Je n'ai pas aimé et je n'ai pas accroché du tout. Il faut dire que ces 7 histoires sont reliées par une narration plombante qui raconte des choses sans intérêt en ce qui me concerne. Le procédé de cette pensée intérieure se décline au fil de ces petits chapitres. Il y a une certaine noirceur qui alourdit un peu plus le propos.
On croise des personnages assez sordides qui végètent un peu dans leur marre sans vouloir porter un quelconque jugement hâtif. Les lecteurs les plus assidus seront récompensés au final car ces séries se rejoignent comme pour une chorale administrant une dernière partition. Pour moi, cela a été trop déstabilisant avec un graphisme qui ne m'a guère séduit.
Mon dieu que c'est mauvais... Le dessin n'est pas *tout à fait* hideux mais les personnages ont des poses figées, pas naturelles du tout, exposent inutilement à voix haute ce qu'ils sont en train de faire, l'intrigue ne va nulle part...
On sent bien que ça part d'un bon sentiment, mais j'ai vraiment eu du mal à finir l'album tellement il me tombait des mains
Voilà. Il en faut bien des 1 étoile de temps en temps. Cela reflète mon plaisir de lecture. Certes, on pourrait regarder sur le graphisme ou d’autres qualités plus techniques. Mais bon, cela ne me suffit pas d’autant que je n’ai pas trouvé le tout très top.
Cette collection consacrée aux œuvres de Stefan Wul avait pourtant bien commencé avec des titres comme Niourk, La Peur Géante ou encore Oms en série. Ce romancier, chirurgien-dentiste de profession, s’était fait connaître en publiant 11 romans entre 1956 et 1959 puis plus rien. Odyssée sous contrôle est son avant-dernière œuvre. Elle souffre pour moi d’un total manque de visibilité avec ce mélange polar et science-fiction.
Encore une fois, on peut se laisser séduire par le climat et l’atmosphère de son œuvre plutôt visionnaire pour l’époque. Mais après, cela ne suffit pas. Il faut encore une intrigue qui tienne la route. Cela ne sera pas le cas avec ce titre qui se perd dans les méandres du vide intersidéral. Certes, l’intrigue se dévoilera à la toute fin mais c’est déjà trop tard car le lecteur s'est perdu dans l'espace (Lost in Space) depuis longtemps.
Son plus grand succès restera Niourk avec l’adaptation au cinéma de La planète sauvage. Le reste n’est que raclure de fond de tiroir réservé aux inconditionnels.
Un immonde viol d'une série mythique, voilà ce qu'est cette comédie de Dragon Ball Super...
L'histoire est totalement incohérente, les nouveaux personnages charismatiques comme des poux malades bref, c'est raté.
On dirait un scénario imaginé par un fan. Et encore, j'ai lu de meilleurs mangas de fans que ça.
Les personnages ne ressemblent pas vraiment aux originaux...
Au moins les dessins sont à peu près corrects, contrairement à ceux de l'adaptation anime, catastrophiques.
A éviter comme la peste, et pourtant je suis un très gros fan de Dragon Ball.
Qu’est-ce que j’ai pu en lire en moins de deux ans des mangas totalement insipides ! Parfois, je me demande si ce n’est pas parce que c’est destiné à un public assez particulier en l’occurrence de jeunes filles en mal d’un Prince charmant. Pourtant, j’ai adoré le dernier Cendrillon ou encore 50 nuances plus sombres. Sic. Je me dis que j’aurais pu aimer mais que ce n’est pas conforme à ce qu’un public plus élargi peut en attendre. Je suis plutôt bon lecteur et même pour des romances lycéennes s’il le faut.
On retrouve une intrigue assez brouillonne avec des personnages papillonnant au gré de situations pour le moins assez banales mais toutefois plongés dans un bavardage de bas étage assez incessant. Certes, le dessin est plutôt soigné mais il manque l’essentiel à savoir une intrigue qui nous tient en haleine. Bref, je n’ai absolument pas été convaincu et on ne sait pas où l’auteur souhaite véritablement en venir.:?)
Publié pour la première fois en 1941, La résistible ascension d’Arturo Ui est une pièce de Bertolt Brecht de 17 scènes. L’auteur transpose la situation allemande des années 30 à Chicago. Arturo c’est Hitler. On y rencontre les personnages qui ressemblent à Goebbels, Göring, Von Hindenbourg ou Röhm. Chicago c’est l’Allemagne.
Ainsi Ui est dans une résistible ascension, c’est à dire qu’elle aurait pu être évitée. Les aides sont nombreuses, lui restant dans un premier temps dans l’ombre, puis arrive au pouvoir et écarte ses opposants. On connait malheureusement la suite...
Pour autant, cette adaptation en bd n'est guère convaincante à la lecture sans aucun parti pris. Même le dessin m'a paru totalement statique. Cela discute souvent et on n'a pas très envie d'écouter. Il manque une mise en scène et une certaine magie qui fait que cela puisse prendre vie.
A l’ouest de Tokyo est un récit plutôt contemplatif, sous forme de petites scènes du quotidien d’un couple de trentenaires Japonais. Ils mènent une vie parfaitement ordinaire mais cette situation s’impose à eux, et en spectateurs de leur vie, ils se posent des questions sur leur couple, leur existence et leur futur.
Je vais être direct : je me suis profondément ennuyé du début à la fin de ce manga. Les scènes les plus banales s’enchainent sans transition, ni rythme avec un ton triste et mélancolique. C’est très long même si on finit par comprendre le mal-être persistant des deux personnages, qui englués dans leur vie, n’arrivent plus à évoluer.
L’histoire est incroyablement monotone, d’autant que la narration hachée, voire chaotique, les dialogues plats au possible et la pauvreté du dessin n’aident vraiment pas à la fluidité de la lecture de ce laborieux récit.
A éviter !
Encore une série dont je n'arrive pas à comprendre l'engouement et cette flopée d'étoiles.
J'ai vraiment beaucoup de mal avec Andreas, il bâtit ici un univers trop complexe pour moi, trop mystérieux, trop abscons, trop déconcertant, trop déroutant et trop étrange pour que j'accroche, même si la Bd n'est pas aussi hermétique que Rork. Mais cette ambiance zarb qui ne ressemble à rien de connu, ce monde qui oscille sans cesse entre rêve et cauchemar, il m'est impossible de rentrer dedans. A ce moment là, je préfère carrément la science-fiction spatiale où je peux identifier des trucs, même si cet univers ne me met pas à l'aise, mais là je n'ai aucun repère, c'est une SF atypique sans technologie à outrance, ça fait drôle...
A cela s'ajoutent d'autres éléments qui me rebutent : les personnages sont inintéressants et antipathiques, on ne peut pas s'attacher à des gens comme ça, ils me laissent totalement indifférent. Ensuite, la lecture est poussive, c'est lent, on avance péniblement et rapidement j'étais gagné par l'ennui, d'autant plus que je ne comprenais pas grand chose, déjà au bout de 3 tomes j'en avais marre... j'ai continué en me faisant violence et m'obligeant à finir au moins un cycle, puis j'ai survolé plusieurs autres tomes, qui de plus en plus sont gagnés par des dialogues envahissants, mais je n'ai rien trouvé d'intéressant pour me faire changer d'avis. 18 tomes, c'est vraiment trop.
Quant au dessin, j'ai aussi du mal, je ne le trouve pas hideux, il y a bien pire, mais il n'est pas joli, les têtes des personnages ont l'air comme aplaties, c'est une sensation bizarre, les silhouettes sont longilignes et assez disgracieuses, bref je n'aime pas. Le seul truc que je trouve pas mal dans cette Bd, c'est le découpage hardi et l'organisation élaborée des planches qui sont d'une certaine richesse formelle. Mais l'étrangeté de cet univers n'est vraiment pas pour moi.
Je tiens préalablement à faire une mise au point après des remarques assez acerbes qu’on m’a faite et tout en ne visant personne en particulier. Pourquoi mettre qu’une seule étoile à une œuvre alors que l’auteur a mis tant d’effort avec son éditeur qui y croit dur comme fer ? Pourquoi critiquer quand on peut s’abstenir de le faire ? Est-ce par pur plaisir que je décerne une seule et malheureuse étoile ? Certainement pas !!!
J’ai fais le choix de lire et de découvrir tout ce qui passe à ma portée. Dans cette multitude de titres de bd, il y a malheureusement un certain nombre de daubes que je placarde au pilori. Du coup, quand je mets 4 étoiles, ce n’est pas par complaisance. Le site est là pour conseiller les autres lecteurs afin de distinguer le grain de l’ivraie. Il n’y a pas que de bons chanteurs ou de bons joueurs de tennis. Il n’y a pas que de la bonne nourriture ou de bons films. Nous ne sommes pas dans le monde des bisounours où tout va pour le mieux. Ce n’est point de la sévérité de ma part mais le reflet d’une certaine réalité. Certes, on peut choisir de ne montrer que les bonnes choses mais ce n’est pas ma démarche et il faut le respecter dans le cadre de la liberté d’expression. Bref, c’est un droit que de critiquer. Cela permet accessoirement de faire avancer les choses pour peu qu’on soit réceptif.
Ceci dit, cette bd est mauvaise à mon sens sur tous les plans. Un dessin qui est plutôt peu soigné à l’aspect et qui ne renferme aucune âme malgré la poésie voulue. Le scénario est plat et le sujet n’a aucune intensité. Cela manque sérieusement de structure et même de cohérence. On atteint presque les limites d’un certain amateurisme. Bref, une œuvre qui perd tout son intérêt à la lecture lourde et indigeste. On ne sera même pas diverti. C’est même, osons le dire, assez insupportable à suivre et presque illisible.
Un bilan assez décevant pour un naufrage artistique global. A moins d’être sadomaso tendance 50 nuances ce qui est certes louable, il faudra beaucoup de bonne volonté ou de mauvaise foi (au choix).
Voilà une série dont je n’avais jamais entendu parler (allez savoir pourquoi…), et que j’ai empruntée en médiathèque, « pour voir ».
Bon, ben j’ai vu, et c’est mauvais !!!
Le dessin est franchement très moyen, la colorisation fait plus que son âge.
Mais c’est surtout l’histoire qui est pitoyable. Rien n’est à sauver. Nulle en elle-même, elle est en plus plombée par une narration lourde, maladroite. Dès le départ, la page de présentation des personnages principaux (qui singe maladroitement celle d’Astérix), avec comme tête de gondole un personnage de bellâtre ressemblant au Belloy d'Uderzo, au lieu de se contenter de situer quelques traits de caractère, livre carrément toute l’intrigue (qui va donc donner dans la redondance), en ôtant toute espèce de mystère, de surprise, à une histoire qui en manque passablement.
Les auteurs cherchaient visiblement à surfer sur le succès – commercial – de Lanfeust (dont les deux personnages principaux apparaissent en première page du tome 1), sans trop s’embêter à écrire une histoire convaincante. Le scénariste a changé d'un album à l'autre, sans que cela sauve cette série dispensable.
C’est donc bâclé, mauvais, et globalement sans intérêt. Le deuxième album prétend clore un cycle, mais la série a visiblement été abandonnée. Il est vrai qu’on est là dans l’une des plus mauvaises séries produites par Soleil dans sa période de n’importe quoi.
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Chronique(s) de nulle part
Je n'ai pas aimé et je n'ai pas accroché du tout. Il faut dire que ces 7 histoires sont reliées par une narration plombante qui raconte des choses sans intérêt en ce qui me concerne. Le procédé de cette pensée intérieure se décline au fil de ces petits chapitres. Il y a une certaine noirceur qui alourdit un peu plus le propos. On croise des personnages assez sordides qui végètent un peu dans leur marre sans vouloir porter un quelconque jugement hâtif. Les lecteurs les plus assidus seront récompensés au final car ces séries se rejoignent comme pour une chorale administrant une dernière partition. Pour moi, cela a été trop déstabilisant avec un graphisme qui ne m'a guère séduit.
La Voyageuse de petite ceinture
Mon dieu que c'est mauvais... Le dessin n'est pas *tout à fait* hideux mais les personnages ont des poses figées, pas naturelles du tout, exposent inutilement à voix haute ce qu'ils sont en train de faire, l'intrigue ne va nulle part... On sent bien que ça part d'un bon sentiment, mais j'ai vraiment eu du mal à finir l'album tellement il me tombait des mains
Odyssée sous contrôle
Voilà. Il en faut bien des 1 étoile de temps en temps. Cela reflète mon plaisir de lecture. Certes, on pourrait regarder sur le graphisme ou d’autres qualités plus techniques. Mais bon, cela ne me suffit pas d’autant que je n’ai pas trouvé le tout très top. Cette collection consacrée aux œuvres de Stefan Wul avait pourtant bien commencé avec des titres comme Niourk, La Peur Géante ou encore Oms en série. Ce romancier, chirurgien-dentiste de profession, s’était fait connaître en publiant 11 romans entre 1956 et 1959 puis plus rien. Odyssée sous contrôle est son avant-dernière œuvre. Elle souffre pour moi d’un total manque de visibilité avec ce mélange polar et science-fiction. Encore une fois, on peut se laisser séduire par le climat et l’atmosphère de son œuvre plutôt visionnaire pour l’époque. Mais après, cela ne suffit pas. Il faut encore une intrigue qui tienne la route. Cela ne sera pas le cas avec ce titre qui se perd dans les méandres du vide intersidéral. Certes, l’intrigue se dévoilera à la toute fin mais c’est déjà trop tard car le lecteur s'est perdu dans l'espace (Lost in Space) depuis longtemps. Son plus grand succès restera Niourk avec l’adaptation au cinéma de La planète sauvage. Le reste n’est que raclure de fond de tiroir réservé aux inconditionnels.
Dragon Ball Super
Un immonde viol d'une série mythique, voilà ce qu'est cette comédie de Dragon Ball Super... L'histoire est totalement incohérente, les nouveaux personnages charismatiques comme des poux malades bref, c'est raté. On dirait un scénario imaginé par un fan. Et encore, j'ai lu de meilleurs mangas de fans que ça. Les personnages ne ressemblent pas vraiment aux originaux... Au moins les dessins sont à peu près corrects, contrairement à ceux de l'adaptation anime, catastrophiques. A éviter comme la peste, et pourtant je suis un très gros fan de Dragon Ball.
Moving Forward
Qu’est-ce que j’ai pu en lire en moins de deux ans des mangas totalement insipides ! Parfois, je me demande si ce n’est pas parce que c’est destiné à un public assez particulier en l’occurrence de jeunes filles en mal d’un Prince charmant. Pourtant, j’ai adoré le dernier Cendrillon ou encore 50 nuances plus sombres. Sic. Je me dis que j’aurais pu aimer mais que ce n’est pas conforme à ce qu’un public plus élargi peut en attendre. Je suis plutôt bon lecteur et même pour des romances lycéennes s’il le faut. On retrouve une intrigue assez brouillonne avec des personnages papillonnant au gré de situations pour le moins assez banales mais toutefois plongés dans un bavardage de bas étage assez incessant. Certes, le dessin est plutôt soigné mais il manque l’essentiel à savoir une intrigue qui nous tient en haleine. Bref, je n’ai absolument pas été convaincu et on ne sait pas où l’auteur souhaite véritablement en venir.:?)
La Résistible Ascension d'Arturo Ui
Publié pour la première fois en 1941, La résistible ascension d’Arturo Ui est une pièce de Bertolt Brecht de 17 scènes. L’auteur transpose la situation allemande des années 30 à Chicago. Arturo c’est Hitler. On y rencontre les personnages qui ressemblent à Goebbels, Göring, Von Hindenbourg ou Röhm. Chicago c’est l’Allemagne. Ainsi Ui est dans une résistible ascension, c’est à dire qu’elle aurait pu être évitée. Les aides sont nombreuses, lui restant dans un premier temps dans l’ombre, puis arrive au pouvoir et écarte ses opposants. On connait malheureusement la suite... Pour autant, cette adaptation en bd n'est guère convaincante à la lecture sans aucun parti pris. Même le dessin m'a paru totalement statique. Cela discute souvent et on n'a pas très envie d'écouter. Il manque une mise en scène et une certaine magie qui fait que cela puisse prendre vie.
A l'ouest de Tokyo
A l’ouest de Tokyo est un récit plutôt contemplatif, sous forme de petites scènes du quotidien d’un couple de trentenaires Japonais. Ils mènent une vie parfaitement ordinaire mais cette situation s’impose à eux, et en spectateurs de leur vie, ils se posent des questions sur leur couple, leur existence et leur futur. Je vais être direct : je me suis profondément ennuyé du début à la fin de ce manga. Les scènes les plus banales s’enchainent sans transition, ni rythme avec un ton triste et mélancolique. C’est très long même si on finit par comprendre le mal-être persistant des deux personnages, qui englués dans leur vie, n’arrivent plus à évoluer. L’histoire est incroyablement monotone, d’autant que la narration hachée, voire chaotique, les dialogues plats au possible et la pauvreté du dessin n’aident vraiment pas à la fluidité de la lecture de ce laborieux récit. A éviter !
Arq
Encore une série dont je n'arrive pas à comprendre l'engouement et cette flopée d'étoiles. J'ai vraiment beaucoup de mal avec Andreas, il bâtit ici un univers trop complexe pour moi, trop mystérieux, trop abscons, trop déconcertant, trop déroutant et trop étrange pour que j'accroche, même si la Bd n'est pas aussi hermétique que Rork. Mais cette ambiance zarb qui ne ressemble à rien de connu, ce monde qui oscille sans cesse entre rêve et cauchemar, il m'est impossible de rentrer dedans. A ce moment là, je préfère carrément la science-fiction spatiale où je peux identifier des trucs, même si cet univers ne me met pas à l'aise, mais là je n'ai aucun repère, c'est une SF atypique sans technologie à outrance, ça fait drôle... A cela s'ajoutent d'autres éléments qui me rebutent : les personnages sont inintéressants et antipathiques, on ne peut pas s'attacher à des gens comme ça, ils me laissent totalement indifférent. Ensuite, la lecture est poussive, c'est lent, on avance péniblement et rapidement j'étais gagné par l'ennui, d'autant plus que je ne comprenais pas grand chose, déjà au bout de 3 tomes j'en avais marre... j'ai continué en me faisant violence et m'obligeant à finir au moins un cycle, puis j'ai survolé plusieurs autres tomes, qui de plus en plus sont gagnés par des dialogues envahissants, mais je n'ai rien trouvé d'intéressant pour me faire changer d'avis. 18 tomes, c'est vraiment trop. Quant au dessin, j'ai aussi du mal, je ne le trouve pas hideux, il y a bien pire, mais il n'est pas joli, les têtes des personnages ont l'air comme aplaties, c'est une sensation bizarre, les silhouettes sont longilignes et assez disgracieuses, bref je n'aime pas. Le seul truc que je trouve pas mal dans cette Bd, c'est le découpage hardi et l'organisation élaborée des planches qui sont d'une certaine richesse formelle. Mais l'étrangeté de cet univers n'est vraiment pas pour moi.
Chroniques d'Iblard
Je tiens préalablement à faire une mise au point après des remarques assez acerbes qu’on m’a faite et tout en ne visant personne en particulier. Pourquoi mettre qu’une seule étoile à une œuvre alors que l’auteur a mis tant d’effort avec son éditeur qui y croit dur comme fer ? Pourquoi critiquer quand on peut s’abstenir de le faire ? Est-ce par pur plaisir que je décerne une seule et malheureuse étoile ? Certainement pas !!! J’ai fais le choix de lire et de découvrir tout ce qui passe à ma portée. Dans cette multitude de titres de bd, il y a malheureusement un certain nombre de daubes que je placarde au pilori. Du coup, quand je mets 4 étoiles, ce n’est pas par complaisance. Le site est là pour conseiller les autres lecteurs afin de distinguer le grain de l’ivraie. Il n’y a pas que de bons chanteurs ou de bons joueurs de tennis. Il n’y a pas que de la bonne nourriture ou de bons films. Nous ne sommes pas dans le monde des bisounours où tout va pour le mieux. Ce n’est point de la sévérité de ma part mais le reflet d’une certaine réalité. Certes, on peut choisir de ne montrer que les bonnes choses mais ce n’est pas ma démarche et il faut le respecter dans le cadre de la liberté d’expression. Bref, c’est un droit que de critiquer. Cela permet accessoirement de faire avancer les choses pour peu qu’on soit réceptif. Ceci dit, cette bd est mauvaise à mon sens sur tous les plans. Un dessin qui est plutôt peu soigné à l’aspect et qui ne renferme aucune âme malgré la poésie voulue. Le scénario est plat et le sujet n’a aucune intensité. Cela manque sérieusement de structure et même de cohérence. On atteint presque les limites d’un certain amateurisme. Bref, une œuvre qui perd tout son intérêt à la lecture lourde et indigeste. On ne sera même pas diverti. C’est même, osons le dire, assez insupportable à suivre et presque illisible. Un bilan assez décevant pour un naufrage artistique global. A moins d’être sadomaso tendance 50 nuances ce qui est certes louable, il faudra beaucoup de bonne volonté ou de mauvaise foi (au choix).
Argyll de Maracande
Voilà une série dont je n’avais jamais entendu parler (allez savoir pourquoi…), et que j’ai empruntée en médiathèque, « pour voir ». Bon, ben j’ai vu, et c’est mauvais !!! Le dessin est franchement très moyen, la colorisation fait plus que son âge. Mais c’est surtout l’histoire qui est pitoyable. Rien n’est à sauver. Nulle en elle-même, elle est en plus plombée par une narration lourde, maladroite. Dès le départ, la page de présentation des personnages principaux (qui singe maladroitement celle d’Astérix), avec comme tête de gondole un personnage de bellâtre ressemblant au Belloy d'Uderzo, au lieu de se contenter de situer quelques traits de caractère, livre carrément toute l’intrigue (qui va donc donner dans la redondance), en ôtant toute espèce de mystère, de surprise, à une histoire qui en manque passablement. Les auteurs cherchaient visiblement à surfer sur le succès – commercial – de Lanfeust (dont les deux personnages principaux apparaissent en première page du tome 1), sans trop s’embêter à écrire une histoire convaincante. Le scénariste a changé d'un album à l'autre, sans que cela sauve cette série dispensable. C’est donc bâclé, mauvais, et globalement sans intérêt. Le deuxième album prétend clore un cycle, mais la série a visiblement été abandonnée. Il est vrai qu’on est là dans l’une des plus mauvaises séries produites par Soleil dans sa période de n’importe quoi.