adressant exclusivement aux spectateurs de l'émission, Nemra dessine les différents intervenants en reprenant leurs codes de langage qui resteront cryptés pour la plupart des néophytes.
Malheureusement il ne suffit pas d'être adoubé par Hanouna pour réussir et il faut un minimum de talent. Retranscrire un humour de situation limité sur le clash et les rires pénibles et appuyés de son animateur n'est pas à la portée de Nemra.
Les dessins sont au mieux médiocres, au pire complètement loupés.
Les décors sont aux abonnés absents et il est même difficile de reconnaître les "stars" de l'émission, un comble.
Loupant complètement aussi bien la caricature que la mise en scène, Nemra aurait pu se rattraper par des gags inspirés et drôles.... Échec sur toute la ligne puisque les chutes sont loupées, répétitives et sans inspiration.
D'une rare lourdeur, les 48 pages seront longues à lire car il faudra un courage ou un esprit masochiste sans faille pour arriver au terme d'un album qui n'a de BD que le nom.
À l'heure où le monde de la Bande Dessinée Franco-Belge souffre d'une crise sans précédents sur la rémunération des auteurs et où certains peinent à éditer leurs oeuvres, il est pénible de retrouver dans les étals un tel ouvrage qui n'a d'autre vocation que de faire le plus de fric en un temps record.
Avec un sujet aussi abscons, la faute n'était pas permise sur la forme et Nemra échoue à tous les postes mais restera pour la postérité l'auteur de la bd la plus moche de tous les temps et cela pour longtemps.
NOTE REELLE : 0/5
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Saltiness
C’est le style de manga que je n’aime absolument pas du tout et je ne me forcerai pas pour dire les choses clairement. Pour autant, le dessin était fort soigné dans un style réaliste avec des décors et des personnages assez détaillés. Cependant, avant lecture, on ne sait pas vraiment sur quoi on peut tomber. C’est en effet le genre de réflexions assez bidonnes que se pose l’auteur au travers de son anti-héros un flemmard qui ne bougerait pas sous une pluie de crottes de chien. Oui, c’est parfois assez scato. Je n'invente rien! Pour moi, c’est une lecture totalement inutile voir débile pour y trouver le moindre sens bien que le thème principal soit les égarements de la jeunesse. Parfois, certaines personnes y arrivent quand même en présentant l'auteur comme un génie d'une nouvelle vague branchée. Je souhaite beaucoup de courage aux autres si on se laisse tenter par cette série.
Au coeur de Fukushima
On dirait un manga sponsorisé par Tepco... Ce n'est pas possible au XXIème siècle de continuer à lire la vieille fake news que le nucléaire rend indépendant énergétiquement. Non, les bagnoles, les camions, les tracteurs ne fonctionnent pas au nucléaire mais toujours au bon vieux pétrole saoudien... L'électricité - et encore plus l'électricité d'origine nucléaire - ne représente qu'une petite partie du mix énergétique d'un pays comme le Japon ou la France. Bon heureusement le bouquin ne propage pas l'autre bêtise du moment qui est le sauvetage possible du climat par le nucléaire (quel foutage de gueule).
Sous la peau, le serpent
Je n'ai guère été enchanté par ce récit truffé de fautes d'orthographe (exemple : cette enfant) et d'une lourdeur assez incroyable dans la mise en scène où l'on oscille sur une variation du film d'horreur Carrie tout en restant dans une certaine réalité psychologique. Au niveau du dessin, la fillette a l'air d'avoir dans la trentaine. La perspective n'est guère réussie au niveau de certaines planches. Que dire de plus ? C'est une bd râtée comme il en existe malheureusement des centaines. On pourra aisément passer notre chemin...
On sème la folie
Petite précision d'emblée: ce n'est pas parce que je n'aime pas une oeuvre d'un auteur qu'elle est forcément mauvaise; loin de moi cette pensée ! En effet, cette réflexion sur des trentenaires qui font le point sur leur vie ne m'a guère passionné. On dirait qu'ils ont vécu toute une vie alors qu'ils n'ont que trente ans soit une douzaine d'années seulement après le bac. Je n'ai pas aimé non plus le style graphique qui ne me convient pas du tout. Les personnages sont méconnaissables. On n'arrive pas à s'intéresser à eux. On arrive pas à établir un lien de connexion également. L'authenticité peut se révéler assez ennuyeuse dans certains cas. En plus, nous avons droit à 120 pages !!! Tout cela pour cela. Une bd qui m'a laissé totalement indifférent. Comme dit, je ne me force plus. Il y a tant de bd qui me parlent et d'autres que je vais vite oublier. C'est ainsi et il faut l'accepter.
Harley Quinn Rebirth
Harley Quinn Rebirth… Bon déjà il y a publicité mensongère sur le produit car le principe du Rebirth c’est bien celui de remettre les compteurs à zéro, de faire fi des évènements passées écrits par d’autres auteurs, de renouveler le mythe du personnage à travers un nouveau regard. Alors pourquoi dans ce put@!4 de comics les personnages ne cessent de faire des allusions à des péripéties s’étant déroulées dans des précédents numéros d’autres collections centrées sur la même Harley Quinn ?! Hein ? Donc déjà : foutage de gueule. Je tiens à préciser au passage qu’on m’a offert le livre. J’adore tout ce qui tourne autour du Dark Knight mais je reste très sélectif concernant mes choix de lectures, histoire de ne pas être déçu. Ce livre comprend 3 mini-histoires où Harley Quinn incarne l’héroïne. J’aime bien l’ancienne girlfriend du Joker depuis sa première apparition dans l’animé des années 90, Batman the animated serie, mais passé le potentiel physique sexy du personnage je n’ai jamais trop compris ce qui pouvait attirer les fans chez elle au point qu’on lui consacre un film, Suicide Squad. Et qu’a-t-elle de beau à raconter cette jolie délurée qui lui vaille une série éponyme ? Bah, rien. Honnêtement je n’ai pas vu ou compris l’intérêt de ces récits : une attaque de zombies infestés par un parasite alien, une mission d’infiltration au sein d’un groupe punk-rock braqueur de fourgon postier, avant de terminer sur une vendetta en Inde où Harley en a gros contre un riche actionnaire d’une compagnie de télécom parce que… elle est folle-dingo, et au passage elle se bat contre un robot mécha géant piloter par un bébé indien. (…) Voilà voilà… Les scénarii concoctés par Conner et Palmiotti ne possèdent aucune profondeur ni même de message ou de thématique intéressante, hormis peut-être un vague militantisme pour la cause vegan dans la première histoire de zombies, mais pour le reste c’est d’un vide abyssale. Harley Quinn est un personnage de l’univers Batman mais nous ne sommes clairement pas à Gotham City ici mais bien dans l’univers rose bonbon de l’ancienne psychiatre. Seuls demeurent à la surface des choses l’humour très américain bien gras, à base de caca, de « prout », d’allusions érotiques lourdingues. Je ne veux pas être méchant mais ça vole à peine plus haut qu’une histoire écrite au fur et à mesure par des adolescents boutonneux en pleine digestion de leur première cuite. Les graphismes de Chad Hardin puis de John Timms n’ont pas réussi à relever mon intérêt pour cette série. C’est du comics random quoi, un trait sans personnalité, le truc bien mainstream quoi, je vous fais pas le dessin. Evidemment les couleurs pétaradantes à l’informatique suivent derrière. C’est hyper moche. Je revends si quelqu’un est intéressé.
I kill giants (Je tue des géants)
Voici un titre qui avait clairement attiré mon attention dès sa première édition par Soleil en deux tomes et n'avait trouvé grâce à mes yeux, l'éditeur ayant souhaité ne jamais publier la seconde partie le condamnant à la longue liste des séries abandonnées comme ce fut leur habitude. Hicomics profite donc de la récente sortie de son adaptation sur le support vidéo pour corriger le tir et publier en un seul recueil l'intégralité de cette oeuvre culte outre-atlantique. Une bonne idée ? Sur le papier uniquement car la déception est fortement de mise hélas. On fait donc rapidement la connaissance de Barbara, une jeune ado au look immédiatement identifiable entre serre-tête oreilles de lapins, longs cheveux blonds et grosses lunettes constamment visées au caractère bien trempé. Vivant sur une petite ville cotière américaine, Barbara est un personnage cynique limite antipathique, amatrice de jeux de rôle et n'ayant pas vraiment d'amis. Ah mais Barbara a un hobby bien particulier : elle tue des géants. Entourée de gens bienveillants dont une jeune Britannique fraichement débarquée et une psychologue scolaire, Barbara n'a peur de rien et n'a besoin de personne. Elle échafaude un plan redoutable pour protéger sa ville d'une menace que elle seule perçoit : des colosses sur le point d'anéantir toute vie de la surface de son quotidien. En dire davantage ne serait pas fair-play. Les dessins ne possèdent pas la patte "indépendante" souhaitée et ne dégagent que peu de charme... un peu à l'égal du personnage principal bien plus agaçant qu'attachant. Les deux premiers tiers de l'histoire se déroulent sans grand enthousiasme pour mieux aboutir sur une conclusion qui se veut surprenante et émouvante mais n'a rien de bien bouleversante. On pourrait même préciser que cette fameuse révélation a déjà été vue, lue ou relue de façon bien plus subtile dans beaucoup d'autres ouvrages impossibles à résumer ici sans dévoiler le "mécanisme". Le petit bijou culte vendu ici et là s'est hélas bien vite transformé en vilaine fée Carabosse sans intérêt. Amère déception.
La Rose écarlate
Une série vraiment mièvre (mise à part l'édition "Crée ta BD" qui elle est intéressante,car je suis fan de créativité en tout genre , voici le lien https://www.editions-delcourt.fr/serie/rose-ecarlate-cree-ta-bd.html) où le style graphique est proche de la série française Totally spies (l'auteur de la BD a d'ailleurs travaillé avec l'équipe du dessin animé,et aussi sur Martin Mystère) ,où le délire est de faire du "manga" à l'occidental,sauf que dans "La rose écarlate" les personnages sont bien plus beaux que dans Totally spies , Martin Mystère etc...Point positif,l'héroïne qui est très jolie,mais par contre je n'aime pas son héros Guilhem,soit le stéréotype du "beau gosse" qui drague les demoiselles et rend jaloux sa coéquipière. De plus l'histoire en elle-même n'est pas intéressante,et ça dégouline de sentiments à l'eau de rose.(Chose que je déteste,contrairement à la série TV "Miraculous les aventures de Ladybug et Chat Noir" et à ses BD parues dans le magazine officiel,où les sentiments de Marinette et Adrien sont très profonds et très recherchés,d'ailleurs je suis très fan de cette série signée Thomas Astruc.)Ce que je n'aime pas non plus dans "La rose écarlate" ce sont les mimiques à la bonne sauce nippone : veine qui ressort par la colère,grosses têtes à la SD,grimaces comme la bouche grande ouverte avec les canines ressorties,bref c'est à s'arracher les cheveux lorsque l'on voit ça,c'est ridicule! Une série qui va plaire à celles et ceux qui aiment ce copié-collé de"Lady Oscar" mais en version "cul-cul la praline".
Manhattan Projects (Projets Manhattan)
L'idée de départ était très intéressante que de nous montrer cette bande de pseudo-scientifique entrain de préparer l'arme suprême afin de mettre fin au conflit mondial qui sévissait depuis 6 ans sur la planète. Par la suite, j'ai été fortement déçu par cette lecture qui est devenu totalement folle et loufoque. Je n'ai pas aimé cette direction prise. Visiblement, c'est parti d'un postulat avec plusieurs expériences et projets sur des domaines relevant plus de la science-fiction que de la physique. On y croise Robert Oppenheimer, Albert Einstein ou encore Richard Feynman. Enrico Fermi sera également de la partie. Cela devient assez sanglant par la suite. Or trop, c'est trop. Je ne parle pas des changements d'époque et de la multitude de personnages qu'il faut suivre. Un mot sur le graphisme pour dire qu'il ne m'a pas du tout enchanté car le trait est assez brouillon. Pourtant, les moyens de mise en forme ont été pris. C'est dommage car cela aurait pu être bien.
Amber Blake
Voilà une série qui a droit à un gros matraquage publicitaire, dont le deuxième tome se fend d'un sticker de recommandation de "20 minutes", et dont les tomes s'étalent dans tous les supermarchés. Si l'état civil de la scénariste explique cette situation (hallucinante pour une première œuvre !), ce n'est même pas ça qui me rend si sévère. C'est surtout que rien ne le justifie intrinsèquement ! Seul le côté graphique pourrait avoir quelques qualités. Mais je n'accroche pas à ces traits trop figés, ni à ce dessin retravaillé à l'informatique (mais là ce n'est peut-être qu'affaire de goût). Surtout, l'intrigue et les dialogues sont d'un intérêt très faible (je vais rester dans l'euphémisme) ! Se servir de clichés, de poncifs déjà vus, si c'est juste pour pallier le manque d'imagination, cela ne m'intéresse pas. De l'action, mais sans nuance, une psychologie absente, et certains passages peu clairs... J'avais du temps à tuer dans un supermarché, et j'ai voulu voir ce que donnait la suite (j'avais feuilleté le premier à sa sortie): j'ai lu les deux albums rapidement, et vais les oublier tout aussi vite. Le plus chiant avec ces daubes, qui bénéficient en plus d'un gros piston, c'est qu'elles prennent dans les étals et dans le porte-monnaie des gens la place d'autres productions plus originales, plus à même de les amener vers des œuvres plus ambitieuses. Note réelle 1,5/5.
Touche pas à mon poste
Qu'il soit apprécié à sa juste valeur ou non, il est difficile d'échapper depuis quelques années au phénomène de foire Hanouna. De figure discrète du PAF, l'animateur est passé à un statut de superstar autant adulé par les uns que méprisé par les autres pour les différentes polémiques de son émission phare "Touche pas à mon poste" qui consiste initialement à décrypter les programmes télés des autres chaines en mode putassier le plus souvent pour susciter clashs et buzz divers. Si l'adaptation d'une émission ou d'une série TV en BD n'est pas chose nouvelle, elles n'ont souvent pas d'autre vocation que d'amener un public étranger à notre média préféré vers un produit dérivé quelconque souhaitant uniquement profiter des retombées du moment avant que le stock restant ne parte au pilon pour un recyclage que l'on espère meilleur. "Touche pas à mon poste" n'échappe malheureusement pas à cette règle en proposant cet album largement médiatisé par la presse numérique et encensée par Hanouna lui-même et son équipe. S'adressant exclusivement aux spectateurs de l'émission, Nemra dessine les différents intervenants en reprenant leurs codes de langage qui resteront cryptés pour la plupart des néophytes. Malheureusement il ne suffit pas d'être adoubé par Hanouna pour réussir et il faut un minimum de talent. Retranscrire un humour de situation limité sur le clash et les rires pénibles et appuyés de son animateur n'est pas à la portée de Nemra. Les dessins sont au mieux médiocres, au pire complètement loupés. Les décors sont aux abonnés absents et il est même difficile de reconnaître les "stars" de l'émission, un comble. Loupant complètement aussi bien la caricature que la mise en scène, Nemra aurait pu se rattraper par des gags inspirés et drôles.... Échec sur toute la ligne puisque les chutes sont loupées, répétitives et sans inspiration. D'une rare lourdeur, les 48 pages seront longues à lire car il faudra un courage ou un esprit masochiste sans faille pour arriver au terme d'un album qui n'a de BD que le nom. À l'heure où le monde de la Bande Dessinée Franco-Belge souffre d'une crise sans précédents sur la rémunération des auteurs et où certains peinent à éditer leurs oeuvres, il est pénible de retrouver dans les étals un tel ouvrage qui n'a d'autre vocation que de faire le plus de fric en un temps record. Avec un sujet aussi abscons, la faute n'était pas permise sur la forme et Nemra échoue à tous les postes mais restera pour la postérité l'auteur de la bd la plus moche de tous les temps et cela pour longtemps. NOTE REELLE : 0/5