Pour le coup je suis assez d'accord avec Gaston.
C'est un shôjo auquel j'entrevois peu de qualités. Le dessin est faiblard, carrément amateur, qui propose des personnages aux proportions exagérées, alors que cela ne se justifie pas.
Quant à l'histoire, j'avoue que je me suis ennuyé du début à la fin. Le fait de ne pas être la "cible" du manga n'entre pas en ligne de compte, cela tourne très vite en rond sur une seule intrigue, l'amour non décléré d'une adolescente. Le côté folklorique est pour moi très mal inséré dans le récit, et casse encore plus celui-ci.
Bref, à oublier.
Mouais, pas très brillant comme BD. C'est une histoire d'amour dans Cuba des années quarante et le tourbillon musical de l'après-guerre. Une histoire qui passera bien sûr par New-York et qui connaitra des revers permanents.
Alors c'est une bonne idée, mais mal réalisée. Le dessin est correct mais j'ai eu du mal avec. Il sent trop le côté dessin animé pour être vraiment efficace.
Niveau histoire, malheureusement, on n'échappera pas aux clichés et c'est dommage. Les thèmes abordés ne sont pas très développés (notamment le racisme, l'exclusion, la révolution cubaine ou l'industrie de la musique). On suit les personnages sur près de deux cent pages et pourtant je n'ai pas réussi à m'y attacher.
En soi il y aurait pu avoir quelque chose, mais c'est trop convenu, trop cliché. Au final je n'ai pas été transporté et je n'ai pas de grande envie de le relire. C'est pas vraiment le genre de BD que je peux recommander.
Je n'ai jamais été un grand fan de la série originelle Cubitus. La seule chose qui m'y plaisait un peu était ce qui m'y rappelait Achille Talon auquel Dupa avait participé et dont on retrouvait la trace dans le dessin, les décors et dans une partie de l'ambiance.
Mais avec ces "nouvelles aventures", il n'y a plus rien que j'aime. Le dessin est modernisé et sans charme, avec aussi un trait imprécis qui m'a un peu agacé sur la plupart des premiers tomes. L'ambiance est aussi modernisée et ne me touche pas du tout.
Et surtout les gags sont vraiment plats. Je les trouve tellement pas drôles que je n'arrive même pas à me forcer à lire un album entier en une fois tellement je m'y ennuie à chaque page.
Eh bien, je viens de lire les avis les plus sévères et je suis ... d'accord!
Certes le personnage de Druuna est plus que plantureuse et sur le plan de la maîtrise du trait, le talent est présent mais le scénario et les textes font mal aux yeux (sans parler des couleurs qui nécessitent après lecture un contrôle de vision des couleurs chez l'ophtalmologue). Ca ne passe pas. En film, le soir tard même sur une chaine publique cela ne vaudrait pas le coup de veiller.
J'en ai lu 4 tomes et cela ne se fera qu'une fois.
Dommage que le zéro n'existe pas ; Mais il mériterait d'être inventé rien que pour cette BD !
Pillage, copie, pompage, plagia, contrefaçon, calque, piratage, duplicata de "Les blondes tome 1" avec un dessin moins intéressant et des blagues qui tombent souvent à plat .
Voici une bd qui arrive à voler beaucoup moins haut que "Les Blondes tome 1", qui déjà ne volait pas haut mais arrivait à me faire sourire sur des gags maintes et maintes fois répétés .
Tellement décevant que je regrette mon achat à 2€ dans une solderie . Si décevant que je ne peux pas m'empêcher de déposer un avis alors que cette bd ne mérite pas que je perde mon temps à écrire un avis !
N'achetez pas "Les Fausses Blondes", au risque de passer pour ... une fausse blonde !
Scary Town en tient également une bonne couche. On est dans un monde où tout est possible et même les pires choses. Le style des monstres rappelle l’inspiration des œuvres de Ito Junji mais malheureusement sans le talent du maître.
Il y a un mélange de genre entre l’horrifique et l’humour mais celui-ci parait bien indigeste à la lecture. L’enchainement des situations est assez absurde avec comme point commun le père de notre jeune héros.
Je n‘aime pas les récits qui n’ont ni queue, ni tête. J’ai eu beaucoup de mal à suivre. La lecture s’est révélée assez pénible. Dans ces cas, on se dit qu’on aimerait bien passer à autre chose.
Les titres à la World War ne désemplissent plus depuis un certain World War Z. On remplace juste les zombies par les démons et le tour est joué. Il est vrai que j’ai souvent lu des crétineries pareilles en manga mais là, il faut dire que cela dépasse largement les bornes du supportable.
Qu’est ce qui fait défaut ? On peut dire à peu près tout. Le scénario se prend au sérieux alors qu’il faut avaler des choses totalement invraisemblables dans un semblant de normalité. Et puis, cette surenchère d’effets spéciaux au détriment de l’humain qui gâche tout.
Certes, l'héroïne collégienne est battue par son cousin et violée par son oncle afin de nous tirer de force les larmes des yeux et permettre une sympathie mais c'est l'une des premières fois où malgré ma sensiblerie, cela ne le fait pas tant c'est prévisible et tartiné. Certes, elle sera victime du syndrome psychologique d'Alice au pays des merveilles mais elle ne pourra se soigner faute d'argent. Bon, de toute façon, elle serait vouée à combattre les démons. Cela sera sans moi.
Il y a des bd où la lecture devient très vite pénible. Cela sera le cas avec ces trois étudiantes déjantées et superficielles dont les dialogues sont tout de suite très assommants.
On n’a pas véritablement envie de savoir la suite, ce qu’il va leur arriver car l’auteur n’a pas permis dès le départ d’attirer l’attention au niveau de l’intrigue à défaut d’identification possible avec ces énergumènes immatures.
Giants days est réellement insipide et sans intérêt. Que dire de plus ? On se consolera avec d’autres lectures et justement, ce n’est pas ce qui manque.
Ca, mesdames et messieurs, c'est ce que j'appelle une imposture intellectuelle. Comprenez par là qu'on va vous vendre quelque chose sans que vous n'ayez forcément les armes pour vous prémunir contre ce qu'il y a à l'intérieur. Et ce qu'il y a, c'est des erreurs historiques.
Je ne vais pas détailler énormément, mais cette BD part d'une intension louable (et que je trouvais intéressante), à savoir de retracer l'histoire de la sexualité. Exercice des plus délicats s'il en est, puisqu'il s'agit ici de retracer ce qui relève de l'ordre du privé et de l'intime, donc le plus compliqué à retranscrire en BD. Et il s'avère que cet exercice fut trop difficile pour eux.
Pour passer rapidement dessus, le dessin est très bon, même s'il est un support pour le texte. Je dirais presque qu'il s'agit d'un livre illustré, mais ce serait être tatillon.
Non, le gros souci, c'est qu'en trois chapitres j'ai relevé bon nombre d'erreurs historiques assez énormes. Je n'ai que fait une licence d'histoire, donc pour que je les relève, il faut qu'elles soient très grosses. Mais quand même les auteurs se contredisent d'une page à l'autre, c'est quand même très gros. Et le problème dans le cadre d'un documentaire, c'est que lorsqu'on commence à repérer une erreur, on remet en cause toute la crédibilité de la BD.
N'ayant ni le temps ni l'envie de prendre au cas par cas toutes les affirmations de la BD, je m'en tiendrais simplement éloigné et la déconseille fortement. Un documentaire de cette ampleur nécessite un travail énorme, alors peut-être aurait-il mieux valu s'en tenir à des périodes plus courtes et plus facilement exploitables en termes de documentation et de conjectures ? Reste que nous avons ici une BD dont j'aurais envie de remettre en cause chaque chapitre par une vérification approfondie des dires. Même en tant que ressource pour se faire une idée générale, on se retrouve face à quelque chose de trop imparfait. Les erreurs minuscules en Histoire finissent par faire des écarts énormes (surtout quand on touche au privé). Il faut noter aussi que c'est parfois un peu tiré par les cheveux pour l'explication (notamment lorsque la BD parle des mythes grecques : c'est pas tant le mythe que la façon que les contemporains avaient de le voir qui est primordiale)
D'autre part je n'aime pas cette projection du futur. Un historien sait que l'Histoire fiction est la pire des déviances : elle conduit à une mauvaise interprétation de tout ce qui fait la complexité de l'Histoire.
En résumé, je déconseille cette BD qui est un piège tentant : de l'Histoire trop rapidement balayée et des bonnes intentions qui ne suivent pas l'ampleur de la tâche.
Et quand on se retrouve à grossir les traits, arranger l'histoire et détourner les faits, c'est une imposture intellectuelle. Et cela remet en cause tout ce que cette BD contient. Passez votre chemin donc !
Raté.
Même en étant historien et admirateur de Robespierre, j'ai trouvé cette BD pleine de défauts. D'abord, l'histoire en elle-même. Ca va beaucoup trop vite. 5 ans en 50 pages, c'est comme de condenser Tolkien sur un ticket de métro. Donc finalement les scènes s'enchainent à la va-vite et sans aucun sens. Des événements essentiels sont à peine mentionnés (pour faire place à des soupers et des promenades sans intérêt). Les personnages apparaissent et disparaissent, sont mal présentés... (Il n'y a même pas de fin !)
Ensuite, le texte. Je plains le lecteur qui ne connait ni Robespierre, ni la révolution. Pour lui, c'est indigeste et incompréhensible. Pour les connaisseurs, les anachronismes et les discours hachés donnent des boutons (Où sont les phrases-choc: "Personne n'aime les missionnaires armés", De l'audace!", "Un roi doit régner ou mourir" ??). C'est bavard pour ne rien dire et aussi ampoulé et prétentieux qu'une thèse universitaire. Barbant.
Enfin, le graphisme. J'ai eu envie de pleurer tellement c'est mal fait (à la rigueur les couleurs valent 1 étoile). On ne reconnait personne tellement les traits sont basiques, confus, irréalistes, parfois carrément moches (même Robespierre est parfois méconnaissable !). Et franchement, c'est si compliqué de leur donner leur âge réel ? On dirait qu'ils ont tous 50 ans passé ? Arrêtez de montrer les révolutionnaires comme des politiques actuels. Robespierre a 35 ans, comme Danton. Desmoulins 34. Saint-Just 26 ! (Saint-Just qui, honteusement, apparaît à peine - malgré son rôle énorme - contrairement à un Desmoulins surexploité). Il n'y a aucune recherche historique dans la représentation des personnages.
Alors avoir enfin une BD sur Robespierre, non à charge, et se retrouver avec ça...
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Spiritual Princess
Pour le coup je suis assez d'accord avec Gaston. C'est un shôjo auquel j'entrevois peu de qualités. Le dessin est faiblard, carrément amateur, qui propose des personnages aux proportions exagérées, alors que cela ne se justifie pas. Quant à l'histoire, j'avoue que je me suis ennuyé du début à la fin. Le fait de ne pas être la "cible" du manga n'entre pas en ligne de compte, cela tourne très vite en rond sur une seule intrigue, l'amour non décléré d'une adolescente. Le côté folklorique est pour moi très mal inséré dans le récit, et casse encore plus celui-ci. Bref, à oublier.
Chico & Rita
Mouais, pas très brillant comme BD. C'est une histoire d'amour dans Cuba des années quarante et le tourbillon musical de l'après-guerre. Une histoire qui passera bien sûr par New-York et qui connaitra des revers permanents. Alors c'est une bonne idée, mais mal réalisée. Le dessin est correct mais j'ai eu du mal avec. Il sent trop le côté dessin animé pour être vraiment efficace. Niveau histoire, malheureusement, on n'échappera pas aux clichés et c'est dommage. Les thèmes abordés ne sont pas très développés (notamment le racisme, l'exclusion, la révolution cubaine ou l'industrie de la musique). On suit les personnages sur près de deux cent pages et pourtant je n'ai pas réussi à m'y attacher. En soi il y aurait pu avoir quelque chose, mais c'est trop convenu, trop cliché. Au final je n'ai pas été transporté et je n'ai pas de grande envie de le relire. C'est pas vraiment le genre de BD que je peux recommander.
Les Nouvelles Aventures de Cubitus
Je n'ai jamais été un grand fan de la série originelle Cubitus. La seule chose qui m'y plaisait un peu était ce qui m'y rappelait Achille Talon auquel Dupa avait participé et dont on retrouvait la trace dans le dessin, les décors et dans une partie de l'ambiance. Mais avec ces "nouvelles aventures", il n'y a plus rien que j'aime. Le dessin est modernisé et sans charme, avec aussi un trait imprécis qui m'a un peu agacé sur la plupart des premiers tomes. L'ambiance est aussi modernisée et ne me touche pas du tout. Et surtout les gags sont vraiment plats. Je les trouve tellement pas drôles que je n'arrive même pas à me forcer à lire un album entier en une fois tellement je m'y ennuie à chaque page.
Druuna
Eh bien, je viens de lire les avis les plus sévères et je suis ... d'accord! Certes le personnage de Druuna est plus que plantureuse et sur le plan de la maîtrise du trait, le talent est présent mais le scénario et les textes font mal aux yeux (sans parler des couleurs qui nécessitent après lecture un contrôle de vision des couleurs chez l'ophtalmologue). Ca ne passe pas. En film, le soir tard même sur une chaine publique cela ne vaudrait pas le coup de veiller. J'en ai lu 4 tomes et cela ne se fera qu'une fois.
Les Fausses Blondes
Dommage que le zéro n'existe pas ; Mais il mériterait d'être inventé rien que pour cette BD ! Pillage, copie, pompage, plagia, contrefaçon, calque, piratage, duplicata de "Les blondes tome 1" avec un dessin moins intéressant et des blagues qui tombent souvent à plat . Voici une bd qui arrive à voler beaucoup moins haut que "Les Blondes tome 1", qui déjà ne volait pas haut mais arrivait à me faire sourire sur des gags maintes et maintes fois répétés . Tellement décevant que je regrette mon achat à 2€ dans une solderie . Si décevant que je ne peux pas m'empêcher de déposer un avis alors que cette bd ne mérite pas que je perde mon temps à écrire un avis ! N'achetez pas "Les Fausses Blondes", au risque de passer pour ... une fausse blonde !
Scary Town
Scary Town en tient également une bonne couche. On est dans un monde où tout est possible et même les pires choses. Le style des monstres rappelle l’inspiration des œuvres de Ito Junji mais malheureusement sans le talent du maître. Il y a un mélange de genre entre l’horrifique et l’humour mais celui-ci parait bien indigeste à la lecture. L’enchainement des situations est assez absurde avec comme point commun le père de notre jeune héros. Je n‘aime pas les récits qui n’ont ni queue, ni tête. J’ai eu beaucoup de mal à suivre. La lecture s’est révélée assez pénible. Dans ces cas, on se dit qu’on aimerait bien passer à autre chose.
World War Demons
Les titres à la World War ne désemplissent plus depuis un certain World War Z. On remplace juste les zombies par les démons et le tour est joué. Il est vrai que j’ai souvent lu des crétineries pareilles en manga mais là, il faut dire que cela dépasse largement les bornes du supportable. Qu’est ce qui fait défaut ? On peut dire à peu près tout. Le scénario se prend au sérieux alors qu’il faut avaler des choses totalement invraisemblables dans un semblant de normalité. Et puis, cette surenchère d’effets spéciaux au détriment de l’humain qui gâche tout. Certes, l'héroïne collégienne est battue par son cousin et violée par son oncle afin de nous tirer de force les larmes des yeux et permettre une sympathie mais c'est l'une des premières fois où malgré ma sensiblerie, cela ne le fait pas tant c'est prévisible et tartiné. Certes, elle sera victime du syndrome psychologique d'Alice au pays des merveilles mais elle ne pourra se soigner faute d'argent. Bon, de toute façon, elle serait vouée à combattre les démons. Cela sera sans moi.
Giant Days
Il y a des bd où la lecture devient très vite pénible. Cela sera le cas avec ces trois étudiantes déjantées et superficielles dont les dialogues sont tout de suite très assommants. On n’a pas véritablement envie de savoir la suite, ce qu’il va leur arriver car l’auteur n’a pas permis dès le départ d’attirer l’attention au niveau de l’intrigue à défaut d’identification possible avec ces énergumènes immatures. Giants days est réellement insipide et sans intérêt. Que dire de plus ? On se consolera avec d’autres lectures et justement, ce n’est pas ce qui manque.
Une histoire du sexe (Sex story)
Ca, mesdames et messieurs, c'est ce que j'appelle une imposture intellectuelle. Comprenez par là qu'on va vous vendre quelque chose sans que vous n'ayez forcément les armes pour vous prémunir contre ce qu'il y a à l'intérieur. Et ce qu'il y a, c'est des erreurs historiques. Je ne vais pas détailler énormément, mais cette BD part d'une intension louable (et que je trouvais intéressante), à savoir de retracer l'histoire de la sexualité. Exercice des plus délicats s'il en est, puisqu'il s'agit ici de retracer ce qui relève de l'ordre du privé et de l'intime, donc le plus compliqué à retranscrire en BD. Et il s'avère que cet exercice fut trop difficile pour eux. Pour passer rapidement dessus, le dessin est très bon, même s'il est un support pour le texte. Je dirais presque qu'il s'agit d'un livre illustré, mais ce serait être tatillon. Non, le gros souci, c'est qu'en trois chapitres j'ai relevé bon nombre d'erreurs historiques assez énormes. Je n'ai que fait une licence d'histoire, donc pour que je les relève, il faut qu'elles soient très grosses. Mais quand même les auteurs se contredisent d'une page à l'autre, c'est quand même très gros. Et le problème dans le cadre d'un documentaire, c'est que lorsqu'on commence à repérer une erreur, on remet en cause toute la crédibilité de la BD. N'ayant ni le temps ni l'envie de prendre au cas par cas toutes les affirmations de la BD, je m'en tiendrais simplement éloigné et la déconseille fortement. Un documentaire de cette ampleur nécessite un travail énorme, alors peut-être aurait-il mieux valu s'en tenir à des périodes plus courtes et plus facilement exploitables en termes de documentation et de conjectures ? Reste que nous avons ici une BD dont j'aurais envie de remettre en cause chaque chapitre par une vérification approfondie des dires. Même en tant que ressource pour se faire une idée générale, on se retrouve face à quelque chose de trop imparfait. Les erreurs minuscules en Histoire finissent par faire des écarts énormes (surtout quand on touche au privé). Il faut noter aussi que c'est parfois un peu tiré par les cheveux pour l'explication (notamment lorsque la BD parle des mythes grecques : c'est pas tant le mythe que la façon que les contemporains avaient de le voir qui est primordiale) D'autre part je n'aime pas cette projection du futur. Un historien sait que l'Histoire fiction est la pire des déviances : elle conduit à une mauvaise interprétation de tout ce qui fait la complexité de l'Histoire. En résumé, je déconseille cette BD qui est un piège tentant : de l'Histoire trop rapidement balayée et des bonnes intentions qui ne suivent pas l'ampleur de la tâche. Et quand on se retrouve à grossir les traits, arranger l'histoire et détourner les faits, c'est une imposture intellectuelle. Et cela remet en cause tout ce que cette BD contient. Passez votre chemin donc !
Robespierre
Raté. Même en étant historien et admirateur de Robespierre, j'ai trouvé cette BD pleine de défauts. D'abord, l'histoire en elle-même. Ca va beaucoup trop vite. 5 ans en 50 pages, c'est comme de condenser Tolkien sur un ticket de métro. Donc finalement les scènes s'enchainent à la va-vite et sans aucun sens. Des événements essentiels sont à peine mentionnés (pour faire place à des soupers et des promenades sans intérêt). Les personnages apparaissent et disparaissent, sont mal présentés... (Il n'y a même pas de fin !) Ensuite, le texte. Je plains le lecteur qui ne connait ni Robespierre, ni la révolution. Pour lui, c'est indigeste et incompréhensible. Pour les connaisseurs, les anachronismes et les discours hachés donnent des boutons (Où sont les phrases-choc: "Personne n'aime les missionnaires armés", De l'audace!", "Un roi doit régner ou mourir" ??). C'est bavard pour ne rien dire et aussi ampoulé et prétentieux qu'une thèse universitaire. Barbant. Enfin, le graphisme. J'ai eu envie de pleurer tellement c'est mal fait (à la rigueur les couleurs valent 1 étoile). On ne reconnait personne tellement les traits sont basiques, confus, irréalistes, parfois carrément moches (même Robespierre est parfois méconnaissable !). Et franchement, c'est si compliqué de leur donner leur âge réel ? On dirait qu'ils ont tous 50 ans passé ? Arrêtez de montrer les révolutionnaires comme des politiques actuels. Robespierre a 35 ans, comme Danton. Desmoulins 34. Saint-Just 26 ! (Saint-Just qui, honteusement, apparaît à peine - malgré son rôle énorme - contrairement à un Desmoulins surexploité). Il n'y a aucune recherche historique dans la représentation des personnages. Alors avoir enfin une BD sur Robespierre, non à charge, et se retrouver avec ça...