Je n'arrive pas à comprendre comment un scénariste comme Runberg qui a crée des séries comme Reconquêtes ou Orbital a pu se lancer dans un tel sujet. C'est un thème risqué qui aurait pu déraper beaucoup plus et sombrer dans le scabreux et dans l'ignoble, mais en l'état, c'est déjà bien assez pour moi, ce récit n'est pas recevable, je ne peux m'intéresser à de tels personnages aussi répugnants, à ces mentalités aussi atroces et à ces festins orgiaques et anthropophages.
De plus, le début est long à démarrer avec tous ces lieux et ces personnages à présenter, puis ça continue en chasses du comte Zaroff dans un ton très violent, comme pour donner un coup de fouet après une telle langueur, et le dessin est spécial, on dirait que c'est à peine appliqué, juste pas tout à fait fini, enfin bref, peut-être que sur une autre Bd ça passerait, mais là ça ne me branche pas du tout, et le sujet est à vomir.
Elle a morflé la "belle" Emmanuelle, parce qu'en fait concentrons nous sur la BD de monsieur Crepax. Putain qu'il a vieilli ce dessin, c'est limite hideux. Ouais, OK, il y a quelques fulgurances dans l'éclatement des cases, des dessins "dédoublés" mais au final ce qui sans doute se voulait être un album qui donne quelques chaleurs aux ados boutonneux se révèle en fin de compte d'une indigence crasse, qui ne doit faire baver que quelques psychopathes au fond de leurs cellules capitonnées, encore qu'avec un coup de Lexomil ou de Risperdal, la bistouquette ramollisse un gros brin.
Bref, au même titre que nos 50 nuances de gris actuelles, Emmanuelle fut un must dans les années 70 mais dans ces années là, d'autres choses, d'un autre ordre valaient bien plus d’intérêt. Crepax n'est pas Serpieri pour ce qui est des corps de femmes, donc dessin très moyen, scénario inspiré de Madame Arsan un peu pitoyable, la demi érection évoquée par le sieur Agecanonix ne m'a personnellement pas effleuré une seconde.
Je sens que je ne vais pas me faire que des amis. Mais bon, je me lance avec la sincérité qui me caractérise dans mes propos quand je donne mon avis. Ce rapport contre la torture qu’a pratiquée l’administration Bush suite aux attentats du WTC de 2001, c'est une bonne chose qu’il soit rendu public. Cependant, on ne nous montre pas ce qui a conduit une équipe d’hommes politiques et des renseignements des services secrets à prendre ce type de décision extrême. Après tout, les terroristes ne font pas dans la dentelle et il faut bien les arrêter pour protéger la population d’un éventuel carnage. Si on avait fait un sondage après les attentats que cela soit à New-York, à Paris ou à Nice, un certain nombre de personnes, voire la majorité, aurait opté pour la pratique de la torture face à cette menace.
J’avoue aisément ne pas avoir eu de pitié ou la moindre compassion face à la mort de ces hommes torturés au regard de ce qu’ils ont fait ou aidé à faire. Pourtant, je suis contre la torture et pour le respect du droit des prisonniers. Un État qui va dans cette direction devient inhumain à l’image des terroristes. Vous n’aurez pas ma haine est un discours qui me va bien. Cependant, des gens ne partagent pas cet avis et il faut bien les entendre également ainsi que leurs arguments. Or, ce rapport est à charge contre la méchante administration Bush. On se demande pourquoi le charismatique Président Obama n’a pas fermé Guantánamo comme il avait promis avant son accession au pouvoir. La réalité nous rattrape souvent.
J’ai eu l’impression également que ce rapport plaçait les États-Unis au même rang que la Syrie, l’Iran, la Russie, la Turquie, l’Arabie Saoudite ou la Corée du Nord qui ne sont pas les champions en matière de droits de l’homme et dans le traitement de leurs prisonniers. On parle même de crime contre l’humanité face à une purge de prisonniers homosexuels en Tchétchénie. Or, je trouve que c’est très bas de placer cela sur le même pied d’égalité. Nos démocraties ne sont pas exemptes de fautes mais cela n’est pas comparable face aux exactions de tous ces États où la torture est une véritable institution (voir la lapidation des femmes sur la place publique par une foule déchainée).
Sur la forme, la lecture redondante sur les détails a été plutôt pénible. On nous noie d’information pour y revenir par la suite en passant d’un prisonnier islamiste à l’autre. On comprend la même idée que la torture ne fait pas parler car ils ne savent rien quand on les arrête ou qu’ils préfèrent la mort plutôt que de donner des informations sur leurs complices. Le doute est tout de même permis.
Les défenseurs des droits de l’homme applaudiront cette bd louable. Nous vivons des temps difficiles où il est bon d’avoir toutes les cartes en main. Or, cette bd assez indigeste ne remplit pas son quota.
Ouyouyouyouyou !!! Voilà bien longtemps qu'un album ne m'était pas tombé des mains !!!
Désolé Mr Tim Lane, mais là je n'ai pas pu...
Ce n'est pourtant pas faute d'avoir essayé, mais au bout de quatre tentatives et n'ayant toujours pas réussi à passer la moitié de l'album, y revenant à reculons, j'ai fini par baisser les bras.
Le tout était pourtant prometteur. Plutôt adepte du roman graphique ce bon gros pavé noir et blanc à la couverture intrigante m'avait fait de l’œil et j'en attendais plutôt du tout bon.
Mais c'était sans compter cette narration bien trop décousue à mon goût. Car cet album plutôt organisé comme un recueil d'historiettes se répondant plus ou moins, alterné de parodies de magazines et de publicités n'a pas su capté mon attention. C'était pourtant bien parti avec une première courte histoire sur les hobos et leur péripéties de voyages, mais la suite trop décousue m'a franchement déconcertée. Ajoutez à cela des pages dépliables à la limite du lisible de par la taille de la police et un texte étouffant, et s'en fut trop pour moi !
Dommage, mais un talent certain au crayon et une maitrise du noir et blanc ne font pas tout. Encore faut-il savoir tenir son lecteur en haleine et motiver sa lecture.
C’est un titre que je voulais lire depuis sa sortie. Je ne sais pas pourquoi mais j’avais le sentiment que cela devait être bien si on en croyait le concert de louange entourant son lancement. On nous promettait du gothique et de l’enchantement. C’est la mort, la désolation et le vide absolu en guise de résultat. Oui, on peut être déçu par son choix de préférence. Dans ce cas, il faut vite oublier et passer à autre chose car ce n’est pas l’offre qui manque surtout en matière de manga.
C’est quand même un titre bizarre qui joue sur certains codes et sur un peu d’humour macabre. Il est vrai que les mafieux en prennent pour leur grade avec ces reapers, une sorte de tueurs à gage particulièrement efficaces. La violence est omniprésente surtout dans la manière de mourir des différents personnages.
C’est une mise à mort continuelle et non sans une certaine perversité assez grotesque. Ce n’est pas mon genre de lecture, ni mon genre de prédilection mais je comprends que cela puisse plaire à certains originaux ayant sans doute des idées meurtrières. Bref, un univers trop loufoque ans un genre horrifique et malsain.
Il s'agit d'une suite à une série baptisé Negima ! - Le Maître Magicien où il est question de magie entre le monde des magiciens et celui des humaines.
Les nouveaux lecteurs sont perdus et les anciens fans ne seront pas forcément satisfait par cette suite moyenne. Il faut dire que tous les ingrédients d'un mauvais manga sont encore réunies. Bref, il y a toujours à boire et à manger dans le genre manga pour ado.
Bref, cette chasse aux vampires ne m'a pas du tout inspiré. Un dessin moyen et une intrigue pas intéressante avec ses personnages caricaturaux.
Attention, cela sera en plus une longue série qui se terminera en queue de poisson. L'auteur a prévenu qu'il pourrait faire une centaine de volumes. Avec cette qualité, il est clair que les poules auront des dents pour ce que cela figure un jour sur mon étagère.
Cette danse macabre est un peu trop bizarre pour moi. Il est vrai que le Moyen-Age est vu sous un autre angle plus mâture en jouant sur certains codes. Le graphisme ainsi que la tête des différents personnages font assez peur par leur côté dégoulinant et lubrique. C'est assez crû par moment. Je n'ai pas trop aimé cette âpreté. C'est une oeuvre assez sombre et un peu perturbante. Je pense que c'est réservé à un lectorat qui ne sera pas forcément grand public.
J’ai (très) péniblement lu les deux premiers volumes de Psychometrer Eiji et je ne compte pas lire la suite tant la série est mauvaise.
Si l’idée d’utiliser la psychométrie dans une saga policière est séduisante, cela ne suffit pas à sauver du naufrage ce manga. L’humour lourdingue et vulgaire est omniprésent et casse complètement la tentative de l’auteur d’instaurer par moment une atmosphère de tension et de suspense. Les personnages sont d’une pauvreté psychologique affligeante, les rendant, dès le départ, aussi inintéressants qu’horripilants. Les différentes enquêtes sont plates et convenues, la faute à un scénario se contentant d’étaler les clichés du genre.
Bref, Psychometrer Eiji est l’exemple type du mauvais manga qui n’aurait jamais dû sortir des frontières de l’archipel nippon !
C’est le genre de récit très introspectif d’un citoyen de couleur qui se cherche encore. Il faut dire que le point culminant de son traumatisme est lié à un grand-père qu’il aimait et qui la traité de bâtard dans un accès de démence avant de se retrouver dans un hôpital psychiatrique. Par la suite, l’auteur aura conscience de sa petite différence et de ses difficultés d’intégration dans la société française catholique. Bon, on ne lui demande pas non plus de rejoindre le mouvement sens commun. L’humiliation suprême est effectivement de manger un plateau de charcuterie lors d’un entretien professionnel si j’ai bien compris.
Pour ma part, j’ai trouvé la narration omniprésente et pesante. Je ne suis pas parvenu à une démarche d’adhésion au propos trop bavard et peu illustré en image. Cela part un peu dans tous les sens. C’est le genre d’œuvre expiatoire pour chasser une espèce de mal-être. D’autres vont voir un psychologue pour tenter de régler ces problèmes. D’autres font des bd. Il est vrai que je suis dans une période où j’en ai un peu marre de ces œuvres qui nous pompent notre énergie pour satisfaire le besoin d'un auteur en proie à ses difficultés propres.
Je ne dis pas que le thème sur le partage entre deux cultures ne soit pas intéressant dans une société en pleine mutation. C’est juste la forme et le contenu qui ne m’a pas touché alors que j’aurais pu être également concerné au premier degré. L’auteur y a mis son cœur et ses tripes, cela se ressent pourtant. Cependant, cela n’a pas fonctionné sur moi. Peut-être sur d’autres lecteurs qui tomberont sur cette œuvre qui est la première de cette maison d’édition.
Et si c'était celui là, et si c'était ce comics qui allait faire que je n'en lise plus jamais ? Non je déconne mais presque pas, jamais vu un truc aussi foutraque, certains posteurs disent qu'il a fallu s'y reprendre à deux fois pour bien comprendre le truc. Désolé les gars mais j'ai autre chose à foutre que de me fader des inepties pareilles, dans l'ordre : préparer un festival de BD, aider mes camarades modérateurs, tondre ma pelouse, écrire des mails ici ou là, surtout là, etc...
Je sais, vous vous en moquez comme de votre première chaussette, ben laissez-moi exprimer mes sentiments sur cette suite apocalyptique, titre du premier opus de cette série, en même temps avec un nom comme ça j'aurais dû me méfier.
Rien de rien pour rattraper le truc, même le dessin est moche, un autre avis parle de dessin "Vectoriel", hey man arrête la drogue et explique moi quel est le concept ou le projet.
Sur ce m'en vais tondre ma pelouse, so long...
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Sept Cannibales
Je n'arrive pas à comprendre comment un scénariste comme Runberg qui a crée des séries comme Reconquêtes ou Orbital a pu se lancer dans un tel sujet. C'est un thème risqué qui aurait pu déraper beaucoup plus et sombrer dans le scabreux et dans l'ignoble, mais en l'état, c'est déjà bien assez pour moi, ce récit n'est pas recevable, je ne peux m'intéresser à de tels personnages aussi répugnants, à ces mentalités aussi atroces et à ces festins orgiaques et anthropophages. De plus, le début est long à démarrer avec tous ces lieux et ces personnages à présenter, puis ça continue en chasses du comte Zaroff dans un ton très violent, comme pour donner un coup de fouet après une telle langueur, et le dessin est spécial, on dirait que c'est à peine appliqué, juste pas tout à fait fini, enfin bref, peut-être que sur une autre Bd ça passerait, mais là ça ne me branche pas du tout, et le sujet est à vomir.
Emmanuelle
Elle a morflé la "belle" Emmanuelle, parce qu'en fait concentrons nous sur la BD de monsieur Crepax. Putain qu'il a vieilli ce dessin, c'est limite hideux. Ouais, OK, il y a quelques fulgurances dans l'éclatement des cases, des dessins "dédoublés" mais au final ce qui sans doute se voulait être un album qui donne quelques chaleurs aux ados boutonneux se révèle en fin de compte d'une indigence crasse, qui ne doit faire baver que quelques psychopathes au fond de leurs cellules capitonnées, encore qu'avec un coup de Lexomil ou de Risperdal, la bistouquette ramollisse un gros brin. Bref, au même titre que nos 50 nuances de gris actuelles, Emmanuelle fut un must dans les années 70 mais dans ces années là, d'autres choses, d'un autre ordre valaient bien plus d’intérêt. Crepax n'est pas Serpieri pour ce qui est des corps de femmes, donc dessin très moyen, scénario inspiré de Madame Arsan un peu pitoyable, la demi érection évoquée par le sieur Agecanonix ne m'a personnellement pas effleuré une seconde.
Rapport sur la torture
Je sens que je ne vais pas me faire que des amis. Mais bon, je me lance avec la sincérité qui me caractérise dans mes propos quand je donne mon avis. Ce rapport contre la torture qu’a pratiquée l’administration Bush suite aux attentats du WTC de 2001, c'est une bonne chose qu’il soit rendu public. Cependant, on ne nous montre pas ce qui a conduit une équipe d’hommes politiques et des renseignements des services secrets à prendre ce type de décision extrême. Après tout, les terroristes ne font pas dans la dentelle et il faut bien les arrêter pour protéger la population d’un éventuel carnage. Si on avait fait un sondage après les attentats que cela soit à New-York, à Paris ou à Nice, un certain nombre de personnes, voire la majorité, aurait opté pour la pratique de la torture face à cette menace. J’avoue aisément ne pas avoir eu de pitié ou la moindre compassion face à la mort de ces hommes torturés au regard de ce qu’ils ont fait ou aidé à faire. Pourtant, je suis contre la torture et pour le respect du droit des prisonniers. Un État qui va dans cette direction devient inhumain à l’image des terroristes. Vous n’aurez pas ma haine est un discours qui me va bien. Cependant, des gens ne partagent pas cet avis et il faut bien les entendre également ainsi que leurs arguments. Or, ce rapport est à charge contre la méchante administration Bush. On se demande pourquoi le charismatique Président Obama n’a pas fermé Guantánamo comme il avait promis avant son accession au pouvoir. La réalité nous rattrape souvent. J’ai eu l’impression également que ce rapport plaçait les États-Unis au même rang que la Syrie, l’Iran, la Russie, la Turquie, l’Arabie Saoudite ou la Corée du Nord qui ne sont pas les champions en matière de droits de l’homme et dans le traitement de leurs prisonniers. On parle même de crime contre l’humanité face à une purge de prisonniers homosexuels en Tchétchénie. Or, je trouve que c’est très bas de placer cela sur le même pied d’égalité. Nos démocraties ne sont pas exemptes de fautes mais cela n’est pas comparable face aux exactions de tous ces États où la torture est une véritable institution (voir la lapidation des femmes sur la place publique par une foule déchainée). Sur la forme, la lecture redondante sur les détails a été plutôt pénible. On nous noie d’information pour y revenir par la suite en passant d’un prisonnier islamiste à l’autre. On comprend la même idée que la torture ne fait pas parler car ils ne savent rien quand on les arrête ou qu’ils préfèrent la mort plutôt que de donner des informations sur leurs complices. Le doute est tout de même permis. Les défenseurs des droits de l’homme applaudiront cette bd louable. Nous vivons des temps difficiles où il est bon d’avoir toutes les cartes en main. Or, cette bd assez indigeste ne remplit pas son quota.
Les Solitaires
Ouyouyouyouyou !!! Voilà bien longtemps qu'un album ne m'était pas tombé des mains !!! Désolé Mr Tim Lane, mais là je n'ai pas pu... Ce n'est pourtant pas faute d'avoir essayé, mais au bout de quatre tentatives et n'ayant toujours pas réussi à passer la moitié de l'album, y revenant à reculons, j'ai fini par baisser les bras. Le tout était pourtant prometteur. Plutôt adepte du roman graphique ce bon gros pavé noir et blanc à la couverture intrigante m'avait fait de l’œil et j'en attendais plutôt du tout bon. Mais c'était sans compter cette narration bien trop décousue à mon goût. Car cet album plutôt organisé comme un recueil d'historiettes se répondant plus ou moins, alterné de parodies de magazines et de publicités n'a pas su capté mon attention. C'était pourtant bien parti avec une première courte histoire sur les hobos et leur péripéties de voyages, mais la suite trop décousue m'a franchement déconcertée. Ajoutez à cela des pages dépliables à la limite du lisible de par la taille de la police et un texte étouffant, et s'en fut trop pour moi ! Dommage, mais un talent certain au crayon et une maitrise du noir et blanc ne font pas tout. Encore faut-il savoir tenir son lecteur en haleine et motiver sa lecture.
Deathco
C’est un titre que je voulais lire depuis sa sortie. Je ne sais pas pourquoi mais j’avais le sentiment que cela devait être bien si on en croyait le concert de louange entourant son lancement. On nous promettait du gothique et de l’enchantement. C’est la mort, la désolation et le vide absolu en guise de résultat. Oui, on peut être déçu par son choix de préférence. Dans ce cas, il faut vite oublier et passer à autre chose car ce n’est pas l’offre qui manque surtout en matière de manga. C’est quand même un titre bizarre qui joue sur certains codes et sur un peu d’humour macabre. Il est vrai que les mafieux en prennent pour leur grade avec ces reapers, une sorte de tueurs à gage particulièrement efficaces. La violence est omniprésente surtout dans la manière de mourir des différents personnages. C’est une mise à mort continuelle et non sans une certaine perversité assez grotesque. Ce n’est pas mon genre de lecture, ni mon genre de prédilection mais je comprends que cela puisse plaire à certains originaux ayant sans doute des idées meurtrières. Bref, un univers trop loufoque ans un genre horrifique et malsain.
UQ Holder!
Il s'agit d'une suite à une série baptisé Negima ! - Le Maître Magicien où il est question de magie entre le monde des magiciens et celui des humaines. Les nouveaux lecteurs sont perdus et les anciens fans ne seront pas forcément satisfait par cette suite moyenne. Il faut dire que tous les ingrédients d'un mauvais manga sont encore réunies. Bref, il y a toujours à boire et à manger dans le genre manga pour ado. Bref, cette chasse aux vampires ne m'a pas du tout inspiré. Un dessin moyen et une intrigue pas intéressante avec ses personnages caricaturaux. Attention, cela sera en plus une longue série qui se terminera en queue de poisson. L'auteur a prévenu qu'il pourrait faire une centaine de volumes. Avec cette qualité, il est clair que les poules auront des dents pour ce que cela figure un jour sur mon étagère.
La Danse Macabre
Cette danse macabre est un peu trop bizarre pour moi. Il est vrai que le Moyen-Age est vu sous un autre angle plus mâture en jouant sur certains codes. Le graphisme ainsi que la tête des différents personnages font assez peur par leur côté dégoulinant et lubrique. C'est assez crû par moment. Je n'ai pas trop aimé cette âpreté. C'est une oeuvre assez sombre et un peu perturbante. Je pense que c'est réservé à un lectorat qui ne sera pas forcément grand public.
Psychometrer Eiji
J’ai (très) péniblement lu les deux premiers volumes de Psychometrer Eiji et je ne compte pas lire la suite tant la série est mauvaise. Si l’idée d’utiliser la psychométrie dans une saga policière est séduisante, cela ne suffit pas à sauver du naufrage ce manga. L’humour lourdingue et vulgaire est omniprésent et casse complètement la tentative de l’auteur d’instaurer par moment une atmosphère de tension et de suspense. Les personnages sont d’une pauvreté psychologique affligeante, les rendant, dès le départ, aussi inintéressants qu’horripilants. Les différentes enquêtes sont plates et convenues, la faute à un scénario se contentant d’étaler les clichés du genre. Bref, Psychometrer Eiji est l’exemple type du mauvais manga qui n’aurait jamais dû sortir des frontières de l’archipel nippon !
S'appartenir
C’est le genre de récit très introspectif d’un citoyen de couleur qui se cherche encore. Il faut dire que le point culminant de son traumatisme est lié à un grand-père qu’il aimait et qui la traité de bâtard dans un accès de démence avant de se retrouver dans un hôpital psychiatrique. Par la suite, l’auteur aura conscience de sa petite différence et de ses difficultés d’intégration dans la société française catholique. Bon, on ne lui demande pas non plus de rejoindre le mouvement sens commun. L’humiliation suprême est effectivement de manger un plateau de charcuterie lors d’un entretien professionnel si j’ai bien compris. Pour ma part, j’ai trouvé la narration omniprésente et pesante. Je ne suis pas parvenu à une démarche d’adhésion au propos trop bavard et peu illustré en image. Cela part un peu dans tous les sens. C’est le genre d’œuvre expiatoire pour chasser une espèce de mal-être. D’autres vont voir un psychologue pour tenter de régler ces problèmes. D’autres font des bd. Il est vrai que je suis dans une période où j’en ai un peu marre de ces œuvres qui nous pompent notre énergie pour satisfaire le besoin d'un auteur en proie à ses difficultés propres. Je ne dis pas que le thème sur le partage entre deux cultures ne soit pas intéressant dans une société en pleine mutation. C’est juste la forme et le contenu qui ne m’a pas touché alors que j’aurais pu être également concerné au premier degré. L’auteur y a mis son cœur et ses tripes, cela se ressent pourtant. Cependant, cela n’a pas fonctionné sur moi. Peut-être sur d’autres lecteurs qui tomberont sur cette œuvre qui est la première de cette maison d’édition.
Umbrella Academy
Et si c'était celui là, et si c'était ce comics qui allait faire que je n'en lise plus jamais ? Non je déconne mais presque pas, jamais vu un truc aussi foutraque, certains posteurs disent qu'il a fallu s'y reprendre à deux fois pour bien comprendre le truc. Désolé les gars mais j'ai autre chose à foutre que de me fader des inepties pareilles, dans l'ordre : préparer un festival de BD, aider mes camarades modérateurs, tondre ma pelouse, écrire des mails ici ou là, surtout là, etc... Je sais, vous vous en moquez comme de votre première chaussette, ben laissez-moi exprimer mes sentiments sur cette suite apocalyptique, titre du premier opus de cette série, en même temps avec un nom comme ça j'aurais dû me méfier. Rien de rien pour rattraper le truc, même le dessin est moche, un autre avis parle de dessin "Vectoriel", hey man arrête la drogue et explique moi quel est le concept ou le projet. Sur ce m'en vais tondre ma pelouse, so long...