La tragédie de Shakespeare est adaptée en BD par l'auteur Marcelé. On connait à peu près tous l'histoire de Lady Macbeth qui dans l'Ecosse médiévale pousse son mari à commettre un régicide afin de s'emparer du pouvoir suprême. C'est un drame de Shakespeare dans la plus pure tradition.
Je dois dire que je n'ai pas du tout été convaincu par cette version d'autant que le dessin m'a paru très brouillon. C'est une technique qui utilise le crayonné mais sans appuyer sur la couleur. Cela reste presque à l'état d'esquisse. Ce n'est pas pour moi du plus bel effet.
Pour le reste, l'adaptation reste trop fidèle à l'oeuvre en n'apportant aucune touche de modernité. Bref, trop classique et par conséquent assez ennuyeux dans le concept. Bien entendu, les puristes apprécieront sans doute.
Autant j'aime bien Le Chat du Rabbin, autant je n'aime pas cette nouvelle oeuvre. D'ailleurs, c'est une tendance que je dois bien avouer dans un élan de sincérité: je n'aime plus trop ce qu'il fait actuellement. C'est un peu comme ces relations passées qui étaient très belles et qui désormais apparaissent comme assez fades.
C'est justement un propos désordonné et brouillon sur tout et rien avec un regard pseudo philosophique. Pour autant, cela doit bien fonctionner pour un public assez intello et avec un esprit bohème. C'est certes une ode à l'amour mais j'ai vu des choses beaucoup mieux construites sur le même thème. Je ne suis pas fan de ce style. Cela va un temps mais après, il faut passer à autre chose.
Je ne suis malheureusement guère un adepte de la bd finlandaise. Le trait graphique est plutôt enfantin pour nous conter une variation psychologique sur la vanité de l'existence. Il faut dire que cette vie de mormon est plutôt morne sur fond de décors bucolique.
M. Espoir retrouvera vite sa dulcinée qui n'était pas bien loin. Tout une histoire pour rien. Les névrosés compulsifs apprécieront sans doute mais pas moi.
A noter un vrai format à l'italienne pour une bd indépendante au concept bizarre.
Abandon à la reprise du troisième round. C’est con, il n’y avait que quatre rounds de prévu. Oui, mais voilà, le découpage est tellement brouillon que cette histoire devient franchement trop pénible à lire !
Avec un synopsis pareil, je savais bien dans quelle contrée je m’aventurais. Je n’en attendais pas l’intrigue du siècle, juste un truc sympa monopolisant un nombre restreint de neurones, avec de l’humour à deux balles, des personnages caricaturaux, des rebondissements certes répétitifs mais, en quatre tomes, ça devait pouvoir passer.
Et, effectivement, le scénario est assez débile (une jeune adolescente devient adulte lorsqu’elle mange une noisette) et bourré d’incohérences (par exemple, les vêtements de la fille changent en même temps que son âge, le pantalon informe quand elle est jeune devient mini-jupe sexy dès qu'elle vieillit) mais c’est pas grave, c’était prévu.
Et, effectivement, les personnages sont caricaturaux au possible. Mais, et c’est déjà un peu plus grave, ils ne sont absolument pas attachants. Tous sont surexcités. Aucun n’apporte quelque chose de différent. Quel que soit le personnage qui parle, tu as l’impression qu’il s’agit du même tant le ton est identique…
Et, effectivement, comme le veut le genre, on a droit aux interventions de la mangaka qui nous raconte sa vie dans des cases où c’est écrit tellement petit que si tu n’as pas la vue d’un pilote de chasse de l’armée russe tu es bon pour un éclatement de la rétine à vouloir déchiffrer des propos qui, au final, n’ont strictement aucun intérêt. Et là, subrepticement, ça commence à saouler grave.
Et, enfin, il y a la mise en page. C’est quoi ce foutoir ? Rapidement, on ne sait plus quel dessin est à lire avant l’autre ! Et les dialogues et monologues se chevauchent pour achever le lecteur désireux de comprendre un peu de quoi il retourne. Cela vous donne des enchaînements de texte du type :
- Je suis surprise
- Mais tu manges
- qu'il mange des frites
- des frites
- avec de la mayonnaise
- devant moi
- Mais oui, j'aime bien !
- sans m'en proposer !
Le but du jeu étant alors de raccrocher chaque bribe de phrase pour en faire une phrase cohérente avant de relier le tout au protagoniste qui parle ou pense (ou pète ?)
Des personnages arrivent sans que l’on comprenne de qui il s’agit, pourquoi ils sont là. Et comme les morphologies et visages sont typiquement mangas, à plus d’une reprise, je me suis demandé qui parlait de quoi et pourquoi… Et bonjour pour deviner le sexe de certains de ces personnages ! Heureusement que certains portent une mini-jupe car, en général, le doute diminue à la vue de la petite culotte.
Tout ça dans une série que j’espérais pouvoir lire d’un œil distrait, en souriant comme un trépané devant une émission de télé-réalité ! Ben, c’est loupé !
Non, franchement, je vous le déconseille. J’aurais pu dire « bof » mais, en vérité, le « bof » je préfère le garder pour des séries dont j’arrive au terme, même si je dois parfois un peu me forcer pour ce faire. Ici, c’est pire que « bof ».
Je n'ai jamais aimé Titeuf. Pourtant, tout était réuni pour que je sois sous le charme. J'étais môme quand il connaissait un plein succès, pas mal de mes potes en possédaient, mais ça n'a jamais pris sur moi. Je préférais, dans le genre petit garçon faisant des bêtises, Le Petit Spirou, Cédric ou même L'Elève Ducobu et le classique Boule et Bill.
Titeuf m'a toujours rebuté tant pour son dessin que pour son scénario.
Niveau dessin, c'est le strict minimum syndical : les personnages ont le mérite d'être tous bien distincts, mais ils sont bien souvent assez laids : Manu et le père de Titeuf sont pour moi les deux exemples les plus parlants. Du dessin très sommaire, on peut se dire que pour la cible visée ça passe, mais même gosse j'ai toujours préféré le trait de Laudec dans Cédric ou celui de Janry dans Le Petit Spirou.
Et niveau scénario, j'ai toujours trouvé ça affligeant. Et pour trouver un scénario affligeant à 8 ou 10 ans, il faut y aller. Mais l'humour trash pour enfants façon crotte de nez, obsession du zizi ou Vomito, ça m'a toujours repoussé (et encore plus aujourd'hui). Et s'il est vrai que Le petit Spirou est parfois dans la même veine, c'est quand même infiniment plus fin et sympa (Tome reste un sacré bon scénariste).
Avis donc aux parents ou oncles et tantes qui n'y connaissent pas grand chose et pensent à "Titeuf" pour un cadeau de Noël à un bambin : abstenez-vous! Il y a beaucoup, mais alors BEAUCOUP mieux pour les enfants, de Gaston Lagaffe à Astérix, en passant par Lou ! et les autres bds que j'ai citées plus haut.
Ni le récit, ni le graphisme ne m'ont guère convaincu. La lecture s'est tout de suite révélé assez pénible et fastidieuse. Le dessin m'a paru assez fade, naïf et parfois les traits disproportionnés. Tout cela est très figé comme gravé dans du marbre.
Il s'agissait de faire le portrait d'une féministe avant l'heure à savoir l'une des plus grande artiste peintre italienne du XVIIème siècle. Le sujet aurait pu être intéressant avec une autre mise en scène.
Dans le même genre et sur le même sujet mais avec une plus incontestable réussite, il y a le manga Arte que j'adore. Oui, c'est un manga mais mieux vaut quelque chose de bon que de mauvais et quelque soit le support.
Cela faisait longtemps qu'une bande dessinée de chez Futuropolis m'avait autant ennuyé !
Donc c'est l'adaptation d'un roman que je ne connais pas et donc je peux pas comparer et je n'ai aucune idée à quel point l'adaptation est fidèle au roman. Tout ce que je sais c'est que l'histoire m'a rapidement ennuyé. Je me foutais des personnages et de ce qui pouvait leur arriver et d'ailleurs j'ai eu l'impression qu'il ne se passait rien. Les dialogues sont vraiment chiants à lire.
Ne me demandez pas de résumer l'album, j'ai arrêté ma lecture en plein milieu et je me souviens à peine des scènes que j'ai lues alors que j'ai du finir ma lecture il y a genre une demi-heure et en plus j'ai trouvé la narration un peu confuse. Le dessin n'est pas laid, mais il ne m'attire pas trop et j'ai pas trop compris ce qui se passait sur certaines cases. J'ai lu plusieurs bonne critique sur internet de cet album donc c'était pas un album pour moi et je suis totalement passé à coté, mais peut-être que cela va plaire à d'autres lecteurs (pour cela il faut aimer les récits contemplatifs, je crois).
Je suis conscient qu'il s'agit d'une autre époque, et d'un personnage emblématique de la bd.. Mais mon dieu que c'est barbant.
"Ric Hochet" est une des rares bd que je n'aimais ni étant gosse, ni étant ado, ni maintenant.
Le dessin, tout d'abord, est vieillot, et je trouve les personnages figés. Bon après ce n'est pas catastrophique non plus, mais ça a quand même assez mal vieilli, surtout pour les premiers albums.
Ensuite, les intrigues : c'est toujours la même chose, des intrigues policières bateaux et, sur 78 tomes (!), il y a un nombre incroyable de répétitions. Bon, après, parfois c'est marrant, quand on nous fait le coup de "tout le monde est enfermé dans une pièce, qui est le coupable?", ça permet de jouer au détective. Mais autant lire Agatha Christie pour ça.
Et, enfin, les personnages. Et bien nous avons le héros, caricature du parfait héros courageux et sans reproches, la petite amie, caricature de la petite amie de héros, et le commissaire, caricature du policier ronchon et sympa.
Côté méchants, aucun ne m'a spécialement marqué. Mais après, comme vous vous en doutez, je n'ai pas lu tous les albums non plus.
Je peux comprendre les nostalgiques, mais en tant que (encore) jeune lecteur n'ayant pas été biberonné à Ric Hochet, je passe (en courant).
Sans être un grand fan de la série, je la regarde parfois, et c'est plutôt sympa. C'est des situations de couple courtes, et qui prêtent à sourire. J'ai découvert la bd chez des amis, et l'ai ouverte par curiosité.
Eh bien c'est un grand non pour moi. 1/5, c'est peut-être un peu sévère, mais connaissant la série, je suis obligé de comparer (comme pour Kaamelott en fait). Et c'est beaucoup moins drôle, c'est facile et déjà vu. Je n'ai souri à aucun moment, et c'est quand même le but lorsqu'on lit ce genre de bd.
De plus, si les personnages ressemblent aux acteurs, je trouve que cela rend assez mal. Les personnages semblent figés, et, dans l'ensemble, ce n'est pas très beau.
Bref, si vous aimez les scènes de ménage, cantonnez-vous à la série.
J'avais découvert l'épervier dans une anthologie du journal de Spirou quand j'étais gosse et je n'avais pas aimé : c'était une des bd que je passais à chaque numéro.
Je l'ai récemment empruntée à la bibli pour voir si, une fois adulte, ca s'arrangerait.
He bien décidément je n'y arrive pas.
Les pirates, pourtant, c'est chouette, mais Yann de Kermeur à un côté trop parfait qui ne le rend pas attachant. Et puis j'avoue que dans les histoires de pirate, ce que j'aime vraiment, ce sont les voyages, l'exotisme. Là, tout se passe en Bretagne (en tout cas ce que j'ai lu). Non pas que je n'aime pas les bretons mais ce n'est pas super exotique. Et un pirate qui ne voyage pas, ce n'est pas vraiment un pirate.
Et puis qu'est ce que c'est lent. Les dialogues sont interminables, l'intrigue avance vraiment doucement ..
Côté dessin certaines planches sont vraiment belles, mais ça ne rattrape pas l'ensemble.
J'ai lu les deux premiers tomes sans vraiment accrocher, et je n'ai jamais réussi à démarrer le troisième.
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Macbeth (Marcelé)
La tragédie de Shakespeare est adaptée en BD par l'auteur Marcelé. On connait à peu près tous l'histoire de Lady Macbeth qui dans l'Ecosse médiévale pousse son mari à commettre un régicide afin de s'emparer du pouvoir suprême. C'est un drame de Shakespeare dans la plus pure tradition. Je dois dire que je n'ai pas du tout été convaincu par cette version d'autant que le dessin m'a paru très brouillon. C'est une technique qui utilise le crayonné mais sans appuyer sur la couleur. Cela reste presque à l'état d'esquisse. Ce n'est pas pour moi du plus bel effet. Pour le reste, l'adaptation reste trop fidèle à l'oeuvre en n'apportant aucune touche de modernité. Bref, trop classique et par conséquent assez ennuyeux dans le concept. Bien entendu, les puristes apprécieront sans doute.
Tu n'as rien à craindre de moi
Autant j'aime bien Le Chat du Rabbin, autant je n'aime pas cette nouvelle oeuvre. D'ailleurs, c'est une tendance que je dois bien avouer dans un élan de sincérité: je n'aime plus trop ce qu'il fait actuellement. C'est un peu comme ces relations passées qui étaient très belles et qui désormais apparaissent comme assez fades. C'est justement un propos désordonné et brouillon sur tout et rien avec un regard pseudo philosophique. Pour autant, cela doit bien fonctionner pour un public assez intello et avec un esprit bohème. C'est certes une ode à l'amour mais j'ai vu des choses beaucoup mieux construites sur le même thème. Je ne suis pas fan de ce style. Cela va un temps mais après, il faut passer à autre chose.
Les Livres de M. Espoir
Je ne suis malheureusement guère un adepte de la bd finlandaise. Le trait graphique est plutôt enfantin pour nous conter une variation psychologique sur la vanité de l'existence. Il faut dire que cette vie de mormon est plutôt morne sur fond de décors bucolique. M. Espoir retrouvera vite sa dulcinée qui n'était pas bien loin. Tout une histoire pour rien. Les névrosés compulsifs apprécieront sans doute mais pas moi. A noter un vrai format à l'italienne pour une bd indépendante au concept bizarre.
Nuts
Abandon à la reprise du troisième round. C’est con, il n’y avait que quatre rounds de prévu. Oui, mais voilà, le découpage est tellement brouillon que cette histoire devient franchement trop pénible à lire ! Avec un synopsis pareil, je savais bien dans quelle contrée je m’aventurais. Je n’en attendais pas l’intrigue du siècle, juste un truc sympa monopolisant un nombre restreint de neurones, avec de l’humour à deux balles, des personnages caricaturaux, des rebondissements certes répétitifs mais, en quatre tomes, ça devait pouvoir passer. Et, effectivement, le scénario est assez débile (une jeune adolescente devient adulte lorsqu’elle mange une noisette) et bourré d’incohérences (par exemple, les vêtements de la fille changent en même temps que son âge, le pantalon informe quand elle est jeune devient mini-jupe sexy dès qu'elle vieillit) mais c’est pas grave, c’était prévu. Et, effectivement, les personnages sont caricaturaux au possible. Mais, et c’est déjà un peu plus grave, ils ne sont absolument pas attachants. Tous sont surexcités. Aucun n’apporte quelque chose de différent. Quel que soit le personnage qui parle, tu as l’impression qu’il s’agit du même tant le ton est identique… Et, effectivement, comme le veut le genre, on a droit aux interventions de la mangaka qui nous raconte sa vie dans des cases où c’est écrit tellement petit que si tu n’as pas la vue d’un pilote de chasse de l’armée russe tu es bon pour un éclatement de la rétine à vouloir déchiffrer des propos qui, au final, n’ont strictement aucun intérêt. Et là, subrepticement, ça commence à saouler grave. Et, enfin, il y a la mise en page. C’est quoi ce foutoir ? Rapidement, on ne sait plus quel dessin est à lire avant l’autre ! Et les dialogues et monologues se chevauchent pour achever le lecteur désireux de comprendre un peu de quoi il retourne. Cela vous donne des enchaînements de texte du type : - Je suis surprise - Mais tu manges - qu'il mange des frites - des frites - avec de la mayonnaise - devant moi - Mais oui, j'aime bien ! - sans m'en proposer ! Le but du jeu étant alors de raccrocher chaque bribe de phrase pour en faire une phrase cohérente avant de relier le tout au protagoniste qui parle ou pense (ou pète ?) Des personnages arrivent sans que l’on comprenne de qui il s’agit, pourquoi ils sont là. Et comme les morphologies et visages sont typiquement mangas, à plus d’une reprise, je me suis demandé qui parlait de quoi et pourquoi… Et bonjour pour deviner le sexe de certains de ces personnages ! Heureusement que certains portent une mini-jupe car, en général, le doute diminue à la vue de la petite culotte. Tout ça dans une série que j’espérais pouvoir lire d’un œil distrait, en souriant comme un trépané devant une émission de télé-réalité ! Ben, c’est loupé ! Non, franchement, je vous le déconseille. J’aurais pu dire « bof » mais, en vérité, le « bof » je préfère le garder pour des séries dont j’arrive au terme, même si je dois parfois un peu me forcer pour ce faire. Ici, c’est pire que « bof ».
Titeuf
Je n'ai jamais aimé Titeuf. Pourtant, tout était réuni pour que je sois sous le charme. J'étais môme quand il connaissait un plein succès, pas mal de mes potes en possédaient, mais ça n'a jamais pris sur moi. Je préférais, dans le genre petit garçon faisant des bêtises, Le Petit Spirou, Cédric ou même L'Elève Ducobu et le classique Boule et Bill. Titeuf m'a toujours rebuté tant pour son dessin que pour son scénario. Niveau dessin, c'est le strict minimum syndical : les personnages ont le mérite d'être tous bien distincts, mais ils sont bien souvent assez laids : Manu et le père de Titeuf sont pour moi les deux exemples les plus parlants. Du dessin très sommaire, on peut se dire que pour la cible visée ça passe, mais même gosse j'ai toujours préféré le trait de Laudec dans Cédric ou celui de Janry dans Le Petit Spirou. Et niveau scénario, j'ai toujours trouvé ça affligeant. Et pour trouver un scénario affligeant à 8 ou 10 ans, il faut y aller. Mais l'humour trash pour enfants façon crotte de nez, obsession du zizi ou Vomito, ça m'a toujours repoussé (et encore plus aujourd'hui). Et s'il est vrai que Le petit Spirou est parfois dans la même veine, c'est quand même infiniment plus fin et sympa (Tome reste un sacré bon scénariste). Avis donc aux parents ou oncles et tantes qui n'y connaissent pas grand chose et pensent à "Titeuf" pour un cadeau de Noël à un bambin : abstenez-vous! Il y a beaucoup, mais alors BEAUCOUP mieux pour les enfants, de Gaston Lagaffe à Astérix, en passant par Lou ! et les autres bds que j'ai citées plus haut.
Artemisia
Ni le récit, ni le graphisme ne m'ont guère convaincu. La lecture s'est tout de suite révélé assez pénible et fastidieuse. Le dessin m'a paru assez fade, naïf et parfois les traits disproportionnés. Tout cela est très figé comme gravé dans du marbre. Il s'agissait de faire le portrait d'une féministe avant l'heure à savoir l'une des plus grande artiste peintre italienne du XVIIème siècle. Le sujet aurait pu être intéressant avec une autre mise en scène. Dans le même genre et sur le même sujet mais avec une plus incontestable réussite, il y a le manga Arte que j'adore. Oui, c'est un manga mais mieux vaut quelque chose de bon que de mauvais et quelque soit le support.
Balzac et la Petite Tailleuse chinoise
Cela faisait longtemps qu'une bande dessinée de chez Futuropolis m'avait autant ennuyé ! Donc c'est l'adaptation d'un roman que je ne connais pas et donc je peux pas comparer et je n'ai aucune idée à quel point l'adaptation est fidèle au roman. Tout ce que je sais c'est que l'histoire m'a rapidement ennuyé. Je me foutais des personnages et de ce qui pouvait leur arriver et d'ailleurs j'ai eu l'impression qu'il ne se passait rien. Les dialogues sont vraiment chiants à lire. Ne me demandez pas de résumer l'album, j'ai arrêté ma lecture en plein milieu et je me souviens à peine des scènes que j'ai lues alors que j'ai du finir ma lecture il y a genre une demi-heure et en plus j'ai trouvé la narration un peu confuse. Le dessin n'est pas laid, mais il ne m'attire pas trop et j'ai pas trop compris ce qui se passait sur certaines cases. J'ai lu plusieurs bonne critique sur internet de cet album donc c'était pas un album pour moi et je suis totalement passé à coté, mais peut-être que cela va plaire à d'autres lecteurs (pour cela il faut aimer les récits contemplatifs, je crois).
Ric Hochet
Je suis conscient qu'il s'agit d'une autre époque, et d'un personnage emblématique de la bd.. Mais mon dieu que c'est barbant. "Ric Hochet" est une des rares bd que je n'aimais ni étant gosse, ni étant ado, ni maintenant. Le dessin, tout d'abord, est vieillot, et je trouve les personnages figés. Bon après ce n'est pas catastrophique non plus, mais ça a quand même assez mal vieilli, surtout pour les premiers albums. Ensuite, les intrigues : c'est toujours la même chose, des intrigues policières bateaux et, sur 78 tomes (!), il y a un nombre incroyable de répétitions. Bon, après, parfois c'est marrant, quand on nous fait le coup de "tout le monde est enfermé dans une pièce, qui est le coupable?", ça permet de jouer au détective. Mais autant lire Agatha Christie pour ça. Et, enfin, les personnages. Et bien nous avons le héros, caricature du parfait héros courageux et sans reproches, la petite amie, caricature de la petite amie de héros, et le commissaire, caricature du policier ronchon et sympa. Côté méchants, aucun ne m'a spécialement marqué. Mais après, comme vous vous en doutez, je n'ai pas lu tous les albums non plus. Je peux comprendre les nostalgiques, mais en tant que (encore) jeune lecteur n'ayant pas été biberonné à Ric Hochet, je passe (en courant).
Scènes de ménages
Sans être un grand fan de la série, je la regarde parfois, et c'est plutôt sympa. C'est des situations de couple courtes, et qui prêtent à sourire. J'ai découvert la bd chez des amis, et l'ai ouverte par curiosité. Eh bien c'est un grand non pour moi. 1/5, c'est peut-être un peu sévère, mais connaissant la série, je suis obligé de comparer (comme pour Kaamelott en fait). Et c'est beaucoup moins drôle, c'est facile et déjà vu. Je n'ai souri à aucun moment, et c'est quand même le but lorsqu'on lit ce genre de bd. De plus, si les personnages ressemblent aux acteurs, je trouve que cela rend assez mal. Les personnages semblent figés, et, dans l'ensemble, ce n'est pas très beau. Bref, si vous aimez les scènes de ménage, cantonnez-vous à la série.
L'Epervier
J'avais découvert l'épervier dans une anthologie du journal de Spirou quand j'étais gosse et je n'avais pas aimé : c'était une des bd que je passais à chaque numéro. Je l'ai récemment empruntée à la bibli pour voir si, une fois adulte, ca s'arrangerait. He bien décidément je n'y arrive pas. Les pirates, pourtant, c'est chouette, mais Yann de Kermeur à un côté trop parfait qui ne le rend pas attachant. Et puis j'avoue que dans les histoires de pirate, ce que j'aime vraiment, ce sont les voyages, l'exotisme. Là, tout se passe en Bretagne (en tout cas ce que j'ai lu). Non pas que je n'aime pas les bretons mais ce n'est pas super exotique. Et un pirate qui ne voyage pas, ce n'est pas vraiment un pirate. Et puis qu'est ce que c'est lent. Les dialogues sont interminables, l'intrigue avance vraiment doucement .. Côté dessin certaines planches sont vraiment belles, mais ça ne rattrape pas l'ensemble. J'ai lu les deux premiers tomes sans vraiment accrocher, et je n'ai jamais réussi à démarrer le troisième.