Cela fait longtemps qu'une série m'avait autant ennuyé ! J'ai lu l’édition double qui contient 2 tomes par volume et je n'ai même pas tenu jusqu'à la fin du premier volume. J'ai lâché durant ce qui doit être le tome 2.
Je pensais que l'idée de départ aurait pu donner un shojo sympathique et que c'était un bon scénario pour qu'une fille se retrouve avec un harem de beaux garçons vu qu'il a quelques séries de ce genre (appelé 'reverse harem' dans le monde anglophone) que j'ai bien aimé. Malheureusement, l’héroïne se retrouve vite à n'aimer qu'un seul garçon et les événements s’enchaînent comme n'importe quel shojo sans trop d'imagination.
Aucun personnage n'est intéressant et il ne se passe rien de captivant dans un récit qui m'a semblé cousu de fil blanc et qui m'a vite ennuyé au point où c'était une torture de tourner les pages. Je me souvenais à peine des scènes que je venais de lire ! La narration est parfois confuse et j'ai pas bien compris l’enchaînement de certaines scènes.
Je suis peut-être un peu méchant vu que je ne fais pas partie du public-cible et peut-être que plusieurs adolescentes trouveront cette série géniale. Disons que c'est à emprunter pour les fans de shojos, mais si ce n'est pas un genre qui vous attire trop ou que vous détestez, ne lisez jamais cette série.
Une découverte, cela ne tient à rien. Un médecin qui vous prend très en retard, une Bande Dessinée inconnue au milieu d’une pile de magazines de salle d’attente, et me voilà plongeant dans la lecture de « Le Minotaure d’Akam », premier tome de cette oubliable série.
« Les aventures de MEKALY se situent dans un futur proche. La crise économique du début du 21e siècle, l'aggravation des déséquilibres naturels liés à la pollution extrême et à la disparition de la plupart des sources d'énergie ont abouti à la désagrégation des structures des états. »
Voilà comment commence le premier album, sur une idée proche de Simon du Fleuve ou d’autres bandes post-catastrophe.
En fait de catastrophe, on est en plein dedans lorsqu’on se plonge dans la lecture de cette série, que j’ai trouvée d’une pauvreté quasi absolue.
Pour faire simple, Mékaly vient en aide à tous ceux qu’il rencontre, et devient le bienfaiteur des habitants d’une région/d’un village, après les avoir débarrassés de bandits, et avoir vaincu un ersatz de Minotaure. D’ailleurs, l’essentiel des noms des habitants font Grec, s’inspirent de cette période de l’antiquité – sans que cela ait un réel intérêt je trouve. Si j’en crois les titres et/ou couvertures des tomes suivants, l’auteur a repris ce procédé en changeant de période de référence.
En fait, ces aventures du pauvre sont d’une totale indigence. C’est manichéen, sans réelle surprise ni intérêt notable, et les dialogues naviguent dans les mêmes basses eaux. Et, hélas aucun second ou dixième degré pour tourner vers l’humour ce ratage insipide !
Pour couronner le tout – mais du coup c’est parfaitement raccord ! – le dessin est lui aussi d’une naïveté (et pour tout dire est mauvais), au point que j’en suis rapidement arrivé à me demander si cette maison d’édition (que je ne connaissais pas du tout) existait vraiment (mais en fait si !).
J’ai eu le temps de finir l’album avant que mon médecin ne vienne me chercher – j’ai même lu certains passages en diagonale tellement je trouvais d’intérêt à ma lecture ! – et je ne chercherai pas les autres albums de la série. Je rentre tout de même cette série dans la base du site, pour le rendre plus exhaustif, mais je pense que je resterai le seul à l’aviser (même si les goûts et les couleurs, hein…).
Il y a des mangas qui ne passent vraiment pas. Celui-ci en fait manifestement partie. Le graphisme est assez particulier mais cela se veut tout de même assez soigné. Pour le scénario, c’est une véritable catastrophe. Cela use tous les poncifs et les facilités du genre.
On pourra dire que c’est réservé en priorité à un public assez jeune et qu’ils y trouveront sans doute leur compte. Certes, l'humour est omniprésent mais il n'est point subtil dans un genre totalement loufoque.
La combinaison est assez ridicule. On dirait les Daft Punk ou François Hollande avec son casque de motard pour chercher des croissants. Fort heureusement, le ridicule ne tue pas. Si c’était le cas, il ferait ici un véritable carnage. Qu’ajouter de plus ?
C’est une reprise dans l’univers des super-héros avec une superbe détective de l’agence Alias. Rien à voir avec la série qui a fait les beaux jours au début des années 2000 avec un réalisateur J.J. Abrams qui allait véritablement se révéler comme l’un des meilleurs de sa génération.
En l’espèce, je n’ai pas du tout aimé ni le dessin qui est très fade, ni le scénario qui semble inexistant à force de multiplier les clins d’œil aux autres super-héros de la galaxie (Dr Strange, la Justice League…). Je ne savais pas que Spiderwoman existait. Me voilà rassuré.
Ce titre n’apportera rien de neuf. Nous avons droit à une héroïne qui ne sert à rien dans des aventures qui sont pas cohérentes, ni crédibles. Je suis d’ailleurs assez surpris par la campagne promotionnelle qui entoure ce titre en le louant comme un indispensable de la culture comics d’une héroïne pas comme les autres. Il faut dire que ce comics a inspiré une nouvelle série sur Netflix.
Je ne vais pas m'étendre sur les raisons qui m'ont poussé à commettre le sacrilège d'évaluer à 1/5 cette oeuvre. Ces raisons ont déjà été évoquées par Pigou.
Pour faire bref, j'ai acheté cette BD suite aux divers avis très élogieux la concernant. Quelle fut alors ma déception !! Alors oui, il faut situer Maus dans son temps, et considérer ce qui se faisait alors en 1987, dans le genre... donc pas grand chose de comparable en fait... Mais si je me tiens à mes critères d'évaluation, d'une part le scénario m'a laissé sur ma faim : je n'ai pas vu de vrais méchants, ni de vrais drames à l'échelon local, je n'ai rien appris de particulier, je n'ai pas été ému par cette histoire (alors que le sujet s'y prête carrément !), j'ai vu une série d'événements juxtaposés, une sorte de "catalogue narratif"... j'ai peiné pour arriver au bout de l'ouvrage !
Les dessins sont quant à eux très plats... le côté noir et blanc peut me plaire, mais là je le trouve mal exploité.
Bref, j'ai vraiment détesté cette lecture bien que le thème soit intéressant.
Le syndrome de Stendhal est une maladie psychosomatique qui provoque des accélérations du rythme cardiaque, des vertiges, des suffocations voire des hallucinations chez certains individus exposés à une surcharge d’œuvres d’art. C'est le cas de notre héros rentier qui n'a jamais travaillé et qui trouve son premier emploi à 35 ans comme gardien de musée. Visiblement, on n'aura pas trop envie de le plaindre.
C'est une vraie bd réservée en priorité aux bobos qui n'ont pas vraiment de problèmes dans la vie. Il en faut également pour satisfaire les exigences du marché. Dire que j'ai détesté cette bd sur l'art moderne serait un doux euphémisme. Tout le propos très bavard me révulse à commencer par cette maladie de riches. Les dessins sont typiquement dans la ligne claire. Tout est fait pour magnifier l'art contemporain et notamment le Centre Pompidou.
Tokkô Zero est la suite de la série Tokkô commencée en 2004 par Tôru Fujisawa. Ce dernier se contente que du scénario pour ce préquel sans grand intérêt.
Nous aurons droit en effet à de grosses bastonnades avec des esprits sur un fond de fantastique dans la capitale du Japon peuplé de malfaisants. Même le dessin est assez moyen car imprécis.
Un shônen de plus qu'on oubliera assez vite. Comme dit, c'est Tokkô, zéro pointé.
Quel (mauvais) trip!
Comme l'annonce le site, cette bd ressemble bien à un fascicule pour l'église de Scientologie. On peut être attiré par une curiosité malsaine mais personnellement j'ai pas pu lire plus de quelques pages, le reste je l'ai survolé et j'avais déjà l'impression que mon cerveau était en train de bugguer.
Commençons par les dessins, ils sont d'une laideur absolue. Macedo a certes un style original et on ne peut pas dire que Macedo ait péché par manque de travail au vu du nombre de détails qu'il prend la peine de nous infliger à chaque vignette, mais le fait est là. Les personnages sont figés comme des statues de cire (pire que les premiers Aldébaran, c'est dire), il n'y a pas plus de 4 visages différents (2 pour les hommes, 2 pour les femmes), le héros ressemble à Jesus et les méchants à Nosferatu et les couleurs new age sont d'un kitsch insupportable.
Pour ce qui est du scénario... J'ai rien contre le chamanisme à la Moebius mais là ça va trop loin. On est dans le cerveau d'un gourou de secte (au sens propre, comme l'indique le commentaire de Ro) paranoïaque et complotiste. C'est bien simple, tout ce que vous voyez autour de vous est faux, manipulé par les forces du mal. Rejoignez la lumière grâce à l'élu dans sa soucoupe volante. Seigneur, c'est à se demander comment cette BD a pu être imprimée. Pas grand-chose à sauver.
Vic Voyage et Caraïbe ont les mêmes défauts mais en moins appuyés, ce qui les rend plus supportables.
Avis sur le tome 1 :
Bon, côté dessin j'aime pas (au moins c'est clair comme ça). C'est pas fait à la va-vite pour autant, y a du boulot mais c'est pas mon style. Mais bon je me suis forcé (ça doit être mon côté SM).
Au niveau du scénar, c'est comme la série ni plus ni moins. Moi j'aime bien Kaamelott alors au fond je trouve ça sympa.
Le véritable problème, je trouve c'est Ce dessin avec Ce scénario ! Ça va pas ensemble, les dessins sont trop sérieux ou pas assez.
Et c'est un peu facile, au niveau du scénar.
Au final une BD quelconque, et moi j'aime pas le quelconque.
Avis sur le tome 4 «Perceval et le dragon d’Airain» :
On m'a toujours dit de ne pas rester bloquer sur mes premières impression : alors j'ai lu le tome 4 en me disant : "C'est vrai je suis un fan d’Alexandre Astier, alors je devrais aimer !"
Avec le temps j'ai enjolivé mes souvenirs et je me suis dit, que j'étais un peu sévère tout de même.
Et en fait je ne pense pas l'avoir été assez.
Que c'est creux ! Que les dessins sont insipides et loin du trait des acteurs pour certains ! Même le scénario est sans saveur. Honnêtement si il n'y avait pas écrit Astier sur la couverture, jamais je ne me serais intéressé à cette BD. Et pourtant il est capable de tellement mieux.
Avis sur le tome 8 et 9 :
Ca y est le film sort enfin bientot et j'avais envie de me replonger dans l'univers avec un peu d'inédit. Alexandre Astier faisant la promo d'un aventure épique construite sur 2 tomes avec même un regard critique sur le premier tome que je n'avais pas aimé!!!. Alors je me dis banco......apres tout j'y crois.....
Le tome 8 : nos amis partent à la recherche d'un trésors dans une grotte souterraine gardé par un basilic.....le huis clos en bd est une chose très difficile à mettre en scène. Et malheureusement c'est raté, que c'est ennuyeux, tant scénaristiquement qu'au niveau du dessin, j'ai l'impression qu'ils sont restés une éternité dans le souterrain, et graphiquement..... dessiner des grottes est loin d'être ce qu' il y a de plus passionnant donc je ne jetterais donc pas la pierre au dessinateur sur ce coup là.
Le tome 9 : Si sur le tome précédent j'incriminais pas mal le scénario, là pour les dessins ce n'est pas possible. la statue en or change entre les deux tomes et entre les cases de l'album, son cou s'étire en fonction des besoins,meme son expression n'est pas stable au point que je me suis demandé si elle était vivante! Je sais que l'univers n'as pas pour but d'être vraisemblable, mais un minimun de cohérence serait le bienvenue. vous n'allez pas réussir à me faire croire qu'on peut meme à autant trimbalé une statue de cette taille et donc de se poids.....et je ne parle pas de la faire passer dans la grotte sinueuse.....et puis naviguer les yeux bandés? et se débarasser des basilics de la sortes? et du sorcier et de son armée comme cela?.........non seulement j'ai trouvé ça tres classique mais pas bien mené.
le seul point positif : les dialogues toujours très bon, mais même pour le fan que je suis cela ne justifie en rien ni la lecture, ni l'achat.
Désolé cher Alexandre Astier, mais on peut pas être doué partout, il te reste néanmoins la TV , le cinéma, le one man show, le théâtre, la musique... où tu excelles.
Sans rancune.
Cette BD m'est tombée des mains, littéralement et pour être précis à la page 19. Bon j'ai bien essayé de continuer mais j'en panne pas une. C'est sensé être drôle ben pas vu non plus. C'est speed, verbeux en un mot chiant comme quoi il faut parfois faire plus que feuilleter dans les rayons de la médiathèque. Je sais je suis sans doute trop concis, mais ça me laisse sans voix ou plutôt sans mots et comme on est pas là pour casser du sucre sur les dos des auteurs. Ici ne m'attire l’œil. Je suis à sec.
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Rockin' heaven
Cela fait longtemps qu'une série m'avait autant ennuyé ! J'ai lu l’édition double qui contient 2 tomes par volume et je n'ai même pas tenu jusqu'à la fin du premier volume. J'ai lâché durant ce qui doit être le tome 2. Je pensais que l'idée de départ aurait pu donner un shojo sympathique et que c'était un bon scénario pour qu'une fille se retrouve avec un harem de beaux garçons vu qu'il a quelques séries de ce genre (appelé 'reverse harem' dans le monde anglophone) que j'ai bien aimé. Malheureusement, l’héroïne se retrouve vite à n'aimer qu'un seul garçon et les événements s’enchaînent comme n'importe quel shojo sans trop d'imagination. Aucun personnage n'est intéressant et il ne se passe rien de captivant dans un récit qui m'a semblé cousu de fil blanc et qui m'a vite ennuyé au point où c'était une torture de tourner les pages. Je me souvenais à peine des scènes que je venais de lire ! La narration est parfois confuse et j'ai pas bien compris l’enchaînement de certaines scènes. Je suis peut-être un peu méchant vu que je ne fais pas partie du public-cible et peut-être que plusieurs adolescentes trouveront cette série géniale. Disons que c'est à emprunter pour les fans de shojos, mais si ce n'est pas un genre qui vous attire trop ou que vous détestez, ne lisez jamais cette série.
Les Aventures de Mékaly
Une découverte, cela ne tient à rien. Un médecin qui vous prend très en retard, une Bande Dessinée inconnue au milieu d’une pile de magazines de salle d’attente, et me voilà plongeant dans la lecture de « Le Minotaure d’Akam », premier tome de cette oubliable série. « Les aventures de MEKALY se situent dans un futur proche. La crise économique du début du 21e siècle, l'aggravation des déséquilibres naturels liés à la pollution extrême et à la disparition de la plupart des sources d'énergie ont abouti à la désagrégation des structures des états. » Voilà comment commence le premier album, sur une idée proche de Simon du Fleuve ou d’autres bandes post-catastrophe. En fait de catastrophe, on est en plein dedans lorsqu’on se plonge dans la lecture de cette série, que j’ai trouvée d’une pauvreté quasi absolue. Pour faire simple, Mékaly vient en aide à tous ceux qu’il rencontre, et devient le bienfaiteur des habitants d’une région/d’un village, après les avoir débarrassés de bandits, et avoir vaincu un ersatz de Minotaure. D’ailleurs, l’essentiel des noms des habitants font Grec, s’inspirent de cette période de l’antiquité – sans que cela ait un réel intérêt je trouve. Si j’en crois les titres et/ou couvertures des tomes suivants, l’auteur a repris ce procédé en changeant de période de référence. En fait, ces aventures du pauvre sont d’une totale indigence. C’est manichéen, sans réelle surprise ni intérêt notable, et les dialogues naviguent dans les mêmes basses eaux. Et, hélas aucun second ou dixième degré pour tourner vers l’humour ce ratage insipide ! Pour couronner le tout – mais du coup c’est parfaitement raccord ! – le dessin est lui aussi d’une naïveté (et pour tout dire est mauvais), au point que j’en suis rapidement arrivé à me demander si cette maison d’édition (que je ne connaissais pas du tout) existait vraiment (mais en fait si !). J’ai eu le temps de finir l’album avant que mon médecin ne vienne me chercher – j’ai même lu certains passages en diagonale tellement je trouvais d’intérêt à ma lecture ! – et je ne chercherai pas les autres albums de la série. Je rentre tout de même cette série dans la base du site, pour le rendre plus exhaustif, mais je pense que je resterai le seul à l’aviser (même si les goûts et les couleurs, hein…).
Fullmetal Knights Chevalion
Il y a des mangas qui ne passent vraiment pas. Celui-ci en fait manifestement partie. Le graphisme est assez particulier mais cela se veut tout de même assez soigné. Pour le scénario, c’est une véritable catastrophe. Cela use tous les poncifs et les facilités du genre. On pourra dire que c’est réservé en priorité à un public assez jeune et qu’ils y trouveront sans doute leur compte. Certes, l'humour est omniprésent mais il n'est point subtil dans un genre totalement loufoque. La combinaison est assez ridicule. On dirait les Daft Punk ou François Hollande avec son casque de motard pour chercher des croissants. Fort heureusement, le ridicule ne tue pas. Si c’était le cas, il ferait ici un véritable carnage. Qu’ajouter de plus ?
Jessica Jones
C’est une reprise dans l’univers des super-héros avec une superbe détective de l’agence Alias. Rien à voir avec la série qui a fait les beaux jours au début des années 2000 avec un réalisateur J.J. Abrams qui allait véritablement se révéler comme l’un des meilleurs de sa génération. En l’espèce, je n’ai pas du tout aimé ni le dessin qui est très fade, ni le scénario qui semble inexistant à force de multiplier les clins d’œil aux autres super-héros de la galaxie (Dr Strange, la Justice League…). Je ne savais pas que Spiderwoman existait. Me voilà rassuré. Ce titre n’apportera rien de neuf. Nous avons droit à une héroïne qui ne sert à rien dans des aventures qui sont pas cohérentes, ni crédibles. Je suis d’ailleurs assez surpris par la campagne promotionnelle qui entoure ce titre en le louant comme un indispensable de la culture comics d’une héroïne pas comme les autres. Il faut dire que ce comics a inspiré une nouvelle série sur Netflix.
Maus
Je ne vais pas m'étendre sur les raisons qui m'ont poussé à commettre le sacrilège d'évaluer à 1/5 cette oeuvre. Ces raisons ont déjà été évoquées par Pigou. Pour faire bref, j'ai acheté cette BD suite aux divers avis très élogieux la concernant. Quelle fut alors ma déception !! Alors oui, il faut situer Maus dans son temps, et considérer ce qui se faisait alors en 1987, dans le genre... donc pas grand chose de comparable en fait... Mais si je me tiens à mes critères d'évaluation, d'une part le scénario m'a laissé sur ma faim : je n'ai pas vu de vrais méchants, ni de vrais drames à l'échelon local, je n'ai rien appris de particulier, je n'ai pas été ému par cette histoire (alors que le sujet s'y prête carrément !), j'ai vu une série d'événements juxtaposés, une sorte de "catalogue narratif"... j'ai peiné pour arriver au bout de l'ouvrage ! Les dessins sont quant à eux très plats... le côté noir et blanc peut me plaire, mais là je le trouve mal exploité. Bref, j'ai vraiment détesté cette lecture bien que le thème soit intéressant.
Le Syndrome de Stendhal
Le syndrome de Stendhal est une maladie psychosomatique qui provoque des accélérations du rythme cardiaque, des vertiges, des suffocations voire des hallucinations chez certains individus exposés à une surcharge d’œuvres d’art. C'est le cas de notre héros rentier qui n'a jamais travaillé et qui trouve son premier emploi à 35 ans comme gardien de musée. Visiblement, on n'aura pas trop envie de le plaindre. C'est une vraie bd réservée en priorité aux bobos qui n'ont pas vraiment de problèmes dans la vie. Il en faut également pour satisfaire les exigences du marché. Dire que j'ai détesté cette bd sur l'art moderne serait un doux euphémisme. Tout le propos très bavard me révulse à commencer par cette maladie de riches. Les dessins sont typiquement dans la ligne claire. Tout est fait pour magnifier l'art contemporain et notamment le Centre Pompidou.
Tokkô Zéro
Tokkô Zero est la suite de la série Tokkô commencée en 2004 par Tôru Fujisawa. Ce dernier se contente que du scénario pour ce préquel sans grand intérêt. Nous aurons droit en effet à de grosses bastonnades avec des esprits sur un fond de fantastique dans la capitale du Japon peuplé de malfaisants. Même le dessin est assez moyen car imprécis. Un shônen de plus qu'on oubliera assez vite. Comme dit, c'est Tokkô, zéro pointé.
Voyage Intemporel
Quel (mauvais) trip! Comme l'annonce le site, cette bd ressemble bien à un fascicule pour l'église de Scientologie. On peut être attiré par une curiosité malsaine mais personnellement j'ai pas pu lire plus de quelques pages, le reste je l'ai survolé et j'avais déjà l'impression que mon cerveau était en train de bugguer. Commençons par les dessins, ils sont d'une laideur absolue. Macedo a certes un style original et on ne peut pas dire que Macedo ait péché par manque de travail au vu du nombre de détails qu'il prend la peine de nous infliger à chaque vignette, mais le fait est là. Les personnages sont figés comme des statues de cire (pire que les premiers Aldébaran, c'est dire), il n'y a pas plus de 4 visages différents (2 pour les hommes, 2 pour les femmes), le héros ressemble à Jesus et les méchants à Nosferatu et les couleurs new age sont d'un kitsch insupportable. Pour ce qui est du scénario... J'ai rien contre le chamanisme à la Moebius mais là ça va trop loin. On est dans le cerveau d'un gourou de secte (au sens propre, comme l'indique le commentaire de Ro) paranoïaque et complotiste. C'est bien simple, tout ce que vous voyez autour de vous est faux, manipulé par les forces du mal. Rejoignez la lumière grâce à l'élu dans sa soucoupe volante. Seigneur, c'est à se demander comment cette BD a pu être imprimée. Pas grand-chose à sauver. Vic Voyage et Caraïbe ont les mêmes défauts mais en moins appuyés, ce qui les rend plus supportables.
Kaamelott
Avis sur le tome 1 : Bon, côté dessin j'aime pas (au moins c'est clair comme ça). C'est pas fait à la va-vite pour autant, y a du boulot mais c'est pas mon style. Mais bon je me suis forcé (ça doit être mon côté SM). Au niveau du scénar, c'est comme la série ni plus ni moins. Moi j'aime bien Kaamelott alors au fond je trouve ça sympa. Le véritable problème, je trouve c'est Ce dessin avec Ce scénario ! Ça va pas ensemble, les dessins sont trop sérieux ou pas assez. Et c'est un peu facile, au niveau du scénar. Au final une BD quelconque, et moi j'aime pas le quelconque. Avis sur le tome 4 «Perceval et le dragon d’Airain» : On m'a toujours dit de ne pas rester bloquer sur mes premières impression : alors j'ai lu le tome 4 en me disant : "C'est vrai je suis un fan d’Alexandre Astier, alors je devrais aimer !" Avec le temps j'ai enjolivé mes souvenirs et je me suis dit, que j'étais un peu sévère tout de même. Et en fait je ne pense pas l'avoir été assez. Que c'est creux ! Que les dessins sont insipides et loin du trait des acteurs pour certains ! Même le scénario est sans saveur. Honnêtement si il n'y avait pas écrit Astier sur la couverture, jamais je ne me serais intéressé à cette BD. Et pourtant il est capable de tellement mieux. Avis sur le tome 8 et 9 : Ca y est le film sort enfin bientot et j'avais envie de me replonger dans l'univers avec un peu d'inédit. Alexandre Astier faisant la promo d'un aventure épique construite sur 2 tomes avec même un regard critique sur le premier tome que je n'avais pas aimé!!!. Alors je me dis banco......apres tout j'y crois..... Le tome 8 : nos amis partent à la recherche d'un trésors dans une grotte souterraine gardé par un basilic.....le huis clos en bd est une chose très difficile à mettre en scène. Et malheureusement c'est raté, que c'est ennuyeux, tant scénaristiquement qu'au niveau du dessin, j'ai l'impression qu'ils sont restés une éternité dans le souterrain, et graphiquement..... dessiner des grottes est loin d'être ce qu' il y a de plus passionnant donc je ne jetterais donc pas la pierre au dessinateur sur ce coup là. Le tome 9 : Si sur le tome précédent j'incriminais pas mal le scénario, là pour les dessins ce n'est pas possible. la statue en or change entre les deux tomes et entre les cases de l'album, son cou s'étire en fonction des besoins,meme son expression n'est pas stable au point que je me suis demandé si elle était vivante! Je sais que l'univers n'as pas pour but d'être vraisemblable, mais un minimun de cohérence serait le bienvenue. vous n'allez pas réussir à me faire croire qu'on peut meme à autant trimbalé une statue de cette taille et donc de se poids.....et je ne parle pas de la faire passer dans la grotte sinueuse.....et puis naviguer les yeux bandés? et se débarasser des basilics de la sortes? et du sorcier et de son armée comme cela?.........non seulement j'ai trouvé ça tres classique mais pas bien mené. le seul point positif : les dialogues toujours très bon, mais même pour le fan que je suis cela ne justifie en rien ni la lecture, ni l'achat. Désolé cher Alexandre Astier, mais on peut pas être doué partout, il te reste néanmoins la TV , le cinéma, le one man show, le théâtre, la musique... où tu excelles. Sans rancune.
Les Captainz
Cette BD m'est tombée des mains, littéralement et pour être précis à la page 19. Bon j'ai bien essayé de continuer mais j'en panne pas une. C'est sensé être drôle ben pas vu non plus. C'est speed, verbeux en un mot chiant comme quoi il faut parfois faire plus que feuilleter dans les rayons de la médiathèque. Je sais je suis sans doute trop concis, mais ça me laisse sans voix ou plutôt sans mots et comme on est pas là pour casser du sucre sur les dos des auteurs. Ici ne m'attire l’œil. Je suis à sec.