Quand je n’aime pas, il y a rien à faire, je n’aime pas. C’est quand même désolant pour un amoureux de la bd. Dans le cas présent, les 5 premières pages m’ont paru totalement ennuyeuses à mourir.
Par ailleurs, ce style d’écriture ne me convient pas. Je ne rajoute rien sur la ligne claire façon Hergé alors que nous sommes au XXIème siècle. Un peu d’évolution ne ferait pas de mal.
M’sieur Maurice est une bd en hommage et à la gloire d’un auteur de bd belge à savoir Maurice Tillieux (1921-1978 ) connu pour les scénarios de Tif et Tondu ou encore Natacha.
J’ai conscience que cela devait certainement être un grand Monsieur qui a beaucoup apporté à la bd mais en attendant, c’était mortel sans vouloir faire un mauvais jeu de mots sur le fait que les accidents de voiture ont caractérisé son œuvre.
J'avais déjà peu apprécié Le Sourire de la babysitter qui était la première moitié de cette histoire avant qu'elle soit remodelée et rééditée chez Vents d'Ouest. J'étais assez dégoûté par son intrigue, par le côté prostituée et matérialiste des ses deux héroïnes et par le fait que le mari était prompt à céder à la tentation.
Maintenant que j'ai pu lire l'histoire entière et actualisée, mon impression est encore pire : j'ai détesté cette lecture qui m'a énervé de bout en bout. Tout simplement parce que son intrigue et ses personnages sont à gerber. Non pas dans le sens où le scénario est très mauvais, il est juste médiocre et ennuyeux à mes yeux, mais surtout dans le sens où il n'y a pas un seul personnage pour rattraper l'autre au niveau de la morale et que de tels êtres humains sont à tel point à l'opposé de ma vision de la vie et de l'amour qu'ils me débectent. Contrairement au début de la série initiale où il y avait une arriviste et un fautif succombant à ses charmes, ici, tous les protagonistes sont tous minables, tous immoraux, égoïstes et vénaux.
Je déteste ce genre d'histoire et cette vision à se flinguer de la société humaine.
Une chose d'abord ; j'aime bien le noir et blanc mais encore faut il qu'il y ait derrière un dessin à sublimer, à mettre en avant. Malgré tout le respect que je lui dois je suis au regret de dire que le dessin de Mme Cestac n'est pas de ceux qui prennent une nouvelle dimension grâce au passage à ce noir et blanc, loin s'en faut.
Ceci étant dit l'histoire de ce brave Charlie Schlingo ne m'a absolument pas intéressé, sans doute un peu punk avant l'heure, les débordements de sa vie, du moins ce qui nous est conté ici, c'est trop pour moi. Si encore le personnage avait quelques chose à dire mais non ce ne sont que des éructations sans queue n'y tête qui tournent pour l'essentiel autour du sexe, des propos orduriers, de la gerbe et tutti quanti.
Après, la démarche des auteurs est noble. Ils rendent hommage à un de leurs amis. n'ayant pas été de ceux là je passe à côté du truc.
A éviter....
Il fallait le faire et ils l’ont fait. Un homme avec une vraie tête de révolver. Bref, vous remplacer sa tête d’humain par un pistolet semi-automatique. Oui, cela peut procurer l’avantage de tirer rapidement son coup mais quand même ! Mieux vaut ne pas jouer à la roulette russe avec lui !
C’est un manga qui se prend très au sérieux en partant sur un constat de base assez loufoque que je n’ai pas accepté. Du coup, le reste n’a pas suivi d’autant que l’impression n’est pas de la meilleure qualité.
Certes, il y a tout ce côté cybernétique avec un côté sombre et pessimiste qui pourrait crédibiliser l’ensemble mais je reste sur le blocage. Je pense néanmoins que cela peut devenir le manga de chevet de membres de la NRA (National Rifle Association).
Bon, en même temps, les femmes sont très attirées par ce gun dans un monde possédant ses propres codes. Moi, je dis qu’il vaut mieux éviter de se faire trouer la peau.
.....que c'est mauvais....
Quand j'étais plus jeune dans les années 90, je ne lisais pas de comics, regardant ça de haut, en disant que c'était bâclé, sans profondeur et ennuyeux.
Eh bien ce comics est l'exact cliché de ce que je pensais à l'époque : c'est bâclé, sans profondeur et ennuyeux.
Les dessins, bon c'est pas mal dans le genre, même si je ne le trouve pas transcendant, il assure le minimum.
Enfin le scénario... c'est nul. Je sais que la BD ne brille pas forcément par ses scénarii ; mais là on est au niveau d'un téléfilm sur NRJ12. Plein d’incohérences, de saynètes sans lien juste pour avoir un peu de baston.
En résumé : Wolverine a rencontré le meilleur tueur du monde, ils se sont frittés et finalement, 10 ans plus tard, il est la cible d'une tentative d'assassinat... le suspens est insoutenable!
La seule chose positive, c'est la narration. Les flash-back relancent le rythme... En fait non, ils font juste office de cache misère entre deux scènes de bagarre.
Heureusement que je ne suis pas tombé dessus durant mon adolescence sinon je n'aurais jamais plus lu de comics et serais passé a coté WatchmenSláineSpawn30 jours de nuit....
Bon, il me semble que je me sois fourvoyé...
Car très vite je me suis senti perdu dans ce shôjo tout dégoulinant. Il y a des petites fleurs dans les cases, des fleurs dans les yeux de la collégienne, et que dire du soi-disant bad boy, qui n'a de bad que son éventuel mutisme. Ok, le mec est un peu sociopathe, ça fait de lui un super méchant... Mais bon, ça dure deux pages, hein, très vite il se montre très affectueux envers sa camarade, dont il ignorait jusqu'à l'existence deux jours plus tôt...
La crédibilité est à son niveau le plus bas, et même en réveillant la part de féminbité qui est en moi (car elle existe), je n'ai pas réussi à me mettre dans la peau de Kii. non, n'insistez pas, je ne suis pas n'importe Kii, je suis Spooky.
Bref, même si le dessin n'est pas désagréable, il ne présente aucun trait particulier, et les cadrages partent dans tous les sens.
Pas pour moi, je lâche l'affaire.
Chemins d’exil fait un peu partie de ces bd auxquelles il n’est absolument pas politiquement correct de mettre 2 étoiles, voire une seule ce qui constituerait un crime de lèse-majesté. C’est quand même la Croix Rouge qui fait la promotion de cette œuvre. C’est un peu comme si on donnait une mauvaise note à une bd d’utilité publique.
En l’occurrence, cette bd réalisée en 2004 mais qui faisait partie des nouveautés de ma médiathèque traite des réfugiés politiques qu’on se doit d’accueillir dans un esprit d’humanité et de solidarité entre les peuples. Ces gens quittent leur pays car ils sont menacés par la famine ou surtout des dictatures locales. Nous les européens, nous devons tous les accueillir sans exception. Sans doute, ce discours passait encore en 2004 mais je ne réponds de rien de nos jours.
Sur le fond, l’intrigue de cette bd n’est pas bien réalisée. Cela part dans tous les sens en y mêlant plusieurs familles avec des histoires différentes. Cependant, l’émotion a du mal à passer. Effectivement, il s’agit d’émouvoir le lecteur pour qu’on puisse réaliser une bonne action. On ne se demande pas si ces gens ne sont pas responsables de laisser la situation pourrir dans leur pays. Toujours cette notion d’irresponsabilité et d’aides financières à apporter comme si cela tombait du ciel.
Le risible est réellement atteint avec ce projet d’élimination loin du pays par des politiciens noirs corrompus. C’est certain qu’ils attendent les réfugiés au coin de nos rues et qu’ils sont prêts à foncer avec leur grosse voiture noire. C’est réellement pathétique. J’avoue aisément avoir lu de bien meilleures bd sur le thème de l’immigration ou en tout cas plus crédibles.
Sur la forme, c’est presque une honte. Mais bon, c’est pour la bonne cause et il faut fermer les yeux. Personnellement, je ne les ferme plus et je regarde la réalité en face pour ne pas me bercer d’illusions.
Binky Brown n'est malheureusement pas mon genre de bd. Je me suis royalement ennuyé. Pour me distraire, il faut se lever tôt ou essayer de produire une oeuvre intéressante qui arrive à me surprendre ou au moins à retenir mon attention. C'est si difficile que cela ?
Visiblement, je suis dans une véritable période de mauvaise pioche. C'est vrai que j'ai un peu la rage de ne pas être satisfait par mes lectures et finalement passer mon temps à les critiquer. Mais bon, pour 10 mauvaises bd, il y en aura forcément une bonne.
Le sujet est la critique de la religion catholique. Je ne suis absolument pas un partisan de la moindre religion. L'auteur décrit le milieu catholique traditionnel où il a grandi. Forcément, il n'y aura pas que du positif. Je constate toujours la même chose: être religieux, c'est faire l'impasse sur une certaine forme de sexualité. Cela crée de véritables frustrations à l'origine de bien des dérives.
Pour le reste, c'est trop underground en ce qui me concerne.
Je n'aurais jamais pensé donner une note aussi basse pour un sujet qui traite de l'holocauste. C'est comme si je cautionnais le nazisme. Fort heureusement, il n'en n'est rien car je juge l'oeuvre indépendamment du sujet traité qui est certes très sérieux.
En fait, je n'ai pas aimé le dessin avec ses têtes d'animaux très hideux. Mais surtout, j'avoue ne pas avoir compris grand chose sur le sens de ce récit très étrange. Il me faut certainement des repères. L'absurde sur des thèmes aussi sensibles, pour moi, cela ne le fait pas.
Cela a été une lecture très pénible car les situations sont absurdes et très spéciales. Il faut dire que Serge est accompagné dans ses aventures hallucinatoires et métaphysiques par une demi-tête de renard.
Certes, il faut avoir une sacré imagination pour accepter l'impossible ou une certaine forme d'hilarité jubilatoire. Je me suis littéralement ennuyé à cette lecture sans queue ni demi-tête.
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M'sieur Maurice et la dauphine jaune
Quand je n’aime pas, il y a rien à faire, je n’aime pas. C’est quand même désolant pour un amoureux de la bd. Dans le cas présent, les 5 premières pages m’ont paru totalement ennuyeuses à mourir. Par ailleurs, ce style d’écriture ne me convient pas. Je ne rajoute rien sur la ligne claire façon Hergé alors que nous sommes au XXIème siècle. Un peu d’évolution ne ferait pas de mal. M’sieur Maurice est une bd en hommage et à la gloire d’un auteur de bd belge à savoir Maurice Tillieux (1921-1978 ) connu pour les scénarios de Tif et Tondu ou encore Natacha. J’ai conscience que cela devait certainement être un grand Monsieur qui a beaucoup apporté à la bd mais en attendant, c’était mortel sans vouloir faire un mauvais jeu de mots sur le fait que les accidents de voiture ont caractérisé son œuvre.
Une petite tentation
J'avais déjà peu apprécié Le Sourire de la babysitter qui était la première moitié de cette histoire avant qu'elle soit remodelée et rééditée chez Vents d'Ouest. J'étais assez dégoûté par son intrigue, par le côté prostituée et matérialiste des ses deux héroïnes et par le fait que le mari était prompt à céder à la tentation. Maintenant que j'ai pu lire l'histoire entière et actualisée, mon impression est encore pire : j'ai détesté cette lecture qui m'a énervé de bout en bout. Tout simplement parce que son intrigue et ses personnages sont à gerber. Non pas dans le sens où le scénario est très mauvais, il est juste médiocre et ennuyeux à mes yeux, mais surtout dans le sens où il n'y a pas un seul personnage pour rattraper l'autre au niveau de la morale et que de tels êtres humains sont à tel point à l'opposé de ma vision de la vie et de l'amour qu'ils me débectent. Contrairement au début de la série initiale où il y avait une arriviste et un fautif succombant à ses charmes, ici, tous les protagonistes sont tous minables, tous immoraux, égoïstes et vénaux. Je déteste ce genre d'histoire et cette vision à se flinguer de la société humaine.
Je voudrais me suicider, mais j'ai pas le temps
Une chose d'abord ; j'aime bien le noir et blanc mais encore faut il qu'il y ait derrière un dessin à sublimer, à mettre en avant. Malgré tout le respect que je lui dois je suis au regret de dire que le dessin de Mme Cestac n'est pas de ceux qui prennent une nouvelle dimension grâce au passage à ce noir et blanc, loin s'en faut. Ceci étant dit l'histoire de ce brave Charlie Schlingo ne m'a absolument pas intéressé, sans doute un peu punk avant l'heure, les débordements de sa vie, du moins ce qui nous est conté ici, c'est trop pour moi. Si encore le personnage avait quelques chose à dire mais non ce ne sont que des éructations sans queue n'y tête qui tournent pour l'essentiel autour du sexe, des propos orduriers, de la gerbe et tutti quanti. Après, la démarche des auteurs est noble. Ils rendent hommage à un de leurs amis. n'ayant pas été de ceux là je passe à côté du truc. A éviter....
No Guns Life
Il fallait le faire et ils l’ont fait. Un homme avec une vraie tête de révolver. Bref, vous remplacer sa tête d’humain par un pistolet semi-automatique. Oui, cela peut procurer l’avantage de tirer rapidement son coup mais quand même ! Mieux vaut ne pas jouer à la roulette russe avec lui ! C’est un manga qui se prend très au sérieux en partant sur un constat de base assez loufoque que je n’ai pas accepté. Du coup, le reste n’a pas suivi d’autant que l’impression n’est pas de la meilleure qualité. Certes, il y a tout ce côté cybernétique avec un côté sombre et pessimiste qui pourrait crédibiliser l’ensemble mais je reste sur le blocage. Je pense néanmoins que cela peut devenir le manga de chevet de membres de la NRA (National Rifle Association). Bon, en même temps, les femmes sont très attirées par ce gun dans un monde possédant ses propres codes. Moi, je dis qu’il vaut mieux éviter de se faire trouer la peau.
Wolverine - La Mort aux trousses
.....que c'est mauvais.... Quand j'étais plus jeune dans les années 90, je ne lisais pas de comics, regardant ça de haut, en disant que c'était bâclé, sans profondeur et ennuyeux. Eh bien ce comics est l'exact cliché de ce que je pensais à l'époque : c'est bâclé, sans profondeur et ennuyeux. Les dessins, bon c'est pas mal dans le genre, même si je ne le trouve pas transcendant, il assure le minimum. Enfin le scénario... c'est nul. Je sais que la BD ne brille pas forcément par ses scénarii ; mais là on est au niveau d'un téléfilm sur NRJ12. Plein d’incohérences, de saynètes sans lien juste pour avoir un peu de baston. En résumé : Wolverine a rencontré le meilleur tueur du monde, ils se sont frittés et finalement, 10 ans plus tard, il est la cible d'une tentative d'assassinat... le suspens est insoutenable! La seule chose positive, c'est la narration. Les flash-back relancent le rythme... En fait non, ils font juste office de cache misère entre deux scènes de bagarre. Heureusement que je ne suis pas tombé dessus durant mon adolescence sinon je n'aurais jamais plus lu de comics et serais passé a coté Watchmen Sláine Spawn 30 jours de nuit....
Coeur de Hérisson
Bon, il me semble que je me sois fourvoyé... Car très vite je me suis senti perdu dans ce shôjo tout dégoulinant. Il y a des petites fleurs dans les cases, des fleurs dans les yeux de la collégienne, et que dire du soi-disant bad boy, qui n'a de bad que son éventuel mutisme. Ok, le mec est un peu sociopathe, ça fait de lui un super méchant... Mais bon, ça dure deux pages, hein, très vite il se montre très affectueux envers sa camarade, dont il ignorait jusqu'à l'existence deux jours plus tôt... La crédibilité est à son niveau le plus bas, et même en réveillant la part de féminbité qui est en moi (car elle existe), je n'ai pas réussi à me mettre dans la peau de Kii. non, n'insistez pas, je ne suis pas n'importe Kii, je suis Spooky. Bref, même si le dessin n'est pas désagréable, il ne présente aucun trait particulier, et les cadrages partent dans tous les sens. Pas pour moi, je lâche l'affaire.
Chemins d'exil
Chemins d’exil fait un peu partie de ces bd auxquelles il n’est absolument pas politiquement correct de mettre 2 étoiles, voire une seule ce qui constituerait un crime de lèse-majesté. C’est quand même la Croix Rouge qui fait la promotion de cette œuvre. C’est un peu comme si on donnait une mauvaise note à une bd d’utilité publique. En l’occurrence, cette bd réalisée en 2004 mais qui faisait partie des nouveautés de ma médiathèque traite des réfugiés politiques qu’on se doit d’accueillir dans un esprit d’humanité et de solidarité entre les peuples. Ces gens quittent leur pays car ils sont menacés par la famine ou surtout des dictatures locales. Nous les européens, nous devons tous les accueillir sans exception. Sans doute, ce discours passait encore en 2004 mais je ne réponds de rien de nos jours. Sur le fond, l’intrigue de cette bd n’est pas bien réalisée. Cela part dans tous les sens en y mêlant plusieurs familles avec des histoires différentes. Cependant, l’émotion a du mal à passer. Effectivement, il s’agit d’émouvoir le lecteur pour qu’on puisse réaliser une bonne action. On ne se demande pas si ces gens ne sont pas responsables de laisser la situation pourrir dans leur pays. Toujours cette notion d’irresponsabilité et d’aides financières à apporter comme si cela tombait du ciel. Le risible est réellement atteint avec ce projet d’élimination loin du pays par des politiciens noirs corrompus. C’est certain qu’ils attendent les réfugiés au coin de nos rues et qu’ils sont prêts à foncer avec leur grosse voiture noire. C’est réellement pathétique. J’avoue aisément avoir lu de bien meilleures bd sur le thème de l’immigration ou en tout cas plus crédibles. Sur la forme, c’est presque une honte. Mais bon, c’est pour la bonne cause et il faut fermer les yeux. Personnellement, je ne les ferme plus et je regarde la réalité en face pour ne pas me bercer d’illusions.
Binky Brown rencontre la Vierge Marie
Binky Brown n'est malheureusement pas mon genre de bd. Je me suis royalement ennuyé. Pour me distraire, il faut se lever tôt ou essayer de produire une oeuvre intéressante qui arrive à me surprendre ou au moins à retenir mon attention. C'est si difficile que cela ? Visiblement, je suis dans une véritable période de mauvaise pioche. C'est vrai que j'ai un peu la rage de ne pas être satisfait par mes lectures et finalement passer mon temps à les critiquer. Mais bon, pour 10 mauvaises bd, il y en aura forcément une bonne. Le sujet est la critique de la religion catholique. Je ne suis absolument pas un partisan de la moindre religion. L'auteur décrit le milieu catholique traditionnel où il a grandi. Forcément, il n'y aura pas que du positif. Je constate toujours la même chose: être religieux, c'est faire l'impasse sur une certaine forme de sexualité. Cela crée de véritables frustrations à l'origine de bien des dérives. Pour le reste, c'est trop underground en ce qui me concerne.
Achtung Zelig !
Je n'aurais jamais pensé donner une note aussi basse pour un sujet qui traite de l'holocauste. C'est comme si je cautionnais le nazisme. Fort heureusement, il n'en n'est rien car je juge l'oeuvre indépendamment du sujet traité qui est certes très sérieux. En fait, je n'ai pas aimé le dessin avec ses têtes d'animaux très hideux. Mais surtout, j'avoue ne pas avoir compris grand chose sur le sens de ce récit très étrange. Il me faut certainement des repères. L'absurde sur des thèmes aussi sensibles, pour moi, cela ne le fait pas.
Serge & Demi-Serge
Cela a été une lecture très pénible car les situations sont absurdes et très spéciales. Il faut dire que Serge est accompagné dans ses aventures hallucinatoires et métaphysiques par une demi-tête de renard. Certes, il faut avoir une sacré imagination pour accepter l'impossible ou une certaine forme d'hilarité jubilatoire. Je me suis littéralement ennuyé à cette lecture sans queue ni demi-tête.