Les derniers avis (5163 avis)

Par Erik
Note: 1/5
Couverture de la série Les Mutants - Un peuple d'incompris
Les Mutants - Un peuple d'incompris

Les mutants ne sont pas les X-Men avec des pouvoirs sur-humains mais plutôt un peuple incompris à savoir des adolescents en pleine construction de soi. Généralement , j’aime ce genre de roman graphique dans un genre sympa mais cela n’a pas été le cas en l’espèce car je ne me suis absolument pas reconnu alors que j’ai vécu à peu près la même période d’adolescence que l’auteur. C’est comme si nous avions été sur des planètes différentes. Après, il faut savoir accepter les caprices d’une gamine de bourgeois qui se la joue rebelle alors qu’on est obligé de simplement suivre les cours pour avoir une simple chance de réussir lorsque nos parents sont des ouvriers connaissant le chômage. Par ailleurs, occuper un lit d’hôpital en permanence et en jouant la grande malade imaginaire alors que tant de gens souffrent réellement, je n’ai pas vraiment apprécié. Ouais, c’est de la vraie bd pour bobo qui se la joue rebelle sur un mode branleuse mais qui est quand même obligée de voir un psy à cause de ses crises d’angoisse. Répugnant et rien de plus en ce qui me concerne. J'ai eu une vraie nausée suite à cette lecture. Il faut le faire ! Comme dit, je ne suis pas obligé d’accepter et d’aimer ce roman introspectif parce que cela fait bien, parce que c’est primé à Angoulême dans la catégorie jeune talent. Pour moi, c’est une version futile et personnelle qui est encombrée de clichés à l’image de Beverly Hills ou des New Kids on the block. Cela ne correspond pas à la véritable vision des choses. Maintenant, je pourrais accepter si j’avais simplement un peu de sympathie mais là, je suis dégouté par ce que je viens de lire. Aucune psychologie intéressante, des personnages creux, aucune scène marrante et des supers clichés. C'est lent, profondément inintéressant, sans aucune ambition visuelle ou scénaristique. C'est franchement très restreint mais comme l'a dit Henry Miller, "quand la merde vaudra de l'or, le cul des pauvres ne leur appartiendra plus !".

23/02/2017 (modifier)
Par Erik
Note: 1/5
Couverture de la série Welcome Home
Welcome Home

Toutes les valeurs que je déteste sont véhiculés par cette oeuvre babacool et très hippie sur les bords avec une pointe de nudité et un climat altermondialiste. Le graphisme ne serait pas trop mal sans les trognes épouvantables des différents personnages. Même les animaux sont dessinées bizarrement. Pour le reste, cette ballade estivale ne m'a rien apporté sinon des dialogues un peu insipides. L'auteur qu'on surnomme le Woody Allen de la bande dessinée allemande ne m'a absolument pas convaincu. Du même auteur, je n'avais déjà pas été inspiré par On peut toujours rester amis.

20/02/2017 (modifier)
Par Erik
Note: 1/5
Couverture de la série Sexorama
Sexorama

L'auteur espagnol tente de nous faire différentes approches humoristiques du sexe. Le style est résolument rétro, gras et appuyé et forcément trop coloré. Je n'ai pas aimé d'emblée. Après, il faut se forcer et cela devient très pénible et presque indigeste. Ce n'est pas mon style, ce n'est pas mon humour car c'est trop gras. Il n'y a point de grâce ou d'intérêt quelconque. Pour résumer en deux mots : c'est grivois et c'est crade. Maintenant, cela peut plaire car il faut de tout en ce monde. Je préfère tout de même le préciser: je ne suis pas du tout réfractaire sur ce sujet. Je suis d'ailleurs un grand fan de 50 nuances de Grey et même plus sombres.

15/02/2017 (modifier)
Par Erik
Note: 1/5
Couverture de la série Colibri
Colibri

Si je devais décerner un prix à Colibri, cela serait celui de la stupéfaction. En effet, je ne comprends pas comment une telle oeuvre a pu susciter tant l'éloge notamment le prix bd 2008 des lecteurs du journal de gauche Libération. Je n'invente rien car un sticker l'annonçant était collé fièrement à la couverture. Une telle lecture dans un genre de déambulation onirique ne m'a rien apporté que de l'ennui. Cela part dans tous les sens au point de ne ressentir que de la stérilité voire de l'austérité. Certes, il y a cette critique du capitalisme et de la société de consommation mais dans laquelle je ne me reconnais pas. Graphiquement, ce n'est pas mon style. Tout est dit.

15/02/2017 (modifier)
Par Erik
Note: 1/5
Couverture de la série Planplan culcul
Planplan culcul

C'est certainement le plus mauvais plan cul que j'ai pu lire. Une histoire abracadabrante qui part dans tous les sens dans un genre totalement absurde. Il ne manquait plus que les extraterrestres mais ils l'ont réellement fait ! Après, j'ai compris qu'il s'agissait de détourner de leur contexte les dialogues et les clichés des films pornos dans une espèce de parodie cartoonesque avec des dessins enfantins. Il faut sans doute faire une lecture au second degré. Certes, mais je ne suis pas un adepte. On aime ou on déteste, c'est comme cela. Au moins, on a quand même réussi à éviter la vulgarité. Ce n'est pas rien.

11/02/2017 (modifier)
Par Erik
Note: 1/5
Couverture de la série Happy! (Morrison/Robertson)
Happy! (Morrison/Robertson)

Alors, Happy ? Je dois plutôt dire que I’m not very happy de cette lecture. Pourtant, le graphisme est plutôt avenant et bien maîtrisé. Ce n’est pas ce qui pose problème. C’est surtout le langage ordurier et les insultes qui fusent. J'ai rarement lu une bd aussi vulgaire. Toutes les cases sont remplies de gros mots à outrance. Les personnages ne peuvent pas s’exprimer de manière convenable car cela dépasse leurs capacités intellectuelles. Je suis désolé mais cela, je ne l’accepte pas. Je ne lis pas des comics orduriers. Je ne suis pas obligé de subir cela. C’est quand même très désagréable à la lecture. Après, on dira que c’est pour se situer dans le milieu des mafieux, des bas-fonds, du polar noir. Ce n’est pas une raison. Je ne demande pas non plus un langage châtié mais que cela reste convenable. A bon entendeur, salut ! Pour le reste, le fait d’introduire un personnage fantaisiste tout droit issu d’un cartoon, cela ne le fait pas. C’est certainement l’originalité de ce comics mais c’est si inconvenant, si maladroit. Bref, cela n’a pas pris avec moi.

06/02/2017 (modifier)
Par Ro
Note: 1/5
Couverture de la série Antigone
Antigone

Cette BD m'a donné l'impression que l'auteure s'ennuyait, n'avait pas trop d'idées et s'est mise à dessiner ce qui lui passait par la tête, sans scénario ni objectif précis. Deux récits s'enchevêtrent, alternant de manière hachée et sans transition une poignée de pages de l'un, puis de l'autre, et ainsi de suite. Il y a celui d'une adolescente mignonne qui bronze à la piscine en essayant vaguement de lire le livre Antigone en préférant laisser vaquer ses pensées et faire jouer son pouvoir de séduction. Et il y a celui plus abstrait de personnages imaginaires dont on ne sait trop qui ils sont, deux filles, une pieuvre, un danseur de tango ou encore une bête bizarre se définissant comme étant l'amour incarné. Ceux-là parlent de tout et de rien, surtout de rien, et papotent dans des discussions sans queue ni tête aux allures presque psychanalytiques, comme ces dialogues qu'on peut se faire dans sa tête entre personnages imaginaires quand on n'a pas trop d'idée. J'aime bien le dessin, enfin surtout celui de l'histoire de la jeune fille puisqu'il est nettement plus travaillé que celui du récit abstrait. Entre ce trait lâché et l'ambiance mêlant adolescente et dialogues futiles, ça me rappelle les œuvres de Bastien Vives. Mais alors le récit est d'un chiant ! L'histoire avec la jeune fille est simple mais il ne s'y passe quasiment rien et c'est ennuyeux. Et l'autre histoire, avec les personnages imaginaires, est très rapidement pénible tant les dialogues sont inutiles et bavards. Il s'agit très probablement des pensées divagantes de l'adolescente qui s'ennuie mais j'ai bien du mal à voir le rapport avec sa situation réelle au moment où elle y pense et surtout je n'ai pas réussi à m'y intéresser. J'ai lâché la lecture de cette partie là au premier tiers de l'album, et je me suis contenté de suivre l'histoire avec l'ado pour constater qu'elle ne menait nulle part et que je pouvais fermer l'album sans regret si ce n'est un peu de temps perdu.

01/02/2017 (modifier)
Par Ro
Note: 1/5
Couverture de la série Enfer & parodie
Enfer & parodie

Une série de gags en une image dont la qualité va decrescendo. Cela commence comme un recueil de petits gags pour geeks amateurs de dessins animés, BD, séries et autres block busters. Malgré les nombreuses références pour initiés (initiés très grand public quand même), les blagues sont médiocres et sans grande surprise. Disons que c'est correct pour des blagounettes qu'on croise par-ci par-là sur internet, mais ce n'est pas quelque chose pour lequel je serai prêt à payer. Puis ensuite cela se dégrade encore dans les tomes 2 et 3. Car le dessinateur initial, qui n'était pas mauvais, se fait remplacer peu à peu par des dessinateurs nettement plus amateurs à mon goût. Ça devient laid en plus de ne pas être drôle du tout. Plus que dispensable, sauf si vous vous ennuyez vraiment.

31/01/2017 (modifier)
Par Erik
Note: 1/5
Couverture de la série Docteur Mephisto
Docteur Mephisto

Quand on a mal, on va voir généralement le docteur. La particularité de ce manga est d’aller voir également le docteur Mephisto quand on meurt car il nous permet de revivre. Oui, c’est bête mais il fallait y penser. Le démarrage de ce manga est un peu bizarre avec deux sœurs qui semblent fuir et qui sont rattrapées par la charmante belle-mère qui leur sauve la vie avant de pouvoir les faire exécuter. C’est vrai que je n’arrive pas très bien à comprendre ces sautes d’humeur mais c’est le découpage de ce récit qui veut cela. Bref, rien n’est crédible. Déroutant et trop léger pour résumer brièvement. A noter que généralement, nous avons une belle couverture mais avec des affreux dessins. Là, c’est tout le contraire. J’ai rarement vu une couverture aussi moche. A savoir que le Docteur Méphisto n’est pas très ressemblant. Encore une fois, une lecture crétine qui s’adresse principalement à nos ados et jeunes adultes. Suis-je un réactionnaire si je dis que je m’inquiète pour l’avenir de nos enfants ? C’est clair qu’on ne va pas loin avec cela. D'ailleurs, on ne sait pas où on va avec ce manga. J'aurais envie de dire en enfer...

31/01/2017 (modifier)
Par Erik
Note: 1/5
Couverture de la série Déclic amoureux
Déclic amoureux

Voici un shojo totalement affligeant. Pire que cela, c’est mauvais sur tous les points (scénario, graphisme…). Comment peut-on oser publier cela ? Fort heureusement, ce site existe pour prévenir les lecteurs de ne pas tomber dans le piège des daubes. Il est vrai que le sujet de la photographie m’avait attiré. Le titre déclic amoureux semblait également faire un clin d’œil bien réfléchi. Une fois la lecture entamée, je me suis vite aperçu de mon erreur. C’est franchement très mal dessinée ce qui est en totale contradiction avec de l’art picturale. Il fallait oser faire alors sur un sujet concernant l’image. Pour le reste, c’est une histoire à tomber par terre. Une jeune lycéenne se voit décerner des qualités qu’elle ne possède visiblement pas. C’est tellement surfait. Le titre de meilleure photographe est réellement usurpé. On crie à l’injustice flagrante. C’est la victoire du médiocre. Insipide est le mot pour résumer le tout. Et encore, ce n’est pas assez fort !

30/01/2017 (modifier)