Cette série fait partie des lectures de ma jeunesse.
Je la lisais par boulimie plus que par intérêt. Peu de reproches concernant le dessin de Malik, même si je lui préfère son trait plus réaliste (dans la veine d’Archie Cash). Mais Cauvin semblait manifestement peu inspiré dès le départ et cela ne s’est pas arrangé par la suite. La sauce aurait pu prendre avec une dimension plus tendre insufflée à la série (à l’image d’un Jojo). La redondance centrée sur les maladresses de cupidon (aussi doué à l’arc à flèche que moi) lasse bien vite. Je constate que toutes les séries humoristiques de Cauvin développées sur des gags en 3-4 planches ont un humour quasi inexistant. Décidément, les plus courtes sont toujours les meilleures …
A l’heure actuelle, il y a bien d’autres séries jeunesses à lire avant celle-ci.
Enfant déjà, Pierre Tombal m’ennuyait beaucoup plus qu’il ne me distrayait.
Adulte, j’ai relu quelques albums et ce ressenti s’est largement amplifié.
L’humour est redondant, et les gags tombent régulièrement à plat. Comme souvent chez Cauvin, on préfère la quantité (d’albums) à la qualité (d’écriture) et cette production scénaristique quasi-industrielle n’aide vraiment pas la série qui manque cruellement d’audace, d’originalité et d’effort d’évolution. Pierre Tombal semble tourner en rond depuis 30 ans. Si l’idée de faire une série d’humour autour de la mort était assez bonne, son traitement ne suit malheureusement pas.
Graphiquement, Hardy ne relève pas vraiment le niveau. Je trouve les dessins assez grossiers, en plus de la colorisation assez ratée.
Il y a tellement mieux en BD jeunesse. Inutile de s’égarer avec Pierre Tombal.
J'ai hésité avant me lancer dans cette lecture car ce dessin simpliste n'est vraiment pas ma tasse de thé. Mais fort de quelques contres exemples passés, j'ai sauté le pas car il m'est déjà arrivé d'avoir le même a priori négatif avant d'attaquer d'autres lectures, et de finir celles-ci en étant totalement conquis par le propos. Et ce fut tout particulièrement le cas quand le sujet traité est difficile. Ce qui est le cas ici. Ce qui aurait du être le cas ici. Mais là ça n'a pas fonctionné.
Hellen est une enfant sourde et aveugle. Quelle galère ! Quelle vie peut avoir une gamine de 6 ans avec de tels handicaps ? C'est ce que je pensais découvrir ici à travers un récit touchant et je m'attendais, enfin j'espérais ressentir des émotions assez fortes.
Hélas rien de tout ça. J'ai trouvé ça froid. Très froid. C'est très tourné sur l'éducation que lui donne sa préceptrice. Comment celle-ci lui apprend l'alphabet des signes, comment elle lui apprend des mots et enfin comment elles arrivent à communiquer ensemble. Et là où je m'attendais à un truc à faire chialer, j'ai lu un documentaire froid. Des gaufriers de 16 cases succèdent à d'autres gaufriers de 16 cases. Niveau palette de couleurs c'est basique et tristounet. Certes, dans certains enchaînements, le dessinateur arrive plutôt bien à nous faire passer les difficultés de compréhension et d'expression. Cette représentation du monde des aveugles est sans doute la chose la plus réussie de l'album.
Mais c'est tout. Niveau émotion faudra repasser. La petite fille n'est pas attachante, la nounou encore moins. Les nombreux flash-back qui illustrent son enfance difficile et justifient son caractère "spécial" deviennent trop nombreux et lassants au fur et à mesure du récit.
Malgré la dureté de la situation il n'y a aucun sentiment qui ressort de ce récit, c'est un comble. J'ai trouvé que ça manquait cruellement d'émotions et j'ai eu du mal à lire l'album jusqu'au bout.
Malgré les mauvais avis du site sur Les Maîtres Cartographes, j’avais quand même envie de découvrir cette série. J’ai donc emprunté et lu les six tomes.
Au début de ma lecture, j’ai été agréablement surpris par la saga. Certes, c’est bien sûr très loin d’être la BD de fantasy du siècle mais quelques bonnes idées (le complot sapientiste, l’univers urbain infini, la guilde de cartographes érudits), les personnages sympathiques et les dessins corrects m’ont un temps fait croire que la série méritait un tout petit peu mieux que les nombreuses critiques émises à son encontre.
Puis, je suis arrivé aux deux derniers volumes et c’est là que le drame a surgi… pour je ne sais quelle raison, les deux auteurs ont littéralement « tué » leur bébé. L’histoire, jusque-là pas inintéressante, sombre dans le n’importe quoi. Arleston, peut être pris par d’autres projets, bâcle (le mot est faible) le dernier tiers de la série autant dans sa narration que dans son intrigue. Glaudel, sans doute dans un souci de solidarité artistique (je ne vois que ça) met alors avec zèle son trait au niveau de celui (pourtant indigne) du scénariste. Les dessins se transforment en bouillie informe, avec économie maximum des décors, perspective ratée et proportions fantaisistes des personnages, souvent parfaitement méconnaissables. Bref un niveau indigne d’une publication !
Je n’aime pas casser les auteurs mais là, ils le méritent.
Le seul « mérite » des auteurs aura été de ne pas abandonner la série, comme ce fut si souvent le cas chez Soleil.
Très, très (mais vraiment très) mauvais, Les Maîtres Cartographes est une série à oublier d’urgence.
Cette mille et unième nuit nous offre une relecture et une revisite d'un conte bien connu, celui de Shéhérazade. Ici elle conte nuit après nuit à son mari des histoires et légendes qui le tiennent en haleine d'un jour à l'autre.
Cette partie introductive n'est pas très palpitante et n'offre pas vraiment un moment de voyage au lecteur. C'est poussif, la narration en voie off alourdit l'ensemble et plombe un peu le rythme. Il est difficile d'accrocher. La suite de l'histoire nous entraînera sur la route d'un roi lion et d'un vieil homme dont la femme et le fils ont été transformés en âne et en singe. On s'éloigne de l'histoire originale de Shéhérazade, mais cet autre pan de l'intrigue n'est guère plus palpitant que le début.
Au final l'album m'est plutôt tombé des mains qu'autre chose, et j'ai peiné à avancer dans cette lecture. Le dessin sans fausse note, ne parvient pas à rehausser le faible intérêt de l'intrigue et ne m'a pas vraiment fait voyager au pays des mille et une nuits.
Je crois que c'est la première fois que je mets la note plus basse, mais je n'ai vraiment pas aimé. Lu 2 fois (pour être bien sûr) et revendu.
C'est James Bond puissance 1000 au pays des anthropomorphes.
Tout d'abord le personnage principal m'a paru imbuvable. Tout lui réussit, on n'a pas peur une seule fois qu'il se fasse ne serait-ce qu'une égratignure, il sait tout faire et mieux que tout le monde...
Ensuite l'histoire : aucune saveur, c'est ultra-linéaire et sans surprise. Le seul avantage, c'est que c'est clos en 1 tome.
Le contexte est balayé en 2 cases, tout comme la fin qui est une mauvaise scène de série B.
Je n'ai même pas pu accrocher au dessin, qui est pourtant bon. Les animaux sont bien dessinés, le jeu des couleurs est intéressant, même si j'ai trouvé que le découpage ne le mettait pas en valeur.
Je n'ai pas aimé pour plusieurs raisons. Je vais commencer par la forme. C'est une bd sur un tout petit format avec des cases très petites sur une trentaine de pages seulement. Si vous ajoutez une narration pesante et beaucoup de dialogues assommants, cela ne le fait pas. C'est ainsi et on ne peut que le regretter.
A noter que j'aime la Hollande ainsi que Naples mais cette bd ne leur rend pas vraiment hommage. On part sur l'idée que le fameux peintre le Caravage n'est pas mort. Deux hollandais partent à la recherche de la vérité. On observera également un dessin qui a de l'attrait mais qui n'est pas bien mis en valeur sur un tel format.
Je ne suis pas parvenu à terminer cet album. Je pense qu’il n’était tout simplement pas fait pour moi.
Pourtant, j’aime beaucoup cette collection Sociorama et le concept de départ (suivre des enfants lors des élections en France) me semblait propice à nous offrir un album surréaliste entre la naïveté des enfants et le cynisme politique.
Seulement, voilà, j’ai trouvé que ça tournait très vite en rond. Les enfants ressassent rapidement les mêmes réflexions et semblent se désintéresser profondément de ces élections (ce en quoi je ne peux pas leur donner tort). Le fait que le concept a d’abord été publié sous la forme d’un blog au jour le jour a peut-être joué un effet pervers, les auteurs n’ayant peut-être pas la possibilité de se rendre rapidement compte de la redondance des propos (un livre, on le lit intégralement en une ou deux heures – un blog on en lit deux pages par jour, voire moins).
J’ai donc renoncé en cours de route, ne trouvant pas d’intérêt à cette lecture. Ce n’est pas pour moi, tout simplement. Et puis, c'est con à dire, mais je trouve ces gosses vraiment trop bruyants. J'avais juste envie de leur mettre une baffe en refermant brutalement ce livre. Mais je vous conseille tout de même et très chaleureusement de jeter plus qu’un œil à cette collection qui recèle de quelques perles qui, elles, valent le détour à mes yeux.
Enfin, si vous êtes enseignant et que vous voulez parler de politique politicienne à vos élèves, et bien voilà ! Vous savez que l’album existe et vous pouvez y jeter un œil à l’occasion. Ce n'est pas parce que je n'aime pas que l'album n'est pas réalisé avec talent et sincérité.
Ça, pour moi, c’est l’exemple même de la fausse bonne idée !
Quand j’ai vu cet album dans la liste des prochaines publications de Casterman, je me suis dit que je ne devais pas le louper. Il me semblait que l’univers de Game of Thrones pouvait servir de support à une belle parodie et le nom de Lapuss’ en qualité de scénariste était du genre à me donner faim (oui, je l’aime bien et j’ai accroché à l’humour qu’il a développé sur d’autres séries).
Mais voilà, à la lecture, j’ai méchamment déchanté. Les gags ne m’ont qu’exceptionnellement fait sourire (un seul m’a, en fait, vraiment plu). La mécanique du gag semble être toujours la même avec une surenchère dans le sexe et le sang. Et c’est peut-être là l’erreur. Rajouter du sexe et du sang à une série qui, par ailleurs, en déborde par tous les trous (si, si), ça ne sert pas à grand-chose, ça ne choque pas… et donc, pour moi, ça ne marche pas.
Côté dessin, pas de grosse remarque à faire sinon qu’il faut bien connaître la série télé pour reconnaitre les personnages (parfois plus facilement identifiables grâce au contexte du gag qu’à leur représentation physique).
Un gros échec à mes yeux. j'aurais pu mettre "bof" mais j'espérais tellement de cette série que je dois bien admettre qu'en vérité, et bien, je n'ai pas aimé.
Je réserve ce genre de notes aux BD qui vraiment m'ont déçu et qui en plus ne contiennent rien de bien en essence, et là c'est typiquement le cas : la BD se contente d'enchaîner les scènes de sexe (bien évidemment pas toujours consenties, pas très nettes non plus ...) avec de vagues prétextes de scénarios et de gags pas drôles.
Le tout est servi par un dessin qui ne m'a pas plu, exagérant les proportions de tout (même si le genre se prête beaucoup aux proportions anatomiques exagérées, là c'est clair que ça ne rentre jamais sans provoquer des lésions mortelles) et avec des cases trop remplies, surchargées. On a des découpages un peu foireux et pas grand chose d'intéressant.
Le plus qui m'a fait décider de mettre la pire note, c'est la fin : le tome 2 se conclut de façon ultra-sérieuse, symbolisant la fin de l'insouciance de l'auteur (qui précise avoir voulu retracer l'ambiance de ses années d'études) et de l'Espagne, dévastée par les premières crises financières. Oui, l'auteur se paye le luxe de vouloir finir sur une note sérieuse et grave, alors que c'est un joyeux bordel depuis le début. Et ça, ça ne passe pas : on ne peut pas développer tout au long de la BD des propos allant dans l'idée de jeunes écervelées insouciantes qui font n'importe quoi pour finir, dans les 5 dernières pages, par montrer que ça peut dégénérer. Ça tombe comme un cheveu sur la soupe, et ça n'apporte rien à l'intrigue, si ce n'est un questionnement sur ce que l'auteur voulait dire. C'est dommage, parce que si l'auteur avait prit le temps de développer plus ça en filigrane (et il y avait largement matière à le faire, sur la drogue, la prostitution occasionnelle, les boulots de merde et les changements dans le pays) dès le début, j'aurais nettement plus apprécié la BD. Mais là c'est une fin qui apparait sans qu'on comprenne pourquoi, et qui ne sert à rien.
En gros, la BD se présente comme une BD de sexe sans intérêt, avec un final à l'encontre de tout ce qui s'est passé avant. On repassera, question intérêt.
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Cupidon
Cette série fait partie des lectures de ma jeunesse. Je la lisais par boulimie plus que par intérêt. Peu de reproches concernant le dessin de Malik, même si je lui préfère son trait plus réaliste (dans la veine d’Archie Cash). Mais Cauvin semblait manifestement peu inspiré dès le départ et cela ne s’est pas arrangé par la suite. La sauce aurait pu prendre avec une dimension plus tendre insufflée à la série (à l’image d’un Jojo). La redondance centrée sur les maladresses de cupidon (aussi doué à l’arc à flèche que moi) lasse bien vite. Je constate que toutes les séries humoristiques de Cauvin développées sur des gags en 3-4 planches ont un humour quasi inexistant. Décidément, les plus courtes sont toujours les meilleures … A l’heure actuelle, il y a bien d’autres séries jeunesses à lire avant celle-ci.
Pierre Tombal
Enfant déjà, Pierre Tombal m’ennuyait beaucoup plus qu’il ne me distrayait. Adulte, j’ai relu quelques albums et ce ressenti s’est largement amplifié. L’humour est redondant, et les gags tombent régulièrement à plat. Comme souvent chez Cauvin, on préfère la quantité (d’albums) à la qualité (d’écriture) et cette production scénaristique quasi-industrielle n’aide vraiment pas la série qui manque cruellement d’audace, d’originalité et d’effort d’évolution. Pierre Tombal semble tourner en rond depuis 30 ans. Si l’idée de faire une série d’humour autour de la mort était assez bonne, son traitement ne suit malheureusement pas. Graphiquement, Hardy ne relève pas vraiment le niveau. Je trouve les dessins assez grossiers, en plus de la colorisation assez ratée. Il y a tellement mieux en BD jeunesse. Inutile de s’égarer avec Pierre Tombal.
Annie Sullivan & Helen Keller
J'ai hésité avant me lancer dans cette lecture car ce dessin simpliste n'est vraiment pas ma tasse de thé. Mais fort de quelques contres exemples passés, j'ai sauté le pas car il m'est déjà arrivé d'avoir le même a priori négatif avant d'attaquer d'autres lectures, et de finir celles-ci en étant totalement conquis par le propos. Et ce fut tout particulièrement le cas quand le sujet traité est difficile. Ce qui est le cas ici. Ce qui aurait du être le cas ici. Mais là ça n'a pas fonctionné. Hellen est une enfant sourde et aveugle. Quelle galère ! Quelle vie peut avoir une gamine de 6 ans avec de tels handicaps ? C'est ce que je pensais découvrir ici à travers un récit touchant et je m'attendais, enfin j'espérais ressentir des émotions assez fortes. Hélas rien de tout ça. J'ai trouvé ça froid. Très froid. C'est très tourné sur l'éducation que lui donne sa préceptrice. Comment celle-ci lui apprend l'alphabet des signes, comment elle lui apprend des mots et enfin comment elles arrivent à communiquer ensemble. Et là où je m'attendais à un truc à faire chialer, j'ai lu un documentaire froid. Des gaufriers de 16 cases succèdent à d'autres gaufriers de 16 cases. Niveau palette de couleurs c'est basique et tristounet. Certes, dans certains enchaînements, le dessinateur arrive plutôt bien à nous faire passer les difficultés de compréhension et d'expression. Cette représentation du monde des aveugles est sans doute la chose la plus réussie de l'album. Mais c'est tout. Niveau émotion faudra repasser. La petite fille n'est pas attachante, la nounou encore moins. Les nombreux flash-back qui illustrent son enfance difficile et justifient son caractère "spécial" deviennent trop nombreux et lassants au fur et à mesure du récit. Malgré la dureté de la situation il n'y a aucun sentiment qui ressort de ce récit, c'est un comble. J'ai trouvé que ça manquait cruellement d'émotions et j'ai eu du mal à lire l'album jusqu'au bout.
Les Maîtres Cartographes
Malgré les mauvais avis du site sur Les Maîtres Cartographes, j’avais quand même envie de découvrir cette série. J’ai donc emprunté et lu les six tomes. Au début de ma lecture, j’ai été agréablement surpris par la saga. Certes, c’est bien sûr très loin d’être la BD de fantasy du siècle mais quelques bonnes idées (le complot sapientiste, l’univers urbain infini, la guilde de cartographes érudits), les personnages sympathiques et les dessins corrects m’ont un temps fait croire que la série méritait un tout petit peu mieux que les nombreuses critiques émises à son encontre. Puis, je suis arrivé aux deux derniers volumes et c’est là que le drame a surgi… pour je ne sais quelle raison, les deux auteurs ont littéralement « tué » leur bébé. L’histoire, jusque-là pas inintéressante, sombre dans le n’importe quoi. Arleston, peut être pris par d’autres projets, bâcle (le mot est faible) le dernier tiers de la série autant dans sa narration que dans son intrigue. Glaudel, sans doute dans un souci de solidarité artistique (je ne vois que ça) met alors avec zèle son trait au niveau de celui (pourtant indigne) du scénariste. Les dessins se transforment en bouillie informe, avec économie maximum des décors, perspective ratée et proportions fantaisistes des personnages, souvent parfaitement méconnaissables. Bref un niveau indigne d’une publication ! Je n’aime pas casser les auteurs mais là, ils le méritent. Le seul « mérite » des auteurs aura été de ne pas abandonner la série, comme ce fut si souvent le cas chez Soleil. Très, très (mais vraiment très) mauvais, Les Maîtres Cartographes est une série à oublier d’urgence.
La Mille et unième Nuit
Cette mille et unième nuit nous offre une relecture et une revisite d'un conte bien connu, celui de Shéhérazade. Ici elle conte nuit après nuit à son mari des histoires et légendes qui le tiennent en haleine d'un jour à l'autre. Cette partie introductive n'est pas très palpitante et n'offre pas vraiment un moment de voyage au lecteur. C'est poussif, la narration en voie off alourdit l'ensemble et plombe un peu le rythme. Il est difficile d'accrocher. La suite de l'histoire nous entraînera sur la route d'un roi lion et d'un vieil homme dont la femme et le fils ont été transformés en âne et en singe. On s'éloigne de l'histoire originale de Shéhérazade, mais cet autre pan de l'intrigue n'est guère plus palpitant que le début. Au final l'album m'est plutôt tombé des mains qu'autre chose, et j'ai peiné à avancer dans cette lecture. Le dessin sans fausse note, ne parvient pas à rehausser le faible intérêt de l'intrigue et ne m'a pas vraiment fait voyager au pays des mille et une nuits.
Jack Wolfgang
Je crois que c'est la première fois que je mets la note plus basse, mais je n'ai vraiment pas aimé. Lu 2 fois (pour être bien sûr) et revendu. C'est James Bond puissance 1000 au pays des anthropomorphes. Tout d'abord le personnage principal m'a paru imbuvable. Tout lui réussit, on n'a pas peur une seule fois qu'il se fasse ne serait-ce qu'une égratignure, il sait tout faire et mieux que tout le monde... Ensuite l'histoire : aucune saveur, c'est ultra-linéaire et sans surprise. Le seul avantage, c'est que c'est clos en 1 tome. Le contexte est balayé en 2 cases, tout comme la fin qui est une mauvaise scène de série B. Je n'ai même pas pu accrocher au dessin, qui est pourtant bon. Les animaux sont bien dessinés, le jeu des couleurs est intéressant, même si j'ai trouvé que le découpage ne le mettait pas en valeur.
Deux Hollandais à Naples
Je n'ai pas aimé pour plusieurs raisons. Je vais commencer par la forme. C'est une bd sur un tout petit format avec des cases très petites sur une trentaine de pages seulement. Si vous ajoutez une narration pesante et beaucoup de dialogues assommants, cela ne le fait pas. C'est ainsi et on ne peut que le regretter. A noter que j'aime la Hollande ainsi que Naples mais cette bd ne leur rend pas vraiment hommage. On part sur l'idée que le fameux peintre le Caravage n'est pas mort. Deux hollandais partent à la recherche de la vérité. On observera également un dessin qui a de l'attrait mais qui n'est pas bien mis en valeur sur un tel format.
Prézizidentielle
Je ne suis pas parvenu à terminer cet album. Je pense qu’il n’était tout simplement pas fait pour moi. Pourtant, j’aime beaucoup cette collection Sociorama et le concept de départ (suivre des enfants lors des élections en France) me semblait propice à nous offrir un album surréaliste entre la naïveté des enfants et le cynisme politique. Seulement, voilà, j’ai trouvé que ça tournait très vite en rond. Les enfants ressassent rapidement les mêmes réflexions et semblent se désintéresser profondément de ces élections (ce en quoi je ne peux pas leur donner tort). Le fait que le concept a d’abord été publié sous la forme d’un blog au jour le jour a peut-être joué un effet pervers, les auteurs n’ayant peut-être pas la possibilité de se rendre rapidement compte de la redondance des propos (un livre, on le lit intégralement en une ou deux heures – un blog on en lit deux pages par jour, voire moins). J’ai donc renoncé en cours de route, ne trouvant pas d’intérêt à cette lecture. Ce n’est pas pour moi, tout simplement. Et puis, c'est con à dire, mais je trouve ces gosses vraiment trop bruyants. J'avais juste envie de leur mettre une baffe en refermant brutalement ce livre. Mais je vous conseille tout de même et très chaleureusement de jeter plus qu’un œil à cette collection qui recèle de quelques perles qui, elles, valent le détour à mes yeux. Enfin, si vous êtes enseignant et que vous voulez parler de politique politicienne à vos élèves, et bien voilà ! Vous savez que l’album existe et vous pouvez y jeter un œil à l’occasion. Ce n'est pas parce que je n'aime pas que l'album n'est pas réalisé avec talent et sincérité.
Game of Crowns
Ça, pour moi, c’est l’exemple même de la fausse bonne idée ! Quand j’ai vu cet album dans la liste des prochaines publications de Casterman, je me suis dit que je ne devais pas le louper. Il me semblait que l’univers de Game of Thrones pouvait servir de support à une belle parodie et le nom de Lapuss’ en qualité de scénariste était du genre à me donner faim (oui, je l’aime bien et j’ai accroché à l’humour qu’il a développé sur d’autres séries). Mais voilà, à la lecture, j’ai méchamment déchanté. Les gags ne m’ont qu’exceptionnellement fait sourire (un seul m’a, en fait, vraiment plu). La mécanique du gag semble être toujours la même avec une surenchère dans le sexe et le sang. Et c’est peut-être là l’erreur. Rajouter du sexe et du sang à une série qui, par ailleurs, en déborde par tous les trous (si, si), ça ne sert pas à grand-chose, ça ne choque pas… et donc, pour moi, ça ne marche pas. Côté dessin, pas de grosse remarque à faire sinon qu’il faut bien connaître la série télé pour reconnaitre les personnages (parfois plus facilement identifiables grâce au contexte du gag qu’à leur représentation physique). Un gros échec à mes yeux. j'aurais pu mettre "bof" mais j'espérais tellement de cette série que je dois bien admettre qu'en vérité, et bien, je n'ai pas aimé.
Université X
Je réserve ce genre de notes aux BD qui vraiment m'ont déçu et qui en plus ne contiennent rien de bien en essence, et là c'est typiquement le cas : la BD se contente d'enchaîner les scènes de sexe (bien évidemment pas toujours consenties, pas très nettes non plus ...) avec de vagues prétextes de scénarios et de gags pas drôles. Le tout est servi par un dessin qui ne m'a pas plu, exagérant les proportions de tout (même si le genre se prête beaucoup aux proportions anatomiques exagérées, là c'est clair que ça ne rentre jamais sans provoquer des lésions mortelles) et avec des cases trop remplies, surchargées. On a des découpages un peu foireux et pas grand chose d'intéressant. Le plus qui m'a fait décider de mettre la pire note, c'est la fin : le tome 2 se conclut de façon ultra-sérieuse, symbolisant la fin de l'insouciance de l'auteur (qui précise avoir voulu retracer l'ambiance de ses années d'études) et de l'Espagne, dévastée par les premières crises financières. Oui, l'auteur se paye le luxe de vouloir finir sur une note sérieuse et grave, alors que c'est un joyeux bordel depuis le début. Et ça, ça ne passe pas : on ne peut pas développer tout au long de la BD des propos allant dans l'idée de jeunes écervelées insouciantes qui font n'importe quoi pour finir, dans les 5 dernières pages, par montrer que ça peut dégénérer. Ça tombe comme un cheveu sur la soupe, et ça n'apporte rien à l'intrigue, si ce n'est un questionnement sur ce que l'auteur voulait dire. C'est dommage, parce que si l'auteur avait prit le temps de développer plus ça en filigrane (et il y avait largement matière à le faire, sur la drogue, la prostitution occasionnelle, les boulots de merde et les changements dans le pays) dès le début, j'aurais nettement plus apprécié la BD. Mais là c'est une fin qui apparait sans qu'on comprenne pourquoi, et qui ne sert à rien. En gros, la BD se présente comme une BD de sexe sans intérêt, avec un final à l'encontre de tout ce qui s'est passé avant. On repassera, question intérêt.