Oui, mais non.
Je suis plutôt curieux et réceptif à ce qui peut être original ou à ce qui pourrait sortir du lot commun. Mais encore faut-il que j’y trouve un intérêt minimal. Et ici, rien pour m’accrocher !
Lorsque l’on ouvre cet épais album, c’est le dessin qui tout d’abord saute aux yeux – méchamment j’allais dire ! Je ne sais si c’est un choix esthétique ou des limites techniques, mais c’est assez hideux. Les têtes des personnages (quelques accointances parfois, de profil, avec les gros pifs d’Edika – l’humour en moins, un aspect de saurien de face, avec groin de porc en plus parfois) sont peu engageantes.
Mais j’ai déjà passé outre ce genre de détail sur d’autres séries. Mais pas avec celle-ci. C’est que l’histoire, ou ce qui en tient lieu, est des plus obscures – et de toute façon, les bribes que j’en ai compris ne m’ont pas franchement passionné. De plus, les petits textes en tout petits caractères qui sont disséminés sous certaines cases (traductions, commentaires divers) ajoutent plutôt de la difficulté à la lecture – alors même que la plupart de ces textes sont dispensables et n’apportent pas grand-chose à l’intrigue.
Bref, j’ai vraiment fait des efforts, mais aux deux tiers de l’album, j’ai fini par ne plus faire que le survoler, finalement content que la lecture s’arrête. Cet album et cet auteur restent donc un mystère, que je ne chercherai de toute façon pas à éclaircir. Il n’est pas courant, mais cela peut s’expliquer.
J'adore le Flagada, l'original, le seul, l'unique.
Fuyez toutes les copies, même celles qui essayent de rendre hommage à ce légendaire animal.
Les 2 précédents avis résument bien le fond de ma pensée.
L'album 1 est complètement raté, de la bouillie pour pilon.
L'album 2 est quand même un peu meilleur (ce n'était pas difficile, vue l'indigence du tome 1), et peut survivre dans les bacs des solderies à 1€.
Mais il va en falloir des albums pour arriver à la cheville de l'original !
D'ailleurs la série est arrêtée, ce qui n'est pas un mal.
Allez, je vais aller me relire quelques histoires du VRAI Flagada, l'original, le seul, l'unique.
La peine de mort est donnée très facilement à un collégien de 14 ans qui se retrouve être le seul survivant d'une tuerie dans sa classe. Ceci sera le prétexte à ce qu'il rejoigne une prison pas comme les autres dans un Tokyo du futur détruit par un immense tremblement de terre.
L'intrigue ne m'a absolument pas convaincu et ne m'a pas donner l'envie de poursuivre l'aventure. Certes, c'est un nouveau survival game assez gore par moment. Cependant, le bâclage de l'intrigue au début est assez pathétique. Le mangaka a voulu aller beaucoup trop vite sans prendre la peine de nous amener subtilement au sujet. Même les dialogues sont surfaits.
On pourra aisément passer son tour à propos de ce titre. Ce n'est pas le wonderland !
Cette sorcière rouge n'est pas celle de la fameuse saga Game of thrones mais une vulgaire repentie mutante qui s'est adjoint par intermittence aux Avengers bien qu'elle ait par la suite regrettée amèrement son geste.
Je n'ai pas du tout aimé ces aventures de Wanda car le style graphique m'a rebuté ainsi que les trames des différentes petites histoires. C'est une approche peu convaincante de ce personnage peu connu sauf des fans de l'univers Marvel.
Décidément, je n'aime pas du tout les histoires de petites racailles. Le plus choquant est que ce soit une jeune héroïne Shelby qui tape et rackette une gentille fille de son établissement scolaire. C'est elle qu'on suit comme une vedette et non la pauvre victime.
Pour le reste, c'est glauque à souhait dans un monde assez underground sur fond de trafic de drogue et de règlement de comptes entre gangs rivaux.
Bref, je n'aime pas du tout cet ode à la gloire des délinquantes avec toute la violence qui se dégage en prime. A l'origine dans les années 60, c'était des adolescentes rebelles nippones mais cela a été transposé dans un milieu new-yorkais. Bref, la suite se fera sans moi. C'est certain.
Cette série avait été l'une des dernières œuvres originales réalisées pour le magazine Pif Gadget (en effet les ventes devenaient de plus en plus faibles et l'essentiel du magazine était constitué de rééditions d'anciennes histoires faute de budget). Elle fut commandée à l'occasion du bicentenaire de la révolution et suit les événements avec 200 ans de décalage, de 1788 à la bataille de Valmy.
Les décors sont bien réalisés, et les personnages bien dessinés.
Hélas tout est détruit par un scénario rempli de clichés et ultra-révolutionnaire (Pif étant édité par le parti communiste, il ne faut pas être surpris d'un traitement assez partial et politique d'une telle période).
Pour résumer, TOUS les révolutionnaires sont des gentils et des personnages honorables sans aucune zone d'ombre, les deux héros, un jeune couple, sont beaux, forcément pauvres et révolutionnaires, amoureux, courageux et sans-peur, et chacun tente d'être plus révolutionnaire que l'autre au nom du peuple.
A l'inverse TOUS les nobles et royalistes sont des affreux, des assassins et terroristes lâches, Louis XVI est au mieux "le gros Louis"...
L'essentiel des intrigues (il s'agit d'histoires courtes de 6-8 pages) se résume au schéma suivant: des affreux royalistes tentent d'entraver la noble révolution (souvent par des assassinats), et Noël et Marie redoubleront d'efforts pour stopper les "traîtres à la patrie". Une histoire résume bien cet état d'esprit : des assassins royalistes veulent s'en prendre au "noble Robespierre, l'âme de la révolution", présenté comme un brave type sans aucune nuance.
Je précise que je ne suis pas du tout royaliste ou autre, mais il faut présenter la BD Noël et Marie pour ce qu'elle est : une œuvre de pure propagande pro-révolutionnaire sans recul ni nuances.
Dommage.
Ayant à l'époque parcouru le premier tome, j'avais reposé l'exemplaire dans le rayon et murmuré un vague ...bof
Mais à mon anniversaire ma femme , me sachant adepte de BD d'uchronie m'a offert de nouveau le tome et je ne vais pas vous mentir , j'aurais préféré autre chose, mais par honnêteté et par envie de donner une chance à la série je me suis procuré (d'occasion) les tomes suivant jusqu'au 5 ... et sincèrement je ne compte pas continuer à me forcer (j'ai néanmoins lu les synopsis des tomes suivants et un vendeurs de BD les ayant lu m'a dis , je cite, "on tombe dans le n'importe quoi du fond de la BD)
Sur le Scénario : L'exercice de l'uchronie est dur, certes, mais pourtant accoucheur d'excellente séries (je suis on ne peut plus enthousiaste sur la série "Jour J" qui présente des scénarios originaux issus de cerveaux féconds et divers) or ici le sujet des wunderwaffen et de l'uchronie d'un 3ème Reich Triomphant a déjà été (trop , mais alors trop) abordé... et honnêtement cette série n'offre rien de nouveau
Ici pour retourner les événements décisifs de la seconde guerre mondiale l'auteur pousse les curseurs tellement loin que l'on arrive même pas à y croire une seconde :Joukov meurt et toute l'armée Soviétique s'arrête (C'est quand même bête de n'avoir qu'un général soviétique dans son wikipédia). Le D-Day devient une catastrophe alliée suite à une trahison et un Deus Ex Machina digne d'un Mauvais MJ de Jeu de rôle, L'Allemagne arrive avec son industrie exsangue à lancer ET des sous marins Nouvelles générations ET de nouveaux avions de Combats à un rythme de développeurs de Jeux vidéos ET arrive à coloniser une partie de l’Antarctique (on imagine que entre tout ça le 3ème reich a aussi eu le temps de lancer son propre programme spatial, crée l'internet et peut même lancer Facebook dès 1947, facile) ET utilise une arme de foudre de THOR , ni plus ni moins... bon vous l'avez compris il ne manque plus que des hordes de martiens nazis fondant sur les états unis et l'URSS au son des walkyries pour que ça y est on arrive à faire le forcing pour arriver à une victoire nazi sur les combats
Les Combats ? parlons en ...
Soyons Honnêtes les auteurs ont fait un grand travail honnête et précis de documentation (et pour celà je les félicite) et les planches à dessins sont ... correctes pour ce qui est du combat aérien ...
Mais bon sang le scénario des combats ... je résume :
- Les Méchants Yankees/Ruskoffs/français libres attaquent
- Murnau décolle sur son beau navion tout bô et PIOU PIOU PIOU !
- A plus les méchants nénemis
- FIKTOIRE POUR UNSER REICH !!! (on est censé se réjouir)
Il n'y a aucune tension, aucun suspense, tout les aviateurs allemands sont des experten (pourtant l'état de la luftwaffe en 44...) affrontant des aviateurs alliés semblant avoir gagnés leurs ailes sur flight simulator 95 ... les combats ne sont prétextes qu'à nous montrer tout l'éventails de ce que les planches à dessins des ingénieurs allemands ont imaginés sur la fin du conflit.
Et une fois au sol... le dessin comme le scénario tombent sous le niveau de la mer, les couleurs sont ternes, les personnages fades (Murnau "anti-nazi" mais sauveur éternel du Reich au sein de la SS, image éculée du "ouais mais les allemands n'étaient pas tous pourris hein) , Nous avons ici un Buck Danny version SS , sans charisme, sans consistance et dont les dilemnes moraux sont vites évacués par son PIOU PIOU PIOU au manche de son avion ...
Le scénario sur Auschwitz et l'antartique semblent n'avoir ni queue ni tête , on nous annonce une uchronie et nous nous retrouvons dans un délire SF/SS ayant la consistance d'un Call of Duty de seconde zone pour ce qui est des combats
Je pense sincèrement que les auteurs ont fait un travail remarquable de documentation, mais le scénario ne tient pas et ne m'a pas emballé
A tout les bédéphiles, amateurs d'uchronies et même passionnés d'aviation EVITEZ ..
Troisième bd sur le rugby que j'avise après Les Rugbymen et Les Barbares, et celle-ci est la plus mauvaise. Et d'assez loin.
Si les deux bandes dessinées que j'ai citées suivent une équipe, avec des joueurs déterminés, ce n'est ici pas le cas. On suit les matchs d'un championnat de rugby, donc plusieurs équipes et plusieurs joueurs. Cela fait que l'on ne s'attache à aucune équipe ou aucune personnalité, les protagonistes des gags changent tout le temps. L'inconvénient à cela est que les gags finissent par se ressembler, et qu'il n'est pas possible de varier en se concentrant sur un personnage dont on aura élaboré la personnalité, comme c'est le cas dans Les Rugbymen; mais aussi dans un grand nombre d'autres séries à thèmes (Les Profs par exemple). En plus de l'absence d'identification ou d'attachement aux personnages, les gags ne sont pas drôles, et souvent assez lourds. Le dessin ne rehausse rien, les personnages se ressemblent tous et sont assez laids.
Mais le point le plus invraisemblable, presque le plus inacceptable, celui qui fait que cette bd est vraiment hors du coup, c'est la méconnaissance du sport, et des règles du rugby. En fait, c'est une bd sur le foot, mais comme le créneau devait être trop rempli, ou comme il avait déjà une série sur ce sport, Gürsel s'est rabattu sur le rugby. Pour moi qui ai pratiqué ce sport et qui le suit avec plaisir, voir les joueurs marquer des "buts", se comporter comme des footballeurs, et voir toutes les règles méconnues (comme celle du carton jaune), c'est assez agaçant.
Comme le dit Mac Arthur, l'auteur n'a pas du regarder les règles, ni même un match avant de se lancer là-dedans. Et quand on n'est pas intéressé par ce qu'on fait, le résultat n'est pas intéressant.
Ouarf !, Ouarf ! Des méfaits de l'alcool et de la drogue. Plusieurs manières de voir cette œuvre.
Je suis persuadé que Gabriel Delmas croit dur comme fer à ce qu'il nous propose là. Le mythe de Satan et des enfers n'est pas nouveau et en a inspiré plus d'un. Lorsque l'on veut s'approprier un mythe il faut toutefois savoir où l'on met les pieds. Il ne suffit pas d'avoir lu tout Lovecraft, bien que chez cet auteur, pas grand chose de sataniste, puisqu'il a créé une cosmologie bien particulière. Point n'est besoin non plus de piocher de ci de là, le risque comme ici est de ressortir un salmigondis de conneries pseudo je sais pas bien quoi qui à la longue devient fort indigeste.
Dessin juste correct dans un style, torturé ? Colorisation sombre, c'est le moins que l'on puisse dire.
Deuxième façon de voir cette BD c'est au trentième degré, donc se bidonner notamment d'un verbiage que ne renierait pas le camé du coin. En de sombres abysses gisent les âmes des damnés dont Satan se nourrit etc, etc...
Pour ma part cet achat en vide grenier à deux euros me navre un brin , trouverais je un couillon pour me le racheter au même tarif, rien n'est moins sûr.
Bon, c’est sûr, un album opportuniste sur le foot, publié en France en 1998, avec la tête de Thierry Rolland en couverture, regroupant une vingtaine d’auteurs (la moitié peu ou pas connus), cela n’augurait rien de vraiment bon, et on pouvait craindre que cela ne vole pas bien haut !
Et le fait est que je ne vais pas vous encourager à chercher cette petite rareté. Mais bon, je l’ai eue entre les mains, et je l’avise, le but étant que le site recense tout ce qui a été publié.
Donc je l’ai lu, et il n’y a pas grand-chose à sauver. Certes, certaines histoires peuvent se laisser lire. Mais le plus souvent ce n’est pas drôle, et parfois l’humour oscille entre le beauf et le lourdingue.
Un album de circonstance, franchement de mauvaise qualité, avec une date de péremption assez courte. Une fois la coupe du monde 1998 éloignée, quel intérêt peut-on avoir à le lire ? Hein ? Bin aucun en fait.
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Votre vote
Zorro Bolero
Oui, mais non. Je suis plutôt curieux et réceptif à ce qui peut être original ou à ce qui pourrait sortir du lot commun. Mais encore faut-il que j’y trouve un intérêt minimal. Et ici, rien pour m’accrocher ! Lorsque l’on ouvre cet épais album, c’est le dessin qui tout d’abord saute aux yeux – méchamment j’allais dire ! Je ne sais si c’est un choix esthétique ou des limites techniques, mais c’est assez hideux. Les têtes des personnages (quelques accointances parfois, de profil, avec les gros pifs d’Edika – l’humour en moins, un aspect de saurien de face, avec groin de porc en plus parfois) sont peu engageantes. Mais j’ai déjà passé outre ce genre de détail sur d’autres séries. Mais pas avec celle-ci. C’est que l’histoire, ou ce qui en tient lieu, est des plus obscures – et de toute façon, les bribes que j’en ai compris ne m’ont pas franchement passionné. De plus, les petits textes en tout petits caractères qui sont disséminés sous certaines cases (traductions, commentaires divers) ajoutent plutôt de la difficulté à la lecture – alors même que la plupart de ces textes sont dispensables et n’apportent pas grand-chose à l’intrigue. Bref, j’ai vraiment fait des efforts, mais aux deux tiers de l’album, j’ai fini par ne plus faire que le survoler, finalement content que la lecture s’arrête. Cet album et cet auteur restent donc un mystère, que je ne chercherai de toute façon pas à éclaircir. Il n’est pas courant, mais cela peut s’expliquer.
Le Flagada (Glénat)
J'adore le Flagada, l'original, le seul, l'unique. Fuyez toutes les copies, même celles qui essayent de rendre hommage à ce légendaire animal. Les 2 précédents avis résument bien le fond de ma pensée. L'album 1 est complètement raté, de la bouillie pour pilon. L'album 2 est quand même un peu meilleur (ce n'était pas difficile, vue l'indigence du tome 1), et peut survivre dans les bacs des solderies à 1€. Mais il va en falloir des albums pour arriver à la cheville de l'original ! D'ailleurs la série est arrêtée, ce qui n'est pas un mal. Allez, je vais aller me relire quelques histoires du VRAI Flagada, l'original, le seul, l'unique.
Deadman Wonderland
La peine de mort est donnée très facilement à un collégien de 14 ans qui se retrouve être le seul survivant d'une tuerie dans sa classe. Ceci sera le prétexte à ce qu'il rejoigne une prison pas comme les autres dans un Tokyo du futur détruit par un immense tremblement de terre. L'intrigue ne m'a absolument pas convaincu et ne m'a pas donner l'envie de poursuivre l'aventure. Certes, c'est un nouveau survival game assez gore par moment. Cependant, le bâclage de l'intrigue au début est assez pathétique. Le mangaka a voulu aller beaucoup trop vite sans prendre la peine de nous amener subtilement au sujet. Même les dialogues sont surfaits. On pourra aisément passer son tour à propos de ce titre. Ce n'est pas le wonderland !
Wanda - La Sorcière Rouge
Cette sorcière rouge n'est pas celle de la fameuse saga Game of thrones mais une vulgaire repentie mutante qui s'est adjoint par intermittence aux Avengers bien qu'elle ait par la suite regrettée amèrement son geste. Je n'ai pas du tout aimé ces aventures de Wanda car le style graphique m'a rebuté ainsi que les trames des différentes petites histoires. C'est une approche peu convaincante de ce personnage peu connu sauf des fans de l'univers Marvel.
Sukeban Turbo
Décidément, je n'aime pas du tout les histoires de petites racailles. Le plus choquant est que ce soit une jeune héroïne Shelby qui tape et rackette une gentille fille de son établissement scolaire. C'est elle qu'on suit comme une vedette et non la pauvre victime. Pour le reste, c'est glauque à souhait dans un monde assez underground sur fond de trafic de drogue et de règlement de comptes entre gangs rivaux. Bref, je n'aime pas du tout cet ode à la gloire des délinquantes avec toute la violence qui se dégage en prime. A l'origine dans les années 60, c'était des adolescentes rebelles nippones mais cela a été transposé dans un milieu new-yorkais. Bref, la suite se fera sans moi. C'est certain.
Noël et Marie
Cette série avait été l'une des dernières œuvres originales réalisées pour le magazine Pif Gadget (en effet les ventes devenaient de plus en plus faibles et l'essentiel du magazine était constitué de rééditions d'anciennes histoires faute de budget). Elle fut commandée à l'occasion du bicentenaire de la révolution et suit les événements avec 200 ans de décalage, de 1788 à la bataille de Valmy. Les décors sont bien réalisés, et les personnages bien dessinés. Hélas tout est détruit par un scénario rempli de clichés et ultra-révolutionnaire (Pif étant édité par le parti communiste, il ne faut pas être surpris d'un traitement assez partial et politique d'une telle période). Pour résumer, TOUS les révolutionnaires sont des gentils et des personnages honorables sans aucune zone d'ombre, les deux héros, un jeune couple, sont beaux, forcément pauvres et révolutionnaires, amoureux, courageux et sans-peur, et chacun tente d'être plus révolutionnaire que l'autre au nom du peuple. A l'inverse TOUS les nobles et royalistes sont des affreux, des assassins et terroristes lâches, Louis XVI est au mieux "le gros Louis"... L'essentiel des intrigues (il s'agit d'histoires courtes de 6-8 pages) se résume au schéma suivant: des affreux royalistes tentent d'entraver la noble révolution (souvent par des assassinats), et Noël et Marie redoubleront d'efforts pour stopper les "traîtres à la patrie". Une histoire résume bien cet état d'esprit : des assassins royalistes veulent s'en prendre au "noble Robespierre, l'âme de la révolution", présenté comme un brave type sans aucune nuance. Je précise que je ne suis pas du tout royaliste ou autre, mais il faut présenter la BD Noël et Marie pour ce qu'elle est : une œuvre de pure propagande pro-révolutionnaire sans recul ni nuances. Dommage.
Wunderwaffen
Ayant à l'époque parcouru le premier tome, j'avais reposé l'exemplaire dans le rayon et murmuré un vague ...bof Mais à mon anniversaire ma femme , me sachant adepte de BD d'uchronie m'a offert de nouveau le tome et je ne vais pas vous mentir , j'aurais préféré autre chose, mais par honnêteté et par envie de donner une chance à la série je me suis procuré (d'occasion) les tomes suivant jusqu'au 5 ... et sincèrement je ne compte pas continuer à me forcer (j'ai néanmoins lu les synopsis des tomes suivants et un vendeurs de BD les ayant lu m'a dis , je cite, "on tombe dans le n'importe quoi du fond de la BD) Sur le Scénario : L'exercice de l'uchronie est dur, certes, mais pourtant accoucheur d'excellente séries (je suis on ne peut plus enthousiaste sur la série "Jour J" qui présente des scénarios originaux issus de cerveaux féconds et divers) or ici le sujet des wunderwaffen et de l'uchronie d'un 3ème Reich Triomphant a déjà été (trop , mais alors trop) abordé... et honnêtement cette série n'offre rien de nouveau Ici pour retourner les événements décisifs de la seconde guerre mondiale l'auteur pousse les curseurs tellement loin que l'on arrive même pas à y croire une seconde :Joukov meurt et toute l'armée Soviétique s'arrête (C'est quand même bête de n'avoir qu'un général soviétique dans son wikipédia). Le D-Day devient une catastrophe alliée suite à une trahison et un Deus Ex Machina digne d'un Mauvais MJ de Jeu de rôle, L'Allemagne arrive avec son industrie exsangue à lancer ET des sous marins Nouvelles générations ET de nouveaux avions de Combats à un rythme de développeurs de Jeux vidéos ET arrive à coloniser une partie de l’Antarctique (on imagine que entre tout ça le 3ème reich a aussi eu le temps de lancer son propre programme spatial, crée l'internet et peut même lancer Facebook dès 1947, facile) ET utilise une arme de foudre de THOR , ni plus ni moins... bon vous l'avez compris il ne manque plus que des hordes de martiens nazis fondant sur les états unis et l'URSS au son des walkyries pour que ça y est on arrive à faire le forcing pour arriver à une victoire nazi sur les combats Les Combats ? parlons en ... Soyons Honnêtes les auteurs ont fait un grand travail honnête et précis de documentation (et pour celà je les félicite) et les planches à dessins sont ... correctes pour ce qui est du combat aérien ... Mais bon sang le scénario des combats ... je résume : - Les Méchants Yankees/Ruskoffs/français libres attaquent - Murnau décolle sur son beau navion tout bô et PIOU PIOU PIOU ! - A plus les méchants nénemis - FIKTOIRE POUR UNSER REICH !!! (on est censé se réjouir) Il n'y a aucune tension, aucun suspense, tout les aviateurs allemands sont des experten (pourtant l'état de la luftwaffe en 44...) affrontant des aviateurs alliés semblant avoir gagnés leurs ailes sur flight simulator 95 ... les combats ne sont prétextes qu'à nous montrer tout l'éventails de ce que les planches à dessins des ingénieurs allemands ont imaginés sur la fin du conflit. Et une fois au sol... le dessin comme le scénario tombent sous le niveau de la mer, les couleurs sont ternes, les personnages fades (Murnau "anti-nazi" mais sauveur éternel du Reich au sein de la SS, image éculée du "ouais mais les allemands n'étaient pas tous pourris hein) , Nous avons ici un Buck Danny version SS , sans charisme, sans consistance et dont les dilemnes moraux sont vites évacués par son PIOU PIOU PIOU au manche de son avion ... Le scénario sur Auschwitz et l'antartique semblent n'avoir ni queue ni tête , on nous annonce une uchronie et nous nous retrouvons dans un délire SF/SS ayant la consistance d'un Call of Duty de seconde zone pour ce qui est des combats Je pense sincèrement que les auteurs ont fait un travail remarquable de documentation, mais le scénario ne tient pas et ne m'a pas emballé A tout les bédéphiles, amateurs d'uchronies et même passionnés d'aviation EVITEZ ..
Top 15
Troisième bd sur le rugby que j'avise après Les Rugbymen et Les Barbares, et celle-ci est la plus mauvaise. Et d'assez loin. Si les deux bandes dessinées que j'ai citées suivent une équipe, avec des joueurs déterminés, ce n'est ici pas le cas. On suit les matchs d'un championnat de rugby, donc plusieurs équipes et plusieurs joueurs. Cela fait que l'on ne s'attache à aucune équipe ou aucune personnalité, les protagonistes des gags changent tout le temps. L'inconvénient à cela est que les gags finissent par se ressembler, et qu'il n'est pas possible de varier en se concentrant sur un personnage dont on aura élaboré la personnalité, comme c'est le cas dans Les Rugbymen; mais aussi dans un grand nombre d'autres séries à thèmes (Les Profs par exemple). En plus de l'absence d'identification ou d'attachement aux personnages, les gags ne sont pas drôles, et souvent assez lourds. Le dessin ne rehausse rien, les personnages se ressemblent tous et sont assez laids. Mais le point le plus invraisemblable, presque le plus inacceptable, celui qui fait que cette bd est vraiment hors du coup, c'est la méconnaissance du sport, et des règles du rugby. En fait, c'est une bd sur le foot, mais comme le créneau devait être trop rempli, ou comme il avait déjà une série sur ce sport, Gürsel s'est rabattu sur le rugby. Pour moi qui ai pratiqué ce sport et qui le suit avec plaisir, voir les joueurs marquer des "buts", se comporter comme des footballeurs, et voir toutes les règles méconnues (comme celle du carton jaune), c'est assez agaçant. Comme le dit Mac Arthur, l'auteur n'a pas du regarder les règles, ni même un match avant de se lancer là-dedans. Et quand on n'est pas intéressé par ce qu'on fait, le résultat n'est pas intéressant.
Le Psychopompe
Ouarf !, Ouarf ! Des méfaits de l'alcool et de la drogue. Plusieurs manières de voir cette œuvre. Je suis persuadé que Gabriel Delmas croit dur comme fer à ce qu'il nous propose là. Le mythe de Satan et des enfers n'est pas nouveau et en a inspiré plus d'un. Lorsque l'on veut s'approprier un mythe il faut toutefois savoir où l'on met les pieds. Il ne suffit pas d'avoir lu tout Lovecraft, bien que chez cet auteur, pas grand chose de sataniste, puisqu'il a créé une cosmologie bien particulière. Point n'est besoin non plus de piocher de ci de là, le risque comme ici est de ressortir un salmigondis de conneries pseudo je sais pas bien quoi qui à la longue devient fort indigeste. Dessin juste correct dans un style, torturé ? Colorisation sombre, c'est le moins que l'on puisse dire. Deuxième façon de voir cette BD c'est au trentième degré, donc se bidonner notamment d'un verbiage que ne renierait pas le camé du coin. En de sombres abysses gisent les âmes des damnés dont Satan se nourrit etc, etc... Pour ma part cet achat en vide grenier à deux euros me navre un brin , trouverais je un couillon pour me le racheter au même tarif, rien n'est moins sûr.
C'est fou le foot sans les règles
Bon, c’est sûr, un album opportuniste sur le foot, publié en France en 1998, avec la tête de Thierry Rolland en couverture, regroupant une vingtaine d’auteurs (la moitié peu ou pas connus), cela n’augurait rien de vraiment bon, et on pouvait craindre que cela ne vole pas bien haut ! Et le fait est que je ne vais pas vous encourager à chercher cette petite rareté. Mais bon, je l’ai eue entre les mains, et je l’avise, le but étant que le site recense tout ce qui a été publié. Donc je l’ai lu, et il n’y a pas grand-chose à sauver. Certes, certaines histoires peuvent se laisser lire. Mais le plus souvent ce n’est pas drôle, et parfois l’humour oscille entre le beauf et le lourdingue. Un album de circonstance, franchement de mauvaise qualité, avec une date de péremption assez courte. Une fois la coupe du monde 1998 éloignée, quel intérêt peut-on avoir à le lire ? Hein ? Bin aucun en fait.