Disons le clairement : ce n'est pas bon. Pas bon du tout. Et le problème vient conjointement du dessin et du scénario, qui sont tout les deux ... mauvais.
Je sais bien que je ne peux pas réellement critiquer le scénario, qui est une reprise d'un conte traditionnel chinois, mais bon ... je crois que non seulement je ne l'ai pas trouvé très bon, mais qu'en plus la façon dont l'auteur l'a mis en scène ne convient pas. Il a rajouté des touches humoristiques que je n'ai pas trouvé drôle et qui n'ajoutent strictement rien à l'ensemble.
Mais le gros point noir pour moi, c'est le dessin. Il n'exprime pas grand chose et je n'ai pas réussi à lui trouver des qualités. La colorisation est moche, les dessins sont mal proportionnés, les visages sont franchement laid et je n'arrive à ressentir ni l'idée d'une Chine ancienne ni l'atmosphère d'un conte.
Rien n'est vraiment bien fait, et la lecture est d'autant plus lourde (surtout quand les personnages renforcent leurs texte avec des attitudes exagérées mais qui sont mal mises en image). Les personnages sont plus agaçants que attachants, à commencer par le héros, et les dialogues sont truffés de phrases qui surprennent (dans le mauvais sens du terme, surtout lors d'utilisation de vulgarité totalement gratuitement).
C'est vraiment une BD qui n'a rien pour elle, et ce n'est pas le côté "conte chinois" qui ajoutera quelque chose. Vous pouvez allègrement passer votre chemin et aller vers d'autres histoires qui valent la peine.
(je précise que même le résumé de la couverture est faux, alliant une tentative de présentation d'un chef-d’œuvre avec une vulgarité gratuite ... Un comble)
Au risque de m'attirer les foudres de beaucoup de lecteurs, je dois avouer que je suis passé complètement à côté de ce pastiche de Valérian par Larcenet.
Pourtant amateur de Larcenet (mais je préfère nettement le Larcenet sombre comme dans Le Rapport de Brodeck ou des fabuleux Blast et Le Combat ordinaire ), j'aime beaucoup Les aventures rocambolesques de..., mais là rien.
Je n'ai pas du tout été transporté dans cette histoire où René-Valérian vit de nouvelles aventures inter-galactiques. Sinon les pérégrinations sur la planète Walawalla, la planète carcérale, m'ont laissé de marbre.
J'avoue n'avoir lu qu'un seul voire deux Valérian canal historique, mais je ne pense pas que le fait d'avoir lu ou non cette série ait un impact réel sur la lecture de cet album.
Seule la fin a trouvé grâce à mes yeux avec cette pirouette scénaristique bien trouvée.
Les influences de Dali au dessin et de Jung au scénario… un rêve ou un cauchemar, selon vos goûts. Pour moi, cette série a toujours étè un exemple de mauvais choix, kitch au dessin et couleurs horribles, histoires pas convanquaintes ou acceptables. Je detéste et c’est dommage car les deux auteurs ont étè capables de bien mieux.
Bon, là je suis peut-être un poil sévère sur ma note, mais je n'ai vraiment rien compris. Pas le moindre petit brin de scénario. Ajoutons à ça que le dessin ne m'a vraiment pas plu (alors que la couverture me tentait plus), et au final, on a une œuvre à laquelle je suis resté complètement imperméable.
Le problème, c'est qu'en plus je sens qu'il y a quelque chose derrière, mais je n'ai pas réussi à le trouver, et je n'ai pas envie de perdre du temps à le chercher. On passe à une autre lecture, et on laisse celle-ci dans la section des BD que je ne relirais pas.
C'est très curieux et nouveau pour moi, mais j'ai vraiment eu l'impression, avec cette BD, de passer outre un message.
La BD souffre d'un très très gros défaut au niveau du dessin, peu maitrisé, et qui n'arrive pas du tout à véhiculer quelque chose. C'est trop plat, et rentrer dans l'histoire n'est pas facile.
Niveau scénario, ça partait pourtant sur des bonnes bases et je pensais que je serais plus intéressé que ça, notamment parce que plusieurs autres BD abordaient le sujet des pays arabes et des contradictions qui y régnaient -ou y règnent encore- et m'avaient énormément intéressé.
Mais non ... Je n'ai pas réussi à m'intéresser à leur combats ni aux motivations des personnages. Je suis passé complètement outre, et je n'ai toujours pas compris pourquoi.
Je pense que les auteurs ont voulu faire une BD pour intéresser les gens aux sujets, mais ça manque de maitrise et du coup l'effet est plutôt inversé. Bref, une BD clairement dispensable. Dommage !
J'ai eu la chance de lire ces albums chez quelqu'un d'autre, mais mon dieu que c'est nul. Dans le genre, c'est même prodigieux de bêtise. On croirait que c'est Rantanplan qui en a fait les scénarios.
J'ai déjà du mal avec l'exploitation à outrance de personnages de séries célèbres, mais là c'est en plus servi par un dessin qui n'a pas l'expressivité de celui de Morris (il manque régulièrement de dynamisme ou de quelque chose de vivant), et surtout par des gags pas drôles et des scénarios bidons/déjà vus/inintéressants (options complémentaires, évidemment). Bref, de ceux que j'ai lus, il n'y avait vraiment rien à en tirer (et les albums de gags étaient encore pire, de ce que j'ai vu en librairie), et je n'ai vraiment aucune envie de retenter.
Parfois, il faut savoir laisser mourir des séries ou ne pas tenter vainement de refaire vivre des personnages. A oublier !
Je n’ai pas de projet professionnel se veut être une ode à l’anticonformisme en se lançant dans une analyse de la musique punk et grunge : tout le milieu que je n’apprécie pas trop. J’aime le commercial c’est-à-dire la musique compatible au plus grand nombre et qui fait danser la planète dans la joie et la bonne humeur dans une mélodie qui n’est pas une insulte aux oreilles. Il y a certes une critique de ce milieu hard rock qui possède ses propres codes mais qui s’enterre également dans ses propres contradictions en irrigant des dogmes sectaires.
Le dessin me fait penser aux fameuses têtes hideuses que dessine cet auteur italien du nom de Gipi que je n’arrive pas à vénérer. C’est typiquement underground à souhait et même assez souvent très vulgaire dans le vocabulaire employé. Par ailleurs, toutes ces réflexions m’ont paru assez soporifiques. Visiblement, cela appartient à une autre planète que la mienne ce que je respecte. Cependant, respecter ne veut pas dire aimer. Tout dans cette bd me rebute que cela soit le graphisme ou le scénario d’ailleurs inexistant. Il est vrai que ma note reflète le plaisir de lecture.
Je ne doute pas qu’une personne ayant partagé les mêmes expériences dans ce domaine particulier puisse trouver cette lecture assez intéressante. En ce qui me concerne, je n’ai rien trouvé.
Je suis souvent allergique à l’humour Fluide Glacial et Pépé malin ne relève vraiment, mais alors vraiment pas le niveau.
Je ne m’attarde pas sur la grande pauvreté graphique de la série, faiblesse peu importante dans ce genre d’ouvrage. Non c’est plutôt le contenu qui se révèle consternant. Les histoires sont quasiment identiques les unes aux autres, utilisant inlassablement les mêmes ressorts et la même construction narrative. L’humour est aussi vulgaire que pathétique ; les gags étant plus bêtes les uns que les autres. Je crois que c’est de loin la série d’humour la plus navrante que j’ai jamais lu.
Bref, il n’y a rien à voir… passez votre chemin.
D'un côté, je ne suis pas fan du tout du style graphique de Richard Corben. Et d'un autre côté, j'aime la plupart des nouvelles d'Edgar Poe mais la Chute de la Maison Usher est celle, parmi les plus célèbres, que je connais le moins bien. J'étais donc curieux de la redécouvrir en espérant qu'une adaptation en BD la rendrait claire et facilement assimilable. Et en même temps, j'espérais que malgré mes appréhensions, Corben saurait lui apporter une originalité et une personnalité graphique pour accentuer son impact à la lecture.
Mais ça n'a pas du tout marché pour moi.
Graphiquement, ça ne m'a pas plu. Le graphisme manque de finesse et est parfois assez illisible. Les effets de narration de l'auteur n'arrangent rien et parfois j'ai vraiment eu du mal à comprendre ce qu'il se passait.
Et comme l'histoire elle-même mélange le rêve, les hallucinations et la réalité, j'ai été perdu et je n'ai absolument pas accroché. J'ai trouvé l'histoire juste médiocre telle que racontée ici.
Puis viennent deux autres adaptations plus courtes.
Celle d'un poème visiblement, et franchement une suite d'images illustrant un poème un peu abscons, ça ne marche vraiment pas en BD pour moi.
Puis celle d'une histoire courte se terminant en queue de poisson et qui ne m'a pas plus convaincu.
Non vraiment, cet auteur n'est pas pour moi et cet album encore moins.
J'ai eu un mal fou à lire cette BD sans qu'elle me tombe des mains.
Elle a été publiée dans Circus en 1979 et il s'en dégage l'ambiance typique d'alors. Le décor est parisien, les personnages sont des hommes d'âge indéterminé vêtus à la mode de l'époque et nombreuses sont les affiches et autres marques de produits ancrant précisément le récit dans la fin des années 70. Et cela a plutôt mal vieilli.
Le dessin est très inégal. On sent une passion de la part de l'auteur pour les décors urbains et les véhicules en particulier. Les rues de Paris ne sont pas mal dessinés et les voitures et autres trains le sont encore mieux, même si les perspectives ne sont pas toujours parfaites. Par contre, le dessin des personnages est à la limite de l'amateurisme, ou plutôt à la limite du professionnalisme et sans réussir à l'atteindre, à vrai dire. Ils sont raides, dans des postures sans aucun naturel et leurs expressions faciales sont parfois risibles. A cela s'ajoutent des couleurs plutôt laides qui aplatissent encore plus le dessin.
Ce ne serait rien si le scénario était bon. Mais je l'ai trouvé illisible.
La mise en scène est ratée. Les dialogues sont mauvais, à la limite du ridicule. Il n'y a aucun rythme. On ne sait souvent pas qui est qui. Les personnages se ressemblent parfois beaucoup trop au point de les confondre. Pour ne rien arranger, ils sont quasiment tous véhiculés dans de petites voitures telles 2CV, 4L et autres Coccinelle Volkswagen qui se ressemblent elles aussi et ajoutent encore à la confusion. Et de manière générale, il m'a été impossible de rentrer dans ce récit qui m'a ennuyé dès les premières pages et où j'ai peiné pour aller jusqu'au bout et voir où l'auteur souhaitait nous emmener.
Un album trop amateur et sans aucune maîtrise même si on sent une passion sincère de son auteur.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Le Fils du marchand
Disons le clairement : ce n'est pas bon. Pas bon du tout. Et le problème vient conjointement du dessin et du scénario, qui sont tout les deux ... mauvais. Je sais bien que je ne peux pas réellement critiquer le scénario, qui est une reprise d'un conte traditionnel chinois, mais bon ... je crois que non seulement je ne l'ai pas trouvé très bon, mais qu'en plus la façon dont l'auteur l'a mis en scène ne convient pas. Il a rajouté des touches humoristiques que je n'ai pas trouvé drôle et qui n'ajoutent strictement rien à l'ensemble. Mais le gros point noir pour moi, c'est le dessin. Il n'exprime pas grand chose et je n'ai pas réussi à lui trouver des qualités. La colorisation est moche, les dessins sont mal proportionnés, les visages sont franchement laid et je n'arrive à ressentir ni l'idée d'une Chine ancienne ni l'atmosphère d'un conte. Rien n'est vraiment bien fait, et la lecture est d'autant plus lourde (surtout quand les personnages renforcent leurs texte avec des attitudes exagérées mais qui sont mal mises en image). Les personnages sont plus agaçants que attachants, à commencer par le héros, et les dialogues sont truffés de phrases qui surprennent (dans le mauvais sens du terme, surtout lors d'utilisation de vulgarité totalement gratuitement). C'est vraiment une BD qui n'a rien pour elle, et ce n'est pas le côté "conte chinois" qui ajoutera quelque chose. Vous pouvez allègrement passer votre chemin et aller vers d'autres histoires qui valent la peine. (je précise que même le résumé de la couverture est faux, alliant une tentative de présentation d'un chef-d’œuvre avec une vulgarité gratuite ... Un comble)
Valérian - L'Armure du Jakolass
Au risque de m'attirer les foudres de beaucoup de lecteurs, je dois avouer que je suis passé complètement à côté de ce pastiche de Valérian par Larcenet. Pourtant amateur de Larcenet (mais je préfère nettement le Larcenet sombre comme dans Le Rapport de Brodeck ou des fabuleux Blast et Le Combat ordinaire ), j'aime beaucoup Les aventures rocambolesques de..., mais là rien. Je n'ai pas du tout été transporté dans cette histoire où René-Valérian vit de nouvelles aventures inter-galactiques. Sinon les pérégrinations sur la planète Walawalla, la planète carcérale, m'ont laissé de marbre. J'avoue n'avoir lu qu'un seul voire deux Valérian canal historique, mais je ne pense pas que le fait d'avoir lu ou non cette série ait un impact réel sur la lecture de cet album. Seule la fin a trouvé grâce à mes yeux avec cette pirouette scénaristique bien trouvée.
Le Vagabond des Limbes
Les influences de Dali au dessin et de Jung au scénario… un rêve ou un cauchemar, selon vos goûts. Pour moi, cette série a toujours étè un exemple de mauvais choix, kitch au dessin et couleurs horribles, histoires pas convanquaintes ou acceptables. Je detéste et c’est dommage car les deux auteurs ont étè capables de bien mieux.
Le Terrain vague
Bon, là je suis peut-être un poil sévère sur ma note, mais je n'ai vraiment rien compris. Pas le moindre petit brin de scénario. Ajoutons à ça que le dessin ne m'a vraiment pas plu (alors que la couverture me tentait plus), et au final, on a une œuvre à laquelle je suis resté complètement imperméable. Le problème, c'est qu'en plus je sens qu'il y a quelque chose derrière, mais je n'ai pas réussi à le trouver, et je n'ai pas envie de perdre du temps à le chercher. On passe à une autre lecture, et on laisse celle-ci dans la section des BD que je ne relirais pas.
Bouclier humain
C'est très curieux et nouveau pour moi, mais j'ai vraiment eu l'impression, avec cette BD, de passer outre un message. La BD souffre d'un très très gros défaut au niveau du dessin, peu maitrisé, et qui n'arrive pas du tout à véhiculer quelque chose. C'est trop plat, et rentrer dans l'histoire n'est pas facile. Niveau scénario, ça partait pourtant sur des bonnes bases et je pensais que je serais plus intéressé que ça, notamment parce que plusieurs autres BD abordaient le sujet des pays arabes et des contradictions qui y régnaient -ou y règnent encore- et m'avaient énormément intéressé. Mais non ... Je n'ai pas réussi à m'intéresser à leur combats ni aux motivations des personnages. Je suis passé complètement outre, et je n'ai toujours pas compris pourquoi. Je pense que les auteurs ont voulu faire une BD pour intéresser les gens aux sujets, mais ça manque de maitrise et du coup l'effet est plutôt inversé. Bref, une BD clairement dispensable. Dommage !
Rantanplan
J'ai eu la chance de lire ces albums chez quelqu'un d'autre, mais mon dieu que c'est nul. Dans le genre, c'est même prodigieux de bêtise. On croirait que c'est Rantanplan qui en a fait les scénarios. J'ai déjà du mal avec l'exploitation à outrance de personnages de séries célèbres, mais là c'est en plus servi par un dessin qui n'a pas l'expressivité de celui de Morris (il manque régulièrement de dynamisme ou de quelque chose de vivant), et surtout par des gags pas drôles et des scénarios bidons/déjà vus/inintéressants (options complémentaires, évidemment). Bref, de ceux que j'ai lus, il n'y avait vraiment rien à en tirer (et les albums de gags étaient encore pire, de ce que j'ai vu en librairie), et je n'ai vraiment aucune envie de retenter. Parfois, il faut savoir laisser mourir des séries ou ne pas tenter vainement de refaire vivre des personnages. A oublier !
Je n'ai pas de projet professionnel
Je n’ai pas de projet professionnel se veut être une ode à l’anticonformisme en se lançant dans une analyse de la musique punk et grunge : tout le milieu que je n’apprécie pas trop. J’aime le commercial c’est-à-dire la musique compatible au plus grand nombre et qui fait danser la planète dans la joie et la bonne humeur dans une mélodie qui n’est pas une insulte aux oreilles. Il y a certes une critique de ce milieu hard rock qui possède ses propres codes mais qui s’enterre également dans ses propres contradictions en irrigant des dogmes sectaires. Le dessin me fait penser aux fameuses têtes hideuses que dessine cet auteur italien du nom de Gipi que je n’arrive pas à vénérer. C’est typiquement underground à souhait et même assez souvent très vulgaire dans le vocabulaire employé. Par ailleurs, toutes ces réflexions m’ont paru assez soporifiques. Visiblement, cela appartient à une autre planète que la mienne ce que je respecte. Cependant, respecter ne veut pas dire aimer. Tout dans cette bd me rebute que cela soit le graphisme ou le scénario d’ailleurs inexistant. Il est vrai que ma note reflète le plaisir de lecture. Je ne doute pas qu’une personne ayant partagé les mêmes expériences dans ce domaine particulier puisse trouver cette lecture assez intéressante. En ce qui me concerne, je n’ai rien trouvé.
Pépé Malin
Je suis souvent allergique à l’humour Fluide Glacial et Pépé malin ne relève vraiment, mais alors vraiment pas le niveau. Je ne m’attarde pas sur la grande pauvreté graphique de la série, faiblesse peu importante dans ce genre d’ouvrage. Non c’est plutôt le contenu qui se révèle consternant. Les histoires sont quasiment identiques les unes aux autres, utilisant inlassablement les mêmes ressorts et la même construction narrative. L’humour est aussi vulgaire que pathétique ; les gags étant plus bêtes les uns que les autres. Je crois que c’est de loin la série d’humour la plus navrante que j’ai jamais lu. Bref, il n’y a rien à voir… passez votre chemin.
La Chute de la Maison Usher (Corben)
D'un côté, je ne suis pas fan du tout du style graphique de Richard Corben. Et d'un autre côté, j'aime la plupart des nouvelles d'Edgar Poe mais la Chute de la Maison Usher est celle, parmi les plus célèbres, que je connais le moins bien. J'étais donc curieux de la redécouvrir en espérant qu'une adaptation en BD la rendrait claire et facilement assimilable. Et en même temps, j'espérais que malgré mes appréhensions, Corben saurait lui apporter une originalité et une personnalité graphique pour accentuer son impact à la lecture. Mais ça n'a pas du tout marché pour moi. Graphiquement, ça ne m'a pas plu. Le graphisme manque de finesse et est parfois assez illisible. Les effets de narration de l'auteur n'arrangent rien et parfois j'ai vraiment eu du mal à comprendre ce qu'il se passait. Et comme l'histoire elle-même mélange le rêve, les hallucinations et la réalité, j'ai été perdu et je n'ai absolument pas accroché. J'ai trouvé l'histoire juste médiocre telle que racontée ici. Puis viennent deux autres adaptations plus courtes. Celle d'un poème visiblement, et franchement une suite d'images illustrant un poème un peu abscons, ça ne marche vraiment pas en BD pour moi. Puis celle d'une histoire courte se terminant en queue de poisson et qui ne m'a pas plus convaincu. Non vraiment, cet auteur n'est pas pour moi et cet album encore moins.
Voyage au bout de la ville
J'ai eu un mal fou à lire cette BD sans qu'elle me tombe des mains. Elle a été publiée dans Circus en 1979 et il s'en dégage l'ambiance typique d'alors. Le décor est parisien, les personnages sont des hommes d'âge indéterminé vêtus à la mode de l'époque et nombreuses sont les affiches et autres marques de produits ancrant précisément le récit dans la fin des années 70. Et cela a plutôt mal vieilli. Le dessin est très inégal. On sent une passion de la part de l'auteur pour les décors urbains et les véhicules en particulier. Les rues de Paris ne sont pas mal dessinés et les voitures et autres trains le sont encore mieux, même si les perspectives ne sont pas toujours parfaites. Par contre, le dessin des personnages est à la limite de l'amateurisme, ou plutôt à la limite du professionnalisme et sans réussir à l'atteindre, à vrai dire. Ils sont raides, dans des postures sans aucun naturel et leurs expressions faciales sont parfois risibles. A cela s'ajoutent des couleurs plutôt laides qui aplatissent encore plus le dessin. Ce ne serait rien si le scénario était bon. Mais je l'ai trouvé illisible. La mise en scène est ratée. Les dialogues sont mauvais, à la limite du ridicule. Il n'y a aucun rythme. On ne sait souvent pas qui est qui. Les personnages se ressemblent parfois beaucoup trop au point de les confondre. Pour ne rien arranger, ils sont quasiment tous véhiculés dans de petites voitures telles 2CV, 4L et autres Coccinelle Volkswagen qui se ressemblent elles aussi et ajoutent encore à la confusion. Et de manière générale, il m'a été impossible de rentrer dans ce récit qui m'a ennuyé dès les premières pages et où j'ai peiné pour aller jusqu'au bout et voir où l'auteur souhaitait nous emmener. Un album trop amateur et sans aucune maîtrise même si on sent une passion sincère de son auteur.